Non part ! Je veux pas d'un homophobe ! ♦ Balthasar & Kaliope

Au moment où il frappa, l'infirmière sortit, le brunet entra donc à son tour et la voix de sa cousine se fit entendre « Ouais j'ai oublié mes clopes » il ne parlait si désagréablement qu'à son habitude, bien entendu il avait une nuance de méchanceté mais pas tant que ça. Il prit ses cigarettes les fourra dans sa poche et lui demanda sur le pallier de la porte « Dis, quelqu'un est venu te voir à part moi ? » Oui, il voulait savoir, savoir si oui ou non elle était vraiment seule ou si ceci n'était qu'une piètre façon t'attirer l’attention.

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Je le regarde pendre ses cigarttes. il va passer la porte, et je serais de nouveau seul. Sachent qu j'ai dis à Alexie de passer la journée et la nuit chez elle. Elle en a tout de même besoin. A sa questio, je le regarde et je réponds. A part ma petit amie, personne n'est venue me voir. Personne... Je pose mon regard sur lui.

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Balthasar la regarda, et il arriva à ressentir cette douleur, la douleur de sa cousine, il ne regrette en rien son acte, pour la simple et bonne raison que tant de fois il a su ressentir ce que les autres ressentaient lorsqu'il leur mettait le pistolet sur la tempes. « Mmh.. ils ne doivent pas être au courant » Il disait ça pour la rassurer. La rassurer ? Lui rassurer quelqu'un ??

Je regarde mon cousin. D'un seul coup, il deviet tout une zutre personne ..; Il devient le Balthasar que je connaissais mes quatorze ans... Celui ou on n'arrété pas de rire, de jouer, de se raconté nos vies des plus banales... il me rassure, pourqui est-ce qu'il est gentil avec moi ? Peut-être ... Mais cela ne m'étonne pas de mon fère et je m'y attendais ...

A ce train là il allait rester et la rassurer, il se trouvait tout à fait con d'ailleurs. « Bon je te laisse.. » Peut-être allait-elle le supplier de rester, en tout cas il fallait que lui se change les idées, qu'il aille se bourrer la tronche comme il avait l'habitude de le faire quand ça allait mal. « Oublie tout ça ok ? J'veux pas être gentil tu vois.. » Il baissa des yeux, puis les reposa sur elle, elle faisait vraiment peine à voir..

C'est surtout à ses moments ou on veut sa maman, ou on veut pleuré dans ses bras, lui dire tout se qui va pas et lui dire qu'on l'aime beaucoup et qu'on ne veut pas la perdre. Moi... Franchement, jai besoin de ma mère, mais elle me déteste,tout comme ma famille pour mon orientation sexuelle. Je rgarde Balthasar, il souhaite s'en allait et je vais vraimentpas l supplié de rester, sa sefait pas après tout ... D'accord ... Je le regarde, en fessent un tout mais tout petit sourire à mon cousin. Tu as honte pas vrai... ?

Au fond de lui Balthasar ne pouvait pas oublier, oublier tout les moments qu'ils avaient passé ensembles, bien sûr il aimait ce qu'il était, méchant sournois, et manipulateur, un jour il devrait peut-être changer, comme Pandore le suggérait mais non, il aimait ce statut là de sa personne. Il ouvrit de grands yeux, et dit d'un ton agressif « Honte ? Honte de quoi ? » Il savait parfaitement où elle voulait en venir mais il préférait l'entendre, pour voir si oui ou non elle avait le culot d'avouer..

Je regarde Balthasar. Il fessaitpartie d'une des rares personnes qui arrivaint à me comprendre... Oui sa c'était avant, c'était avant quand j'avais quinze ans, qand j'avais pas dit à mes parents que je sortais avec une fille, quand je me suis pas fait battre par monn père et quand je n'avais pas quitter laville... Je regarde Bathasar... Il avait honte... Honte d'être egntille avec moi ...? Hone de moi, honte qu'un membre deta famillesoit lesbienne, honte que t eviennes gentil même pour un jour avec moi... Honte queje sois ta cousine...

Il l'écouta, lâcha un soupir.. Elle avait raison dans ce qu'elle disait, mais il ne pouvait l'avouer, il fallait tant bien que mal qu'il reprenne son attitude désinvolte. Mais il n'y arrivait pas, passant une main dans ses cheveux il lui répondit « Oui, j'ai honte de toi, honte que tu sois lesbiennne puisque tu étais de ma famille. Je ne sais pas quoi te dire ni quoi faire, mais sache que je suis pas le gentil garçon, je ne le serais jamais. Là j'ai peut-être montré un signe de compassion, ça changera rien, tu es ce que tu es et je suis ce que je suis, nous sommes trop différents l'un de l'autre nous ne sommes pas du même monde Kaliope... Donc oublie cette journée, et oublie moi par la même occasion. » Nuance de sincérité dans la voix, Balthasar ne se reconnaissait plus..

Bien sûr que j'ai raison, et croyez moi sa me fait mal au coeur. On dirait qu'on est deux inconnues et que tous se qu'on a vécu pendant des années c'est directement envoyer à la poubelle, fermer à clef, et tout est oublier. Je le suis toujours Balthasar... Je suis toujours ta cousine, celle avec qui on rigolait tellement dans le jardin après que mon père nous ai insulté de notre vulgarité, celle avec qui tu me consolais quand ca va pas ... On se serrer les coudes, et je sais que malgré ton air de tueur a gages, de salopts ou de tous se que tu veux, au fond, tu restes le même ... Je baisse la tête et je murmure plus bas Le même ... Puis je repose mon regard sur lui et je lui disTu as deux voix, celle ou tu restes avec moi et on redevient le cousin et la cousine, ou on insultait les gens, ou on rigolait ... Ou tu pars, et je serai que tu es vraiment le Balthasar, celui qui a changer ... Tu as le choix, a toi de le faire maintenant ...

Balthsar se prit une grosse claque dans la tronche quand sa cousine lui expliqua le fond de sa pensée. Elle n'avait tord en rien bien sûr le brunet s'estimait trop fort et puissant pour un jour l'admettre. Il se racla la gorge prêt à dévoiler ce qu'il avait dire « Je me souviens de tout ça, comme si c'était hier même, mais que veux tu que je te dise hein ? Je ne suis plus cet homme, pas la peine de me prendre par les sentiments surtout sur un lit d'hôpital par ma faute ! Tu veux que je te dise jamais je ne changerais, j'ai beau avoir eu un peu mal au coeur, me dire que je n'aurais peut-être pas dû te faire autant de mal, mais ce qui est fait est fait et on ne peut pas revenir en arrière ! Imagine comme ça serait simple, si j'en avais eu le pouvoir, à l'heure actuelle je ne serais pas ce que je suis, elle ne serait pas morte, et nous serions toujours proches toi et moi. Mais non, c'est comme ça, c'est la vie et rien ne changera. Tuer les gens ça me rappelle elle, à chaque instant je me dis que je l'ai tué, tenir chaque jour ce flingue entre mes mains, appuyer et tuer me rappelle que c'est par ma faute si elle est morte, mais tu sais quoi au plus je tue, au plus je m'éloigne, alors oui peut-être qu'un jour je l'oublierais et quand ce jour arrivera je redeviendrais peut-être ton "Balthou " mais pour le moment nan ! Je jouerais avec les femmes, je tuerais de gens et vendrais mes pizzas ! »

Il faut bien qu'ujn jour sa sorte. Depuis le début il me fait voir pleins la gueule (très français (a) ) Je pose mon regard sur lui, de toute manière il pense se qu'il veut, j'en ai plus rien à fiche mais bon, je reste un membre de sa famille et je ne suis pas une garce, si il a besoin de mon aide, je serai là, comme toujours même ... OUI c'est ta faute, maintenant t'assume ! Bordel Balthasar t'es homophobe mais alors ? Si je serai avec un garçon tu ne réagirai même pas, tu te ficherai de moi, mais là, tiens, je suis avec une fille et tu me retires de TA famille, mais toi, se que tu aimes faire c'est tuer, tu te préoccupes que de toi pour oublier celle que t'aimais, mais change un peu, rien que niveau caractère tu verras qu'on sera tous là pour t'aider. Maintenant, tu fais se que tu veux ...

Il l'avait une fois de plus écouté, sans rien dire, elle avait peut-être raison ou tord mais dans tous les cas le brunet resterait sur ses positions. « Si tu étais avec un mec rien n'aurais changé entre toi et moi. Comme tu dis je suis homophobe et c'est comme ça. Je ne changerais pas, alors pourquoi veux tu tellement que je change hein ? Je resterais tel que je suis, que ça te plaise ou non, alors maintenant laisse moi. Salut Kaliope, je dirais à ma mère de t'appeler. » Il lui adressa un dernier regard puis tourna les talons, cette fois prêt à partir.

J'avais raison, point. Il a le droit d'être homophobe après, mais il n'a pas le droit d'être aussi désagréable avec moi ... Je veux que tu changes parce que malgré tout je 'taime et tu restes mon cousin ! C'est pas si complqiéu non ? J4aimerai tant que tu me prennes dans tes bras, que je te donne des conseils quand tu vas mal, j'aimerai tant de tous sa ! Et pas la peine, vous vous en foutez de moi... Je m'allonge sur le lit, puis je me redresse, le regardent. Je veux voir si il est prêt à partir ou prêt à rester

Balthsar allait partir, tourner les talons, mais la voix de sa cousine se fit entendre de nouveau. Il resta figé là, sur le pallier de la porte, une larme coula sur sa joue. Il ne se reconnaissait plus, il pleurait de rage, parce qu'il repensait à elle, il repensait à tout ça, il aurait aimé faire quelque chose, dire quelque chose mais il ne bougea pas. Il lâcha un soupir, essuya d'un revers de la main ses larmes. Et dit en se retourna, yeux humides, « Arrête je t'en prit arrête ! JE NE VEUX PAS CHANGER ! J'peux pas, et me sors pas quand on veut on peut, moi j'veux pas, j'veux pas ! Si je change je devrais être gentil, et non c'est impossible, alors s'il te plait ne me demande pas l'impossible, on est pas dans la pub de coca-cola donc nan arrête ça, arrête ce petit jeu. » Puis il marcha rapidement vers elle, et la serra dans ses bras, il caressa ses longs cheveux bruns, une larme coula mais maintenant qu'il avait avoué, peu lui importait, il n'allait pas changer pour autant, mais il pouvait bien la serrer dans ses bras, il lui devait au moins ça.