| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Mer 1 Mar 2023 - 23:41 | |
| Aujourd’hui, rien ne semble aller comme je veux, sincèrement j’aurais préféré rester coucher et laisser le temps filer pour ne me réveiller que demain matin. J’ai eu une journée harassante en cours, des travaux qui s’accumulent malgré le nombre de temps que je passe là-dessus chaque semaine. Normalement, je ne me laisse pas abattre, je continue parce que les études c’est hyper important, mais ce soir je sais que je n’arriverais à rien et puis, une fois n’est pas coutume non ? Je peux bien faire autre chose que de m’enfermer dans ma chambre et travailler jusqu’à pas d’heure. Je mange un morceau avant d’aller chercher mes affaires de sport, je crois qu’aller m’entraîner sur le terrain de soccer pourrait me faire du bien. Me libérer un peu et surtout changer mon humeur. Je n’aime vraiment pas me sentir comme ça et je n’ai pas envie non plus d’imposer mon humeur massacrante à Emilia. Elle aussi en a suffisamment sur les épaules avec le boulot. Je range donc la cuisine avant de partir, une manie chez moi je n’aime pas le désordre. J’étais allé me changer pour mettre mon équipement de soccer, j’étais seul, mais je voulais quand même me pratiquer un peu. Avant le tout, je prends le temps de m’étirer et de m'échauffer un peu avant de commencer. C’est moins plaisant de s’entraîner seul, parce qu’on ne peut pas tout faire non plus. Je fais des longueurs de terrain avec le ballon avant de tirer dans le but et je recommence dans l’autre sens. Je cours depuis un moment et je viens pour faire un autre tir au but quand un mouvement me déconcentre et que j'envoie le ballon directement sur le poteau. J’arrête et je reprends mon souffle, je plisse les yeux pour voir qui vient par ici. Je crois reconnaître la démarche, on avait pas prévu d’entraînement ensemble ce soir non ? “ Leyla ? ” Je vais chercher mon ballon qui est tombé non loin du poteau et qui a failli retomber sur la jeune femme. “ Désolé, j’ai été déconcentré en voyant bouger, je pensais être seul sur le terrain. ” Déjà, mon humeur semble déjà mieux que tout à l’heure, c’est une chance pour elle. Je me sens encore mal pour l’histoire avant les fêtes, il n’aurait pas fallu que je recommence par inadvertance. @Leyla Alvarez |
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Leyla Alvarez MESSAGE : 900 ICI DEPUIS : 01/03/2023 COMPTES : alexis, arielle, will, olive, mackenzie, emma & phoebe CRÉDITS : cheekeyfire
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Jeu 2 Mar 2023 - 3:12 | |
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leyla & lewis J'avais un peu besoin de me vider la tête ce soir. Après une journée de cours, j'étais rentrée chez Selma, j'étais toujours incapable de dire que c'était chez moi. Je ne m'y sentais pas comme si c'était le cas. Je savais qu'elle faisait des efforts et peut-être que j'étais juste fermée à créer un lien avec elle par respect pour ma mère. Je ne voulais pas d'un deuxième lien maternel avec qui que ce soit. La relation était donc difficile et j'aurais cru que cela ce serait amélioré avec le temps, mais non. Ma mère et ses mots rassurants me manquait. Mon père et son sourire réconfortant aussi. Puis Diego... Il ne passait pas une journée sans que je me demande où il était ou bien comment il allait. Cette journée était plus difficile que les autres parce que c'était l'anniversaire de ma mère. Quelques jours après le mien, on fêtait les deux ensemble habituellement. Pourquoi faire deux fêtes quand on pouvait en faire une grande? C'était la tradition familiale depuis toujours et c'était certainement l'un de mes moments favoris de l'année. J'avais donc laissé passer mon anniversaire cette année, laissé passer mes 23 ans inaperçu parce que je n'avais pas envie de rien célébrer. Je n'avis rien à célébrer en fait. J'avais juste rien dit parce que je savais que Maddie n'aurait jamais accepté qu'on ne fasse rien pour mon anniv.
Ce soir, je m'étais donc éclipsée après un souper légèrement malaisant pour me diriger vers le terrain de soccer de l'université, ballon sous le bras. J'avais fait un petit arrêt à la plage pour me poser un peu dans le sable. J'avais allumé une chandelle et l'avais soufflé en pensant à ma mère. Je lui avais adressé quelques mots, lui parlant de ma vie, de comment elle me manquait. C'était la première fois que je faisais ça et bien franchement, je pensais que ça me ferait plus de bien que ça. Après une bonne heure dans le sable, je repris mon chemin vers ma destination initiale. À mon arrivée, je remarquai quelqu'un au loin, mais sans vraiment y porter attention. J'étais un peu dans mes pensées et c'est un ballon qui manqua de m'assommer qui me fit sursauter et revenir à la réalité. « Oh, hey Lewis. » lui dis-je avec un petit sourire. « Je viens d'arriver. Je vois qu'on a eu la même idée. » dis-je en levant un peu mon ballon et en pointant le sien du nez. Je ne savais pas trop comment me comporter en présence de Lewis. De façon professionnelle parce qu'il était l'un de mes entraineurs? De façon amicale? « Tu te sens bien? » demandai-je doucement en le regardant. Je savais pourquoi moi j'étais ici le soir, peut-être qu'il avait des raisons similaires.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Jeu 2 Mar 2023 - 20:47 | |
| Il y a des jours comme ça où j'aimerais pouvoir tout jeter à bout de bras. J’aimerais pouvoir tout lâcher, me laisser aller. Ne pas être si responsable, j’ai envie de revenir à un temps où je n’avais pas à me soucier de rien, ce temps où enfant je pouvais aller courir dans la lande écossaise, que je n’avais pas un tas de responsabilités, que je n’avais pas besoin d’avoir des bonnes notes à l’école pour réussir. Y’a des journées ou cette insouciance me manque terriblement et je ne veux pas en parler à mes sœurs ou à mon frère, je ne veux pas avoir l’air de celui qui n’a jamais été capable de s’adapter à cette vie à Bowen. Je ne sais pas pourquoi ces souvenirs remontent de temps en temps à la surface et m’éclate en pleine gueule. Aujourd’hui, j’ai l’impression que je n’arriverais pas à m’en sortir, qu’il y a trop de choses en même temps et que je ne sais plus par où commencer, comment gérer ce sentiment d’impuissance qui m'envahit.
C’est pour ça que j’ai décidé d’aller évacuer au terrain de soccer, il n’y a rien de mieux pour se changer les idées, je veux m’épuiser physiquement en espérant que mon mental suivra les mêmes tendances. Je suis prêt à y passer des heures s’il le faut, courir jusqu’à ce que mes jambes ne puissent plus me porter. Avoir chaud, courir, taper dans le ballon, on recommence encore et encore à pousser le ballon dans un but dépourvu de gardien. Je me fais déconcentrer en voyant une silhouette s'approcher et je manque de lui envoyer le ballon dessus. Maintenant plus près de cette silhouette je reconnais une des joueuses de l’équipe que j’entraîne. Je regarde son ballon puis le mien. Je me penche justement pour reprendre le mien en hochant la tête. Effectivement, je ne suis pas le seul qui a eu l’idée de venir sur le terrain. J’hésite un peu sur la réponse à donner, je ne sais pas trop comment agir en dehors des pratiques. “Aye” Ça va mieux, mais ce n’est clairement pas la réalité, j’ai encore besoin de bouger. Pas encore assez épuisé à mon goût. “Toi ? besoin de changer le mal de place aussi ? ” J’imagine que pour elle aussi, il doit y avoir des jours plus durs que d’autres, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de son histoire, mais j’ai quand même une bonne idée en tête. Mes parents sont encore en vie et pas les meilleurs non plus, mais je n’ai jamais pu oublier ce que c’était une famille même après douze ans ici. Je ne la force pas à se confier, je fais tourner le ballon sur mon doigt. “Un match amical ? un contre un ?” Ça peut nous faire que du bien, puis moins ennuyant que jouer tout seul.
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Ven 3 Mar 2023 - 5:06 | |
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leyla & lewis Le terrain de soccer, c'était un autre endroit où j'avais trouvé refuge dans la belle ville de Bowen. Dès mon arrivé à l'Université, je savais que je voulais rejoindre l'équipe. J'avais joué tout mon lycée au Chili, j'étais douée. J'avais fait les try outs pour l'équipe, un peu en retard, mais j'avais été prise. Par contre, je savais aussi que je n'avais pas toujours donné tout ce dont j'étais capable. J'étais talentueuse, mais le deuil m'empêchait d'être focus à 100%. Les autres filles de l'équipe avaient été patientes et compréhensives, personne n'avait fait de commentaire. Personne sauf Lewis, l'assistant de notre coach. C'est souvent lui qui travaillait les drills pendant les pratiques et le mois de décembre avait été un sacré mois pour moi. Un mois bien chargé, mon premier sans ma famille. J'avais eu beaucoup de mal à gérer mes émotions, tentant de tout faire par moi-même, le soccer en avait souffert et il m'avait bien fait comprendre que je n'avais pas le même niveau que les autres. Je ne le connaissais pas beaucoup Lewis et j'avais interprété ses paroles comme une attaque. Tout ça c'était du passé, mais j'avais tout de même tenu à travailler hyper fort pour me remettre au niveau que je savais que je pouvais être. Le soccer, c'était un échappatoire pour moi, ça me permettait de ne pas être chez Selma et surtout, de ne pas trop penser à ma famille. J'arrivais à mettre ça de côté un instant pour me concentrer sur le ballon et sur ce que j'avais à faire. Lors de moments plus émotifs, j'arrivais même à canaliser ma colère dans mes tirs et ça, ça faisait un bien fou. C'était un peu ce que je venais faire ici ce soir, mais je ne m'attendais pas à tomber sur Lewis justement. J'avais l'impression qu'il était notre assistant pour faire un peu de sous, mais que lorsque l'entrainement se terminait, il rentrait chez lui. Je ne pensais pas qu'il pratiquait aussi pour être un meilleur jouer. Jouait-il aussi ? Je l'ignorais en fait, tout comme j'ignorais presque tout de lui. Je le saluais après qu'il ait passé près me décapiter et il me répondit avec son jargon écossais habituel. J'haussai les épaules en réponse à sa question. Je n'étais jamais certaine à quel point il savait de choses sur ma vie ni quelle quantité d'informations personnelles lui donner. Il gardait une certaine distance entre nous et je pouvais le comprendre : c'était un des entraîneurs. Il proposa un match amical et ça me fit sourire. « Mmh mmh, vamos! On va voir si tu suis tes propres conseils. » déclarai-je avec un léger rire en déposant mon propre ballon et en allant me positionner un peu plus loin. Je me sentais un peu sur mes gardes en sa présence parce que son silence pouvait être déconcertant, mais j'avais l'impression qu'on avait plus en commun qu'on le pensait lui et moi. Il déposa le ballon entre nous deux et je fis signe avec mes doigts 1, 2, 3 en le fixant du regard et hop, je donnai un premier coup de pied pour envoyer le ballon vers la gauche.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Ven 3 Mar 2023 - 19:23 | |
| Depuis tout petit le sport est ma manière d’évacuer tout, le stress, les peurs, les peines et même les joies trop intenses. Je canalise autant que je peux, mais parfois il arrive que tout éclate et ce n'est pas le sport que je tente de faire passer. J’ai longtemps joué dans une équipe, j’ai arrêté il y a environ deux ans, mais ce n’est pas parce que je ne suis plus dans une équipe que je ne pratique pas. J’ai encore besoin de me défouler parfois, mais je n’ai pas autant de temps avec les études qui demandent de plus en plus, j’avais aussi une relation de couple à l’époque et je devais trouver un moment pour simplement pouvoir vivre un peu. J’aime bien entraîner les filles de l’équipe Universitaire, ça me permet de rester dans le milieu. C’est d’ailleurs à cause de mon boulot que je connais Alvarez, je n’ai pas toujours été gentil à son égard. Quand elle est arrivée, ma rupture était encore fraîche et je pouvais voir qu’elle avait du potentiel, mais qu’elle ne l’exploitait pas comme elle aurait dû. Je l’ai poussé un peu trop, par après l’entraîneur m’a expliqué son historique, m’a dit qu’elle avait dû s’enfuir après la mort de ses parents. Je m’en suis terriblement voulu, j’ai essayé de me faire pardonner et d’être plus doux avec elle. Je suis souvent comme ça, à vouloir pousser les gens à leurs maximum, mais si une personne pouvait comprendre un peu son histoire c’est bien moi. J’ai été déraciné aussi de mon pays natal, j’ai perdu des parents, même s’ils ne sont pas morts… Sans le dire, je crois deviner que comme moi, elle est venue pour se changer les idées. Je ne pousserais pas les confidences, parce que si encore une fois elle est comme moi, ça ne servirait à rien. Puis je suis qui pour elle, l’assistant de l’entraîneur, je ne peux pas agir de manière non professionnelle. Je lui propose en échange un match amical entre nous. Je fais un petit sourire avant d’acquiescer. Je la laisse se débarrasser de ses affaires sur le bord du terrain, puis une fois au centre j’attend son signal pour lâcher le ballon. Elle joue bien, elle a du talent, mais j’ai un avantage, je la vois jouer tout le temps, je connais ses faiblesses et ses points forts. Le match se déroule bien, on voit que nous avons les deux un esprit de compétition. Elle a réussi à me déjouer à quelques reprises pour compter des buts. Au final par contre, la victoire me revient après un énième but. Je vais récupérer le ballon et je vais où j’ai laissé mon sac. Je tire ma bouteille d’eau avant de me laisser tomber dans l’herbe pour reprendre un peu mon souffle. Les jambes tendues devant moi. “Pas mal, tu as amélioré tes feintes. C’était un bon match… ” Puis je prends une grande gorgée d’eau. J’essuie mon visage avec le bas de mon t-shirt rapidement. Je me sens vraiment mieux maintenant. “Tu venais pour tes tirs ? J’ai l’impression que parfois tu réfléchis un peu trop avant de tirer au but, il faut que tu te fasse un peu plus confiance et ça ira tout seul… ” Puis je pose ma bouteille d’eau et je secoue la tête. “Désolé, je… tu ne venais probablement pas pour te faire coacher. ” C’était sorti sans que je réfléchisse. |
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Sam 4 Mar 2023 - 15:03 | |
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leyla & lewis L'ambiance entre Lewis et moi s'était amélioré. Je n'étais pas du genre rancunière, il s'était excusé de son attitude envers moi et après avoir discuté avec quelques coéquipières, j'avais pu conclure qu'il était une bonne personne. Pas le meilleur communicateur, mais un bon mec qui voulait surtout notre bien. Il n'y avait pas une si grande différence d'âge entre nous. Certes, certaines filles de l'équipe étaient plus jeunes, d'autres plus vieilles. En tout cas, c'était unanime, elles le trouvaient toutes mignon. Je ne pouvais pas argumenter sur ce point, il l'était, je n'étais juste pas certaine que ce soit approprié pour nous de parler de lui de cette façon. En tout cas, je pouvais voir à son attitude qu'il se gardait une bonne distance professionnelle avec tout le monde. J'étais surprise de tomber sur lui ce soir, mais pas d'une mauvaise façon. J'étais celle avec qui il avait le lien le moins fort parce qu'on se connaissait le moins justement. Peut-être que ce serait un bon moment pour briser la glace un peu et découvrir la personnalité de l'autre. Lorsque Lewis proposa un match amical, je ne pus que sauter sur l'occasion. Jouer en un contre un était un challenge en soit, mais c'était toujours agréable. En plus, je ne l'avais jamais vu jouer. C'est moi qui donne le signal de départ et qui prend possession du ballon. Disons qu'il me l'enlève assez rapidement. Lewis a plusieurs avantages pour lui : il me voit jouer constamment, il connait mes forces et faiblesses. Il est également bien plus grand. Je me considère rapide pour mon 5 pieds 3, mais reste que ses jambes sont plus longues, ses pas plus grands et il a une meilleure vitesse. Je donne tout de même mon maximum, je sens que j'ai un petit quelque chose à prouver quand même. Le match est plutôt serré au final, mais c'est mon coach qui l'emporte. Je me laisse tomber à ses côtés, prenant ma propre bouteille d'eau pour m'hydrater et reprendre mon souffle. « Merci, j'ai travaillé fort. » lui répondis-je un peu à bout de souffle, mais avec un sourire. J'hochai la tête à sa question et écoutai son conseil. Évidemment, il s'excusa immédiatement puisqu'on était pas dans une pratique. « Non, non. T'as raison. » l'arrêtai-je dans ses excuses. « C'est comme une séance privée. Avec toutes les autres filles, j'étais pas certaine si t'avais remarqué comment m'aider avec mes tirs. » lui répondis-je avec un sourire. C'est vrai que je réfléchissais trop. Je faisais ça avec beaucoup d'aspect de ma vie. Se faire coacher dans une équipe, ça voulait dire que l'attention était divisée. C'était cool que Lewis puisse me voir seule, il n'aurait peut-être pas pu me donner ce conseil si ça avait été une pratique régulière. « Tu jouais dans une équipe toi? Pourquoi tu joues plus? » lui demandai-je pour briser un peu la glace avec les questions personnelles. Je me redressai en croisant mes jambes pour m'asseoir sur mes talons.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Lun 6 Mar 2023 - 19:40 | |
| Depuis que je suis tout jeune, j’ai du mal à communiquer mes émotions, à dire les choses avec tact. La plupart du temps, je me tais parce que j’aime mieux ne rien dire et aussi parce que j’ai appris tôt que parfois valait mieux se taire. Ma mère était du genre à passer des commentaires désobligeants à qui le voulait bien. Surtout aux deux plus vieux de la fratrie, mais j’y avais eu le droit à quelques reprises parce que j’avais osé dire quelque chose tout haut qu’il aurait mieux valu taire. Du coup, j’ai parfois du mal quand vient le temps de dire les choses, je peux parfois paraître plus bête que ce que je le suis, ou mes commentaires ne sont pas interprétés de la façon dont je crois les dires. Je crois que c’est ça aussi qui n’a pas aidé dans mon début de relation avec Leyla. Je n’étais pas dans une bonne période et j’avoue que tout venait me chercher. Mon but, n'était pas de lui faire de la peine, mais c’est ce que j’ai réussi à faire. Heureusement, les choses se sont améliorées. Ce n’est pas facile quand dans une équipe sportive les relations sont tendues. En la voyant arriver sur le terrain, je ne suis pas certain de quoi lui dire, ou encore comment agir avec elle. Bien qu’elle ne semble plus m'en vouloir. Je ne sais pas toujours non plus où est la limite de l’acceptable dans mes relations avec les joueuses. Je suis quand même en position d’autorité. Pour cette raison, je lui propose un match amical, chose qui risque de nous faire du bien à tous les deux. À la fin du match, on s'écrase dans l’herbe sur le bord du terrain. Je souris, c’est vrai qu’elle a travaillé fort. Il y a longtemps que je n’avais pas joué contre personne en fait, elle aurait pu m’avoir. “L’habitude…” Je passe une main dans mes cheveux pour les repousser vers l’arrière et ils retombent presque comme ils étaient… geste inutile. “J’avais remarqué, mais je ne savais pas trop ce qui pouvait bloquer, tu prends chaque fois un temps d’arrêt il faut que tes mouvements soient plus fluide et que tu ne réfléchisses pas, D’après moi, ça devrait être plus facile ensuite.” Je prends une nouvelle gorgée d’eau maintenant que mon rythme cardiaque reprend un rythme plus régulier. Je m’étire la jambe en me penchant dessus pour aller toucher mes orteils avec les doigts. Les gens oublient souvent de le faire après une activité physique. Sa question me surprend et mon geste se suspend. “J’ai arrêté il y a deux ans, je devais faire un choix, je manquais de temps entre ma copine de l’époque, l’équipe et les études. Les études me prennent beaucoup de temps je n’avais pas envie de les rallonger, plus que deux encore après cette année.” Je ne parle pas souvent de moi ou de ce que je fais, mais je suis curieux d’en apprendre un peu plus sur elle aussi. “Tu joues depuis longtemps ?” Pour le moment, le terrain est assez neutre pour la conversation. Je fais le même étirement de l’autre côté.
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Mar 7 Mar 2023 - 3:48 | |
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leyla & lewis J'étais contente finalement de tomber sur Lewis ici. Ça serait une occasion de le voir un peu en dehors de nos pratiques habituelles, peut-être qu'il était complètement différent. Peut-être pas aussi, on sait pas. C'était ça la beauté d'apprendre à connaitre quelqu'un. On ne savait jamais ce que l'on allait découvrir. En soit, je ne connaissais rien de Lewis. Bon, je savais qu'il était assez doué au soccer pour nous coacher. Je savais qu'il avait un petit tempérament et très peu de tact. Disons que j'aimerais apprendre à connaitre des côtés positifs de sa personne. Un match de soccer un contre un était un excellent moyen de briser la glace, surtout pour deux personnes un peu plus introverties comme nous semblions l'être. Ben, je sais que moi je l'étais un peu, mais je ne pensais pas me tromper sur Lewis. Finalement, mon coach remporta le match, non sans quelques difficultés parce que bon, j'allais pas lui donner la victoire tout crue dans le bec quand même. On se laissa tomber sur l'herbe à la suite de notre match plutôt fort en intensité. Lewis n'arrive pas à chasser son petit côté coach et mentionne quelques points à améliorer. Ça ne me dérange pas, je suis toujours à la recherche de façons d'améliorer mon jeu de toute façon. J'hoche la tête à ses commentaires, prenant des petites notes mentales. « Oui ok je vois. J'essayerai ça durant les pratiques cette semaine. » dis-je avec un sourire. Je me voyais déjà être bien plus menaçante et fluide sur le terrain. Je décidai ensuite de questionner un peu Lewis, histoire d'en apprendre plus sur sa vie, sur sa personne. Je commençai tout de même en douceur parce que bon, c'était pas trop mon genre de l'attaquer littéralement avec des trucs bien personnels. « Oh, t'es doué c'est dommage. Mais bon tu peux continuer à toucher au sport à travers ton rôle de coach, c'est pas si mal. » répondis-je avec un petit sourire. « C'est quoi tes études? Je me rends compte que j'ai aucune idée. » ajoutai-je avec un petit rire. Je vois Lewis s'étirer et je l'imite, chose que j'oublie parfois je l'avoue. Je sais que c'est pas l'idéal pour les blessures par contre. J'hochai à nouveau la tête à sa question. « J'ai commencé à jouer plus jeune avec... Avec mon frère. » dis-je, souriant légèrement à sa mention. « Mais dans une équipe c'était au lycée, enfin l'équivalent au Chili. » ajoutai-je ensuite. Je pris une autre gorgée d'eau et laissai mon regard dévier sur Lewis, l'observant un peu. « Tu sembles aller mieux. T'as réussi à changer le mal de place? » demandai-je curieuse sans vraiment réfléchir. « Excuse-moi, c'est toi qui a dit ça tout à l'heure. Je ne veux pas être indiscrète. » me repris-je en le regardant.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Mar 7 Mar 2023 - 18:00 | |
| Je ne pensais pas croiser âme qui vive ce soir sur le terrain, mais l’arrivée de Leyla me fait quand même plaisir. C’est toujours plus plaisant de pratiquer un sport avec quelqu’un. Surtout un sport comme le soccer, puisque c’est un sport qui se pratique en équipe. En plus, ça risque de nous permettre de parler un peu après le match. Je sais quelques trucs sur sa vie, mais je n’ose pas lui en parler de peur de lui faire encore du mal. Je m’en suis voulu de l’avoir poussé à bout, de lui remettre en plein visage qu’elle ne jouait pas au même niveau que les autres joueuses. Ce match me fait du bien et me libère des tourments qui me hantaient. Je me sens plus léger, c’est l’effet du sport et de cette hormone sécrétée pendant l’effort physique. Une fois assis je lui donne tout de même quelques conseils, c’est pas toujours évident de sortir du rôle d’entraîneur. Elle me semble pas mal le prendre et je hoche la tête laissant entendre un petit aye, je regarderais si ça l’aide de ne pas réfléchir ! Puis elle en vient à me poser des questions sur le pourquoi j’ai arrêté de jouer. « C’est pour ça que je le fais ! Puis tu n’as même pas une idée de ce que je peux faire comme étude ? » Que je demande en taquinant un peu, j’arrive à 27 ans déjà a la fin du mois, il y en a beaucoup qui a mon âge ont déjà débuté leur carrière et qui ont fini les études. Voyant qu’elle cherche encore je ris en regardant sa tête. « J’étudie pour faire des recherches dans le domaine médicale. Tu sais pour faire un peu le boulot de l’équipe du docteur House ? Je veux faire avancer la science. » Beaucoup me trouve ambitieux, mais j’ai toujours voulu faire quelque chose qui serait utile et laisser en quelque sorte ma traces. Ce n’est pas pour la gloire non plus ! Je change de position pendant qu’elle me parle de ses débuts de joueuse. Je vois l’hésitation avant de parler de son frère. Je ne sais pas s’il est venu ici avec elle, j’ai la chance d’avoir mon frère et mes sœurs ici avec moi, sans eux je ne pense pas que je serais encore en Australie après tout ce temps. « Il est encore au Chili ? Tu as d’autres frères ou sœurs ? » Intéresser d’en apprendre plus sur sa famille, je m’assure de poser la question de manière délicate pour ne pas la faire fuir. « Et maintenant, tu étudie en quoi ? » Maintenant qu’on commence à parler. Je suis curieux d’en savoir plus. « Aye ! Ça va mieux oui, c’est ok ! Tu as raison j’avais beaucoup de trucs en tête et toi ça t’a aider ? » Je me lève pour finir mes étirements. Une fois fini, je m'assois sur le banc et sort une clope de mon paquet. Je sais, je ne devrais pas… @Leyla Alvarez |
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Mer 8 Mar 2023 - 0:44 | |
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leyla & lewis J'avais aucune idée en quoi étudiait Lewis. Y'avait pas d'âge pour retourner aux études alors ça ne m'était même pas venu à l'esprit qu'il faisait un truc qui prenait du temps. J'avais jamais posé la question, ni à lui ni aux autres joueuses alors j'étais un peu dans le néant. Il semblait bien surpris que je ne le devine pas d'ailleurs. « Hum.. En informatique? » m'essayai-je avant de rire légèrement. Je le voyais bien dans un truc geek ou bien qui demandait un bon niveau d'intelligence. « No se. J'abandonne. » dis-je après un moment de réflexion. Lewis décida finalement de me dévoiler son domaine d'étude et je vois que quand ma tête, j'étais pas siiii loin du compte. C'était un truc intelligent. Je plissai un peu des yeux à son explication. « Je sais pas c'est quoi Dr. House, mais... Faire avancer la science, ouais je comprends. C'est cool! C'est plutôt impressionnant en fait. » dis-je en réfléchissant. « Tu vas peut-être être celui qui trouve une cure pour le cancer, quien sabe! » dis-je avec un sourire, peut-être un peu trop optimiste. On parla ensuite de mes débuts de joueuse, où est-ce que j'avais commencé à jouer et tout. Je ne pouvais pas parler de ça sans mentionner mon frère. C'était inévitable puisque je lui devais cette passion. J'aimais bien me rappeler ces bons souvenirs avec Diego, ça faisait du bien. C'était mieux que de m'imaginer où il pouvait être en ce moment. 5 mois plus tard et j'étais toujours sans nouvelles. J'avais un feeling, un gut feeling qu'il était vivant. Comme on pouvait avoir avec un jumeau, je le ressentais avec mon grand frère. Par contre, je n'étais pas certaine qu'il soit en très bonne position au Chili. Probablement en train de fuir le cartel ou en train de bosser pour. Je préférais ne pas y penser. Lewis me questionna à son sujet, je pouvais ressentir sa prudence face au sujet. Il devait en redoubler probablement à cause de notre historique et de ma -maintenant connue de tous - fragilité. « Y'a que lui et moi. Et oui... Il est encore au Chili. » dis-je prudemment, doucement. J'avalai ma salive difficilement en relevant le regard vers Lewis. J'avais presque ce sentiment en moi qui me disait que je pouvais lui faire confiance. « On ne s'est pas parlé depuis que je suis arrivée ici, par contre. » dis-je simplement. Je voulais qu'il sache que c'était difficile, mais pas qu'il ait tout les détails. C'était encore trop difficile à parler et Lewis n'était pas encore un ami. Peut-être qu'il le deviendrait après cette soirée par contre. Je sentais qu'il ne voulait pas me brusquer et il changea de sujet en mentionnant mes études. « J'étudie en sciences politiques. J'aimerais bien me diriger vers l'immigration, un truc du genre puisque... Tu sais. » dis-je en haussant les épaules avec un petit sourire. Plus on discutait, plus je trouvais qu'on se ressemblait lui et moi. En tout cas, le match m'avait fait autant de bien qu'à lui je pense. « Ouais, ça a permis de me changer les idées. » dis-je en hochant la tête. « Gracias. » lui dis-je ensuite sincèrement. J'appréciais toujours quand quelqu'un trouvait le moyen d'être là pour moi, surtout si cette personne ne me devait rien. C'était comme si on s'était automatiquement compris en arrivant sur le terrain. Lewis se releva et sortis une cigarette de son paquet qu'il avait dans les poches. Je n'étais pas du genre à juger, chacun faisait ses propres choix, mais je ne pus m'empêcher de trouver ça bien ironique. « Quelqu'un dans le domaine médical qui fume des cigarrillos, c'est pas un peu cliché? » lui demandai-je en riant doucement. C'était typique des médecins j'avais l'impression.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Jeu 9 Mar 2023 - 17:06 | |
| Ça m’étonnerait qu’elle puisse deviner dans quel domaine j’étudie, peu de monde le sont en général. J’aime bien les voir travailler et voir dans quel domaine il m’aurait vu. Je secoue la tête quand elle parle d’informatique. Je ne suis pas nul, mais je ne suis pas non plus très doué pour les ordinateurs, je sais me servir des programmes que l’on me montre, c’est à peu près tout. Elle plisse les yeux et sans m’en rendre vraiment compte je copie le mouvement avant de me taper le front avec ma main. “Je n’ai pas pensé que tu n’avais probablement jamais vu cette série. Désolé de ma référence nulle. ” Je baisse les yeux et je sens mes joues rougir, ce n’est pas pour être impressionnant que je fais ça, mais vraiment parce que le sujet me passionne et aussi parce qu’il en faut bien des chercheurs. Comme elle dit, un jour on pourra sûrement trouver une façon d'éradiquer le cancer. “J’aimerais bien faire partie de cette équipe si quelqu’un la trouve cette solution.” Mais, il y a de plus en plus de causes à cette maladie mortelle et elle est bien mystérieuse cette maladie dévastatrice. Je remarque son sourire qui éclaire son visage, elle est vraiment jolie quand elle sourit comme ça, sauf que je la vois qui le perd alors que je mentionne son frère. Je n’ai pas voulu la blesser, mais son histoire est triste et bien que je n’en sache pas beaucoup, je comprends qu’elle puisse avoir encore mal en y repensant. Je grimace en imaginant ce qu’elle peut ressentir de le savoir si loin d’elle. Je ne pourrais m’imaginer sans ma famille, mes sœurs et mon frère, si un de nous était rester là-bas dans mon Écosse natale. J’ai trouvé ça pénible de ne pas avoir Haley avec nous les deux premières années, elle m’a manqué à un point impossible à décrire. “Je suis vraiment désolé, je ne peux qu’imaginer ce que c’est de ne pas savoir. Surtout si tu étais près de lui, je ne sais pas ce que je ferais sans mon frère et mes soeurs ici. Ce n’est pas toujours facile d’être un cèin, pardon étranger, dans ce pays loin de tout.” L’australie c’est l’autre bout du monde pour tellement d'endroits, c’est très très loin de mon pays et du sien. Je préfère changer de sujet, pour aller vers un moins sensible. Les études, c’est plus générique comme conversation. J’acquiesce en souriant en coin quand elle me raconte ce qui l’intéresse dans les sciences politiques. “Aye, je sais ce que tu veux dire… ” Je suis content de voir qu’elle aussi se sent mieux après cette partie. Nous avons chacun atteint notre objectif en venant ici ce soir, c’est drôle comment deux cœurs meurtris peuvent se comprendre sans rien dire et faire en sorte d’aller mieux ensemble. “T’as pas à me remercier, tu m’as aidé aussi ! ” Une fois debout je tire une clope que je glisse entre mes lèvres et je l’allume avec mon briquet avant de le ranger dans la poche de mon short. À son commentaire, je laisse échapper un rire franc. “Probablement, mais il faut bien que je sois un peu cliché parfois non ? Un sportif et futur docteur qui fume, c’est l’évidence même. Tu en veux une ? ” Tant qu’à en être rendu là, aussi bien partager mon vice. “[b]Tu dois bien être un peu cliché aussi non ? Les latina sont reconnus pour avoir un fort caractère c’est le cas ? Tu es comme une mamacita si ?" |
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Dim 12 Mar 2023 - 22:54 | |
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leyla & lewis J'étais pas trop au point dans les références culturelles. Américaines, australiennes... Ça se ressemblait et je commençais tout juste à prendre mes marques avec ces cultures. C'était pas que le Chili était un monde à part, c'est juste qu'on était plutôt fiers de notre culture. Y'avait moyen d'écouter de la musique latine, des télénovelas, des films, tout ça sans jamais avoir à regarder quoi que ce soit d'ailleurs. Bon, évidemment, j'avais écouté pas mal de musique américaine, mais ça s'arrêtait pas mal là. Alors l'Australie qui était à l'autre bout du monde, j'en connaissais nada. « Oh c'est pas grave, faut bien que j'apprenne un peu, non? » demandais-je avec un sourire. Je ne pouvais même pas juger si c'était nul ou pas, mais j'me doutais bien que ça penchait surtout sur la 2e option. Lewis ne me semblait pas être le genre de mec qui regardait des trucs débiles. C'était un jugement facile, mais c'était ce qu'il m'inspirait. De l'intelligence. Alors je n'étais pas tellement surprise de son champ d'études même si ça ne m'était pas venu en tête au départ. « Je te le souhaite. Ça te va bien cette branche d'études. » lui dis-je en le regardant un peu plus longtemps qu'à l'habitude. Lewis retourna ensuite le sujet de la conversation vers moi, me questionnant sur ma famille. Je l'avais un peu cherché, mentionnant mon frère. Ce n'est pas que je ne voulais pas lui en parler à lui particulièrement, mais je trouvais difficile d'aborder le sujet point. Je n'étais pas le genre de personne qui se confiait à qui voulait l'entendre ni qui avait une facilité à s'ouvrir émotionnellement. Je gardais pas mal de choses pour moi, à l'intérieur, je ne voulais pas être prise en pitié. Je l'écoutai attentivement, relevant qu'il avait un frère et des soeurs. Évidemment, je savais qu'il venait d'Écosse, on pouvait l'entendre dans sa voix, ça s'était parlé au sein de l'équipe aussi. Disons que Lewis faisait de l'effet sur quelques joueuses et il se trouvait donc être l'un des sujets favoris de ces filles. « Sois pas désolé, on a tous une expérience différente, on vit tous des trucs moins faciles. » dis-je pour banaliser un peu le sujet. J'avais pas non plus envie de me sentir émotive là maintenant. « Je suis contente que tu aies le support de ton frère et tes soeurs. Skye, c'est ta soeur plus jeune, non? Celle qui était là l'autre soir? » demandai-je en faisant allusion à une fête d'après match. On avait plutôt bien connecté elle et moi, je l'avais même ramené chez elle, mais j'allais garder ce détail pour moi.
Lewis comprit vite que je n'avais pas envie de m'éterniser sur mon frère et changea le sujet pour parler de mes études à moi. C'était cool, j'avais pas besoin de lui fournir mille explications, il comprenait où je voulais en venir, il acquiesçait et semblait presque lire dans mes pensées. C'était plus naturel que je ne l'aurais pensé cette rencontre avec lui. Je lui fis un sourire alors que les deux on mentionnait se sentir mieux après ce match. L'objectif était atteint. Je laissai échapper un petit rire face à sa réaction au fait qu'il était un peu cliché. « Ah non merci, moi je tiens à mes poumons bien roses. » dis-je avec un petit clin d'oeil. « Mais j'te juge pas hein. » rajoutai-je rapidement en levant les deux bras en l'air. À son tour de tenter de me coller un cliché sur le dos. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça et son guess me fit éclater de rire. « Pardon? » m'écriai-je, presque choquée. Je me cachai le visage entre mes deux mains pour rire et je secouai la tête. « Oh mon dieu. Non, absolument pas! » rajoutai-je en ne pouvant plus m'arrêter de rire. « Enfin, j'ai un caractère parfois, faut savoir comment le déclencher. » dis-je en reprenant mon souffle un peu. Ouais fallait savoir appuyer sur les bons boutons pour que je me fâche disons. « Pas mal ton petit accent hispanique quand même. » lui dis-je ensuite avec un petit sourire taquin. « Ay! » lâchai-je en tentant de l'imiter. Je pouffai de rire parce que moi, j'y étais pas du tout.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Mer 15 Mar 2023 - 17:16 | |
| C’est facile d’oublier qu’on ne vient pas tous de la même place, malgré les accents et malgré certaines différences, on en vient souvent à penser qu’on a tous les mêmes références. Je me sens mal maintenant de ne pas avoir réfléchi au fait qu’il était possible que dans son pays natal, elle ne regardait pas les mêmes émissions qu’on pouvait voir ailleurs. J’ai cru que Dr House était connu presque mondialement puisque c’est une production américaine assez connue. “ Si tu aimes les séries médicales, tu pourrais peut-être aimer. ” Dis-je en haussant les épaules, bon, il faut aimer aussi les docteurs un peu grognon, mais ça lui ajoute un charme. Je connais peu de monde qui n’aime pas cette série. Je baisse le regard et je sens le rouge me monter au joues, je n’étais pas prêt à recevoir ce commentaire. Ça me fait super plaisir, juste que… c’est étrange. “ Mòran taing” (merci beaucoup) Je me frotte les joues doucement pour essayer de faire partir la rougeur de celle-ci. J’ai l’impression ensuite que l’on plonge dans un dossier un peu plus personnel et peut-être même douloureux à certains égard. Je ne veux pas en rajouter ou faire en sorte qu’elle se sente mal à l’aise. Ça peut prendre du temps pour certaines personnes pour parvenir à parler de son parcours. C’était assez récent sa perte après tout. Moi, y’a déjà douze ans que ma famille a éclaté, la sienne ça ne fait que quelques mois. “ Si tu veux en parler un jour, tu pourras venir me voir si ça te dis… ” J’essaye de faire un petit sourire pour me faire pardonner et je hoche la tête positivement. “ Aye Skye c’est la petite dernière, elle s’est presque invitée d’ailleurs ! ” Je lève les yeux aux ciel, je connais le caractère de ma soeur, sa propension aux conneries surtout. Je l’aime quand même plus que tout et je serais toujours là pour la protéger. Elle est ce que j’ai de plus précieux avec Haley et Ramsay. Bon, il paraît que je suis un cliché sur deux pattes. Je regarde ma clope un moment, bon, c’est vrai que c’est ce qu’on appelle un bâtonnet de cancer. Je n’aide pas la situation là, moi qui veut découvrir des solutions ou des façon de guérir des maladies qui sont encore considéré comme incurable et je fais grandir le facteur de risque d’attraper l’une d’elles. Je la pointe du doigt, comme si je lui faisais la leçon. “ C’est très bien, la clope c’est le mal tu t’en rend pas compte et tu deviens accroc, n'essaye jamais. ” On ne dira pas que c’est en prenant un verre que j’ai pris ma première clope. “ Il ne faut pas juger… ” Mouais, on peut bien dire ça quand je lui assigne un jugement facile sur les filles latines. Son rire est délicieux à entendre et contagieux, je ne peux m’empêcher de la rejoindre dans son hilarité. “ Je vais m’abstenir de faire le test. J’ai pas envie de te mettre en colère en plus. Parce qu'après tu vas vraiment croire que je suis une mauvaise personne. Un espèce d’Écossais grincheux et sans façon.” Je hausse un sourcil en finissant ma clope que j’écrase au sol avant de la mettre dans un cendrier portatif (une petite pochette qui ne brûle pas) pour jeter le mégot plus tard dans une poubelle. Elle rit de ma gueule là, c’est pas possible que j'aie eu un accent décent. “ Ris pas de moi et je rirais pas de toi, mais tu as un accent trop chantant pour être crédible en écossaise. ” Je range ma bouteille et le ballon dans mon sac. “ Hey… ça te dit d’aller manger une glace ? Plutôt que de rester assis ici ?” Je me suis lancé sans trop réfléchir en vrai. J’ai envie de sucre et tant qu'à y aller en solo, autant l’inviter non ? @Leyla Alvarez |
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| Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Jeu 16 Mar 2023 - 18:50 | |
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leyla & lewis Je notai la suggestion télé de Lewis dans un coin de ma tête. J'aimais bien ce genre de série, puis ça faisait toujours changement de regarder un truc américain. Je passai une remarque sur le champ d'études à Lewis et remarquai ses joues devenir un peu plus rosées. À croire qu'il n'était pas habitué de se faire dire ce genre de choses et pourtant, dans ma tête il devait l'être. J'imaginais bien Lewis en homme mystérieux qui se faisait draguer à gauche et à droite et s'en fichait. Je pouvais me tromper aussi, j'étais pas la plus douée pour lire les gens. Lewis au contraire, semblait plutôt bon dans le domaine. Bon, il ne l'avait pas été dès le départ, peut-être juste qu'il commençait à connaitre certains de mes traits de caractère aussi. En tout cas, il avait appris de ses erreurs parce que ce soir, il savait quelles genres de questions me poser, mais aussi quelles genres de réaction avoir. Je lui découvrais un côté un peu plus doux que ce que j'avais pu voir déjà. J'hochai doucement la tête avec un sourire. '' Gracias. C'est très gentil de ta part. '' dis-je simplement. Avec un peu plus de rencontres de ce genre, ouais je pourrais éventuellement m'ouvrir un peu plus à lui. Je n'étais pas du type grand livre ouvert, j'étais naïve un peu, je faisais confiance, mais la confiance de mon passé et de mes émotions, ça c'était autre chose. C'est à peine si j'arrivais à me faire confiance à moi-même pour les vivre. C'est un peu pour ça que depuis mon arrivée à Bowen, je faisais ce qui s'appelle des crises de panique. C'est ce que le docteur m'avait dit en tout cas. Je détournai le sujet vers la famille de Lewis, connaissant déjà Skye, sa petite soeur. '' Je l'aime bien, elle est sympa. '' dis-je avec un sourire en repensant à la soirée avec elle. On était resté en contact d'ailleurs.
Lewis semblait avoir besoin de se détendre avec une cigarette à la main. Ça m'étonnait un peu venant de lui, mais pas venant d'un mec dans le domaine médical. Comme s'ils savaient que tout ce qui était mauvais pour eux étaient les trucs à tester. Je mentionnai que moi, j'aimais bien mes poumons roses, mais vraiment il faisait ce qu'il voulait. Sa réponse me fit rire, fais ce que je dis mais pas ce que je fais. '' C'est bien compris docteur Lockwood. Nunca! '' lui dis-je avec un petit signe de oui chef. Je lâchai un petit rire à la suite de ma blague, clairement je ne jugeais pas. À son tour de me sortir un espèce de préjugé sur les latinas. Préjugé qui me fit éclater de rire tellement j'en étais loin. '' Ah mais c'est déjà ce que je crois. '' lui avouai-je en me retenant de rire. '' Non mais en vrai je l'ai peut-être cru à un moment. '' avouai-je pour de vrai cette fois en plissant un peu les yeux de gêne. '' Mais tu défais tout ça ce soir ne t'en fais pas. '' rajoutai-je rapidement avec un sourire. '' Maintenant t'es juste un Écossais grincheux, mais qui a beaucoup de façon. '' dis-je en riant encore. J'aimais bien taquiner Lewis, ça me venait facilement, tout comme chaque éclat de rires que je poussais. Notre moment ensemble était léger et ça faisait du bien. Après plusieurs secondes à rigoler, je repris mon sérieux, mais toujours avec un petit sourire aux lèvres. '' Il m'en faut beaucoup pour me mettre en colère, tu devrais bien t'en sortir. '' dis-je finalement. Et c'était vrai. J'étais plutôt du genre sensible, mais être en colère, hurler, lancer des trucs? Nan c'était pas moi. Je soulevai l'accent qu'il avait pris pour imiter le mien et tentai d'imiter le sien à mon tour. C'était peu réussi disons le. '' Je pense qu'on est mieux de garder chacun notre accent et de ne plus jamais essayer ça. '' approuvai-je en hochant la tête. Je vis que Lewis commençait à ranger ses trucs et ça me vint à l'esprit qu'il en avait peut-être marre de parler avec l'une de ses joueuses. Je commençai donc à en faire de même, mais restai plutôt surprise de son invitation. Agréablement surprise. '' Oh, mais oui! '' m'exclamai-je avec un sourire. J'étais toujours partante pour de la glace. '' C'est loin? Je suis venue à pied. '' l'informai-je. Je ne savais même pas s'il avait une voiture, mais c'était pas mon cas.
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| | | Invité | Sujet: Re: When you need to change your mind, you end up here ! | Leyla Ven 17 Mar 2023 - 0:50 | |
| Je ne suis tellement pas habitué à me faire dire des compliments. Si j’écoute Haley, j’ai une tête de beau gosse, mais j’ai de la difficulté à me voir comme ça, je n’ai pas l’assurance ou encore confiance en ce que je dégage pour dire qu’elle a raison. Je soupçonne qu’elle dit ça parce que c’est ma grande sœur et qu’elle veut juste être gentille. Haley est souvent celle qui m’écoute quand je me pose des questions sur les femmes ou quand ça ne va pas, je ne me vois pas parler de ça avec Ramsay, beaucoup trop gênant quoi. Ça fait du bien parfois de parler avec quelqu’un avec qui on sait qu’il n’y aura pas de jugement et souvent je me suis fait dire que j’avais une bonne écoute et que j’étais de bon conseils. Bien que ça ne m’aide pas toujours avec les filles, mais on en parlera une autre fois. Je sais que la relation entre Leyla et moi n’a pas vraiment bien commencer, mais je lui offre quand même de l’écouter si jamais elle a envie de parler de sa famille ou de son frère. Je crois même que l’on pourrait découvrir des points communs entre nous. “C’est normal, enfin je pense que c'est normal… Des fois, parler avec quelqu’un qui n’a pas rapport à la situation peut t’aider à y voir plus clair…” Bon, je ne sais pas à quel point c’est vrai dans sa situation, elle ne doit pas vouloir le crier sous tous les toits non plus. Le sujet dérive vers ma petite soeur et un sourire sincère se dessine sur mes lèvres au compliment qu’elle lui fait. “Elle est géniale ma petite soeur, je l’aime tellement. ” Je suis parfois trop protecteur envers elle, mais beaucoup moins que Ramsay qui ne semble que voir l’enfant qu’elle était. J’aime qu’elle n'ait pas peur de venir me voir pour se confier ou pour que je la sorte de situations à problèmes. J’aime mieux que ce soit moi que n’importe qui d’autre.
La conversation change complètement de direction, je me sens un peu plus détendu et j’ai plus de facilité à rire et dire des blagues. Je suis coincé aux premiers abords, mais quand je me mets à l’aise en général j’ai le rire facile et j’ai pas peur de rire de moi. Puis, elle a un rire tellement communicatif qu’il est impossible de ne pas avoir envie de rire avec elle. “Exactly !Tu as tout compris ma chère ! ” C’est drôle de me faire appeler docteur, bien que bientôt je pourrais effectivement me faire appeler comme ça après le doctorat. Sauf que pour le moment c’est encore bizarre. Je lui lance moi aussi un cliché sur les latinas et j’en rajoute une couche sur mon statut d’Écossais, bien que j'ai aussi la nationalité Australienne maintenant, je vais toujours garder un fond Scottish, non… je n’ai pas de Kilt à la maison. Sa réplique, je la regarde, en ayant cessé de rire. Elle est sérieuse ? J’ai vraiment l’air d’un écossais grincheux ? J’ai peur pendant un moment, puis laisse échapper un soupir de soulagement. J’ai vraiment eu peur qu’elle continue de me considérer comme une mauvaise personne. “Fait pas ça à mon p’tit coeur tout sensible. ” Puis je ris avec elle. “J’en prend note, mais je ne ferai pas exprès pour le faire. Je manque juste parfois de tact, mais ça tu n’as pas dû le voir ! ” Je sifflote en levant les yeux au ciel avant de rire. “Deal ! ” Non, je ne crois pas que nos accents soient facilement imitables, surtout pas quand on en a un gros nous même. Je commence à ranger mes affaires avant de lui offrir une glace. Un peu un classique après un match, la récompense après l’effort. “C’est pas si loin, mais je suis venu en voiture. J’irais te reconduire chez toi après si tu veux ! ” Je me relève et passe mon sac sur mon épaule et je l’invite à me suivre vers ma voiture. Ce n'est pas une bagnole très récente, mais elle roule bien. “J’sais pas si t’es comme moi, j’ai toujours envie de sucré quand je fini de jouer. ” Je déverrouille les portes et pose mon sac à l’arrière avant de m’asseoir derrière le volant. Je baisse un peu le volume de la radio, je l'écoute assez fort quand je suis seul. Je vais à la crèmerie non loin de la plage, normalement j’aime aller la manger sur le sable. “Je te l’offre en passant, au moins tu pensera pas que je suis grincheux et cheap ! ” Je gare la voiture sur le parking de la crèmerie.
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