time to work (elias)

time to work
w/ elias & rafaël
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Une nouvelle journée de boulot qui commençait. Comme à son habitude, Rafaël était au garage bien avant l’ouverture. Zach lui avait donné les clés pour qu’il puisse venir plus tôt et rester plus tard. Il fallait bien l’avouer, Raf était passionné par ces petits bolides que les clients lui amenaient. Et puis, il se sentait mieux ici que chez lui. Surtout quand sa fille avait décidé de le rendre chèvre. Il s’exilait au garage pour avoir un peu de calme et de tranquillité. Elle avait ses périodes où elle ne pouvait s’empêcher de le provoquer, cherchant à tout prix le conflit. C’était épuisant sur le long terme et Rafaël avait besoin de souffler. Quoi de mieux que d’avoir les mains dans le cambouis d’une corvette décapotable de 1958. Elle était superbe avec sa couleur bleu ciel. Un véritable bijou à regarder et un sacré casse-tête à réparer. Mais le Mexicain n’était pas du genre à abandonner à la première difficulté et puis il avait parfois de l’aide qui lui permettait d’avancer. D’ailleurs, l’aide venait tout juste d’arriver. Elias, un petit gars qui venait de temps en temps pour arrondir ses fins de mois. Rafaël aimait bien travailler avec lui. Il était d’un grand secours parfois. « Salut Elias, regarde ce que je t’ai trouvé à réparer. » lui dit-il fièrement. En faisait-il trop ? Peut-être, mais il ne pouvait s’empêcher d’être passionné. Il avait eu avec la mécanique un déclic, trouvant son véritable chemin. Il n’était jamais lassé de ce qu’il faisait au garage. Parce que chaque modèle était unique, chaque voiture avait son mécanisme, sa manière de fonctionner. Aucune n’était réparée de la même façon et c’est ce qui plaisait autant au Mexicain. Il regardait Elias, attendant une quelconque réaction. « Bon ok, j’en fais peut-être un peu trop, mais tu ne peux pas dire qu’elle n’est pas superbe ? », il pencha la tête sur le côté, comme s’il attendait une approbation de la part du brun qui se tenait à ses côtés. 

Je me souviens plus exactement à quand remonte ma passion pour la mécanique - ou pour la réparation en général d’ailleurs -, mais elle doit être aussi ancienne que celle que j’ai pour la nage et les activités aquatiques. Autrement dit, j’ai choppé le virus tout gamin. Aujourd’hui, c’est devenu un peu plus qu’un passe-temps puisqu’elle me permet d’arrondir un peu mes fins de mois. Depuis que j’ai abandonné mon job d’ouvrier, pour reprendre des études d’architecture et suivre un apprentissage auprès de Monsieur Burnett, un ami de ma mère, mes revenus se sont réduit et le fait de pouvoir bosser un peu au garage avec Rafa m’est d’une grande aide, en plus de nourrir mon sentiment d’être utile. Quand j’arrive, mon copain mécano à le sourire aux lèvres. Il ne résiste pas à l’envie de me montrer le bolide que nous allons pouvoir réparer aujourd’hui. Une voiture ancienne, de la fin des années 50, autrement dit, un modèle qu’on ne voit pas souvent. « Beau bébé ! » je siffle en me rapprochant. « Non, en effet, je ne peux pas te contredire. » Je me frappe dans les mains, impatient « Bon, qu’est-ce qu’on attend ? »

time to work
w/ elias & rafaël
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La mécanique était devenue une évidence pour Raf quand il avait fallu trouver un nouveau métier pour cette nouvelle vie qu’il avait décidé de s’offrir. Malgré son manque de diplôme en la matière, on lui avait rapidement donné sa chance. Alors il avait fait ses preuves, avait progressé et s’était amélioré. C’était naturellement qu’à présent, il prenait sous son aile, les nouveaux et ceux qui passaient par le garage pour arrondir les fins de mois ou simplement apprendre. Elias en faisait partie et Raf aimait beaucoup bosser avec lui. C’était sympa et puis cela se voyait qu’il était passionné et à l’écoute. Alors quand son client lui avait apporté ce petit bijou, c’était évident. Elias allait l’aider à la rénover. D’ailleurs, quand il était arrivé, Raf lui avait montré son nouveau bébé, bien trop joyeux. « T'as vu cette merveille. », il lui adressa un sourire satisfait avant de lancer à Elias son bleu de travail. « Tiens, enfile ça et c’est à toi de jouer. » Lança-t-il alors qu’il récupérait les outils nécessaires à la réparation du véhicule. Lorsque le brun revint, Raf avait déjà monté la voiture sur le pont élévateur. Le propriétaire se plaignait de plusieurs fuites, c’était à eux d’user de leur magie pour réparer tout ça. Raf se mit à l’œuvre. « Alors, comment se passent tes études ? C’est pas trop compliqué ? », demanda-t-il à son compère.