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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage

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Orso Luciano
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MessageSujet: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyVen 31 Mar 2023 - 20:09

20h. Tout est calme dans l'appartement. On est sage parfois aussi ça nous arrive. Il y a juste une petite musique en fond qui s'diffuse depuis les enceintes du tourne disque. J'suis concentré. Ca m'arrive pas souvent mais là j'suis obligé. J'suis assis à la table de la pièce centrale. J'ai ouvert mon ordinateur portable et j'rédige un constat d'accident. Je déteste faire ça au plus haut point mais j'ai pas le choix. Une nana s'est vrillée la cheville cet après-midi pendant une séance de canyoning, on a du appeler les secours et forcément, quand c'est comme ça, j'ai tout un dossier à remplir pour déclarer l'accident. Ca me prend des plombes parce que j'arrive pas à garder mon attention sur l'écran. Heureusement, j'ai mis mes p'tites lunettes d'intellos, ça m'donne au moins l'air de faire quelque chose. Dehors, la nuit est tombée, il fait super sombre. La faute à une espèce de tempête qui a décidé de s'inviter dans le ciel de Bowen. D'la pluie, quelques rafales de vents et du tonnerre, qu'on entend au loin. J'crois qu'Arielle est dans sa chambre et j'entends aussi l'eau d'la douche couler. Très certainement Detlev. J'ai hâte de terminer ce dossier pour qu'on puisse se retrouver comme on aime bien faire les soirs de semaines. Chacun se drive tranquille la journée et le soir, on s'fait un petit moment colocs. Mais la tempête en a décidé autrement. Un éclair déchire le ciel, et en l'espace d'une seconde, la musique s'arrête, mon écran d'ordinateur s'éteint et l'appartement est plongé dans le noir. "PUTAIN J'AI PAS SAUVEGARDÉ!" Je soupire. J'me lève, il fait vraiment bien noir dans l'appartement. J'regarde par la fenêtre, même les éclairages publics ont lâché. J'sors un briquet de ma poche et j'le déclenche. Putain, ça fait pas grand chose. C'est des menteurs dans les films quand ils s'éclairent à la bougie et qu'ça fait un halo lumineux de fou. "ARIELLE ? DETLEV ? C'EST OK POUR VOUS?" J'me dirige vers le coin nuit de l'appartement à la rencontre de mes colocs.

@Arielle Walker  @Detlev Schröder  

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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyDim 2 Avr 2023 - 1:53

Je suis encore à mes débuts de colocation avec Arielle et Orso et je dois dire qu’on s’entend plutôt bien. C’est rassurant, j’avais peur de ne pas trouver ma place ici, mais il faut croire que je m’en faisais pour rien. Je suis rentré à l’appart il n’y a pas super longtemps après ma journée de travail et il a fait chaud, c’est souvent l’effet de travailler dans une cuisine, quand on revient en plus d’avoir l’odeur de bouffe qui nous colle à la peau, nous avons la pellicule de sueur qui vient avec. Voyant que les deux étaient déjà occupés, Orso avec ses lunettes pour avoir l’air sérieux en train de travailler de son ordi, Arielle probablement dans sa chambre, je décide d’aller prendre une douche. Je laisse sur le comptoir la bouffe que j’ai ramené du boulot pour ce soir, je n'ai pas envie de cuisiner après cette longue journée et puis parce que comme ça je suis certains qu’ils mangent, même s’ils se débrouillaient avant moi, j’aime quand même leur amener de quoi. Je file vers la douche ensuite avec mes shorts de rechange pour après. Je traîne sous la douche, profitant de l’eau qui me coule dessus pour me détendre et finalement commencer à me laver. Je suis en train de me rincer, la tête pleine de savon quand la lumière s’éteint. “QUI A FERMÉ LA LUMIÈRE ?” Certain que Orso me fait une blague, c’est quand j’entends sa voix de l’autre côté que je comprends que c’est pas une joke. Je finis de me rincer et je tente de ne pas tomber en cherchant ma serviette. Je m’essuie rapidement et cherche mon téléphone avant d’allumer la lampe de poche. Je mets mon short et sort pour tomber sur Orso qui s’éclaire d’un briquet. “Mec, t’es encore dans les années 80 ou quoi ? Ton portable éclaire mieux que ça ! ” Dis-je en pointant son briquet, il va finir par se brûler aussi. Arielle sort de sa chambre avec son téléphone qui l’éclaire, je baisse la lumière du mien pour ne pas l’aveugler. “Il se passe quoi là ? ” Puis je prends conscience de la température dehors. C’était pas aussi intense quand je suis rentré. “Je pensais que le compte d'électricité n'avait pas été payé et qu’on nous coupait ! ” Dis-je surtout pour détendre l’atmosphère, je sais bien que c’est payé ! Ouais, mais ça reste pas rassurant et mon téléphone à presque plus de batteries.
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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyDim 2 Avr 2023 - 17:20


Mon quart de travail s'était terminé vers 13h, mais il avait commencé depuis un bon moment déjà. 16h de boulot en ligne, j'étais épuisée et j'avais vite pris une douche et fait une sieste chez moi. Detlev et Orso bossaient encore, c'était donc silencieux et l'idéal pour un peu de repos. Je les aimais bien mes colocs, mais quand les deux étaient présents, ça pouvait vite virer chaotique. Je m'étais donc enfermée dans ma chambre pour une petite sieste de quelques heures. À mon réveil, j'étais allée me faire une petite salade dans la cuisine, croisant Orso sur son ordi. Il était concentré et moi j'étais encore endormie alors je me contentai de lui faire une petite accolade dans son dos et de retourner à ma chambre pour manger et lire un peu. Peu de temps après, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. C'était probablement Detlev qui revenait du boulot. Bien vite, j'entendis la tempête dehors. C'était fou le vent et tout comme. Je mangeai tranquillement, lisant mon livre en même temps et appréciant la tranquillité tandis que le tonnerre grondait un peu plus fort à chaque fois. Après quelques minutes, l'électricité lâcha et j'me retrouvai dans le noir de ma chambre. Mince. Je ferme mon livre tranquillement, tentant de rien renverser. Je pose ma salade sur ma table de chevet et attrape mon téléphone portable pour m'éclairer. J'entends Orso crier, Detlev crier. Bordel qu'ils sont dramatiques ces deux-là. J'allume ma lampe de poche et sors de ma chambre pour tomber directement sur les deux. « Pourquoi vous criez? » demandai-je calmement, plantant ma lampe de poche dans leurs visages. « Tu essaies de mettre le feu avec ton briquet? » demandai-je à Orso, mettant ma main sur la sienne pour l'éteindre. Un léger frisson me parcouru le bras à ce contact. Ouais, Orso il me laissait pas totalement indifférente disons-le. Je chassai vite fait ces pensées, me concentrant sur le problème actuel. Je lançai un regard amusé à Detlev à la suite de sa réplique. « Comme si je laisserais ça arriver. » répondis-je. C'était moi la plus organisée des trois. Probablement la plus responsable aussi. « Ça devrait pas durer trop longtemps, mais d'ici là faudrait éviter d'ouvrir le frigo Faudrait pas perdre la nourriture qu'il y a dedans. » dis-je en les regardant les deux. Oui, c'était ma première pensée.


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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyLun 3 Avr 2023 - 23:59

J'ai pas peur du noir. C'est pas la question. J'aime juste pas quand quelque chose d'extérieur vient troubler la quiétude quand laquelle je suis. C'est pas souvent que j'suis calme, concentré et c'est comme si les forces de la nature avaient jugé que j'étais trop sérieux. Donc, elles avaient décidé de couper le courant pour que je perde très clairement une heure et demi de travail. Sans déconner, ça me foutait les nerfs. J'avais bien soupiré, gueulé un coup aussi. Avant de refermer violemment l'ordinateur portable que j'avais devant moi. La panne de courant semblait générale, tout Bowen était plongé dans le noir. Enfin, notre quartier du moins. On avait beau avoir un bel appartement, on était pas dans les hauteurs avec une vue panoramique. Faut pas exagérer. Je n'avais trouvé que mon briquet pour faire une source de lumière et j'm'étais dirigé vers le coin nuit. Detlev, il tarda pas à gueuler lui aussi. Prendre une douche dans le noir, c'est jamais agréable. Cela dit, c'était souvent que j'lui faisais la blague. J'ouvrais la porte de trois centimètres, je glissais ma main vers l'interrupteur et j'éteignais. Ca me faisait rire comme un gamin d'entendre Detlev râler, j'le laissais quelque secondes et puis après je rallumais la lumière. Mais pas aujourd'hui. "JTE PROMETS J'AI RIEN FAIS DETLEV!" Je souris un peu et j'l'entends qui sort de la douche puis quelques instants après de la salle de bain. Il m'aveugle avec la lampe torche de son téléphone. J'le regarde, médusé. Pourquoi j'ai pas pensé à ça moi aussi? Il faut dire que j'suis pas souvent avec mon téléphone, j'sais même pas exactement où il se trouve à ce moment là. Je hausse les épaules à l'instant où on voit Arielle qui débarque à nos côtés, sortant de sa chambre. Elle aussi a pensé à son téléphone. "Mais bordel, il y a que moi qui suis con ou comment ça se passe?" Finalement, Arielle éteint mon briquet en posant sa main sur la mienne et on s'retrouve éclairé par leurs deux lumières de téléphone. Detlev, il essaye de comprendre c'qui se passe. Arielle, c'est elle qui pense beaucoup aux factures. Elle a toujours très bien géré ça, alors pourquoi se priver? J'suis un peu moins responsable qu'elle, ça me fait du bien d'être en colocation avec elle. Et puis Detlev, il nous nourrit avec des plats délicieux depuis son arrivée. J'suis comme un coq en pâte ici. Alors Arielle, elle balaie d'un argument que non, c'est pas une question de facture et elle finit par penser au frigo. J'regarde Arielle d'un air dubitatif, avec un p'tit sourire au coin des lèvres. "Tu m'effrayes quand t'as des pensées d'adulte comme ça." L'orage continue de gronder dehors, le vent continue de souffler. Faudrait pas que ça dur trop longtemps. Dans l'appartement, sans chauffage, le soir, ça commence doucement à se refroidir. J'me dirige vers un des placards qui bordent le couloir dans lequel nous sommes. "J'crois qu'on a des bougies quelque part non? Tu peux m'éclairer Det, s'il te plait?" Tandis que le faisceau lumineux emplie l'intérieur du placard de lumière, j'repère un paquet de bougies. Mais vous savez, c'est les p'tites bougies d'anniversaire là, qu'on plante dans les gâteaux. J'les empoigne, très fier de ma découverte. "Eh bah voilà, impeccable et en plus, mon briquet va nous servir là!" Pas sûr que mes colocs soient de même avis. Mais j'me contente toujours d'un rien pour voir les choses du bon côté.

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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyMar 4 Avr 2023 - 21:28

C’est la première fois de ma vie que je vis dans une colocation. Avant je n’avais vécu qu’avec ma mère ou Agnes, en arrivant ici j’ai été au motel avant que Alba ne m’héberge. Je n’avais pas réussi à vraiment trouver une place ou je pouvais me sentir chez moi avant que Arielle ne me parle de la chambre libre dans sa colocation. C’était une chance inespérée et je pense que les trois ensemble on fait une bonne équipe quand même. Orso et moi on est vite devenu compétitif entre nous et on a l’habitude de se jouer des tours, j’ai donc pris l’habitude de me doucher dans le noir, bon normalement ça ne dure que quelque secondes. Je crie pour savoir qui a fait ça, me doutant déjà du coupable. Bon, pas cette fois il me confirme que c’est pas lui en criant comme je l’ai fait. On est assez bruyant en vrai, mais je pense que ça nous rend encore plus attachants. Je sors de la douche rapidement et enfile un short, les cheveux dégoulinants, je sors de la salle de bain et m’éclaire avec mon téléphone. Arielle fait de même et j’ai envie de rire. « J’osais pas le dire, mais oui tu es un peu con parfois ! On te pardonne par exemple.   » Je le dit sur le ton de la plaisanterie. J’aime bien l’agacer un peu. Puis je sais aussi que Arielle s’occupe des factures d’une main de fer, je ne m’en plain pas, Agnes faisait la même chose. Le commentaire d’Orso me fait rire, je tourne la lumière vers lui. « On voit bien qui a été couvé toute sa vie hein ! » Je secoue la tête et suis Orso pour l’éclairer pendant qu’il cherche des bougies. Il ressort tout fier avec des bougies d’anniversaires. « C'est dans ce genre de moment qu’on voudrait avoir quelqu’un fan de bougie dans l’appart. Je pense que nous n’irons pas très loin avec celles-ci. Tu peux les remettre où elles étaient ! » Je regarde l’écran de mon téléphone et je ne pense pas que la batterie va durer encore longtemps je suis rendu à 15%. « Je dis ça comme ça, mais moi je risque de manquer de batterie, on est pas mieux de s’organiser tout de suite pour les prochaines heures si on sait pas combien de temps cette panne va durer ? » Je sais pas moi, organiser du camping dans le salon ? La soirée va être longue si on a rien à faire !
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Arielle Walker
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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyMer 5 Avr 2023 - 1:57


Vivre en colocation avec Detlev et Orso c'était... Spécial. Rempli de surprise, très certainement. Les deux ensemble, ils étaient hyper chaotiques, comme deux gamins. C'était pas rare que je doive endosser le rôle de l'adulte, même si les deux étaient plus vieux que moi. Ça ne me dérangeait pas vraiment de les gérer, au contraire, c'était dans ma nature. Alors quand le courant lâcha tout bonnement, je sentais déjà qu'il faudrait les rappeler à l'ordre sur un ou deux trucs. D'abord, Orso il se pointa devant nous avec un foutu briquet. Meilleur plan pour se retrouver dans le noir, mais aussi pour mettre le feu. J'osais pas lui dire qu'il était con, mais Detlev s'en chargea sans soucis. Je balayai vite fait la théorie de la facture impayée parce que c'était moi qui était en charge de ça, puis moi j'étais responsable. Tout était payé à temps. Je les avisai de faire gaffe au frigo afin de ne pas perdre la nourriture qu'il y avait dedans et la réaction d'Orso me fit rire. « Je t'effraie tout le temps ou quoi? » lui demandai-je avec un air dubitatif à mon tour. On se déplaça sous le bruit de l'orage, en groupe vers la cuisine, éclairés par nos téléphones. Orso il avait en tête de trouver des bougies parce que disons le, nos téléphones ne tiendraient pas si longtemps. J'avais oublié de charger le mien pendant ma sieste en plus. Je croisai les bras pendant que Detlev éclairait Orso pour des bougies. J'étais presque certaine qu'on en avait pas. Il en ressorti des minuscules bougies d'anniversaire. Je levai les yeux en l'air devant son air naïf et joyeux. Detlev exprima bien ma pensée. « Libre à toi d'en acheter demain, tu pourras les stocker dans ta chambre. » lançai-je au blond en riant. Je fis signe à Orso de remettre les bougies dans l'armoire pour appuyer les propos de Detlev. « À moins que tu veules les tenir dans tes mains toute la soirée, remets-les. » insistai-je parce que lui aussi, il insistait. P'tit têtu va. Detlev nous amena l'évidence même : il fallait s'organiser. « Ouais le mien ne durera pas longtemps non plus. » approuvai-je. Je réfléchis un petit instant. « J'crois que j'ai une lampe de poche dans mon rangement de camping. » déclarai-je tout bonnement. Avec mon téléphone, j'allai dans l'armoire de rangement dans le couloir pour ouvrir la boîte qui contenait tout mes trucs nécessaires à quand j'allais camper. Je sortis une petite lampe à batterie. Je la testai et elle était fonctionnelle. C'était déjà ça! « Voilà, j'sais pas elle va durer combien de temps par contre parce qu'on a pas de piles de rechange. » annonçai-je en zieutant dans l'armoire en même temps. Pour le coup, j'étais pas certaine si on avait besoin d'autre chose. « Sinon? Avec une seule lampe, on doit rester dans la même pièce, on peut se mettre des couvertures au salon? » proposai-je. On dirait qu'on se préparait pour l'apocalypse, mais c'était surtout que la soirée s'annonçait plus fraîche et très longue sans rien pour se divertir. Ayant fait ma sieste, je comptais pas dormir de sitôt.


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Quand j'avais rencontré Detlev pour la première, j'avais tout de suite senti une bonne connexion entre nous. C'était Arielle qui me l'avait présenté et généralement, j'lui faisais assez confiance sur ses fréquentations. Et j'dois dire que je n'avais pas du tout été déçu. On était comme deux gamins ensemble, toujours à se défier, compétitifs et débordant d'énergie. C'était peut-être Arielle qui était la perdante dans l'histoire, elle devait supporter deux fois plus de remue ménage. Cela dit, elle pouvait bien nous pardonner, on était beaux. Ca compense. Après cette coupure générale de courant, on s'retrouve tous les trois dans le couloirs. Moi, avec mon briquet dans la main comme un con. La réplique de Detlev m'arrache un rire. "Merci pour cette sincérité, j'te revaudrais ça!" Finalement, je range mon briquet, mettre le feu à l'appartement, c'était clairement pas dans mes plans. Arielle nous conseille de ne pas ouvrir le frigo. J'manque pas d'lui dire qu'elle m'effraye avec ses réflexions. J'minaude faussement devant les mots de Detlev. Ouais, c'est vrai que j'appelais ma mère une fois par jour, mais ça n'avait STRICTEMENT AUCUN RAPPORT ! Et j'pose mes yeux sur Arielle. J'la regarde amusée. "Pas tellement en vrai. La plupart du temps, j'te trouve plutôt mignonne." Ouais, entre elle et moi, c'était un jeu. Enfin, plutôt pour moi. J'm'étais mis en tête depuis quelques temps déjà qu'il fallait à tout prix que j'la séduise. Mais on avait pas le temps de niaiser. Les batteries des téléphones descendaient à toute vitesse et très clairement, mon idée de p'tites bougies d'anniversaire ne fit pas l'unanimité. Un peu vexé de voir que mes bougies ne plaisaient pas, j'les balançais dans le fond du placard et refermais bruyamment sa porte. "Vous trouvez tout le temps que mes idées, elles sont nulles." J'avais un peu bredouillé, jouant les gamins. Mais en fait, on avait quand même un problème plus important que ça. Il fallait s'organiser. Ce mot, là, j'le connais que très peu. Mais j'vois que Detlev et Arielle sont sur le coup. Arielle était partie chercher une lampe de camping. Entre temps, je fouillais dans mon sac à la recherche de mon téléphone. Il avait un peu de batterie. Mais pas tant. Arielle revint avec assez rapidement. "Bonne idée pour les couettes, j'vais chercher ça." J'allumais alors fièrement la lampe torche de mon téléphone. J'me dirigeais vers le coin nuit et revint les bras chargés des couvertures que j'avais récupéré sur les lits. Il y avait un espèce de mood un peu "fin du monde" c'était assez excitant. J'balançais les couettes sur le canapé. "Putain, va falloir qu'on trouve à s'occuper! Vous avez des idées?" Moi qui n'aimait pas quand il n'y avait pas d'agitation autour de moi, ce calme et cette obscurité qui planait dans l'appartement n'était pas très stimulant. J'regardais Arielle. "Est-ce qu'on a le droit d'ouvrir la porte du frigo pour chopper des bières? Ca prendra juste : trois secondes!" J'avais pas envie d'me faire engueuler par Arielle, alors j'préférais lui demander. Elle m'faisait pas peur, Arielle, mais j'préférais quand elle me souriait. C'était beaucoup mieux.

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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyVen 7 Avr 2023 - 17:23

Depuis le décès de ma belle, j’ai eu du mal à trouver une place où je me sens bien, puis je l’ai trouvé en venant ici et en commençant une nouvelle vie. Bien différente de celle que je pouvais vivre à Berlin et j'ai eu une chance incroyable que Arielle soit là ce fameux soir de combat. Depuis, je me rebâtis peu à peu, avec des colocs qui m'acceptent comme je suis et qui sont même aussi fous que moi, bon Arielle est clairement la plus sérieuse des trois, mais elle ne donne pas sa place non plus quand elle s’y met. Chaque jour, je sens que je vais de mieux en mieux et je crois qu’il est possible de continuer à vivre et d’être bien ici à Bowen. J’ai l’impression de vivre une relation de frère avec Orso alors que mon propre demi-frère ne peut pas me sentir. J’aime bien le faire chier un peu, compétitionner avec lui. Je n’ai jamais connu ce genre de relation et j’avoue que ça me fait retomber un peu en enfance, je plains Arielle parfois… On est parfois cacophonique. “Pas besoin de me danken. C’est naturel ! ” Fis-je en riant, à la mention d’Arielle et de ses pensées adultes, c’est vrai qu’elle est la plus responsable de nous tous. Je lève les yeux au ciel en entendant le jeu de drague de l’italien, il ne peut vraiment pas s’en empêcher. Nous partons à la recherche de quoi nous éclairées, mais les bougies d’anniversaires c’est un gros non, de toute façon on en aurait pourquoi ? Deux minutes et demi à tout casser ? “Elles sont pas nulles tout le temps, elles ont juste besoin d’être “peaufiner ?” C’est bon Arielle, je vais aller voir demain, c’était déjà dans mes plans, mais pas le droit de te plaindre sur les choix d’odeurs que je ferais ! ” Non, mais c’est les meufs qui aiment les bath and body work. Sauf que là, faut quand même s’organiser, ne sachant pas combien de temps ça va durer et nos batteries de téléphone ne vont pas tenir longtemps non plus. En tout cas pas le mien, je lance l’idée et tout de suite, on se met en branle et moi je suis là à les regarder aller, cherchant qu’est-ce que je peux amener de plus, puis je pense au coussin. Histoire qu’on soit un minimum confortable. Quand on parle d’ouvrir le frigo, je pense à mon plat que j’ai ramené qui traîne toujours sur le comptoir. “On a pas le choix de l’ouvrir au moins une fois, on peut pas laisser ce que j’ai ramené sur le comptoir. ” Reste à savoir ce qu’on va pouvoir faire dans le noir, c’est dans ce genre de moment qu’on se rend compte qu’on est dépendant de la technologie et de l’électricité. “On peut se raconter des histoires de fantômes provenant de notre pays. Je paris que j’en ai des pas mal dans mon répertoire.” Ne serait-ce qu’avec ce qui s’est passé dans les frontières de l’allemagne… Les nazis, on en entends des assez flippantes. Le tonnerre continue de gronder, menaçant dehors. Je pense qu’on en a pour plusieurs heures comme ça encore.
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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyMer 12 Avr 2023 - 14:23


J'avais un peu pris la situation en charge parce que c'était ce que j'faisais de mieux : prendre le lead et m'assurer que tout se passe bien. En vivant avec deux gamins, j'avais pas vraiment le choix d'ailleurs. Orso il avait des idées un peu bête parfois, mais son charme se situait ailleurs. Detlev, il était un peu plus allumé. Je pense qu'en général, on se complétait bien comme trio, ça faisait une belle harmonie à l'appart et j'étais contente. C'était comme une deuxième famille, une plus serrée, plus importante que celle que j'avais connu. J'savais que ces deux mecs là, ils me laisseraient pas tomber. Ils pouvaient compter sur moi et vice versa. C'était beau ce genre d'amitié, de relation. On s'était comme trouvé. En plus, on pouvait toujours se permettre d'être honnête sans avoir peur de se blesser. C'était simple et sain notre truc. Well, presque toujours honnête. J'avoue que j'gardais cette attirance que je ressentais pour Orso bien enfouie au plus profond de mon être, ça allait finir par passer j'imagine. Sauf quand il me disait ce genre de truc la plupart du temps j'te trouve plutôt mignonne. Comme s'il faisait exprès. J'lui fis un sourire, mais ne répondit rien. Ça pourrait bien trop me trahir. On enchaina un peu avec nos idées, éliminant celle d'Orso au passage et j'me retrouvai à proposer un camping au salon. Orso amena les couvertures, Detlev les coussins tandis que moi, j'organisais au fur et à mesure qu'on m'amenait des trucs. On se retrouva finalement avec un espèce de lit géant au salon, les sofas poussés plus loin, la lampe sur une petite table. C'était une ambiance plutôt cool, comme si on était réellement dans une tente ou bien comme si c'était la fin du monde. Sans zombies tho. '' Mais c'est parfait tout ça! '' m'exclamai-je bien fière avec le sourire aux lèvres. Je m'installai par terre, prenant une couverture pour mettre par dessus mes épaules tandis que les mecs semblaient désespérés de se retrouver dans le calme et sans stimulation. Ils revenaient aussi sur le sujet du frigo, à croire que ça les stressait pas mal. '' Ouais c'est bon, Orso ouvre le, chope trois bières pendant que Detlev tu glisses la nourriture. Trois secondes pas plus! '' dis-je en pointant mon index comme si j'leur donnais un ordre. Je perdis vite mon sérieux par contre, j'voulais juste pas qu'ils passent leur temps à contempler le contenu de la porte comme ils faisaient souvent lorsqu'ils s'ennuyaient. Ils s'exécutèrent et revinrent s'asseoir avec moi. J'attrapai la bière que l'italien me tendit et j'appuyai mon dos au sofa, calant ma tête sur l'épaule de Detlev et étirant mes jambes sur celles d'Orso. Bien à l'aise quoi. Fallait bien qu'ils servent à quelque chose ces deux beaux morceaux de muscles là, à mon confort (bah ouais).'' J'en connais pas je pense, mais j'suis partante pour écouter les tiennes! '' dis-je enthousiaste. Enfin, j'avais une petite réticence, mais j'voulais pas avoir l'air de la chochotte. Le tonnerre grondait plutôt fort dehors, ça promettait d'être terrifiant. '' Quand on aura trop la trouille, on pourra jouer à un classique je n'ai jamais. J'suis certaine que y'a plein de trucs que je connais pas de vous deux. '' dis-je en les regardant à tour de rôle.




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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyVen 14 Avr 2023 - 0:39

L'appartement était plongé dans le noir, privé d'électricité. Passé le p'tit mouvement de panique du début, et accessoirement un nombre incalculable de moqueries très peu justifiées à l'encontre de mon briquet et de mes p'tites bougies d'anniversaire, on s'retrouvait à s'organiser un peu. On suivait les conseils d'Arielle qui semblait rester parfaitement calme. Moi, ça avait le don de m'électriser un peu ce genre de situation. Ca changeait un peu de d'habitude. J'pense que j'allais très vite déchanter quand j'allais me rendre compte qu'on ne pourrait pas écouter de musique, ni regarder quoi que ce soit à la télé. Mais pour l'instant, c'était marrant. En très peu de temps, on avait tout installé dans le salon. Comme un lit gigantesque, de couettes et d'oreillers. Arielle semblait satisfaite. Elle s'était déjà installée. Mais, il manquait très clairement l'essentiel : des bières. Ca au moins, la tempête ne nous les avait pas enlevé. Et on réussit à obtenir l'autorisation d'Arielle pour ouvrir le frigo. "A vos ordres Sergent Walker!" J'faisais un signe de la tête à Detlev, pour qu'il me suive dans la cuisine. J'me tenais devant, comme si on allait réellement être chronométré. "Est-ce que t'es prêt, Bro ? J'compte jusqu'à trois, et on y va." Detlev, il avait déjà empoigné le sac de nourriture sur le comptoir. "UN ... DEUX ...TROIS!" Comme si Arielle allait vraiment s'assurer que ça ferait seulement trois secondes. J'ouvrais le frigo, dans la foulée, j'empoignais trois bières bien fraiches tandis que Det posait le sac sur l'un des étages du frigo. J'refermais alors brutalement le frigo. Manquant au passage de lui écraser les doigts. J'riais un peu, avant d'me diriger vers le salon. J'donnais une bière à chacun. J'prenais place et Arielle se mit à l'aise, profitant de l'épaule de Detlev pour sa tête et de mes cuisses pour les siennes. Ca va, elle était bien là. Cela dit, moi aussi j'étais bien. J'posais innocemment ma main sur sa cuisse, tout en écoutant Detlev. J'acquiesçais aux mots d'Arielle. "J'en connais pas non plus, mais vas-y, fous nous les jetons!" C'était un peu un cliché que d'se raconter des histoires qui font peur dans un appartement presque plongé dans le noir, mais j'dois reconnaître que c'était vraiment le moment parfait. J'étais pas du genre trouillard, mais avec toutes ces circonstances, ça pouvait vite faire surface. Arielle proposait un je n'ai jamais pour après. Je hochais la tête. "Le meilleur moyen pour finir bien saoul, ça nous réchauffera." La température de l'appartement chutait assez vite, faut dire que dehors, le vent continuait à frapper les fenêtres. J'attrapais un plaid à côté de moi, et j'le dépliais pour me couvrir un peu. Pour une fois, j'étais bien content de porter un t-shirt. J'regardais un peu autour de moi. "On est bien là, finalement. J'vois vraiment pas à quoi ça sert d'avoir chacun sa chambre." Je ris un peu tout en m'enfilant une grande gorgée de bière.

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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyDim 16 Avr 2023 - 2:35

L’ambiance a changé d’un coup dans l’appartement une fois que le courant avait décidé de prendre une pause. Il y avait un violent orage et le vent soufflait si fort qu’on entendait fortement les éléments se déchaîner dehors. J’étais bien content d’être rentré et de ne pas devoir affronter cette tempête. Sauf que sans électricité, il n’y a pas grand chose à faire, on avait quand même fini par s’organiser relativement vite en créant un espace de camping dans le salon, Arielle s’était occupée de nous installer un coin confortable pour que l’on puisse se réunir ensemble. Il nous fallait encore de la bière et ranger le plat au frigo, mais la demoiselle nous avait autorisé seulement trois secondes le temps de choper de la bière. Nous étions donc en mission Orso et moi pour le faire le plus rapidement possible. “C’est bon, j’suis prêt bro ! ” Je tenais le sac et le lançai presque dans le frigo alors qu’il choppait les bières. J’ai réussi à enlever mes doigts juste à temps avant de me les faire écraser, il faut dire que Orso ne fait jamais rien à moitié. Je prends le temps d’enfiler un t-shirt avant de venir m'asseoir avec les deux autres, prenant la bière que me tendait Orso, alors que la demoiselle appuie sa tête contre mon épaule. J’avais au moins réussi à me caler confortablement. On allait être bien, fallait juste s’occuper. “Quoi ? zéro histoire ? Vous n'avez jamais jouer à vous faire peur petit ?” Je suis quand même surpris, j’ouvre la bière et réfléchis à une histoire que je pourrais raconter. “Ouais, mais pour le moment on peut pas avoir plus qu' une bière, on a pas le droit d’ouvrir le frigo ! On sera pas très saoul ! !” Je continue de réfléchir et je pense que j’en ai trouvé une qui pourrait leur plaire, faut juste que j’arrive à la traduire convenablement. “Si tu en veux plus de chambre, on peut se servir de la tienne comme d’un gym ! Moi perso je veux garder la mienne.” Je m’enfile une gorgée et je pose ma bouteille à côté de moi. “Ok, donc c’est une ville médiévale qui s’appelle Babenhausen, dans une chaîne de montagne de l’Odenwalde en Hesse. Il y a encore des parties du mur qui l'entouraient avant. On parle de la Kaserne hantée. Il y avait des soldats allemands qui logeaient là depuis les années 1900 environ. On dit que la Kaserne de Babenhausen est encore hantée par les soldats nazi. Il paraît que les gens qui ont visité ont vu les lumières allumer et fermer et qu’on peut entendre les cris, des bruits de pas et même des commandes crier du sous-sol. Y’a aussi des soldats qui disent avoir reçu des appels étranges quand ils séjournaient là, sauf que tout ce qu’ils entendaient dans le téléphone c’était la voix d’une femme qui parlait à l’envers.” Je prends un petit temps d’arrêt, cherchant à me souvenir de d’autres détails. “Il y a aussi la tour des sorcières à Babenhausen, ils enfermaient les femmes accusées de sorcellerie et les torturaient. On peut encore entendre leurs cris en passant près de la tour.” Il y a tellement de légendes, mais celle-ci me faisaient toujours froid dans le dos. Les histoires de fantômes j’adore ça, mais après j’ai du mal à fermer les yeux.
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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyMar 18 Avr 2023 - 3:07


Orso et Detlev étaient un peu naïfs de croire tout ce qui sortait de ma bouche comme ça. Comme si j'allais chronométré le trois secondes d'ouverture du frigo, j'avais mieux à faire quand même. J'voulais surtout éviter qu'Orso fixe la porte la bouche semi-ouverte prêt à attraper des mouches et que Detlev y retourne chaque 2 minutes parce qu'il avait ''encore faim''. C'était pas grave de l'ouvrir une fois ou deux pendant la soirée par contre, mais j'me gardai bien de leur dire. Ça m'avait amusé de me faire appeler sergent Walker et de voir leur petit manège pour récupérer les bières. Detlev avait failli y laisser ses doigts par contre et ça, ça m'avait fait stresser le temps d'une seconde ou deux. Bien vite, on se retrouva tous au salon en un morceau, installés bien confortablement. J'me gênai pas trop pour mettre ma tête sur l'épaule de Detlev et mes jambes sur celles d'Orso, j'étais à l'aise avec eux, ça se voyait. Detlev il avait su gagner ma confiance rapidement, comme si on se connaissait déjà d'avant ou comme si on avait connecté à un autre niveau. Il lança d'ailleurs l'idée de se raconter des histoires qui faisaient peur, mais Orso et moi on était un peu nuls, on en connaissait aucune. Disons que c'était pas trop coutume en foyer de groupe ou en famille d'accueil de faire ce genre de truc. L'histoire d'horreur, c'était plutôt nos vies en général. « Pas de cette façon là. » répondis-je aux interrogations de Detlev en haussant les épaules. Je lançai un regard à Orso alors qu'il déposait sa main sur ma cuisse, lui aussi était bien à l'aise. J'aurais aimé avoir la force de pousser sa main, mais en vrai ce contact il m'faisait du bien alors j'en fis rien. On ouvrit tous nos bières pour prendre une gorgée et je proposai de poursuivre avec un je n'ai jamais, une fois les histoires terminées. Je soupirai très fort aux paroles de Det. « Oh mon dieu, on ira en prendre d'autre, j'voulais juste pas que vous restiez pendus à la porte du frigo toute la soirée! » lançai-je exaspérée. Fallait vraiment tout expliquer. Orso prit un plaid et le déposa sur ses jambes, et sur les miennes du coup, ça tombait bien parce que je commençais à avoir un peu froid aussi. « Ça sert à ne pas vous entendre ronfler toute la nuit. Moi aussi j'vais garder ma chambre. » rétorquai-je en riant. Je gardai ma cannette dans mes mains, tournant la tête vers Detlev alors qu'il racontait son histoire. Le calme s'installa dans l'appart, Orso et moi étions à l'écoute, bien concentrés. On pouvait entendre le vent souffler dehors, quelques branches d'arbres cognées dans les fenêtres. Un petit frisson parcouru l'entièreté de mon corps, Orso dû le sentir jusque dans mes pieds. Je regarde mon coloc attentivement après son histoire. « T'es déjà allé, toi? » demandai-je en parlant de la ville médiévale. Son histoire, elle faisait un peu froid dans le dos. Un autre petit silence s'était installé, mais une branche plus grosse vint frapper la fenêtre, faisant résonner un bruit sourd dans le loft. Je sursautai un peu, manquant de renverser ma bière.


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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptySam 22 Avr 2023 - 1:35

On prenait un malin plaisir avec Detlev de souligner sans cesse qu'Arielle, elle était trop sérieuse. Alors on hésitait pas à parler de cette histoire de frigo à tout va. Il y avait ce côté amusant aussi, d'faire ce petit concours de vitesse, pour ne pas ouvrir trop longtemps les portes du frigo. J'avais manqué d'écraser les doigts de Detlev, mais on s'était quand même bien amusé, pendant trois secondes. Bah ouais, les soirées de panne de courant, le moindre truc devenait l'activité la plus fun de l'univers. On s'était retrouvé dans notre salon, qu'on avait emménagé en lit géant. C'était assez cool comme installation, on était bien là. Arielle avait posé ses jambes sur les miennes, et j'avais délicatement posée ma main sur l'une de ses cuisses, juste comme ça. Innocemment. Le programme, il était clair. Bières, histoires qui font peur et petits jeux afin de faire passer le temps. Je haussais les épaules à la question de Detlev, tout comme Arielle. "J'ai du en connaître plus jeune, mais j'm'en souviens pas!" Mais si Detlev avait des histoires à nous raconter, moi ça m'allait très bien. On envisageait par la suite de faire un je n'ai jamais et se posa encore la question du frigo et des bières qu'il renfermait. Detlev, il l'avait souligné et sa réponse d'Arielle m'arracha un rire. "Bah, on t'obéit, tu vois Arielle! Mais ravi d'savoir que cette bière sera pas la dernière!" J'la levais un peu, puis j'en buvais une gorgée. Tout en portant mon attention sur Detlev qui se lança dans le contage d'une histoire à base soldats, fantômes et bruits chelous. Avec l'ambiance qui nous entourait, le vent dehors, les grondements du tonnerre et l'air qui se rafraichissait, ça mettait bien dans le mood frisson. Detlev, avec sa voix assez roque et son accent allemand, il donnait le ton. J'le regardais, m'imaginant cet endroit qui ne donnait pas du tout envie. Arielle, elle reprit la parole après qu'le silence ce soit un peu installé. J'eu un léger frisson qui parcourut mon échine. Puis, une des branches du grand tilleul qui bordait l'extérieur de notre appartement vint frapper violemment la fenêtre. Arielle sursauta et le fait qu'elle sursaute me fit sursauter aussi. "Putain tu m'as fait peur là!" que j'lui dis en pressant un peu sa cuisse de mes doigts. Je souris un peu, non clairement, l'ambiance horreur là, ça nous avait un peu tendu. "Vous y croyez vous, aux fantômes et tout ça?" J'arrivais pas vraiment à avoir un avis tranché sur la question. Si ça me foutait les j'tons, c'est bien que j'y croyais un peu non. Comment pouvait-on avoir peur de quelque chose que l'on pensait inexistant? - Vous avez quatre heures. J'avais enveloppé mes jambes et accessoirement celles d'Arielle dans un plaid, l'air commençait vraiment à fraichir. Après cette ambiance pesante de fantômes, soldats et bruits inexplicables, fallait un peu détendre l'atmosphère en entamant notre jeu. J'me redressais un peu et regardais mes deux colocs avec un p'tit sourire en coin. "Histoire de rester dans le thème, je n'ai jamais vécu de trucs paranormaux." J'leur adresse un regard interrogateur, histoire de voir si le premier je n'ai jamais de la soirée allait commencé par une gorgée pour mes colocataires ou non.

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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyVen 28 Avr 2023 - 15:41

Manquer d’électricité c’est chiant, surtout que c’est dans ces moments là qu’on se rend compte qu’on est accro à la technologie et sans ça on est perdu et on semble ne plus savoir quoi faire de nos dix doigts. Heureusement que je ne suis pas tout seul, la vie avec eux c’est plus facile dans presque toutes les situations. En vrai, je leur en suis reconnaissant de m’avoir laissé une place. Je n’avais rien quand je suis arrivé et maintenant j’ai l’impression d’avoir une petite famille. On aime bien se jouer des tours et tout, mais je sais qu’ils sont là pour moi. Ma propre famille ne veut rien savoir de moi de toute façon. Donc dans notre salon nous avons fait un set-up digne d’un camping de luxe, Arielle s’installe la tête sur moi, je suis proche d’Arielle, elle m’a connu dans un de mes moments où rien n’allait et elle a su mettre un baume sur mon coeur. On a connecté et je me sens bien avec elle, il n’y a rien et aucune arrière pensée entre nous. Je propose de raconter des histoires de peur parce que c’est un peu thématique, mais je suis le seul qui semble en connaître. Arielle propose un jeu et je me plains parce qu’elle a dit plus tôt qu’on avait plus le droit d'ouvrir le frigo. « Tu dis ça comme si on était toujours rendu la tête dans le frigo. Tsss » Je passe mon bras autour d’elle et fait une petite pression, un semblant de câlin à la jeune femme. J’aime bien la taquiner. Bon ok, c’est bon je me lance donc dans la narration, c’est pas un récit à proprement parler, c’est plus des choses que j’ai entendues. J’ai un sourire quand je vois que j’ai réussi à foutre les jetons à Orso. Je vais pouvoir lui dire que c’est une petite âme sensible. Je tire une gorgée de bière. « Je suis allé, mais comme il y a encore des militaire en action on peut pas vraiment visiter donc je sais pas si les histoires sont vrai ou pas. Mais on en parle beaucoup là-bas. » Je tourne la tête vers Orso à sa question et je prends le temps de réfléchir un peu. « J’y crois, oui. » Je veux y croire, je pense que les âmes de ceux qu’on aiment ne nous quittent jamais vraiment. On reste dans la même ambiance avec le jeu qui débute, l’affirmation de Orso. Je n’ai pas vraiment le choix de lever ma bière et d’en prendre une gorgée. J’imagine qu’il va me demander ce que j’ai vécu ou vu. J’attend de voir si la demoiselle entre nous deux a déjà vécu une expérience du genre.
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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage EmptyLun 8 Mai 2023 - 4:20


La panne d'électricité, l'histoire de Detlev le vent qui soufflait, les branches d'arbre qui cognaient dans les fenêtres du loft, tout était parfait pour créer une ambiance d'horreur. Well, parfait, c'était vite dit, c'était pas le genre d'ambiance que j'appréciais trop trop quand même. Heureusement que j'étais bien callée entre mes deux colocs, ça me rassurait un peu. Quoi qu'à voir Orso sursauter après moi, c'était pas lui qui allait me rassurer. L'histoire de Detlev nous avais bien fichu la trouille, l'effet était réussi. « Moi j'tai fait peur?? » m'indignai-je à Orso. C'était moi qui avait eu peur, le fautif c'était Det et les branches. J'me retournai vers mon deuxième coloc, lui demandant s'il avait déjà visité l'endroit de son histoire afin de voir si c'était véridique toutes ces légendes. J'écoutai sa réponse attentivement, hochant de la tête tandis qu'Orso nous demanda si on croyait aux fantômes et tout. Detlev oui, mais Orso il ne se prononça pas sur la question. Difficile de savoir. « Moi, j'sais pas. Une grande partie de moi a envie d'être rationnelle et de dire non. » admis-je. J'étais ambivalente sur la question, mais évidemment je penchais pour ce qui pouvait être prouvé scientifiquement. « J'sais pas, ça me fait un peu peur quand même. » dis-je en grimaçant. Genre, j'étais contente d'être avec eux en ce moment. Je lançai un petit coussin sur la tête d'Orso. « Et toi alors, hein? » demandai-je alors qu'il restait bien silencieux, comme pour ne pas se mouiller. Il entama finalement le premier je n'ai jamais, mentionnant qu'il n'avait jamais vécu de trucs paranormaux. Je regarde notre coloc boire tandis que je garde ma bière bien entre mes mains. J'avais peut-être juste été aveuglée par mon envie que ça n'existe pas ou j'sais pas, mais pas de gorgée pour moi cette fois. Je levai la tête vers Detlev avec un sourire. « On dirait que t'as une autre histoire à nous raconter. » l'incitai-je. Il en aurait sûrement bientôt marre de nous divertir avec ses histoires Orso et moi, mais c'était tout ce qu'on avait à faire pour la soirée de toute façon. Je l'écoutai attentivement nous raconter tout ça, puis l'envie d'aller à la salle de bain me pris. J'la regardais au loin et j'avais pas envie, ça me foutait les jetons après toutes ces histoires. Je les regardais un après l'autre avec un air sérieux. « Faut que j'aille faire pipi, mais interdiction d'me surprendre derrière la porte, j'suis très sérieuse. » dis-je d'un air sévère en les pointant à tour de rôle. J'les connaissais ces deux-là, c'était leur genre. Je m'extirpai de mon cocon bien prise entre les deux et marchai rapidement jusqu'à la salle de bain. Je fis de mon plus plus vite parce que j'avais un peu peur et retournai en courant jusqu'au salon. J'crois que j'avais été plus vite que Flash. J'me tenais debout face à eux avec les bras croisés après ma p'tite course. « On peut arrêter avec les histoires de fantômes? J'ai pas trop aimé l'expérience. » dis-je avec une petite moue.


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MessageSujet: Re: #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage   #12 - quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur - l'entourage Empty

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