Is that you ? I mean, is that really you ? ( Hudson )

Le caractère enflammé de la belle aurait pu en faire fuir plus d’un, mais la beauté d’avoir grandi ensemble, c’est que l’on se connaissait bien, que je savais qu’au fond, elle n’était pas méchante. C’était de la protection avant tout, en tout cas, c’est ce que je suppose vu comment elle m’avait regardé avec méfiance. On oublie pas quand on souffre, elle a souffert et elle ne peut même pas imaginer comment j’ai aussi souffert de tout ça. « Ah non quand même ! Je ne suis pas si malchanceux quand même ! » Avoir l’air d’un p’tit vieux ? Non merci, je vais juste être prudent et j’ai un bon étui de téléphone de toute façon ! Mon sourire ? Une arme redoutable, ça veut dire qu’elle a fonctionné ? Le fameux sourire s’étire encore un peu plus, alors que mes joues prennent un peu de couleurs. Les choses changent, c’est immanquable, il n’y a rien d’immuable, si la mer a pu creuser dés passage dans la roche aride alors il est évident que le corps, le coeur et les sentiments évoluent et changent avec le temps. Suffit de savoir si c’est de manière positive ou négative. La susceptibilité n’est pas toujours mauvaise non plus, surtout quand on est capable de rire de soi après. Chose que je crois qu’elle est capable de faire ! De toute façon, on apprends bien jeune que le ridicule ne tue pas. « Tu change rapidement d’idée alors ! Tu ne veux pas d’un autre partenaire de duo ? » Que je demande en riant, j’avoue que ça me ferait grave chier d’avoir quelqu’un d’autre qu’elle sur ce contrat, on a bien remarqué que la complicité était encore là ? « C’est pas vraiment urgent, mais oui ça pourrait être bien, je sais que je dois en acheter un bientôt quand même ! » C’est ça ne pas avoir de permis de conduire, je suis tellement pas doué derrière un volant que ça reste la meilleure option pour moi. Elle a un chat, qui semble prendre une très grande place dans sa vie. C’est mignon comme nom Luna. Puis du fait que j’habite chez mes parents pour le moment. «  Tu vois, c’est bien les plats de maman, mais j’aimais bien cuisiner, je pouvais au moins savoir ce qu’il y avait dans mes plats ! » Je fais attention à ma diète en général, donc de ne pas contrôler cet aspect est bizarre.

Sur la plage, c’est à mon tour de raconter ce qui s’est passé, de donner les explications sur mon silence des dernières années. Déjà tant de temps ? Le temps file à une vitesse folle et on ne peut rien faire pour l’arrêter malheureusement. « C’est vrai que Alexis est canon… mais toi aussi tu sais. Puis, non en vrai, notre relation n’était pas que des problèmes, sauf que au final, ça devenait étouffant, elle ne faisait pas de danse et avait du mal à comprendre certains trucs. » Genre que je devenais très complice avec certaines de mes partenaires. Je ris très fort quand elle dit qu’elle est innocente, elle vient de se trahir en une seule phrase. Je lance un regard du genre: « A un autre que moi Nirvana ! » Mû par je ne sais quelle force, je prend sa main dans la mienne, entremêlant mes doigts au sien. Ce geste semble la troubler et ça me rend tout drôle en dedans aussi, je me sens heureux et timide à la fois, moins qu’elle par contre. Le pire c’est quand elle commence à chercher ses mots. J’ai l’impression d’avoir un sourire d’imprimer sur mon visage et j’arrive pas à l’effacer. J’en ai presque mal aux joues. « J’ai vraiment hésité longtemps oui, j’en ai parler avec Selma et c’est elle qui m’a convaincu, elle m’a dit que c’était une chance qui ne se représenterait probablement jamais. » Je sens la pression de sa main dans la mienne et je pense que mon coeur rate quelques battements. Je tourne la tête vers elle sous le choc, les yeux ronds. Sauf qu’elle a détourné le regard. Je me rapproche d’elle, je lâche sa main pour aller poser une main sur sa joue et je me penche vers elle pour l’embrasser, comme si c’était le signe que j’attendais.

C’était fou de se dire qu’un simple regard pouvait tout changer, tout bousculer sur son passage. D’un simple petit battement de cil éphémère. Son coeur lui, avait ressenti la même chose que lorsque ses yeux noirs se posaient sur lui avant, le coeur battant, se serrant, le ventre prit de noeuds incontrôlés. Ce qui était incompréhensible pour la demoiselle, était de ressentir toutes ces choses, à nouveau, aujourd’hui, après des années et des années de séparation. Sa seule rempart était ses mots, qui l’empêcher de plonger la tête la première, dans ce beau mirage qui n’en n’était pas un. « On ne sait jamais ! Tu oublie que tu étais le genre à devoir mettre ton téléphone dans du riz, pour qu’il sèche. » L’air un brin moqueuse, gentiment. Il en avait fait des bourdes, comme toute la bande, il n’étaient que des ados un peu turbulents, bougeant toujours où le vent avait l’air plus frais et agréable. Alors, forcément, parfois, il y avait de la casse, physique ou matériel. Ce bon vieux temps…. Si loin, et en même temps soudainement si proche. Atteignable u bout des doigts. Non, elle ne voulait pas d’un autre partenaire. Pour rien au monde elle ne changerait. Durant longtemps, elle en avait eu des partenaires et de très bons, sauf que jamais il n’y avait eu une évidences dans les pas, semblables à ce qui coulait de sources entre Hudson et Nirvana. Mais, bon, vous commencez à la connaître. Elle n’allait pas l’avouer avec autant d’engouement, que dans sa tête. D’un petit sourire en coin, elle commençait la marche vers le petit food-trucks. « Je crois qu’on a pas a choix. Maintenant que le chorégraphe nous a mis ensemble, on va devoir le supporter ! » Haussant les épaules et se détournant un peu, l’envie de rire aux éclats. Prise d’une légèreté, de le faire tourner un peu en rond. « Comme tu veux, la sienne va finir par prendre la rouille à force, si elle peut te dépanner en attendant, c’est comme tu veux. » Dan n’y verrait pas d’inconvénients. Et puis, cela leurs donnerait une occasion de se revoir. « Alors tu fais partie de ces hommes rares qui cuisinent ? J’adore le faire aussi. Laisser libre court à l’inspiration et créer un plat. Dis lui que tu dois faire attention à ta ligne ! » Chuchotait la demoiselle pour la fin de sa phrase, l’air malicieuse. Se disant que sinon, il serait bon pour faire des footing toute la journée.

Bien installé confortablement dans le sable, les pieds se glissant dans les grains parfois chatouillant sa peau, la belle l’écoutait attentivement, prête à comprendre ce qu’il s’était passé dans sa vie, prête à baisser ses barrière, le temps de voir si sa confidence saurait être assez convaincante. Car après tout, comme il le savait très bien, sa peur de l’abandon était immense et cela ne s’était pas arrangé avec le temps. Non. Enfin pour éviter de se ronger les ongles, Nirvana faisait en sorte de ne pas s’attacher. Il n’y avait dans sa vie, que ses Frères et Soeurs, et Alexis. Ils étaient ceux qui comptaient et compteraient toujours plus que tout. Hudson faisait aussi parti de ce cercle restreint, mais de l’eau avait coulé sous les ponts. Alors qu’elle riait en disant que son ex copine avait finalement de quoi être un peu jalouse, vu la beauté de son amie, elle rougissait un peu, lorsqu’il lui disait qu’elle aussi l’était. « Je crois qu’un danseur, peu difficilement se mettre avec quelqu’un qui ne danse pas. C’est un art qui prend beaucoup de place et ce n’est pas tous qui savent comprendre que même si il y a complicité, il n’y a pas plus. Surtout si jalousie il y a…. » Pour ne pas arranger, leurs mains s’entrelaçaient ensemble. Quel portrait magnifique, quel image romantique que ces deux là, qui marchaient sur des oeufs, tout en ayant qu’une seule envie au fond d’eux. Ce gars…. Jamais elle ne l’avait oublié. Bien souvent il était revenu hanter ses pensées. Découvrir que pour lui, il en avait été de même, la faisait décoller, vers une destination inconnue, mais aux fortes sensations. Ils n’étaient que des adolescent, mais leurs histoires n’était pas du n’importe quoi de gamins. Il a été son premier amour. Le plus puissant. Il avait vraiment failli ne pas partir, pour elle ? Pour eux ? Bon sang. Elle se prenait en pleine face, la douleur que lui aussi avait du avoir durant les premiers temps. « Tu ne pouvais pas refuser, je crois que je t’aurais poussé à y aller aussi. Même si mon coeur voulait te garder…. » Depuis quand était-elle mielleuse au juste ? Devant ses yeux qui s’enfonçaient dans les sien, la rousse pouvait sentir le feu revivre, brusquement. Le coeur tambourinait à la vitesse de l’éclair, si bien qu’il aurait pu sortir de sa cage thoracique et lorsqu’il déposait ses lèvres sur les siennes, elle en était surprise, ne réalisant pas instantanément. Bien vite elle se penchait aussi vers lui, une main dans ses cheveux brun, elle, s’envolant de tous ces papillons dansant gaiement dans son ventre. Reculant prudemment son visage, le regardant dans les yeux. « Woh. Qu’est-ce qu’il vient de se passer Hudson ? Je veux pas qu’on gâche tout…. » ‘Je veux pas prendre le risque de te perdre encore.’ « En même temps…. » Attiré comme un papillon de nuit devant la plus belle des lumières, cette fois, c’était elle qui venait l’embrasser plus longuement.

Il est vrai que je n’ai jamais été la personne la plus délicate du monde. Les gaffes avec un téléphone ça me connaît, il faut dire que j’en ai brisé plus d’un et il m’est fréquemment arrivé d'échapper mon téléphone dans l’eau. Chose qu’elle me rappelle. Je sens presque mes joues devenir rouge, je ne pensais pas qu’elle se souviendrait de ce genre de détail. Je les yeux au ciel, haussant les épaules et je ris, que puis-je ajouter de plus à cette affirmation ? M’enfin, je ne continue pas le sujet de mon téléphone, je lui parle par contre de mon besoin d’acheter une nouvelle bicyclette, ne serait-ce que pour me promener dans les rues de la ville, je suis trop une catastrophe derrière un volant, ayant toujours la tête un peu ailleurs. Elle me disait vouloir me voir sur mon ancien vélo, pour ensuite me dire que non, parce qu’elle avait besoin de moi comme partenaire de danse. J’essayais de voir si elle allait avouer que c’est parce qu’elle me voulait vraiment, mais, la connaissant, elle trouve encore une manière d’éviter de me dire ce que j’avais envie d’entendre. Elle n’a pas changé sur ce point, mais j’ai quand même mérité qu’elle fasse attention à ce qu’elle dit. Elle doit encore vouloir me faire payer mon départ et surtout l’absence de mes nouvelles. Je me mord la lèvre alors qu’elle me dit qu’on a pas le choix vu que le chorégraphe nous avait mit en équipe. “Je suis certain qu’il y a le moyen de s’arranger si tu ne veux vraiment pas de moi comme partenaire. Les autres groupes ne sont pas encore formés… ” Bon, je n’ai pas envie d’une autre partenaire de danse non plus, mais si elle ne veut pas de moi…. Sauf que j’ai ressenti comment elle était quand on a dansé ensemble, malgré les années de séparations, la complicité était encore là, comme si nous n’avions jamais arrêté de le faire. L’émotion était palpable à ce moment. “C’est gentil de ta part, pourquoi pas au moins j’aurais un moyen d’aller un peu plus vite que sur mes jambes. ” Je pointe mes jambes alors qu’elle se commande quelque chose à manger. Généreuse Nirvana, je me souviens de comment elle essayait toujours de donner ce qu’elle pouvait, malgré que sa famille n’était pas la plus riche, elle n’aime pas l’injustice. Je passe une main dans mes cheveux, c’est vrai que ma mère ne fait pas spécialement attention à ça, elle cuisine comme une maman doit cuisiner. Des plats réconfortants et tellement délicieux, mais j’ai une diète plus… saine, pas que ma mère ne cuisine pas sainement, mais une cuisine plus adaptée à mon activité physique, une diète de sportif. “Il faudra que tu goûtes à ma cuisine et que je goûte à la tienne aussi. ” J’ai vécu seul assez longtemps qu’une cuisine ça ne me fait pas peur, c’est vrai que les hommes sont moins porté à ça, mais moi j’aime bien. J’aime que mes plats soient aussi beaux que bons.

Sur le sable, notre discussion prend une tournure un peu plus personnelle, je lui parle de ma relation avec mon ex, sa jalousie et sa manière de faire, ce n’était plus une relation saine à la fin et nous y avons mis un terme. Je ne supporte pas qu’on tente de me contrôler ou qu’on ne me fasse pas confiance, j’ai toujours eu plus d'amies de filles que de garçons, en danse c’est quelque chose de normal. “Tu as probablement raison, mais je ne pensais pas que ça poserait problème, elle savait que je dansais pro, que j’avais une partenaire de danse principale et elles s’entendaient bien. Tu sais comme moi la complicité qui peut se créer… ” Justement, on parle de ça et nos doigts s’entremêlent, j’ai vu le mouvement qu’elle avait tenté de faire en ma direction, sans le terminer. On parle aussi de mon départ, je lui dis aussi que j’ai longuement hésité à cause de cette relation qu’on avait ensemble. Je n’ai jamais réussi à l’oublier. Sa phrase me fait sourire, je sais que j’ai pris la bonne décision, même si c’était difficile, qu’elle m’aurait poussé à partir elle aussi. Poussé par je ne sais quoi, comme si j’avais attendu cette confirmation, ce moment, je me rapproche d’elle pour l’embrasser. Je sens une nuée de papillons s’envoler dans mon ventre, revivre un moment comme celui-ci, ses lèvres… l’émotions est là. Elle se recule, je tente de reprendre mon souffle, mes yeux dans les siens, si sombre mais pourtant brillant dans la pénombre du soir qui tombe. Je ne réponds rien, je n’ai pas vraiment le temps de rien dire qu’elle se penche vers moi pour m’embrasser à son tour. Nos langues se joignent et se découvre, une de mes mains se pose sur sa taille, l’autre sur la nuque de la jeune femme. C’est comme s’il n’y avait plus rien d’autre qui existait, il n’y avait qu’elle et moi. À bout de souffle, j’appuie mon front contre le sien, la respiration saccadée. “Je ne veux rien gâcher non plus, je suis désolé, je n’ai pas pu m’empêcher. Je suis désolé… ” Je passe mon pouce sur ses lèvres. “T’es encore plus belle qu’avant Nirvana, je suis encore désolé du mal que j’ai pu te faire.”

On ne pouvait pas nier que depuis le début de leurs échange de retrouvailles, Nirvana gardait ses distances ou au moins, elle faisait de son mieux. Ce qui évidemment, laissé croire qu’elle n’était pas ravi de revoir ce visage dont elle avait appris les traits par coeur dans leurs adolescence. D’ailleurs, il le lui laisser bien comprendre, croyant qu’elle regretter d’être mise en équipe avec lui. Son regard s’arrondissait et sa bouche s’entrouvrit, prise au dépourvu, ne sachant comment réagir, ni quoi dire. Le temps faisait les choses, mais ne changeait pas tout. Il savait toujours la laissé sans voix. Qu’importe le sujet. « Je ne vois pas pourquoi tu parles de changer de partenaires, en fait je n’ai jamais évoqué de le faire…. » Le regardant un peu. « À moins que ce soit ce que tu veux ? » Observant ce beau brun, qui visiblement, lui rendait toujours autant le cerveau en miette. Nirvana n’avait aucunes envie d’être en équipe avec personne d’autre que lui. Sur la scène, la connexion qu’ils avaient alors à l’époque, lui était revenu violemment dans la tête, en plus fort. Il lui était impossible de ne pas vouloir retrouvé cette saveur si intense. Heureusement, elle avait su se contrôler un peu et il continuaient la discussion sur d’autres sujet, comme cette bicyclette trop vieille et rouillé pour qu’il monte dessus, le Frère de Nirvana ne s’en servait plus, il avait jeté son dévolu sur les motos. « Pour sur que tu sera plus rapide en deux roues ! Surtout que c’est grand ici. » Elle savait de quoi elle parlait, n’ayant pas le permis et ne le voulant pas, les kilomètres à dos de vélo faisait parti de son quotidien. Au début son fessier avait mal, mais il a du s’habituer. En l’observant, la rousse le voyait passer la main dans ses cheveux, simple geste pourtant anodin, qui l’a perturbait un peu…. « J’adorerais goûter à tes petits plats ! » Ce serait surtout l’occasion de se revoir et aucunes occasions n’étaient mauvaises. Alors quoi, tout à l’heure elle le foudroyait du regard, et maintenant elle pensait à la prochaine fois où ils se verraient ? Bordel, était-elle complètement folle ou atteinte d’un genre de schizophrénie ?  « Enfin, il faudra que je range mon appart avant si tu comptes venir. »

Assise sur le sable, tous les souvenirs remontaient à la surface, ils n’avaient jamais disparus, ils étaient simplement resté sur le mode veille. Que c’était étrange. Il venait de revenir dans leur vie, de façon imprévisible, il était comme la météo. Imprévisible. Même si au début, Nirvana s’était montré méfiante, voir un peu mauvaise, ce n’était qu’une simple protection, car le revoir, avait un effet incontrôlable sur elle. Dans le sens où, comment c’était possible qu’après tout ce temps, son regard lui fasse encore cet effet ? Sérieusement ? « Oui je le sais bien…. Il faut beaucoup de confiance pour supporter une relation avec un danseur pro. La proximité peut faire mal à voir, enfin, je suppose. » Parce qu’après tout, elle n’était pas à la place de son ex, elle-même était danseuse, donc c’était à ses partenaires intimes de s’adapter et d’accepter. Bien qu’il n’y en ait pas eu une tonne, vu son mal à donner sa confiance. Ce n’était arrivé que rarement et Hudson avait fait parti de ceux qui avait réussi à l’avoir, cette confiance. Jamais elle ne l’aurait laissé rester croupir ici, alors qu’il avait la chance de devenir pro, mais elle avait eu beaucoup de mal à le laisser partir. Ils n’avaient beau être que des adolescents, ce beau brun qui l’embrassait soudainement, avait été son premier amour.  La rousse se reculait, observant cet homme qu’elle avait perdu, contre son grés et même si la peur était prédominante dans son coeur, ses lèvres venaient à nouveau se joindre aux siennes. Dans un baiser langoureux, passionné, comme si rien ne les avait jamais séparé, comme si le temps se rattrapait, en cet instant magique, en bord de l’eau. Ses mains l’enflammait plus que de raisons, et avec regret, elle s’écartait un peu de lui, ne voulant pas brûler les étapes. Son doigt sur ses lèvres la faisait frissonner, tandis que ses mots rendait ses yeux brillants. « Je…. » Merde, il fallait faire quoi maintenant ? « On est deux à avoir céder tu sais…. Mais, je ne crois pas que ce soit une bonne idée Sun. Je…. » Elle plongeait son regard de jais dans le siens, se battant avec ses pensées. « Il faut que je parte. Désolée Hudson je, c’est trop…. » Dur. Magique. Résultat, la fuite.