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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 I never really know how to please you Ft. Ari

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MessageSujet: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyLun 12 Juin - 16:55


Des conneries, j'en ai fait dans ma vie. Des réactions complètement inappropriées et hors du temps, j'en avais clairement eu, mais là... là, j'atteignais des sommets. J'étais littéralement pire qu'une adolescente devant mon téléphone depuis que j'avais matché avec Ari sur BBT. Bordel... Cela faisait tout de même cinq ans et ce n'est pas comme s'il ne s'était rien passé en cinq ans dans ma vie et que je n'avais pas été en couple pendant plusieurs années en plus. Mais non, juste un like mutuel sur une appli et j'étais repartie comme la Rori de 20 ans en crush total sur ce mec fiancé. Pitoyable. Le pire, c'est que je continuais alors que clairement si je lisais clairement son message, il me disait qu'il m'avait liker parce qu'il me connaissait uniquement. Comment j'avais pu croire, en voyant ce match, que je pouvais être son genre sérieux ? Mais j'avais continué de foncer tête la première pour lui proposer un rendez-vous ! Bah oui... foutu pour foutu non ?

Mais c'est comme si mon cœur et ma tête en cet instant avaient besoin de ça, comme un besoin vital quand on cherche désespérément de l'air en suffoquant. J'avais besoin de d'une pause, de ne plus penser à Darrel et aux messages suppliant qu'il continuait de m'envoyer.   Alors ce rendez-vous, il tombait parfaitement, j'avais l'impression de reprendre une bouffée d'oxygène. Bouffée d'oxygène probablement totalement temporaire avant une chute vertigineuse, parce que j'allais clairement tomber de haut. Quand je suis partie, il était fiancé, aujourd'hui, il allait sûrement me raconter son incroyable vie d'homme marié et à quel point son couple est parfait. Et quand il se tournera vers moi et qu'il dira "Et toi Rori ?", bah je serai comme deux ronds de flan. Moi ? Bah, je sors d'une relation abusive et toxique avec un pervers narcissique. D'ailleurs, il vient de m'envoyer un message pour me dire qu'il allait se suicider si je ne revenais pas en Angleterre, tu veux voir ? Non. Clairement pas moyen.

Après ma journée de boulot, j'avais foncé chez moi pour me doucher et me préparer, mais évidemment, je m'étais retrouvé comme une idiote devant ma penderie. J'avais donc envoyé un SOS par sms à Alexis qui avait débarqué pour m'aider à finir de me préparer. Une fois prête, dans une petite robe légère et fluide, pas trop habillé pour ne pas être trop handicapante sur la plage et surtout maquillée et coiffée, je m'étais jeté un dernier œil dans le miroir. Clairement, je n'avais rien à voir physiquement avec celle qu'il avait pu connaître il y a cinq ans dans ses sweats larges. J'ai attrapé la glacière dans laquelle j'avais mis  les différents trucs à grignoter que j'avais préparé et j'étais partie en direction de la plage. Une fois face au sable, j'avais retiré mes escarpins pour approcher le plus possible de l'eau et installer la nappe de pique-nique. Quand je me suis redressé, je me suis retrouvée face à Ari. Je ne l'avais pas entendu arriver avec le bruit des vagues et mon flot de penser incessant. Je lui offre un sourire, sentant mes joues me chauffer et virer au rouge tomate. - Hey... Je suis trop contente de te voir, ça me fait trop plaisir ! Je m'approche alors maladroitement pour venir le serrer dans mes bras, mes pieds s'enfonçant dans le sable ne me facilitant pas du tout la tâche. Tout cela accompagné du vent qui manque de faire se soulever ma robe, que je tiens pour ne pas en dévoiler plus que ce qui était prévu. Bordel... j'aurai vraiment dû mettre un short, c'est la honte là !

@Ari Coleman
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyMar 13 Juin - 17:17

L'hiver pointait peu à peu le bout de son nez, à Bowen. L'hiver à l'australienne, bien sûr, avec ses vingt degrés et son ciel ensoleillé. Ari aimait bien l'hiver, ici. La chaleur se faisait moins étouffante, l'air plus respirable. Ces derniers mois avaient été mouvementés. Le retour à Bowen, le déménagement avec Joy, sa prise de poste en tant qu'instituteur, les choses s'étaient enchainées. Les retrouvailles, aussi. Les plus heureuses, celles qui n'avaient été que joie ou qui s'étaient bien finies, sa soeur, Elijah, Ally. Et celles moins heureuses. Avery. Revenu ici avec un seul but, Ari s'était pris un mur. En plein dans les dents. Un mur mérité, à ne pas en douter. Il y aurait beaucoup à dire sur la naïveté dont il avait fait preuve en pensant qu'il aurait une infime chance de récupérer son ex fiancée après quatre ans sans nouvelles. La naïveté, la stupidité ? L'histoire ne le dit pas. Pas à voix haute, en tout cas. Il avait été rejeté en bonne et due forme, après un espoir fou allumé par un baiser partagé sous l'effet de l'alcool. Il avait eu mal, Ari. Mais c'était ce qui lui avait fallu. Pour enfin, après quatre  ans, être convaincu qu'il devait avancer. Laisser le passé derrière lui, laisser Avery être heureuse, sans lui et trouver son propre bonheur.

Il y avait eu des hauts et des bas dans le processus pour tourner la page et il était à vrai dire toujours en cours, ce processus. Mais peu à peu, Ari avait pu constater que les jours défilaient, sa vie continuait et tout n'était pas que noir et cœur brisé. Il y avait Joy, bien sûr, source inépuisable de bonheur pour le papa qu'il était désormais. Sa sœur également, toujours prête à lui changer les idées. C'était d'ailleurs son idée, d'inscrire Ari sur BBT. Un peu réticent initialement, le jeune homme s'était laissé tenter un soir alors qu'il était avachi dans son canapé, désœuvré. Après tout pourquoi pas ? Et il avait alors croisé une petite tête connue, sur l'application. Aurora. Rori. Plusieurs années étaient passées et Ari avait du cligner des yeux quelques fois pour être sur de ce qu'il voyait sur son écran. Mais non, c'était bien elle à ne pas en douter. La petite sœur d'Elijah, Rori qui avait quitté Bowen quelques temps avant qu'Ari en fasse de même. Il se souvenait qu'Elijah ne s'était pas trop étendu sur le sujet, à l'époque. Ari avait alors bien compris que le départ de sa sœur l'avait touché. Malgré leur différence d'âge, Rori et Ari s'étaient toujours bien entendu et la voir apparaitre sur BBT avait fait sourire le jeune homme qui n'avait pas hésité à liker le profil. Un échange s'en était alors suivi, chacun prenant des nouvelles de l'autre et ils avaient convenu d'un rendez-vous, afin de rattraper le temps perdu. Rori devait avoir un paquet de choses à raconter. Ari aussi, bien que ce ne soit pas spécialement des choses sur lesquelles il avait envie de s'attarder, Rori ne l'ayant connu qu'en couple avec Avery, prêt à se marier.

Ari était donc en route pour la plage, pédalant sur sur vélo, son plus fidèle destrier dans les rues de Bowen. Bières dans le sac, il était de bonne humeur, la perspective du pique nique avec Rori lui plaisait. Enfin des retrouvailles auxquelles il se rendait sans aucune inquiétude. Vélo attaché au bord du sable il survola le paysage du regard et il vit une silhouette au loin, manifestement en train d'installer une nappe. Souriant, Ari s'avança alors rapidement vers celle qu'il avait identifié comme Rori, sans erreur. Il la prit par surprise involontairement mais lui rendit son sourire alors qu'elle s'approchait pour le prendre dans ses bras. Il l'étreignit en retour. "Hey ! Désolé je voulais pas te faire peur. Moi aussi je suis content, ça fait tellement un bail !" Il regarda la jeune femme, toute apprêtée dans sa robe. Marrant, ça ne collait pas vraiment avec le souvenir qu'il avait d'elle. Il enleva son sac à dos et l'ouvrit pour montrer à Rori son butin, un pack de six bières tout juste sorties du réfrigérateur. "J'ai amené les munitions, comme convenu." Son regard se posa sur la glacière. "Tu vas nous régaler, toi ?"
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyMer 14 Juin - 11:38


Le retour à Bowen était riche en émotion et en mouvement. J’étais comme emporté dans un tourbillon de pensées et de sentiments. Une tornade d’amour et de sollicitation de toutes parts. Tout le monde semblait vouloir un peu de mon temps et de mon attention, mais en travaillant, il était difficile de contenter tout le monde. Et pourtant, dans cet emploi du temps de ministre, j’avais réussi à donner un rendez-vous à Ari. Ce qui m’inquiète c’est que j’aurai été capable d’annuler un rendez-vous à quelqu’un pour me rendre disponible pour lui. Je commençais à me demander d’ailleurs pourquoi je m’emballais à ce point ? Comme si j’essayais de me rattacher à quelque chose pour ne pas penser à ce que j’avais laissé derrière moi à Londres. Une sacrée merde. Un sacré bordel, qui ne semblait pas vouloir rester derrière moi et continuait de me poursuivre inlassablement. Disons merci à notre ère bien ancrée par les réseaux sociaux. Alors oui, cela nous permet de garder contact quelques soit notre place dans le monde, mais malheureusement j’étais terriblement disponible aussi pour ceux que j’avais laissé derrière pour me protéger, toujours à la Mercy de cette relation passée qui continuait de me bouffer. Alors est-ce que je n’en attendais pas un peu trop de ce rendez-vous avec Ari ? Très certainement. Le pauvre se retrouvait, sans le savoir, avec un rôle sur les épaules qu’il n’avait pas choisi.


J’étais quelque peu prise au dépourvu en me retrouvant face à lui, pourtant il était pile à l’heure. 19h précise. Je me sentais un peu ridicule avec ma robe voletant dans tous les sens et ma maladresse pour tenter, ne serais ce que de l’approcher. Pour la première fois depuis que je me permettais d’être féminine et d’être à l’aise avec mon corps, j’avais l’impression de jouer un rôle. De jouer la fille. Pourtant je n’avais jamais été gênée par mon genre de naissance, j’avais juste camouflé mon corps à cause des remarques, non consentis et trop insistante sur ma forte poitrine alors que j’étais adolescente. Je ne mettais jamais sentis aussi à l’aise avec mon propre corps et pourtant me retrouver face à Ari me donnais à nouveau l’impression soudaine d’être redevenue la Rori que j’étais il y a 5 ans. J’ai bien vu une hésitation dans son regard, comme s’il avait hésité et n’étais pas sûr que c’était bien moi. Lorsqu’il me prend dans ses bras à son tour, je sens un frisson me parcourir du sommet de mon crâne jusqu’à mes pieds. Frisson, qui avait pris le soin de parcourir toute ma colonne vertébrale. Comment un contact aussi banal qu’une étreinte pouvait me donner cette sensation-là ? J’en avais fait des câlins depuis mon retour pourtant et pas qu’un peu. J’ai l’impression de sourire comme une idiote quand il me dit être content de me voir. - Non ! J’ai juste été surprise ! J’avais la tête ailleurs, tu me connais, je suis toujours dans la lune, ça n’a pas changé ! Il retire son sac à dos pour me dévoiler le pack de bière qu’il renferme, je lui offre alors un nouveau sourire. - C’est parfait ! Elles ont l’air bien fraîche en plus, en témoigne la légère condensation présente à la surface du verre. - Oui ! J’ai préparé pas mal de petit trucs, c’est entière vegan, j’espère que ça ne te dérange pas ? J’ai toujours proposé de préparer ce genre de repas, parce que je sais qu’il est compliqué de me faire à manger entre mon veganisme et mon allergie aux arachides, j’ai toujours peur d’être ennuyante et que les gens se torturent la tête à savoir quoi me préparer. Je m’installe alors sur la nappe et l’invite à en faire de même sortant mes différents plats enfermés dans des boites repas. Je sors aussi un grand bol de fruit. - J’ai amené ça aussi ! Et je sors alors de mon grand sac à main mon Ukulele et lui montre en souriant. Cet instrument, c’est mon fidèle compagnon, car c’est celui le moins encombrant à transporter. Il est toujours le même depuis toute ses années et malgré les marques du temps et de l’usure, je n’ai jamais souhaité en changer car j’ai des tas de souvenirs avec lui, comme un vieil ami avec qui on a tout vécu. - J’espère que je ne vais pas te casser les oreilles ! Et je ris de bon cœur. Ce serait quand même un comble après avoir été diplômée en musique dans une école aussi prestigieuse dans laquelle je suis restée 5 ans à étudier la musique et l’audiovisuel.
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptySam 17 Juin - 8:16

Lorsque Rori avait proposé ces retrouvailles sur la plage, Ari avait aussitôt appelé Noa à la rescousse, désormais devenue baby-sitter attitrée de Joy. Elle n'était pas toujours disponible avec son travail de serveuse mais en jonglant entre ses disponibilités et celles de sa mère, Ari réussissait généralement à faire garder sa fille lorsque le besoin se présentait. Il évitait habituellement les plans de dernière minute, c'était une des contraintes de la vie de parent, fini les sorties sur un coup de tête et autres coups de folie improvisés. Mais il n'avait pu refuser la proposition de Rori la veille, après tout ce n'était pas tous les jours qu'on retrouvait quelqu'un après cinq ans d'absence. Même si en l'occurrence pour Ari, les retrouvailles après des années d'absence il en avait vécu un certain nombre pendant ces derniers mois. Le jeune homme gardait un bon souvenir de Rori, appréciant toujours de la croiser lorsqu'il venait chez Elijah. Il l'avait toujours bien aimé bien que leur différence d'âge soit assez conséquente et qu'elle lui apparaissait surtout comme la petite sœur de son ami. Mais elle avait bien grandi Rori et Ari le constatait ce soir alors qu'elle se tenait devant lui dans une jolie robe que le vent semblait déterminé à faire voler. Il sourit à sa réponse, la brune lui confiant au contraire ne pas avoir changé. Peut-être pas mentalement alors, ce qui plaisait plutôt bien à Ari. Il présenta alors sa contribution au pique-nique, que Rori approuva, avant de sortir les bières du sac pour les poser sur la nappe. "Aucun soucis, je suis curieux de gouter ça !" Ari n'était pas spécialement vegan mais il n'était pas du tout fermé à en apprendre plus sur ce régime alimentaire, bien au contraire. Il imita Rori et s'assit sur la nappe tandis qu'elle déballait peu à peu le festin qu'elle semblait avoir préparé. Le jeune homme lâcha un petit sifflement impressionné. "Woah, tu t'es pas fichu de moi, je me sens un peu con avec juste mes petites bières." dit-il avec un sourire contrit alors qu'il cherchait son décapsuleur dans le fond de son sac à dos. La jeune femme dévoila alors le ukulélé et Ari afficha un large sourire. "Ohhh, trop bien ! Ça cadre parfaitement avec le pique nique sur la plage haha." L'aspect potentiellement romantique de la situation échappait pour l'instant complètement à Ari. Il rit en réponse à sa réflexion, ce scénario lui semblait peu probable au vu de la raison de son départ de Bowen, soit des études en musique, s'il avait bien compris. "Je suis sur que non, j'ai hâte d'entendre ça." dit-il en décapsulant successivement deux bières. Il en tendit une à la jeune femme avant de lever la sienne en sa direction, invitation à trinquer. "Alors ? Londres ? Raconte ?" Ari était curieux d'en savoir plus et surtout pas spécialement désireux de commencer par raconter ses propres péripéties depuis cinq ans. L'histoire d'une fiancée abandonnée et de la découverte d'un enfant caché n'était généralement pas vraiment du genre à mettre une bonne ambiance dans les discussions.  
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyDim 18 Juin - 13:51

Je m'étais toujours bien entendu avec Ari et ceux malgré notre écart d'âge. Ecart qui devenait de moins en moins visible avec le temps surtout que Londres m'avait fait gagné en maturité également, bien malgré moi pour certaine de mes mésaventures. J'ai toujours aimé passer du temps avec Ari, peut-être même un peu trop, vu les sentiments qui avaient commencer à se créer malgré moi. Tout ces sentiments, je n'en voulais pas. Il était pris et je ne devais absolument pas laisser tout ça me submergé surtout qu'il était avec l'une de mes copines. Je m'en voulais terriblement et j'avais porter ce fardeau seule sans jamais le révéler à personnes, parce que j'en avais honte. Honte de ressentir des sentiments que je n'avais pas choisi. Sans parler de celle que j'avais ressenti, lorsque j'ai appris ses fiançailles et que au lieu de me réjouir pour mes amis, je m'étais retrouver à pleurer à chaude larmes dans ma chambre. Evidemment, je n'avais rien laisser voir à personne de tout ça, je me contentais de pleurer seule dans ma chambre quand l'occasion se présentait. Et puis, cette opportunité à Londres s'est présenter et j'ai pu partir loin de tout ça, la suite... on la connais. - Oh tu sais, c'est pas grand chose ! Et ne te sens pas ridicule ! C'est juste que c'était plus simple entre le fait que je sois vegan et mon allergie aux arachides, j'ai l'impression que tout le monde galère tout le temps à me préparer à manger, alors pour ne pas être embêtante, je cuisine moi ! C'est une qualité presque autant qu'un défaut au final, car j'ai l'impression que je m'excuse parfois d'exister. Quand je sors mon ukulele, j'ai l'impression de voir son regard s'illuminer et je lui offre un sourire en retour. - Oui, je venais souvent jouer de la musique sur la plage avec mon ukulele, j'adore ça ! C'est apaisant. Je pose mon instrument près de moi pour attraper la bière qu'il me tend. - Et bien je nous ferais une petite impro pour le dessert alors ! Je crois qu'on a suffisamment de choses à se raconter pour meubler au moins le repas. Je trinque avant de boire une gorgée de bière puis à sa question, je me sens un peu gêné, ne sachant pas exactement par où commencer. - Alors Londres c'était... pluvieux ! Je ris et secoue la tête amusée avant de reprendre. - En fait, j'ai été prise dans la Royal College of Music ce qui est assez prestigieux et j'ai suivi un cursus du coup en musique mais j'ai pris aussi à côté de l'audiovisuelle pour être capable de réaliser et monter des clips vidéo ! C'était vraiment cool ! Et du coup j'ai bien eu mon diplôme et j'ai été major de promo ! Tout ça me permet d'avoir des contacts dans le métier etc. J'ai pu aussi jouer avec l'école dans des super salle et de chouette évènement, c'était super enrichissant ! Je crois avoir les yeux qui pétille de tout ça, même si pour une bonne partie de ces expériences, je n'ai pas l'impression d'en avoir profiter totalement à cause de Darrel qui derrière trouvait toujours un moyen de gâcher ces moments-là d'une manière ou d'une autre. - J'aurai voulu rester sur place encore une petite année pour bosser encore, mais j'ai du partir après mon diplôme. Je ne me sentais pas de rester, c'était un peu compliqué, car j'ai rencontré quelqu'un là-bas avec qui j'ai eu une relation très toxique pendant 4 ans... il fallait que je partes car il n'avais pas l'air décidé à me laisser sortir de cette relation et je ne pouvais plus le laisser avoir ce pouvoir sur moi... ça allait mal finir... Je sens une larme coulée sur ma joue mais je l'essuie immédiatement. - Désolée, je devrais pas pleurer c'est... derrière moi maintenant... Je lui décoche un sourire et tente alors de changer de conversation en lui retournant la question. - Et toi alors ? Tu dois vivre une super vie épanoui d'honnête homme marié maintenant non ?
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyVen 23 Juin - 13:22

Ari se sentit un peu mal devant la quantité de nourriture que semblait avoir ramené Rori puisque lui même n'avait ramené que six bières, en tout et pour tout. Mais la jeune femme balaya cette inquiétude rapidement, lui expliquant qu'il était préférable qu'elle cuisine au vu de ses contraintes alimentaires. Ari hocha la tête. "Oui c'est sûr que dit comme ça... Au moins tu dois bien savoir cuisiner ! Perso ça me ferait pas de mal de m'entrainer de temps en temps..." Forcé et contraint de s'y mettre un minimum avec l'arrivée de Joy dans sa vie, Ari n'était toujours pas un grand cuistot, de près ou de loin. Il remerciait fréquemment les pates et les légumes tout-prêts et surgelés d'exister. Il fut content de la voir sortir son instrument puisqu'il était presque aussi admiratif des gens qui savaient jouer d'un instrument que de ceux qui savaient cuisiner. "Avec plaisir pour l'impro, j'ai hâte d'entendre ça." dit-il avec un petit sourire alors qu'ils trinquaient leur bière. Il l'écouta alors lui parler de Londres tout en buvant une gorgée, un air admiratif se dessinant sur son visage au fil des paroles de Rori. "Major de promo ! Mais félicitations Rori, c'est génial. Tu dois être fière ! Puis c'est vraiment la classe ce cursus quand même." Il était sincère, Ari. Elle en avait fait du chemin, la petite soeur de son pote. Sa famille aussi devait surement l'être, fière d'elle. Ari se demanda soudainement si Elijah était au courant du retour de sa sœur en ville. Probablement. Mais il garda la question dans un coin de son esprit, pour plus tard. Rori poursuivit et ses paroles prirent alors une tournure nettement moins drôle. Il se sentit bête, Ari, lorsqu'il vit une larme couler sur les joues de la brune. Confus. Il voulait trouver la bonne réaction, tout en ayant été pris totalement au dépourvu. Réflexe non calculé, il posa sa main sur celle de la jeune femme et trouva son regard. "Hey. T'excuse pas." Il n'était pas le plus doué avec les paroles, Ari. Souvent trop maladroit ou trop impulsif, bien qu'il se soit un peu arrangé depuis l'arrivée de Joy. "Je sais pas ce qui s'est passé mais t'as réussi à partir c'est l'important. Tu peux essayer d'avancer, maintenant." Il lui adressa un petit sourire triste, maigre consolation mais il essayait de son mieux, Ari. Il lâcha sa main, loin de lui l'idée de la mettre mal à l'aise. C'était au final une drôle de coïncidence puisque les deux amis semblaient aujourd'hui être dans une situation similaire. Devoir avancer avec le coeur un peu brisé. Sauf que dans le cas d'Ari, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Et Rori le questionna alors, sur lui. Elle évoqua sa vie de marié, en toute logique puisqu'il était effectivement fiancé lorsqu'elle était partie. Il but une gorgée de la bière et eut un petit rire. Jaune. Ou ironique. "Mmh. Pas exactement haha." Regard cette fois-ci vers les vagues devant eux alors qu'il s'apprêtait à raconter l'histoire une énième fois, pour son plus grand déplaisir. "On s'est jamais marié avec Avery. Je... Pfff c'est une longue histoire mais je suis parti avant le mariage. A Brisbane comme je te disais." Il fronça les sourcils, le regard toujours loin de celui de Rori. "J'ai découvert que j'avais un enfant. Depuis plusieurs années déjà, avec une fille avant Avery. Elle me l'avait jamais dit. Enfin elle avait essayé de me le dire mais j'ai pas voulu l'entendre. Et... Elle est décédée il y a quatre ans. Donc la petite était orpheline." La honte, encore et toujours bien présente. "J'ai merdé. Salement. J'avais trop honte donc j'ai pas assumé. Je suis parti rejoindre ma fille et j'ai plus remis les pieds à Bowen. J'ai coupé tous les ponts." Il baissa la tête vers sa bière. Il se demandait à quel point Rori le jugeait, Ari. "Et finalement je suis revenu genre là, en février." Home sweet home, right?  
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyLun 26 Juin - 16:17


Je n'ai pas vraiment eu le choix d'apprendre à cuisiner en arrivant à Londres, quand je n'avais plus ma maman pour me faire à manger ! Et en étant Vegan, je n'avais pas d'autres choix, les choix sont rapidement limité ! A sa phrase, je ris un peu. - Je n'ai pas eu vraiment le choix il faut dire, si tu cuisine pas, t'es vite limité en étant Vegan ! Je pourrais toujours t'apprendre deux-trois trucs si ça te tente ! Je ne suis pas non plus Gordon Ramsay, mais si je peux rendre service ! Il devra cependant se débrouiller pour cuisiner la viande, car ça m'écoeure et je ne pourrais pas l'aider ! Je souris lorsqu'il semble emballer à l'idée de m'écouter faire une impro. - Merci c'est vraiment gentil... Je crois que je sentirais presque mes joues se tinter de rose. Alors je penche un peu la tête faisant tombé mes cheveux un peu en avant comme pour cacher ma réaction physique. Cette chaleur dans mes joues ne s'arrangent pas avec ses compliments suite à l'annonce de mon diplôme. - Merci c'est vraiment gentil ! On va dire que ça m'ouvre des portes et que j'espère pouvoir réussir à ce que la musique soit mon métier ! Et ne pas être seulement en tant qu'assistante d'un producteur.

Je lui parle en revanche de la partie moins amusante de mon voyage de cinq ans et je ne maîtrise pas vraiment mes émotions. Rapidement les larmes pointent le bout de leur nez. Je m'excuse mais c'est à cet instant que je sens la main d'Ari saisir la mienne. Je suis surprise et je sens un frisson me parcourir toute entière. Je serre alors doucement sa main et je lève mes iris bleutés pour capter le sien. Je déglutit difficilement. - C'est une très longue histoire, je ne vais pas t'ennuyer avec ça... Nous venions de nous retrouvé et je n'avais pas envie de plomber l'ambiance avec tout ça. Il n'avais probablement pas envie de m'entendre me plaindre de tout ça. Je tente de lui retourner la question et d'en apprendre plus    sur ce sa vie durant ces quatre dernières années. Il semble gêné à ma question et je dois dire que je tombe un peu sur le cul quand il m'explique le pourquoi du comment. Alors... il n'est pas marié et il est père... L'histoire qu'il me raconte me déchire le coeur, j'ai de la peine pour lui, pour cette petite et pour Avery qui a du elle aussi subir cette situation. Pendant son récit, ma main se pose sur son avant bras dans un geste doux. Quand il baisse finalement le visage, je viens me mettre à genou face à lui et  mes doigts viennent relever son menton pour que je puisse ancré mon regard dans le sien. - Ari... ne te flagelle pas comme ça parce que cela ne changera pas... la situation est telle qu'elle est et si ça s'est passé comme ça c'est que cela devait se passer comme ça, même si ça fait mal. La culpabilité que tu ressens, elle ne prouve qu'une seule chose... t'es un père génial, tu tiens a ta fille et tu l'aimes c'est certains ! L'abandon, je suis bien placé pour en parler, j'ai été abandonnée par mon père alors que j'étais petite parce qu'il préférait se taper sa secrétaire que de s'intéresser à moi ou à mes frères.  - Alors oui, peut-être que tu aurais pu gérer les choses autrement lorsque tu l'as appris, mais rien n'arrive par hasard ! Je lui offre un sourire doux, puis je mordille ma lèvre en sentant mon ventre papillonner.  Mes pensées vont tout de même vers Avery, j'imagine qu'elle a dû souffrir de cette histoire, ils étaient pratiquement mariés ces deux-là... Je me demande, s'il elle lui as pardonné mais je n'ose pas vraiment lui demander, j'ai bien trop peur de lui retourner le couteau dans la plaie si ce n'est pas le cas. Je m'assoie finalement en tailleur face à lui avec un sourire plus enjoué pour détendre l'atmosphère. - Bon aller maintenant me fait plus languir, montre moi à quoi ressemble ton petit trésor, je suis certaine qu'elle est adorable si elle a hérité de ta frimousse ! Et je ponctue mes mots en appuyant sur son nez avec mon doigt en riant, comme je ferais avec n'importe lequel de mes proches. J'ai toujours été tactile, si bien que ça ne devrait plus surprendre personne !
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyMar 4 Juil - 15:24

Il sourit à la proposition de Rori de lui apprendre un peu de cuisine, clairement ça ne serait pas du luxe et même s'il savait que Joy adorait les pâtes au ketchup il pourrait être intéressant de temps en temps d'être capable de lui cuisiner des plats équilibrés. "Ça serait avec plaisir, chef." Son sourire s'accentua lorsqu'il remarqua nettement les joues de la brune rougir sous le simple effet de ses paroles. Paroles pourtant juste sincères puisqu'il était sincèrement impressionné par le cursus de Rori, le jeune homme. Il hocha la tête, bière à la main. Il ne doutait pas qu'elle disposait de toutes les cartes en main pour réussir dans la musique même s'il s'agissait d'une industrie dans laquelle il était particulièrement dur de se faire un nom, bien sûr.  

Et bientôt, le rouge quitta les joues de Rori pour laisser place à une larme, remarquée par Ari même si la jeune femme l'essuya rapidement. Sombre histoire qui l'avait donc conduite à revenir sur ses terres natales et le jeune homme se sentit mal, peur de ne pas savoir comment réagir mais aussi simplement mal de la voir ainsi, souffrir encore maintenant de cette histoire qui avait l'air d'avoir laissé des traces. Réflexe alors, lorsqu'il avait posé sa main sur celle de la brune, geste qui lui apparu naturel. Leurs regards se croisèrent et un drôle de sentiment traversa Ari, sans qu'il ne puisse l'identifier avec certitude, trop focalisé sur la jeune femme. Il se sentait bien impuissant face à sa détresse en cet instant et le contact physique fut le seul moyen qu'il trouva pour lui communiquer son soutien. "Tu ne m'ennuies pas, si un jour tu veux en parler, je serai là." Petit sourire alors qu'il lâchait sa main et il ajouta un trait d'humour. "Mais je peux aussi raconter des conneries toute la soirée pour te faire penser à autre chose." Tentative de détendre un peu l'atmosphère qu'il espérait efficace, au moins un peu. Mais plutôt que de raconter des conneries pour la faire rire, il en vint à raconter les conneries bien sérieuses qu'il avait fait ces dernières années, Ari. La découverture de sa paternité, l'abandon d'Avery. Et alors qu'il avait un peu peur qu'elle le juge, Rori, sa réaction lui fit beaucoup de bien. Lorsque qu'elle lui toucha le bras et lui releva le menton, leurs regards se trouvèrent une nouvelle fois. Et il le sentit à nouveau, ce sentiment non identifié, Ari. Bien sûr, ses paroles lui firent chaud au cœur, il ne souhaitait que ça, être un bon père. Mais y avait un autre truc. Le moment fut comme figé un instant et une pensée alors parasite s'imposa à lui. Elle était sacrément jolie, Rori. Aussitôt formulée, il pesta intérieurement contre son esprit tordu, Ari. Est-ce que c'était vraiment le moment de penser un truc comme ça ? Elle lui manifestait du soutien, s'approchait de lui pour le réconforter, en toute amitié probablement et voilà qu'il se mettait à penser à des trucs pareils. A se demander si quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Il cligna des yeux et secoua un peu la tête, espérant que la jeune femme n'avait rien remarqué du trouble qui l'avait saisi, brutalement. "Ouais, ces derniers temps j'me suis souvent demandé si ça existait pas... genre le destin ou un truc comme ça." Il rigola doucement. Loin de croire à ses conneries dans ses jeunes années, ça avait un côté plaisant finalement. Espoir que tout se dirigeait vers une fin heureuse qu'on ne pouvait simplement pas apercevoir en se tenant au début du chemin. Il regarda Rori dans les yeux, l'air sérieux de retour. "Merci, Rori. Merci de... comprendre." Un peu gêné et peu sûr de formuler correctement ce qu'il ressentait, il préféra se taire. Et il fut content lorsqu'elle adopta un ton plus léger, demandant à voir Joy. Il rigola plus fort, sincèrement. Le côté tactile de Rori ne le dérangeait pas, ça semblait même être un peu le contraire. "Haha, tous les parents sont pareils tu sais, toujours prêt à dégainer une photo de leur gosse pour faire chier les gens avec, donc j'me ferai pas prier." Il sortit alors son téléphone, ouvrit l'application de ses images et trouva rapidement une photo de la petite fille à la tête blonde et l'air malicieux, en train de peindre et appréciant manifestement autant peindre la feuille en face d'elle que son propre visage. "Voilà le petit monstre. Elle va avoir sept ans bientôt." dit-il en tendant le téléphone à la jeune femme.
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyVen 7 Juil - 16:56

Quand il accepte que je lui donne des petits tips de cuisine, j'ai un sourire incontrôlé qui se dessine jusqu'à mes oreilles. Je crois même avoir le regard pétillant. Cela me donne simplement une raison de plus de passer du temps avec lui. - Tout le plaisir est pour moi ! Je me plais à nous imaginer cuisiner tout les deux et mes pensées divague quelques peu sur une bataille de bouffe qui pourrait finir un arrachage de vêtement en règle. Putain Rori, faut vraiment que t'arrête de regarder des comédie romantique ça te ronge totalement le cerveau.

Quand cette foutu larme à échapper à mon contrôle, j'ai été électrisé en sentant sa main gagner la mienne et son regard plongé dans le mien n'a rien arrangé. Les papillons étaient là, comme cinq ans auparavant, comme si ils avaient simplement été en dormance et qu'il n'attendais qu'une chose pour sortir : ces retrouvailles. Un sourire sans joie s'étire sur mes lèvres lorsqu'il me dit que je ne l'ennuie pas et qu'il sera là si j'ai besoin de parler. - Merci... tu sais pas tout ce que ça représente pour moi... mais je te préviens... c'est vraiment pas une jolie histoire... J'ai un petite rire joyeux qui s'échappe à son envie de raconter des bêtises. - Je suis toujours partante pour les conneries, là-dessus je n'ai pas changé ! Mais les conneries qu'ils racontent me déstabilise dans un premier temps et mon deuxième réflexe est d'usé et même d'abuser de bienveillance. Il a morflé et je le vois, alors à quoi bon lui jeter une énième pierre, car j'imagine qu'il a dû s'en recevoir plusieurs déjà. Et puis s'il est prêt à être une épaule sur laquelle me reposer quand j'aurai besoin de parler de Darrel, je veux être là pour lui. Quand nos regards se croisent de nouveau, j'ai l'impression que son regard sur moi et différent, comme s'il me voyais différemment soudainement que la façon dont il me voyait auparavant. J'ignore encore la nature de ce regard, mais je sens quelque chose, une sorte de connexion ou que sais-je... ça me bouleverse toute entière et ça agite les papillons qui reprennent leurs cascades dans mon estomac. J'en ai presque le souffle coupé ou alors j'ai oublié de respirer, je ne sais pas... C'est quoi son putain de problème à être aussi mignon aussi... - Moi j'y crois... si l'on doit être avec quelqu'un alors on l'est, peu importe les obstacles sur le chemin, parfois tout est une question de timing... Et je me plais à penser que peut être cette fois-ci, le timing est bon pour nous, même si on s'entend c'est totalement ridicule. Pourquoi aurait-il envie d'une gamine comme moi après être sortie avec Avery ? Je balaye la main d'un geste. - Me remercie pas, c'est normal on est ami non ?! Si t'en est qu'il est correct de fantasmer sur son ami depuis une bonne demi-heure... Je ris et m'empresse de prendre son téléphone pour regarder la photo de la petite. - Elle est vraiment trop trop mignonne ! Elle te ressemble ! Elle s'appelle comment ? Je lui rends son téléphone alors qu'une vague un peu plus énergique que les autres atteint soudainement notre table de rêve et nous trempe au passage. - Holy shit !! Puis j'éclate de rire en me levant, regardant alors que toute la partie basse de ma robe est trempée, ce qui la rend transparente. Je crois qu'on distingue même mon tatouage de dragon qui part de mon ventre aine et qui descend jusqu'a la naissance de ma cuisse. - Bon bah... je crois qu'on a plus qu'à se mettre à l'eau tant qu'à faire ? Je ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre que j'attrape sa main et le tire dans l'eau en éclatant de rire jusqu'à ce qu'on ai de l'eau jusqu'à la taille. Elle n'est pas toute chaude, mais bon on était déjà mouillé alors c'est pas si compliqué, le pire est fait !
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptySam 22 Juil - 7:59

Il hocha la tête avec un petit sourire triste lorsqu'elle le remercia pour sa proposition de l'écouter parler, si un jour, elle en ressentait l'envie. Il ne voulait rien forcer, Ari, et à vrai dire il n'était pas vraiment sûr qu'il serait la première personne à qui elle s'adresserait pour ce genre de confidences. Après tout, ils avaient une relation amicale avant qu'elle parte mais ils n'étaient pas non plus extrêmement proches, le jeune homme l'ayant très souvent considéré comme la "petite sœur de son pote", marrante, sympathique mais pas le genre à tout se raconter. Et d'ailleurs pas le genre de relation à se retrouver à deux sur une plage en tête à tête. Oui, ces retrouvailles étaient un peu spéciales, comme si leur relation avait changé et au lieu de s'être éloignés à cause de ces années sans se parler, quelque chose semblait plutôt être différent entre eux et Ari n'était pas encore sûr de comprendre quoi. C'était en tout cas probablement lié au sentiment encore non expliqué qu'il ressentit lorsque leurs peaux se touchèrent, une première fois à son initiative, une deuxième fois à celle de Rori. Et puis y avait cette pensée parasite. La beauté de la jeune femme qui s'imposait soudainement à lui alors que ce n'était certainement pas une nouveauté, juste une révélation soudaine dans un cadre qui y était surement favorable : un pique-nique, à deux, sur la plage. Il parla du destin, Ari, puisque les derniers mois l'avaient fait se questionner sur ce sujet, à coup de rencontres hasardeuses qui pouvaient sembler écrites, parfois. Il fût songeur suite à la réponse de Rori, quelques temps auparavant il aurait surement pensé à Avery pour une telle phrase, se persuadant qu'ils étaient destinés à finir ensemble. Mais il sentait ce soir qu'il ne voyait plus leur relation ainsi, à présent le deuil était bien avancé et c'était plutôt agréable de le constater. "Timing, oui... Le timing fait tout." répondit-il, l'air songeur. But timing's a bitch, right? Il hocha la tête lorsqu'elle balaya d'un revers de main ses remerciements, oui ils étaient amis, il fallait croire, même après autant d'années. Et il ne se fit pas prier bien longtemps avant de dégainer une photo de Joy, fierté de sa vie désormais comme de nombreux parents surement, elle est le centre de son univers et il pourrait définitivement en parler pendant des heures, bien qu'il doute que ça intéresserait réellement Rori qui est probablement bien loin du monde des enfants de son côté. "Elle s'appelle Joy. Elle porte plutôt bien son nom." Il ne l'a pas choisi bien sûr, père absent à la naissance du petit ange, mais effectivement elle ne pourrait pas mieux le porter. Alors qu'il récupère son téléphone, une vague surgit soudainement alors qu'il pensait être largement assez loin de l'eau. La nappe trempée, coup dur pour le pique nique vegan même si certains tupperware encore fermés ont probablement survécu. Il resta un peu bête, Ari, surpris et immobile, un instant avant de rigoler à son tour en entendant le rire de la jeune femme qui s'était relevée. Il leva les yeux vers elle et constata qu'elle était tout aussi trempée que le repas, la robe blanche désormais transparente. Il baissa le regard aussitôt, un peu gêné et pu voir qu'il n'était pas mieux en terme d'inondation, son short marron devenu presque noir. Son sourire s'effaça légèrement alors qu'elle lui saisit la main joyeusement pour le trainer dans l'eau. "Euhhhhhh, t'es sûre de toi ?" Trop tard, ils furent à l'eau en quelques instants et Ari ne pu s'empêcher de rire à son tour devant la mine bien trop joyeuse de la jeune femme. Bon sang qu'elle était froide, l'été était bel et bien terminé à Bowen. Un air malicieux apparu soudainement sur son visage. "Mmh, t'appelles ça se mettre à l'eau ?" Et alors il commença à éclabousser à grandes eaux la jeune femme, tant qu'à faire autant jouer le jeu jusqu'au bout ? En espérant ne pas attraper une pneumonie en sortant, de préférence.
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyLun 31 Juil - 16:16

Je sentais que cette soirée était spéciale, du moins j'espérais que ce n'étais pas moi qui me faisait des films, mais j'aimais la complicité naturelle qui découlait de nos échanges. Cette complicité qui ressortais jusque dans nos contacts physique. Ils étaient brefs, pourtant je ne pouvais m'empêcher de frissonner lorsqu'ils se produisaient. Bordel... je me sentais ridicule. Après cinq ans je n'avais donc toujours rien appris ? Moi qui voulais me tenir éloigner de tout ce qui pourrait me détruire à nouveau, voilà que je fonçais encore tête baissé. Et le pire ? C'est que j'étais en train de me laisser avoir par quelque chose qui m'avait déjà brûlé les ailes. Quand j'évoque le timing, évidemment que je pense à nous. Nous sommes pour la première fois tout deux célibataires en même temps et réunis sur une plage, de nuit... ce qui ressemble clairement à un rencard. Ce qui était étrange, c'est que je n'avais aucunement préméditer tout ça, en fait je m'étais faite avoir toute seule. J'avais juste envie de le voir c'est tout... peut être un peu trop ? Et voilà que mes propres pensées devenait parfaitement incohérente. Je hocha simplement la tête quand il me confirma que le timing faisait tout, j'étais on ne plus d'accord avec lui à ce sujet. Restait à savoir si j'arriverais un jour à le choppé ce putain de bon timing.

C'était étrange de le voir père, mais à la fois il avais pratiquement 30 ans alors ce n'était pas si déconnant de l'être. Ce n'étais pas aussi étrange que si moi je devenais mère. Pas que je ne veuille pas d'enfant, juste que je ne me sens pas suffisamment mature pour avoir la responsabilité d'un autre être humain. Me gérer moi, c'est déjà pas mal non ? - J'ai hâte de la rencontrer en tout cas ! Après tout j'adore les enfants, je ne me fais pas de soucis sur le fait que je l'adorerai aussi. Et voila qu'une vague vint soudainement détruire notre pique nique et nous mouillés tout les deux. Certains de nos plats semble sauf, mais certains autres doivent maintenant être un plus... salé et sablonneux ? Quand je me lève, je remarque que ma robe ne laisse plus vraiment place à l'imagination en ce qui concerne toute la partie basse de mon corps. Je me sens rougir, mais je remarque qu'Ari en parfait gentleman détourne le regard de ma petite culotte qui se laisse voir par effet de transparence. Bordel, je suis morte de honte ! Cependant pour cacher ce sentiment, je le tire dans l'eau et nous voilà tout les deux trempée jusqu'à la taille mais au moins le bas de mon corps n'est plus visible, bien que je ne fasse que reculer le problème car je n'ai pas prévu de vêtements de rechange ! Et puis tout d'un coup, Ari se met à m'arroser, ce qui me fais éclater de rire alors que je tente de me protéger de mes mains comme je peux. Me voilà alors trempée de la tête aux pieds, ma robe se collant à présent à présent à ma poitrine imposante et par conséquent mon soutien gorge. Je me cache comme je peux avec mes bras. - Toi, tu va le regretter ! J'approche alors de lui et je viens lui grimper dessus pour tenter de le couler, histoire qu'on se retrouve tout les deux au même niveau. Oeil pour oeil, dent pour dent ! N'étant pas vraiment grande, le résultat n'est peut être pas vraiment celui escompté. Cependant quand une vague plus violente que les autres nous arrivent dessus, je resserre alors mon étreinte sur lui quand elle nous bouscule. - Putain de merde !!
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyDim 6 Aoû - 14:47

Comme tout bon parent, Ari était heureux de pouvoir parler de Joy à Rori. Et il était content de voir que la jeune femme semblait sincèrement intéressée par le sujet et même encline à la rencontrer, d'après sa réponse. Sa fille était bien évidement une énorme partie de sa vie désormais alors il était préférable d'avoir des amis qui n'étaient pas instantanément agacés de l'entendre parler de ce sujet. Même s'il n'était pas non plus du genre à pointer une photo de Joy sous le nez de tout le monde, se rappelant à quel point il trouvait les gens comme ça barbants, lorsqu'il était encore jeune et insouciant. "Oh ben ça serait avec plaisir, elle est plutôt sociable. Et elle adorerait te voir jouer de la musique." répondit-il avec un petit sourire. Soudainement submergés par les flots, ils se mirent à rire, surpris et trempés et Ari se laissa entrainer dans l'eau par la jeune femme, sans avoir le temps de réellement protester. Quitte à être trempé, Ari décida de rentrer dans le jeu de la jeune femme et commença à l'arroser allégrement, achevant de mouiller sa robe désormais définitivement transparente. Gentleman effectivement, il se garda bien de laisser son regard s'attarder autre part que sur son visage et ouvrit en revanche de grands yeux joueurs lorsqu'elle s'avança vers lui avec la promesse de regrets à venir. "Même pas peur, ah !" lança-t-il avant de se faire grimper dessus par la brune avec une force surprenante. Il rigolait, Ari, pendant qu'il tentait de se maintenir à flot et de repousser avec volontairement peu de force les assauts de son amie. Mais une nouvelle vague frappa et le jeune homme eut à peine le temps d'entendre Rori jurer, qu'elle lui s'agrippa à lui encore plus fort et il fut englouti sous la surface, à deux doigts de boire la tasse presque. Il sortit la tête de l'eau, tenant Rori par la taille, leurs corps maintenant collés et leurs visages un peu trop près. Il la regarda dans les yeux, l'eau dégoulinant de son visage et l'air un peu inquiet désormais. "Tu vas bien ? Elle était forte celle là." demanda-t-il. "Merde, tu vas être congelée non ?" dit-il en repensant à la petite robe légère, l'euphorie du moment un peu dissipée. "Je crois que j'ai un pull dans mon sac, s'il n'a pas pris l'eau..." Il se tut car il prit soudainement conscience que le moment était peut-être un peu étrange, ses mains autour de la taille de la jeune femme, à se fixer yeux dans les yeux. Il frissonna légèrement, se demandant si la température de l'eau était la seule à blâmer.
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyMer 9 Aoû - 17:37

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je me sens heureuse qu'il ne soit pas méfiant à l'idée de me présenter sa fille. C'est juste que j'imagine que quand on est parent, on ne présente pas n'importe qui à son enfant et visiblement, je ne suis pas n'importe qui. J'ai comme l'impression d'avoir un peu d'importance pour lui. Quand il dit qu'elle aimerait sûrement m'entendre faire de la musique, j'ai un petit sourire. - Vous pourriez venir me voir en concert un de ces jours ? Je te tiendrais au courant, je fais des set accoustic régulièrement dans des bars ! Alors que nous étions en pleine conversation, en l'espace de quelques instant nous voilà dans l'eau à chahuter comme des enfants et s'arroser. Quand me robe se retrouve totalement transparente, il reste très correct et son regard ne se détourne à aucun moment de mon visage, ce qui me touche et me fais me sentir un peu plus en confiance. Ce n'est pas comme si j'avais vraiment l'habitude de montrer mon corps comme ça, au contraire la plupart du temps, je le cache sous des vêtements ample pour que surtout personne ne sache pour ma poitrine imposante. cependant, cela ne me retire pas mon envie vengeresse. Ce qui ne s'arrange pas quand il me dit qu'il n'a pas peur. Je ne me gêne donc aucunement pour lui grimper dessus pour tenter de le couler mais il tient le cap, il faut dire que je ne suis bien grande, ni bien épaisse et qu'il semble plutôt bien entretenu physiquement, j'imagine que sa force est donc bien supérieur à la mienne ! Mais c'était pendant ma débâcle qu'une vague nous fauche tout les deux avec une violence assez surprenante. J'avoue avoir un peu peur de me noyer sur le moment malgré les bras d'Ari me maintenant fermement contre lui, mes jambes enroulé autour de lui. Lorsqu'il nous redresse, je n'ai pas besoin de voir mon reflet pour savoir que mes cheveux doivent être totalement flingué car je les sens dégoulinée sur mon visage. Je suis toujours accroché tel un Koala, nos corps collés et nos visages tout proche l'un de l'autre, si proche que je sens son souffle sur mes lèvres. Mes iris bleuté se plonge alors dans ses yeux noisettes. J'ai le souffle court, mais je ne suis plus vraiment sûr si cela vient de mon petit tour sous l'eau en apnée ou part la situation qui dérape totalement. - Oui, ça va ne t'inquiète pas ! Mais c'est clair elle était violente... Son air inquiet, le rend encore plus adorable mais je ne fais aucun commentaire là-dessus. J'aimerais le rassuré sur ma possible hypothermie mais les frissons de froids me parcourent et me trahissent. - Je crois oui... je ne dis pas non pour le pull ! Mon regard ne peut se détacher du sien, une grosse part de moi a envie de franchir les derniers millimètres qui séparent nos lèvres. Mes voix intérieures se disputent et je suis tiraillée. L'une me supplie de nous éviter un potentiel rejet supplémentaire et l'autre argumente que ce sera probablement notre seule occasion d'essayer. - Je suis désolée... Je voulais parler à la première de mes petites voix, mais je crois que je l'ai dit à voix haute. C'est soudainement remplie de courage que je réduit au silence l'espace qui sépare mes lèvres des siennes, mes bras glissant doucement autour de sa nuque et mon corps se pressant alors un peu plus contre le sien.
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptyVen 18 Aoû - 16:35

Il hocha la tête Ari, approuvant la proposition que lui faisait Rori. A ne pas en douter, Joy serait enchantée d'aller à un concert. "Ça serait avec plaisir, tiens moi au courant oui !" Il lui sourit et alors que leurs regards se croisèrent, il se dit qu'il était quand même vraiment content de la voir, Rori. Content qu'elle soit revenue. Pourtant, il n'allait pas mentir, il avait rarement pensé à elle pendant ces dernières années. Surement un peu trop mouvementées, entre un mariage annulé, un cœur brisé et surtout un enfant caché qui avait surgit de derrière les fagots. Mais il était sincèrement heureux de l'avoir croisé sur cette application de rencontre il y a quelques jours. Il passait un agréable moment en cet instant, peut-être même un peu trop ? Il s'était surpris à avoir quelques pensées parasites au cours de leurs échanges, à remarquer sa beauté comme s'il posait les yeux pour la première fois sur elle, à ressentir ce petit truc, un peu étrange, lorsque leurs mains s'étaient touchées. Peut-être était-il en train de devenir dingue ? Complètement aveugle en ce qui concernait l'éventualité de sentiments réciproques chez la jeune femme, il se sentait presque honteux de penser à des trucs comme ça. Elle avait juste voulu être gentille. Elle sortait d'une relation a priori pas des plus roses, elle se confiait un peu à lui et voilà qu'il commençait à avoir des pensées bizarres comme ça ? Bien joué, Ari, vraiment classe. Il chassa rapidement ces réflexions de son esprit, grandement aidé par la vague qui s'abattit sur eux et leur pique nique. Ni une ni deux, les voilà redevenus de grands enfants, à se trainer dans l'eau et à s'éclabousser mutuellement. Enfin, à essayer de se noyer mutuellement serait peut-être plus exact de la part de Rori ! Mais aussi forte qu'elle soit, Ari résista à ses assauts, hilare, jusqu'à l'apparition d'une vague bien plus importante, qui vint les engloutir tous les deux. Ils refirent surface et Ari fut inquiet aussitôt, demanda d'un air soucieux à la jeune femme si elle allait bien. Elle acquiesça mais Ari ne la lâcha pas pour autant, les mains autour de la taille de la brune, petit koala en cet instant. Elle frissonna de froid, appuyant les propos du jeune homme et il hocha la tête lorsqu'elle accepta sa proposition, pour le pull. Un léger silence s'installa pendant lequel Ari fut de nouveau envahi par ce sentiment. Le fameux. Celui un peu étrange. Celui qu'on est pas censé ressentir quand on discute avec la petite soeur de son pote. Mais en vérité ils étaient loin d'être en train de discuter, là. Collés l'un à l'autre, trempés, et si proches désormais qu'à peine quelques centimètres séparaient leurs lèvres. Il se fit la réflexion, Ari. Et ça aussi, c'était une pensée étrange à avoir, non ? Il commençait à être perdu. Mais avant qu'il ne puisse décider quoi faire, avancer dans ses réflexions ou rompre le charme qui semblait s'être installé, Rori prit la parole. Il fronça les sourcils, l'espace d'une seconde. Désolée ? Désolée pour quoi ? Et alors elle l'embrassa. Ari écarquilla les yeux un bref instant, complètement surpris par cette action qu'il n'avait pas vu venir (aveugle, oui). Mais alors que la jeune femme passait ses mains autour de sa nuque, il ferma les yeux et lui rendit son baiser. Il laissa de côté tous les questionnements qu'allaient entrainer cette action. Il voulait juste apprécier le moment. Il serra un peu plus fort la brune contre lui. Étonnamment, il n'avait plus du tout froid, tout d'un coup. Leurs lèvres finirent par se séparer et il la regarda dans les yeux, Ari, peu sûr de ce qu'il était censé dire maintenant. Alors il rigola, un petit rire presque timide. Aussitôt, il espéra qu'elle ne pensait pas qu'il se moquait d'elle. En vérité, il était simplement bien. Tout était bien en cet instant.    
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MessageSujet: Re: I never really know how to please you Ft. Ari    I never really know how to please you Ft. Ari  EmptySam 19 Aoû - 16:59

Je hoche simplement la tête pour lui signifier que je n'y manquerais pas. Je serais heureuse qu'il puisse venir un jour me voir chanter. Je ne veut juste pas lui montrer trop d'enthousiasme pour ne pas avoir l'air bizarre ou insistante. La soirée était si agréable et le retrouver était si réjouissant que rien ne pouvais gâcher tout ça, pas même cette vague qui engloutissait nos affaires. ni une, ni deux, nous voilà dans l'eau, jouant comme des enfants, nous amusant d'un rien. Et ça fait longtemps que je n'avais pas eu le coeur si léger, que je ne m'étais pas laisser porté par ce genre de folies légères. Hormis Elijah avec qui je me prêtais à diverse grimaces, chatouilles et autres enfantillages propre à notre relation fraternelle forte. Darrel, lui, détestait tout ça. Il voulait d'une vraie femme, pas une ado. Pourtant, lorsqu'il s'est mis avec moi, je n'avais qu'une vingtaine d'année. Je sortais tout juste de l'adolescence, j'étais encore pétillante et pleine de rêve avant qu'il ne me brûle les ailes. Alors, être juste la Rori amusante et fofolle que j'ai toujours été en réalité me faisait du bien. C'était comme renouer avec une partie de moi enfoui. Puis il y a eu cette vague un peu forte et cette proximité. Quand je me retrouve accroché à lui, mes jambes autour de sa taille, nos visages à quelques centimètres. Je m'abandonne, je laisse tombée toute mes barrières mentale et je l'embrasse. Pendant les premières millisecondes, mon ventre se contracte sous la crainte d'être repoussée. Mais rapidement, une réponse à se baiser se fit sentir. C'est une toute autre gêne qui se manifesta à présent dans mon ventre. Des battements d'ailes de papillons intenses. Mon coeur s'emballe, ma peau frissonne. Je profite de chaque seconde de se baiser, jusqu'à que le souffle ne me manque. Un petit rire franchit la barrière de ses lèvres et un sourire sur les miennes alors que nos yeux ne peuvent se détacher. - Si tu savais combien de fois j'ai imaginé ce moment... Confession du bout des lèvres, murmurer presque dans un souffle. Je mordille ma lèvre et je prends la parole de nouveau, ne pouvant le laisser dans ce simple flou. - Je ne l'ai jamais avoué à personne mais... Depuis notre rencontre, la toute première fois, j'ai toujours été... en crush sur toi et puis j'ai développé des sentiments dont je ne voulais pas car... il y avais Avery et je me sentais si mal de ressentir tout ça. Encore avant mon départ, je ne parvenais pas à passer à autre chose... Je baisse mon regard humide, me sentant soudainement gênée d'évoquer ça à voix haute, alors que je n'avais parler de ça à personne jusqu'à présent. - Je pensais que tout ça c'était derrière moi, que ces cinq années loin de Bowen avait fini par me détourner de toi, mais dés qu'on a matcher sur BBT, c'est comme si tout m'était revenu, comme si tout ça ne s'était jamais arrêté... Je secoue la tête puis me reprend en levant mon regard vers lui. - Mais je n'avais rien prémédité hein ? Ce n'était vraiment que des retrouvailles entre amis... mais je me suis un peu... égarée ? Je veux dire... je sais pas ce que "ça" voulait dire pour toi mais... j'attends rien de particulier, on peux juste... se laisser porter et voir... enfin... j'en avais juste super envie... voilà. Bordel je m'enfonce et je rame, j'ai l'air ridicule. Je mord ma lèvre, je perds tout mes moyens là contre lui, son regard posé sur moi... j'ai juste envie de sentir ses lèvres à nouveau sur les miennes. Quoiqu'il m'en coûte...
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