Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 21:35
Peut-être qu’elle aurait préféré un peu de bienveillance, de douceur et de tendresse comme ils savaient si bien le faire. Elle aurait fini par comprendre, certes difficilement, que lui ça lui posait problème. Max elle aurait géré sa peine, mais là il ne lui donnait que de l’humiliation, de la peine et de la colère. Il essayait de lui démontrer que ces huit ans c’était énorme. Et oui 5 ans et 14 ans ça semblait choquant, mais maintenant ce n’était presque rien. « Mais bordel, c’était y’a 15 ans ! Y’a des milliers de couple qui ont plus de dix ans d’écart. » Max ne se rendait pas compte de sa phrase, parlant de couple alors qu’ils n’en étaient pas un. Peut-être qu’ils auraient fini par l’être s’il n’y avait pas eu ces putain de huit années, ou peut-être pas. Mais leur histoire avait été trop belle pour qu’elle se finisse comme ça. Et finalement, elle comprit qu’elle n’avait été qu’une conquête, une femme de plus dans cette liste qu’elle imaginait longue Max. C’était toute leur brève histoire qu’elle remettait en question. Combien de femme avait-il ramené dans ce bivouac ou dans cette eau gelée. Combien avait-elle accepté d’aller au restaurant. Et surtout, est-ce qu’il les regardait toutes comme il le faisait avec elle ? Max elle eut presque la nausée à cause de ces pensées, se rendant compte de sa naïveté. « Tant mieux ! Ce n’est pas une fierté d’être dans le tableau de chasse de Luciano ! » Elle n’aimait pas cette sensation, celle d’être considérée comme une petite fille, alors que Max était une jeune femme. Certes, jeune mais c’en était une, avec des responsabilités, une sensibilité et des putains de sentiments. Il faisait une fixette sur son âge, alors que ça ne changeait en rien tout ce qu’ils avaient vécu, et Max elle finit par s’emporter, balancer des mots vulgaires. Et il répondait en italien, trop énervé et choqué de ces paroles. « NON JE NE SUIS PAS CONTENTE ! » Elle avait la rage au fond d’elle, qu’elle en tremblait. Elle avait envie de le frapper, de le pousser, de lui faire autant mal que les mots qu’ils disaient. « JE NE T’AI PAS ATTENDU POUR COUCHER AVEC DES GENS ! » Il était naïf sur ce coup là Orso, Max elle n’avait peut-être pas son expérience, mais elle en avait. Et il avait bien profiter de son expertise. Elle tournait les talons, il fallait qu’elle se casse d’ici parce qu’il gâchait les très peu de bons souvenirs qu’ils avaient. Est-ce qu’elle y avait cru à cette histoire ? Sûrement un peu, même si ce n’était pas la plus grande des romantiques. Elle se rhabillait, avant de se retourner et croiser le regard d’Orso. Il la repoussait, elle le savait. Ça se voyait, mais Max elle ne comptait pas de battre. Les mots qu’il avait dit, la manière dont il la traitait ça ne lui donnait pas envie de se battre. Il n’avait aucun droit d’être triste, c’était sa stupidité et son entêtement qui faisaient qu’ils en étaient là. Et Maxine, elle essuya avec fureur ses larmes, se refusant de craquer devant lui et de lui donner encore plus d’armes pour la blesser. Tout l’énervait, ce côté paternaliste qu’il prenait présent. « T’as pas à me dire ce que je dois faire ! » Si elle voulait parler elle le ferait. C’était à son tour, elle ne pouvait plus le regard, croiser ce regard qu’il l’avait fait tant chavirer auparavant. Max, elle ne le croyait pas, elle était comme les autres, déçue et triste. Une simple conquête qu’il allait oublier. « Oh si je ne t’ai pas dis ? J’attends tellement mon prince charmant que tous les matins je chante avec les oiseaux pendant qu’ils m’habillent ! » Disait-elle ironiquement. Evidemment qu’elle ne pensait pas mariage, ni enfant, bordel Max elle était très loin de toutes ces questions. La colère finissait par laisser place à de la sidération, franchement déçue de s’être autant trompée sur cet homme. « Whaouuu t’es vraiment qu’un con ! » Elle récupéra son sac et sortit en lui donnant un coup d’épaule, avant de sortir définitivement et claquer la porte de son putain d’appartement.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 23:37
C'était plus le même visage que j'lui montrais là depuis que je savais son âge. Ca m'avait fait vrillé de savoir qu'elle avait tout juste la vingtaine. En temps normal, j'en aurais sûrement eu rien à foutre, mais là, avec c'que je ressentais pour elle, c'était plus du tout la même chose. Ca changeait tout. Parce que j'assumais clairement pas avoir des sentiments pour une fille aussi jeune. Elle avait bien mis le doigt dessus Maxine, elle avait vu clair dans ma tactique, mais ça m'empêchait pas de continuer à être un parfait connard avec elle. L'infantilisant au maximum, parce que j'voyais que ça la blessait. C'était ça mon plan là, en fait, la blesser pour l'éloigner au maximum. C'était pas bon, mais c'était la seule solution que j'avais trouvé là, dans l'instant. "Parle pas de couple, on est pas un couple." que j'avais lâché en entendant ce mot dans sa bouche. Même si je m'étais surpris à imaginer plus avec elle, là, tout de suite, ça c'était volatilisé. J'voulais juste me protéger. De je ne sais pas quoi, mais c'était un vrai comportement offensif que j'avais envers elle. Elle ne voulait pas faire partie d'mon tableau de chasse. En vrai, j'étais pas un mec tout blanc en ce qui concerne les conquêtes d'un soir mais j'étais pas, en temps normal, trop un connard et j'avais pas cette prétention là, que d'avoir un tableau de chasse. Cela dit, là à cette instant, ça n'avait pas été un problème d'souligner bien haut et fort qu'elle n'avait pas sa place dans la liste de mes conquêtes. Le ton monta, d'un coup, pour je ne sais plus quelle raison. Ca partait dans tous les sens, c'était violent, c'était incisif. Et j'continuais moi aussi de hurler, comme elle, parce que notre mode de communication, le seul acceptable maintenant, c'était ça, juste d'la violence. "EH BAH TRÈS BIEN, RAVI POUR TOI. RETOURNE COUCHER AVEC DES MECS DE TON ÂGE, ÇA SERA TRÈS BIEN." J'sais pas pourquoi j'voulais lui faire du mal comme ça. C'était contre intuitif. Mais j'étais plus en mesure de réfléchir là. Maxine, elle était partie récupérer ses affaires dans la chambre, et en revenant, nos regards s'étaient croisés, juste une seconde. On aurait pu temporiser, mais non, j'avais relancé les hostilités. Maxine, elle utilisait l'ironie, comme pour me mettre face à ma propre connerie, mais ça glissait sur moi. J'lâchais un dernier coup de massue, la sommant de retourner jouer avec ses barbies. C'était l'apothéose de l'infantilisation là mais j'm'en foutais royalement. Parce que j'pouvais plus réfléchir. J'voulais juste qu'elle s'en aille et que j'essaye de l'oublier. Parce que c'était là tout le problème. C'est que Maxine, que je le veuille ou non, elle comptait pour moi. Et ça me faisait chier que ça se termine comme ça. C'était au dessus de mes principes. J'l'avais blessée. Elle me traita de con et me donna un bon coup d'épaule avant de claquer la porte. Putain. Quelle soirée de merde. J'me retrouvais là, dans la cuisine, les poings serrés, la rage au ventre. Dans un élan de colère, ma main balaya tout ce qui se trouvait sur le comptoir. "Putain!" que j'lâchais tout seul. J'étais une boule de nerf. Déçu et en colère. Il allait falloir dealer avec ça maintenant, et j'savais absolument pas comment me sortir cette fille de la tête.
FIN
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
#12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine