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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso

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Orso Luciano
Orso Luciano
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 3 EmptySam 8 Juil 2023 - 1:10

Et voilà. L'accalmie n'aurait été que d'une courte durée. Aussitôt le sujet de la cocaïne mit sur la table que je ne tardais pas à me braquer. J'étais assez instable sur ce sujet là. Et à tout bien réfléchir, il y avait un paquet de sujet qui me faisait vriller. Alors là, c'était pas aussi tranchant que d'habitude, parce que j'avais pas tellement assez de force pour être au maximum de mes capacités, mais j'tentais d'me défendre, utilisant l'ironie et le sarcasme comme arme de destruction massive. En l'espace d'une seconde, on avait effacé toute cette douceur qu'il y avait eu entre nous, durant cette nuit et ce début de matinée. Et pourtant qu'est ce que je l'aimais cette douceur. Mais j'étais incapable de rester de marbre, d'être calme lorsqu'on parlait directement de ma consommation de cocaïne. J'étais sur la défensive, instantanément. "T'aurais du être contente non? T'attends que ça toi." que j'lui lâchais, méchamment, gratuitement. Autant j'avais détesté celui que j'avais été cette nuit, autant là, c'était un autre step. J'me haïssais de dire des trucs pareils. Mais j'avais pas le choix, parce que ça me permettait juste de tourner autour du pot et de ne pas donner de détails sur mon problème d'addiction. Maxine, elle réagissait, au quart de tour. J'le savais que j'la provoquais là. En fait, elle comme moi, on savait comment agacer l'autre, en l'espace d'une seconde. Maxine, elle avait élevé le ton, j'la sentais toute cette colère qu'elle me déversait sur moi. "On est bien d'accord. J'vais me débrouiller, tout seul, j'ai pas besoin de toi." Alors que non, très clairement, j'étais incapable de me débrouiller tout seul. Pour être tout à fait honnête, je pensais déjà à la prochaine dose que j'allais essayer d'me procurer. Maxine s'était qualifiée de trop jeune pour comprendre. J'aurais pu rajouter quelque chose, m'enfiler dans cette brèche et être encore plus blessant. Mais non, j'me retenais. J'crois que ce n'était même plus une question d'âge arrivé à ce stade. Maxine, elle était sortie de la chambre, en colère, me lâchant qu'elle s'était inquiétée toute la nuit pour moi, raison pour laquelle elle était une spécialiste de la cocaïne. Elle n'avait pas tord sur ce coup là. J'restais silencieux, j'essayais de dealer avec mon mal-être et ma colère. Ca faisait beaucoup à gérer et Maxine ne me laissait pas le temps de souffler, revenant à la charge. Après avoir fait preuve de mon ironie légendaire, j'me radoucissais, lui demandant vraiment ce qu'on pouvait faire à présent, soulignant qu'il n'y avait plus rien à sauver. La réponse de Max me donna comme un gros coup dans le coeur. Me faire aider, ça, c'était la partie que j'décidais d'ignorer. J'partais du principe que c'était à moi de prendre ce genre de décision. Mais ses mots suivants, le "on arrête", il sonnait comme un truc brutal, tranchant. J'restais silencieux, écoutant la suite. Mes yeux étaient plantés dans les siens. Et j'étais comme mort de l'intérieur. Elle avait raison Max, fallait tout arrêter. Et pourtant, j'en avais absolument pas envie. Ca me faisait plus mal qu'autre chose de m'imaginer loin d'elle. Je hochais la tête lentement. "Ouais, on arrête. Ca mène à rien." J'prenais une grande inspiration et j'me levais, toujours en boxer. Péniblement, j'attrapais mon t-shirt que j'enfilais, maladroitement. "Tu mérites d'être heureuse, Max. Sans moi." Elle m'offrait là, sans le savoir, la meilleure des opportunités pour l'éloigner une bonne fois pour toute de moi. Parce que notre histoire, elle était impossible, elle était trop compliquée et on s'était fait trop de mal. J'avais juste la sensation d'être à l'origine de tout ce désastre, j'avais comme dans l'idée là, d'aller me trouver un autre rail de coke, pour oublier tout ça. J'me baissais à nouveau, pour récupérer mon pantalon. On voyait bien que dans chacun de mes gestes, il y avait d'la douleur et d'la peine. Un subtil mélange du manque de la cocaïne et du futur manque que j'allais ressentir une fois que Maxine serait sortie de ma vie. "J'vais appeler mon coloc, pour qu'il me ramène. J'peux pas conduire. Et après, j'te laisse tranquille." que je disais le plus calmement possible alors que je sentais mon coeur se vider peu à peu.

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Maxine Gray
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STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 3 EmptySam 8 Juil 2023 - 14:20

Ils s’en étaient dis des paroles blessantes, et les sentiments qu’ils ressentaient pour l’autre ne suffisait pas à atténuer les blessures des mots. Orso, il fit très fort ce jour-là, considérant Maxine comme une profiteuse. Quand elle avait fini mal, à aucun moment elle n’arrivait pu penser qu’Orso faisait autre chose que prendre soin d’elle. Avec cette phrase, il estimait que Maxine n’attendait que ça, qu’il soit assez mal pour coucher avec lui. Son regard devenait plus sombre à l’anglaise, elle se demandait même si elle aurait pas dû le laisser se débrouiller. « De toute les choses que tu as pu dire celle-là est surement la plus blessante. » Maxine elle ne pardonnerait pas, ça lui faisait trop de mal, surtout après toutes les insultes liées à son âge. Pourtant, elle s’était renseignée, elle savait que c’était la cocaïne qui parlait. « Parfait, on a plus de compte à se rendre. Ma dette est réglée. » Maxine elle faisait référence à sa soirée à elle, à où elle avait fini tellement mal et que sans Orso, elle en aurait sûrement pris de la cocaïne. Elle sortait de la chambre, énervée mais surtout triste. Elle était si peinée de déroulement de cette journée, qu’après les douceurs et les tendresses, ils étaient incapables de communiquer. Pour Maxine c’était trop. Surtout le fait qu’il pensait qu’elle ne voulait que coucher avec lui, qu’elle n’attendait que ça. Alors que c’était tout le contraire, préférant rester triste plutôt que de lui demander d’aller à l’encontre de ses principes pour elle. Alors elle revenait dans cette chambre, oubliant les conseils des sites. Cette conversation, ils auraient dû l’avoir bien plus tard, une fois qu’il n’y avait plus de poudre blanche dans l’organisme de l’italien. Il avait réussi à la blesser avec cette simple phrase. Son cœur, elle le sentait en miette, se rendant compte qu’il avait posé une empreinte trop forte dans sa vie. Mais elle arriverait à passer au-dessus, parce qu’elle rencontrerait une autre personne, elle trouverait des passions qui lui feront un peu oublier la frénésie qu’elle avait pu ressentir avec lui. Il était d’accord, et Maxine en profitait pour détacher son regard de lui. Pour elle, ça se terminait aujourd’hui, elle en avait marre d’entendre les mots blessants, elle ne pouvait pas supporter de le voir se détruire. Il se levait, essayant de s’habiller. Max elle fit un pas en avant pour aller l’aider, avant d’arrêter son geste. Elle riait jaune. « Ça ne va pas être trop compliqué ça ! » Elle se mentait à elle-même, parce qu’elle l’avait été heureuse avec Orso pendant ces quelques moments de calme. Maxine elle n’arrivait pas à savoir à quel moment ils avaient tout brisé. Cette question d’âge elle revenait, mais à aucun moment il ne s’était dit qu’ils pouvaient avoir un peu de respect pour l’autre. La douleur avait été trop présente les empêchant de parler avec calme et maturité. Orso, il allait partir et Maxine elle soupirait. « J’te ramène c’est bon ! » Son coloc n’allait pas venir à pied jusqu’ici. Et Maxine, elle ne comptait pas garder les clés d’Orso, pensant que moins ils se voyaient plus il leur serait facile d’oublier l’autre. De toute façon, elle ne lui laissait pas le choix, elle le guidait jusqu’à sa voiture où elle reprit le volant. Autant à l’aller, Maxine avait fait exprès de faire des détours, autant cette fois-ci elle traçait en silence jusqu’à chez l’italien. Elle ne le regardait pas, préférant se concentrer sur la route. Elle prendrait un vélo pour le retour, ou peut-être qu’elle marcherait un peu. Elle sentait quelques larmes couler sur ses joues, qu’elle essuyait sans tendresse.

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Too smart for you.
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Orso Luciano
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 3 EmptyLun 10 Juil 2023 - 19:43

Mes mots avaient dépassés ma pensée. J'le savais à l'instant où je m'entendais prononcer cette phrase. Maxine, elle encaissait, elle aurait pu se mettre à hurler, à pleurer mais non. Elle avait une colère froide. Ses mots, ils me firent mal à moi aussi. Parce que j'étais forcé de constater que j'étais allé trop loin. J'y croyais pas une seconde à ce que j'avais dis. C'était la cocaïne qui parlait, et le manque que j'avais. Les idées noires, moroses, ça faisait partie du pack et encore une fois, c'était Maxine qui se prenait tous les dommages collatéraux de c'qui se passait en moi. J'restais silencieux, ne rajoutant rien, n'aggravant pas mon cas qui était déjà au plus bas. On s'mit d'accord ensuite, l'un et l'autre, qu'on devait arrêter. J'voulais pas de l'aide de Maxine, j'voulais pas de sa morale. Tout comme elle qui avait rejeter la soirée précédente mes conseils et mes craintes. On était face à un mur. Infranchissable. C'était très douloureux ce qui se jouait là, au fond de moi, j'avais pas envie de laisser Maxine. Mais c'était mieux pour elle et pour moi. Maxine parla de dette, comme si ce qu'elle avait fait hier soir pour moi n'était que la résultante des soins que j'avais pu lui apporter le fameux soir où elle avait échappé de justesse à la cocaïne. "Parfait." que j'disais juste. On avait plus rien à devoir à l'autre, et il fallait continuer à avancer. Je savais que les jours qui viendraient allaient être difficiles, j'allais devoir lutter, seul, mais j'me convainquais que j'y arriverais. Et si j'devais lâcher, si j'devais sombrer, alors j'irais aussi. Ca m'était vraiment égal à ce moment là. Alors que j'lui avais souhaité d'être heureuse, sans moi, Maxine répondit avec une certaine forme de violence. "Ca n'allait pas être compliqué." Ca faisait mal à entendre mais elle avait probablement raison. J'en étais persuadé à ce moment là. Incapable de prendre soin de moi, comment pouvais-je apporter quoi que ce soit de positif à quelqu'un d'autre? Clairement là, j'étais dans une spirale négative. J'me voyais pas rentrer en voiture, j'étais pas en état de conduire. Maxine se proposa alors de me ramener. C'était pas une mauvaise idée, mes clefs de voiture seraient alors en ma possession, ce qui nous évitait tout contact futur. On l'avait dit, on devait tout arrêter, pour se protéger. On quitta la chambre en silence. Jusqu'à ce qu'on se sépare, on n'avait rien rajouter de plus. Dans la voiture, j'étais comme absent. C'était une sale journée. J'évitais de la regarder, me concentrant faussement sur la route. Alors que Maxine venait de garer la voiture dans le garage sous l'immeuble, on sorti en silence. Elle me tendit les clefs et je portais mon regard vers le sien. Quelques larmes bordaient ses magnifiques yeux. Mon coeur se serra encore un peu plus. Les clefs tombèrent dans ma main et je restais silencieux. C'était une séparation tellement difficile. Toujours en silence, Maxine fit demi-tour et sortie du garage. J'la regardais s'éloigner, quelques secondes avant de moi même prendre la direction de l'ascenseur. C'était le bordel dans ma tête. J'avais envie d'reprendre de la cocaïne. Mais fallait que j'sois plus fort que ça. Une fois de retour à l'appartement, j'allais prendre une douche, sans croiser mes colocs. Puis j'rejoignais Arielle dans le canapé. Entre temps, elle avait démarré un film. J'm'affalais, en silence. J'lui accordais un triste sourire avant de porter mon attention sur le télévision. Quelques minutes plus tard, je sombrais à nouveau dans le sommeil. Avec toujours Maxine dans chacune de mes pensées.

FIN

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