two plus two equals five (cooper)

Avoir des enfants, ça avait changé la vie de Cooper. Il se doutait depuis qu’il était gamin qui aurait cette envie en lui d’être père, mais il ne s’était jamais imaginé à quel point. Aujourd’hui, une vie sans ses enfants ne serait même pas imaginable. Bien que son beau tableau ait été abîmé avec le départ de sa femme, il revivrait ces difficultés en un claquement de doigts si on lui donnait l’opportunité de tout recommencer. Malgré tout ce qui pouvait se dérouler autour, l’important, c’est d’offrir la meilleure vie possible pour leurs enfants et ça commençait par se créer des moments tous ensemble. Cette sortie à la fête foraine, c’est exactement ce que ça représentait. “C’est un bon deal. Ça me va.” Dit-il en riant, allant même jusqu’à présenter sa main à son ami pour sceller le deal. Cooper avait toujours été de ceux qui aiment les sensations fortes. Il avait laissé tout ça de côté après avoir eu les enfants, ayant un peu plus peur que quelque chose lui arrive. Seuls les manèges de ce genre lui permettaient encore de retrouver cette adrénaline qu'il aimait tant. En-tout-cas, ça l’excitait bien cette idée de tous aller au parc, surtout s’ils pouvaient organiser une surprise complète. “Tu me tiendras au courant et on se fera ça !” Dit-il avec entrain. Lui ne devrait pas avoir trop de mal à s’arranger avec des collègues pour changer les shifts et s’octroyer le temps nécessaire. Même s’il s’était lancé dans des formations ces derniers temps, il restait assez confiant. “Ça nous changera d’ici.” Ajouta-t-il en riant. L’aire de jeu, c’est bien pour les enfants, mais ils étaient quand même pas mal limités. En parlant de ça, son regard se portait sur sa fille qui s’amusait au loin. Le policier soupirant en voyant la petite se suspendre à une structure comme un petit singe. Ça l’amusait autant que ça l’effrayait de voir l’audace de cette petite. “Je ne peux pas regarder loin pendant longtemps, on dirait.” Dit-il en pointant du doigt sa fille, avant de rire de nouveau.C’était suffisamment classique pour qu’il ne s’inquiète pas trop. Il se leva tout de même, prêt à aller la récupérer avant que ça ne dégénère. “Tu me diras tes dispos pour qu’on se fasse un truc ? Si je la laisse, je la retrouve debout sur le mât de la balançoire dans 10 minutes.” Annonça-t-il en riant. C’était peut-être une blague, mais ça tirait pas mal de la réalité.  

HJ: