Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Mer 1 Nov 2023 - 17:17
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
L’impression de se sentir pousser des ailes, d’avoir enfin trouvé sa place dans un monde qui n’avait semble-t-il jamais voulu de lui, c’était ce qu’expérimentait Levi depuis que Sahar et lui avaient décidé d’officialiser leur relation. Et il n’aurait su se rappeler de la dernière fois où il avait expérimenté un tel déferlement de sentiments, comme s’il savait au fond que son histoire avec la serveuse dépassait tout ce qu’il avait pu connaître jusqu’ici. Il fallait croire que l’un comme l’autre, ils étaient incapables de réfréner ce besoin de s’appartenir, intégralement, prêts à tout pour se prouver leur dévotion, jusqu’à finalement décider de partager officiellement leur quotidien. Levi, il n’avait pas hésité un seul instant pour rassembler ses affaires et rejoindre l’environnement de son âme-sœur, peinant lui-même à supporter ne serait-ce qu’une seule minute loin d’elle. Ça n’avait finalement été que la suite logique des événements, Levi prenant conscience qu’il n’y avait aucun intérêt à limiter leurs envies de consumer leur relation comme ils l’entendaient. Et plus jamais, il désirait faire comprendre au monde entier que Sahar était sienne, et qu’il ne laisserait personne tenter de s’immiscer entre eux pour renverser leur histoire. Levi, il aimait penser qu’ils resteraient liés pour l’éternité, qu’importent les embûches qui se sèmeraient sur leur chemin. Sans trop savoir pourquoi, il lui avait proposé ce soir-là de sortir de leur cocon, pour la première fois depuis qu’ils étaient ensemble. Sans doute avaient-ils été hésitants à l’idée de quitter leur zone de confort, là où ils savaient que leurs attentions ne risquaient pas d’être détournées d’une quelconque manière. Parce-qu’il était évident que Levi craignait qu’une autre âme ne lui dérobe son trésor, que Sahar ne finisse par l’abandonner, quand bien même ils s’étaient intimement promis de ne jamais le faire. C’était inscrit en lui, coulant dans ses veines, sans qu’il ne puisse rien y faire, il redoutait d’être laissé sur le bas côté. « T’es beaucoup trop belle pour ce monde. » Lâcha-t-il en la retrouvant dans la salle de bain, laissant son torse effleurer le dos de sa favorite, ébloui par son reflet dans le miroir qui le ferait vibrer à tout jamais. « T’es prête ? » Souffla-t-il à son oreille, en profitant pour laisser ses mains glisser autour de son abdomen, ses lèvres déposant un baiser dans son cou alors qu’il humait son parfum envoûtant. « Tu te rends compte que j’vais passer pour un moins que rien à côté de toi ? » S’amusa-t-il, en redressant son regard pour trouver le sien dans le reflet du miroir, elle qui pouvait aisément y lire une lueur complice et ô combien tendre, ses mains continuant de caresser ses courbes, longeant ses hanches avec une lenteur contrôlée.
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Dernière édition par Levi Wheeler le Mer 1 Nov 2023 - 23:52, édité 1 fois
Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Mer 1 Nov 2023 - 18:02
tw.
il serait fabuler que d'affirmer que tu n'avais pas douté un instant quant à cette éventualité pour que les festivités nocturnes, ne soient pas vraiment l'idée du siècle. effectivement, au vu de la relation plutôt démesurée que tu entretenais avec ton partenaire, il restait assez compliqué d'envisager, que tu ne sois pas particulièrement dérangée par la promiscuité qui s'amorçait dans ce genre même d'établissement. plus portée sur l'exclusivité poussée à son paroxysme, que le partage, nul doute que ta patience comptait te jouer quelques tours, ce soir. et si tu ne dénotais pas d'un penchant relativement distinct pour ce type même d'environnement, tu avais fais le choix de prendre sur toi, jusqu'à ce que tu ne sois finalement plus en mesure de te le permettre. et en raison de tes excès de colère, dieu savait que ça ne serait pas une mince affaire. de plus, et que ça te plaise ou non, il fallait reconnaitre que levi, ne passait malheureusement pas inaperçu, ce qui n'était assurément pas pour apaiser à ta folie volcanique qui grouillait au fond de toi, à chaque fois que tu l'imaginais au contact d'une autre. selon toi, il t'appartenait, un raisonnement plus que jamais décuplé, depuis notamment, que vous logiez sous le même toit. puisqu'aussi surprenant soit-il, tu avais sciemment renoncé à cet aspect de ta personnalité, cultivant incessamment le culte de l'émancipation, pour pleinement te consacrer à ton âme-soeur. et malgré la dimension potentiellement extrême du dévouement que tu tentais chaque jour de lui communiquer, tu avais conscience au fond, qu'il en résultait de tout ce dont tu avais toujours eu besoin. pour autant, et même si tu n'aspirais qu'à te racheter une conduite à ses côtés, tu ne deviendrais malheureusement, jamais irréprochable. entre jalousie profondément exacerbée et addictions en tout genre, le fait était qu'il ne fallait éventuellement s'en tenir qu'à l'indulgence de ton amant. et autant l'admettre tout de suite, entre la poudre blanche inhalée les minutes précédentes, et les quelques verres de vodka venus directement lui succéder, il serait ambitieux d'affirmer qu'aucun incident ne surviendrait dans les heures qui suivraient. « dit, la perfection. » lâchas-tu à l'attention de ce dernier, dont tu admirais le reflet directement à travers le miroir, alors qu'il venait à peine de se poster derrière toi. t'assurant de peaufiner les derniers ajustement au niveau de ton regard, déjà plus ou moins vitreux, tu te contentas essentiellement d'un vague hochement de tête approbateur, en guise de réponse. excessivement sensible au contact de ton partenaire, il fut temps pour toi de ne pas te laisser absorber par chacune des sensations procurées, où vous n'iriez simplement nulle part. « et tu te rends compte, que je vais devoir au moins tuer une ou deux nanas, à cause de toi? » poursuis-tu, plus sarcastique que jamais, mais dieu savait cependant de quoi tu étais véritablement capable, plus encore lorsqu'on avait conscience de l'univers dans lequel tu n'avais cessé d'évoluer, au fil des années. « peut-être qu'on devrait y aller, avant que la situation ne dérape à cette allure, tu crois pas? » sous couvert, qu'un rien suffirait littéralement à vous faire vriller, en faveur d'une toute autre direction, toi la première. et l'une de tes mains partie aussitôt à la rencontre de la sienne, ton visage penché à proximité du sien, tu inspiras longuement, comme si tu tentais toi-même de te rassurer, notamment quant à la manière d'appréhender la soirée qui s'amorçait.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Jeu 2 Nov 2023 - 0:23
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Levi avait en effet perçu l’hésitation dans les yeux de sa partenaire à l’idée de quitter leur cocon pour la soirée, eux qui ne s’étaient encore jamais confrontés à la vie festive depuis qu’ils étaient ensemble. Et au fond, il n’avait aucun mal à comprendre pourquoi son avis sur la question était mitigé, conscient qu’ils étaient atteints de la même manière en ce qui concernait la jalousie qui leur brûlait les entrailles. Il aurait probablement été préférable qu’ils ne tentent pas le diable, afin de ne pas laisser la possibilité à leurs frustrations d’exploser alors qu’ils savaient parfaitement que le risque était élevé. Sans doute croyaient-il naïvement qu’ils avaient la capacité de se raisonner, de contrôler leur jalousie ravageuse quand il ne suffisait en réalité que d’une étincelle pour embraser leurs émotions. Levi, ne désirait que la rassurer, et lui prouver ô combien il n’existait qu’elle dans son monde, lui qui se mettrait en quatre pour ne jamais la voir douter de sa loyauté. Quand bien même Sahar préférait qu’il s’en éloigne définitivement, Levi s’était laissé tenter par l’appel de la désinhibition, accompagnant sa favorite lorsqu’elle étala la poudre blanche face à eux, l’inhalant sans plus attendre. Il tentait comme il le pouvait de dissimuler cette appréhension perceptible alors que la nuit commençait à tomber, assombrissant le ciel, les rapprochant de plus en plus de la réalité qui les attendait à l’extérieur. Le manque lui brûlant constamment la peau, il s’insinua derrière elle alors qu’elle finalisait sa préparation, manquant de défaillir face à la beauté renversante de ses traits, ne manquant pas de la complimenter dans la foulée. « J’vaux rien à côté de toi. » Souffla-t-il, un rictus étirant ses lèvres alors qu’il continuait de contempler son reflet dans le miroir, ses bras s’enlaçant autour de ses hanches pour ne jamais avoir à rompre le contact. « T’as aucune crainte à avoir, tu le sais. Mes yeux, ils ne me servent que pour te regarder toi et rien que toi. » Poursuivit-il, cherchant à la rassurer, ses lèvres se perdant contre son cou, ramenant davantage son corps contre le sien. Sahar n’avait certainement pas idée d’à quel point il ne jurait que par elle, que son monde entier ne se résumait qu’à elle, comme un astre en orbite autour d’un autre. « T’as raison. On devrait bouger avant que j’finisse par changer d’avis et t’attacher au lit. » Souffla-t-il chaudement contre son oreille, fermant les yeux en percevant le visage de Sahar contre le sien, déposant un baiser ô combien affectueux contre son front, sa main se saisissant de la sienne. Ils finirent par rejoindre l’extérieur, caressant au passage leur fidèle compagnon avant de prendre la route jusqu’au centre-ville, à quelques rues de là. Presque instinctivement, Levi resserra son étreinte autour de la main de Sahar lorsqu’ils pénétrèrent les lieux, s’assurant de la laisser le devancer, son autre main glissant contre sa taille pour imposer leur promiscuité aux yeux de tous. « Deux verres de rhum s’il-te-plaît. » Commanda-t-il au comptoir, sans rompre le contact avec sa favorite, inquiet à l’idée de la voir s’évaporer dans la foule. « Ce connard te mate déjà. » Lâcha-t-il à Sahar, à l’égard d’un des hommes accoudés au bar ayant remarqué leur présence, sa mâchoire se serrant au simple égarement de son regard vers celle qu’il convoitait plus que tout.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Jeu 2 Nov 2023 - 23:56
tw.
t'avais bien compris sahar, ô combien les festivités du soir-même ne joueraient certainement pas en votre faveur. tu n'avais d'ailleurs, pas nécessairement cherché à t'en cacher, sous couvert que tu restais particulièrement réticente à l'idée que vous confondre parmi une foule de parfaits inconnus, n'ait véritablement été l'idée du siècle, de fait, c'était même selon toi, la pire de toutes. t'avais vaguement une esquisse de comment se dérouleraient l'essentiel des évènements, et dieu restait le mieux placé pour savoir, que personne n'en ressortirait vainqueur. autrement, tu ne voyais pas tellement l'utilité de vous infliger tel fardeau, en ayant vous-mêmes consciences de l'étendue de votre jalousie. pour autant, tu avais jugé préférable de laisser tes états d'âmes de côté, portée plus que jamais par la vénéneuse poudre blanche, succédée elle-même de quelques verres de ton alcool favori. forcée de constater qu'au détriment de ton désaccord, levi céda lui aussi à l'appel des stupéfiants. mais une fois de plus, tu fis l'impasse, retraçant aussitôt le chemin de la salle de bain, de laquelle tu ne viendras finalement t'extirper que bien plus tard, vêtue essentiellement d'une courte robe noire satinée. et sans surprise, ton regard parut profondément vitreux, l'air absent. de chacune des confidences susceptible d'émaner de ton amant, aucune d'elles ne semblait vraiment te convaincre, trop atterrée peut-être d'imaginer que vous étiez sur le point de commettre une erreur monumentale. le visage penché en direction du sien, tu t'contenteras péniblement d'esquisser un sourire forcé, te délectant plus que jamais des dernières minutes de répit, avant que la réalité ne vienne cruellement vous percuter. « j'aurais largement préféré cette option. » admis-tu, t'efforçant de ne pas entacher davantage à cette promiscuité que tu savais par avance, et notamment pour ce soir, de courte durée. adressant sur ton passage un dernier coup d'oeil à ton canidé, le trajet qui suivit, fut à ton sens d'une lourdeur incomparable. peu loquace, tu ne l'avais pas été davantage, en franchissant l'entrée de l'établissement, lorgnant succinctement sur chacun des individus présents. la main de ce dernier positionnée à hauteur de ta taille, tu t'étais naturellement assurée de ne jamais trop le laisser te devancer, maintenant par tous les moyens à cette proximité, certainement troublante, pour ceux notamment, qui n'y étaient pas habitués. mais alors, que débutait une attente abominable jusqu'à l'arrivée de vos verres, tu surpris l'anglais baragouiner quelques mots, sans véritablement en comprendre le sens. toutefois, tu ne pensais pas te tromper, en imaginant qu'autrui, était soudainement devenu sa cible. cependant, si tu n'y prêtas pas attention, c'est aussi parce que ce fut à ton tour de céder à l'impatience. effectivement, tes deux billes d'une noirceur particulièrement insondable se fixèrent sur la pétasse positionnée aux côtés de levi, ta main se saisissant aussitôt du premier verre à ta portée, sans que tu ne saches si celui-ci t'appartenait ou non. et sans plus attendre, son contenu se déversa au visage de l'inconnue que tu pointas du doigt, menaçante. « j'te donne deux secondes pour retirer cet affreux sourire de ton visage, ou j'vais m'assurer que tu n'aies plus de dents pour réitérer. » lâchas-tu, hostile à en crever, trop proche peut-être, de celle à qui tu pourrais infliger davantage d'humiliation. tes quelques années à évoluer parmi le monde des ténèbres, émergeant momentanément aux yeux de tous. sa mine considérée dans un premier temps narquoise, parut là aussi s'assombrir, tandis que tu fus surprise de constater l'inaction de son entourage, resté quasiment de marbre. réaction typique et peu surprenante, de celle qui te sermonna d'être "complètement cinglée", tandis que tu pivotas aussitôt en direction de ton partenaire, le teint livide, mais la mine non moins accusatrice. « c'était vraiment une idée de merde. » vins-tu déplorer, colérique au possible. comme prévu, il n'avait pas fallu de plus de quelques minutes seulement, pour que la situation ne s'envenime. tu serais jamais en capacité de supporter le regard d'un autre, sur ce qui t'appartenait, et pour cette raison, tu en avais voulu à levi, d'avoir souhaité t'y confronter. « tu t'attendais à quoi, franchement? » l'interrogeas-tu froidement, consciente, au fond, que lovée par-delà une animosité sans limite, de ses mots, tu n'y entendrais tout simplement rien.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Sam 4 Nov 2023 - 0:32
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Sans doute aurait-il été préférable qu’ils ne s’en tiennent qu'aux soirées qu’ils connaissaient, où il n’était question que d’eux, enfermés dans leur monde imperméable aux autres. Levi, il ne savait pas encore qu’il regretterait amèrement cette idée sortie de nulle part, de se confronter à ce qui risquait de faire tanguer leur histoire. Sans s’en rendre compte, il mettait lui-même à mal leur routine, imaginant trop naïvement qu’ils parviendraient à faire abstraction de leurs craintes les plus destructrices. Tentant de ne pas exposer son appréhension, Levi avait jeté son dévolu sur la même tactique employée par Sahar, celle qui ne visait qu’à lisser leurs émotions les plus intenses pour mieux les appréhender. Et il avait pourtant deviné à travers le regard que lui avait lancé sa partenaire, qu’elle n’était pas forcément en accord avec son choix, quand bien même elle n’était pas forcément la mieux placée pour le lui dire. Levi, il avait pu aisément deviner cette tension palpable dans l’air, alourdissant l’atmosphère habituellement légère entre eux, comme s’ils savaient tous les deux qu’ils partaient pour l’élancer sur un terrain miné, qui ne leur laisserait aucune chance. « On peut toujours rester ici si tu préfères. » Murmura-t-il contre sa peau, peinant à la sentir aussi crispée, alors qu’il n’avait souhaité que bousculer un tant soit peu leurs habitudes. Mais l’anglais avait bien saisi qu’aucun de ses mots doux, ni de ses gestes tendres ne parviendraient à chasser les nuages menaçants au-dessus d’eux. Et ce fut d’ailleurs dans un silence de plomb qu’ils finirent par quitter les lieux pour rejoindre l’extérieur, leurs mains liées l’une à l’autre, prêtes à tout pour ne pas se quitter, d’autant plus lorsqu’ils arrivèrent sur place, se frayant difficilement un chemin au creux de la foule déjà présente. Levi avait senti que l’étau s’était définitivement refermé autour d’eux, que même leur proximité ne les sauverait pas d’une tempête potentiellement meurtrière ce soir. Très rapidement, il s’était affairé à imposer son couple aux yeux des autres, sa main glissant le long de sa taille alors qu’il s’était positionné légèrement derrière elle, assurant ses arrières et bloquant la vision des potentiels intéressés sur les courbes de sa favorite. Visiblement, toutes les tactiques mises en œuvre pour éviter un drame s’étaient avérées inutiles, et il le compris à l’instant même où il surprit le regard un peu trop insistant d’un homme sur Sahar. Il avait senti la rage le priver de pensées rationnelles, sa mâchoire se serrant presque par instinct, et avant même qu’il ne puisse intervenir, il fut sorti de ses songes par un geste brusque de sa partenaire qui se chargea de déverser le contenu d’un verre sur le visage d’une inconnue. « Sahar. » Lâcha-t-il, peu convaincu qu’elle ne l’entende alors qu’elle s’apprêtait déjà à s’adresser à la femme en question, comprenant rapidement qu’il n’avait également suffi que d’un regard pour que la situation ne dégénère. « Bébé, regarde-moi. » S’agita-t-il, sa main venant s’enrouler autour de son poignet, comme pour la dissuader de s’emporter davantage, lui qui cherchait désespérément son regard, visiblement trop occupé à menacer la partie adverse. « C’est à moi que tu t’en prends là, t’es sérieuse ? » Lâcha-t-il, lorsque la brune reporta enfin son attention sur lui, visiblement agacée de sa décision. Ce fut un vent de frustration et de déception qui gagna du terrain sans qu’il ne puisse l’en empêcher, ignorant complètement la victime de la jalousie explosive de sa favorite. « Donc c’est moi le fautif, si je comprends bien ? » S’insurgea-t-il, sans quitter les yeux de Sahar, peinant à accepter qu’elle puisse lui en vouloir quand ils savaient tous les deux que le fond du problème s'avérait bien plus profond qu'il ne le laissait croire.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Sam 4 Nov 2023 - 13:35
tw.
effectivement, il se serait certainement avéré plus judicieux de votre part de ne pas tenter l'impossible. toi, la première, tu restais la mieux placée pour savoir que les évènements survenus chacun au cours de la soirée à venir, ne demeuraient tout simplement pas, en votre faveur. après tout, n'importe qui de suffisamment sensé, en aurait eu conscience. et pour cette raison, tu n'avais pas forcément adhérer à l'entêtement supposé de ton partenaire, qui avait visiblement considéré que vous confondre parmi une foule de parfaits inconnus, résulterait de l'idée du siècle. en témoigne la crispation venu aussitôt s'inviter sur ton visage, nul doute que pour la première fois, tu ne partageais pas un avis similaire à ton amant. cependant, si tu jugeas avant tout préférable de ne pas manifester clairement ton désaccord, il serait en revanche, fabuler que d'affirmer que la tension n'avait pas été palpable, du moment où l'idée avait été formulée, au trajet vous ayant directement mené dans l'antre de tes cauchemars. ce fut notamment à reculons que tu avais franchis l'entrée principale de l'établissement, y décelant tout juste le brouhaha environnant, tant, la quasi-totalité de ton attention s'avérait dorénavant obnubilée par la moindre présence féminine présente aux quatre coins de pièce. et si tu semblais exactement savoir où est-ce que tu t'orientais, tes vaporeuses manifestement livides, ne se détournèrent que très rarement de tous les dangers potentiels. visiblement absente, c'est à peine si tu avais remarqué l'étreinte du barman à hauteur de ta taille, tout comme tu ne cherchas pas non plus, à entamer la conversation, une fois prostrés tous les deux au niveau du comptoir. de son côté, si tu ne pensais pas te tromper en jurant l'avoir entendu marmonner quelque chose de son côté, tu n'y avais pourtant, pas vraiment fait cas, et pour cause, tu fus toi-même aux prises au travers d'une cacophonie fulgurante, menaçant de se rompre à tout moment. chose faite notamment, lorsque le verre d'un parfait inconnu, se déversa au visage d'une autre inconnue. un élan porté essentiellement par une rage incontrôlable, survenu d'après toi, suite à une ultime provocation de la part de la pétasse positionnée directement aux côtés de levi. son sourire désespérément mielleux, lorsque son regard s'était risqué à confronter la silhouette de ton amant avait littéralement eu raison de toi, et nul doute que tu ne comptais pas lui laisser l'occasion de réitérer de si tôt. mais le pire, ce ne fut pas tant le geste à son encontre, que les mots prononcés et le ton sur lequel ils avaient été expiés. émergèrent aussitôt tes années à évoluer parmi le chaos, et à fréquenter les pires individus. forcée de constater, que vautrée complètement dans ton hystérie, tu n'entendis rien des supplications émanant de ton partenaire. et dieu savait qu'il ne t'aurait pas fallu de grand-chose pour littéralement encastrer la pétasse en question, dans le boiser situé derrière elle. la scène ayant attisée la curiosité de quelques fidèles, tu parues ne même t'en rendre compte, davantage absorbé par l'incendie qui continuait de se propager au creux de tes entrailles. « casse toi, putain. » hurlas-tu spontanément sur ta victime. et si elle ne tarda pas à s'exécuter, elle ne manqua pas sur son passage, et à juste titre qui plus est, de te remémorer à quel point, t'étais cinglée. et ça n'avait été qu'à ce moment précis que tu pris conscience que la main de ton partenaire, semblait s'être scellée autour de ton poignet, potentiellement pour t'empêcher d'atteindre le point de non retour. après tout, qui savait de quoi, tu étais véritablement capable, plus encore après avoir inhalé ta traditionnelle poudre blanche. « tu attends quoi pour la rejoindre? » vins-tu lâcher hargneuse au possible, tout en t'assurant de retirer brusquement ton bras de son emprise. pour la première fois depuis les prémices de votre relation, tu le repoussais. tu le tenais effectivement pour responsable de l'incident qu'il venait de se produire, les secondes précédentes. « c'était ton idée, pas la mienne. » poursuis-tu, en le pointant du doigt, accusatrice, tentant par ce geste, d'appuyer davantage aux réprimandes lui étant distinctement octroyées. « sérieusement, qu'est-ce que tu t'imaginais? qu'on passerait une soirée plutôt raisonnable, comme des gens parfaitement normaux? c'était quoi l'objectif, me tester, c'est ça? » continuas-tu de t'agiter, tandis que tu lui adressas un regard empreint d'une noirceur inégalable. « t'as qu'à rester ici, tu auras d'quoi faire. moi j'me tire. » et ce fut désormais à sens inverse, que tu t'apprêtais déjà à fendre la foule. déception et stupéfiants ne faisaient généralement pas bon ménage, mais plus que tout la jalousie. tu ne saurais jamais la maîtriser. peu importe, ô combien ton amant pourrait se démener pour te prouver de sa bonne foi, que ta confiance resterait désespérément limitée.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Dim 5 Nov 2023 - 14:13
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Si Levi avait imaginé que de se confronter au monde extérieur aurait été une telle torture pour elle, comme pour lui, probablement qu’il n’aurait jamais évoqué cette idée à sa partenaire, lui qui n’avait jamais cherché à leur nuire d’une quelconque façon. Il fallait croire qu’il avait été assez naÏf pour penser que la soirée pouvait se dérouler sans encombres, sans accrocs, refusant d’imaginer qu’elle virerait au véritable cauchemar. Le silence pesant et les sourires visiblement forcés de sa favorite auraient dû lui mettre la puce à l’oreille, et l’inciter à rebrousser chemin tant qu’il était encore temps. Levi, il avait préféré penser que l’appréhension finirait par s’envoler au fil de la soirée, que les substances inhalées plus tôt les aideraient à relativiser, à les détendre jusqu’à oublier leurs craintes. Et ce ne fut que lorsqu’ils pénétrèrent ensemble les lieux que l’anglais réalisa qu’il venait probablement d’entacher pour la première fois leur idylle. Il avait tenté de la rassurer, cherchant son contact constamment, comme pour lui montrer qu’il ne la lâcherait pas une seule seconde, l’idée même de savoir Sahar au cœur de la foule le mettant mal à l’aise. Levi, il avait immédiatement adopté un comportement sans équivoque, prêt à tout pour faire comprendre au monde entier qu’il était accompagné et que Sahar était entièrement à lui. Malheureusement, il fut rapidement pris au dépourvu en se rendant compte que leur promiscuité n’empêcherait pas les autres âmes errantes de s’intéresser à son plus précieux trésor. Et il manqua de vriller en voyant l’un des types accoudés au comptoir lorgner sur sa moitié, se faisant la réflexion qu’il ne tiendrait pas la soirée avant de crever les yeux des plus curieux. A peine eut-il le temps d’en informer Sahar que ce fut elle qui s’abandonna à ses démons la première, s’en prenant à la femme à quelques mètres d’eux qui avait semble-t-il eu la mauvaise idée de s’intéresser à lui. Et sans qu’il ne puisse l’en empêcher, il assista impuissant à l’éruption de sa jalousie ardente, se manifestant par des gestes et des mots évocateurs de la rage qui semblait avoir pris le contrôle. Levi, il avait tenté d’interférer comme il le put, sa main venant s’enrouler autour du poignet de Sahar, dans l’unique but de l’empêcher d’avoir recours aux assauts physiques qui pourraient potentiellement se retourner contre elle. Mais il avait surtout compris qu’il ne parviendrait pas à apaiser la tension aussi facilement, soucieux de constater que Sahar ne parvenait même pas à lui adresser un seul regard, trop occupée à évacuer sa frustration sur la femme en question. Et aussitôt, il avait senti que la tempête s’abattrait inévitablement sur eux, qu’ils seraient les victimes collatérales de leurs propres explosions, sans qu’ils ne puissent amortir la chute ô combien brutale qui les attendait. « Qu’est-ce que tu racontes ? Sahar, arrête. J’suis là, avec toi. » Lâcha-t-il, se surprenant à en oublier le monde entier, paniquant seulement à l’idée que Sahar ne l’abandonne et disparaisse sans lui, crainte qui se concrétisa lorsqu’elle repoussa l’étreinte de sa main. Et Levi confronta pour la première fois un regard noir de haine, qui lui était directement destiné, comprenant alors que le vent était inévitablement en train de tourner. « Tu crois que c’était mon but, que j’avais envie que ça parte en vrille ? » S’agita-t-il à son tour, n’osant même plus établir le contact avec sa partenaire, conscient qu’elle ne le laisserait de toute façon pas faire. « Dis pas n’importe quoi. J’pensais que ça nous ferait du bien de voir autre chose, c’est tout. » Se justifia-t-il, blessé des accusations de la brune qui n’avait visiblement pas fini de lui rejeter l’entière responsabilité, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par lui échapper, dans une colère qu’il peinait à appréhender tant elle était inédite. « Sahar, putain. Tu vas où ? Attends. » Tenta-t-il de la rattraper, en vain, s’empressant de bousculer la foule pour s’assurer de ne pas la perdre de vue alors qu’elle se volatilisait sous ses yeux, Levi poussant la porte du bar pour retrouver l’extérieur, accélérant le pas pour rattraper son âme-sœur en tirant sur son bras. « Qu’est-ce que t’imagines ? J’reste pas sans toi. S’il-te-plaît, fais pas ça. » L’implora-t-il, à court de souffle, les mots de la brune l’atteignant en plein cœur, tremblant à l’idée qu’elle ne décide de l’abandonner. « J’voulais pas que ça se passe comme ça, j’pensais qu’on y arriverait. » Lâcha-t-il, encore agité, sans daigner la quitter des yeux, son étreinte déjà renforcée autour de son bras, refusant l’idée qu’elle ne puisse encore s’échapper.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Mar 7 Nov 2023 - 21:05
tw.
aussi intenses aient été tes sentiments à son égard, qu'il aurait été mentir que d'affirmer, que tu ne lui en avais pas voulu. effectivement, il avait été naïf selon toi, d'imaginer que les évènements se seraient déroulés sans incidence. à quel moment, avait-il jugé l'idée simplement judicieuse? en soi, le fait qu'il soit lui-même devenu une victime collatérale à cette animosité relativement fulgurante, n'eut rien de surprenant, sous couvert notamment, que tu lui devais ce contexte profondément chaotique. t'ignorais pour quelle raison exactement levi s'était imaginé que te lâcher parmi une foule d'inconnus, était éventuellement une chose à tenter, lui le premier, restant sans nul doute le mieux placé pour savoir, que c'était de loin la pire. tu n'étais pas seulement agacée contre la pétasse en question, sur laquelle tu venais de déverser le contenu du premier verre à ta portée, mais également, et quasi de la même manière, contre ton amant, que tu ne manquas pas, là non plus, de blâmer comme jamais auparavant. et si ton existence se résumait d'ordinaire à quémander l'attention la plus infime qu'il puisse potentiellement t'accorder, pour la première fois, tu avais cherché à t'en détourner. une main scellée au niveau de ton poignet, que tu t'étais aussitôt empressée de retirer ce dernier, le visage clos, et le regard d'une noirceur particulièrement insondable. ta rage ne s'était effectivement pas limitée à cette parfaite inconnue que tu rêvais encore de voir disparaitre, puisque l'anglais connaîtrait lui aussi son lot de déconvenues. il serait certainement fabuler de prétendre, que tu ne le tenais pas pour responsable des circonstances actuelles. puis finalement, le barman fit mine de ne pas comprendre, tandis que tu le questionnas faussement quant à cette éventualité pour qu'il aille directement se confronter à la mégère, n'ayant cessé de lui lorgner dessus, depuis votre arrivée. et soudain, tu te surpris à te mordre si intensément l'intérieur de ta lèvre, que tu manquas de peu, de te blesser toi-même. « mais putain, tu t'entends? si tu ne souhaitais pas que ça parte en vrille, cet endroit était de loin le dernier, dans lequel il aurait fallu nous amener. » hurlas-tu presque contre ton interlocuteur, l'humeur volatile et essentiellement portée par la poudre blanche inhalée au préalable. « voir autre chose? » vins-tu immédiatement reformuler avec ironie, un rire nerveux s'échappant d'entre tes pulpeuses. « ouais, en fait tu voulais juste te rincer l'oeil. ou tu avais peut-être besoin qu'on te remarque. » tu délirais complètement sahar, hystérique. les ripostes se succédant, aucune ne semblait pourtant dénoter de la moindre lucidité, bien au contraire. si les substances elles-mêmes avaient assurément leurs rôles à jouer, ta jalousie plus que jamais avait fini par se révéler sous son angle le plus sinistre. la tension venue désespérément s'intensifier, tu notifias levi de ton intention de quitter l'établissement, ce que tu fis, ne tardant pas à te faufiler laborieusement parmi la foule, jusqu'à finalement y entrevoir la sortie. tu n'avais rien entendu des interrogations de ton amant, qui semble-t-il, n'avait pas perdu de temps lui non plus, pour t'emboiter le pas jusqu'à l'extérieur de l'établissement. t'étais furieuse sahar, et forcée de constater que l'étreinte récente de ce dernier à hauteur de ton bras, visant notamment à te stopper dans ton élan, n'irait en rien, adoucir tes moeurs pour le moins tumultueuses. « tu crois tout de même pas que j'vais refoutre les pieds là-dedans? » tu avais beau l'aimer à te damner, ce soir pourtant, tu avais la désagréable impression, que l'anglais avait cherché à te nuire, et ça, ça te décevait au plus haut point. « donc, t'étais vraiment en train de me tester, c'est ça? » renchéris-tu, tentant péniblement de te ressaisir, tes vaporeuses entachées de cette lueur accusatrice, plongées dans l'immensité des siennes. si la chute te paraissait à ce point terrible, ce fut avant tout, parce que tu osais le considérer comme l'élément central de ton existence, le pillier à tes penchants les plus toxiques. il aurait dû te protéger levi, et non pas chercher à t'confronter directement à tes craintes les plus exacerbées.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Mer 8 Nov 2023 - 19:12
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Il prenait conscience que son idée les avait mené droit le mur, qu’ils seraient sans doute trop fragiles pour affronter le monde extérieur et en ressortir indemnes. Levi, il avait naïvement voulu croire qu’ils seraient capables de gérer le feu ardent en eux, celui de la jalousie qui ne ferait que prendre de l’ampleur au fil du temps et des sentiments éprouvés. Parce-qu’il savait au fond de lui, que ça n’était que le reflet infime de l’amour qu’il pouvait vouer à Sahar, de ce lien si particulier qui les unissait et qui rendait leur relation si unique. Seulement aurait-il dû revoir à la baisse leur capacité à se contrôler, eux et leurs émotions débordantes. Et ça n’était que maintenant, en confrontant le regard noir de haine de sa partenaire, qu’il le comprenait. Jamais encore il ne l’avait vu exploser de la sorte, ou du moins, pas depuis qu’ils étaient officiellement ensemble, prenant soudainement conscience qu’il n’y avait aucune chance qu’ils évitent de mettre le monde à feu et à sang lorsque le volcan de leur jalousie entrait en éruption. Et il aurait été mentir que d’affirmer qu’il ne s’était pas senti blessé par les paroles de Sahar, par les reproches qui ne cessaient de pleuvoir sur lui, sans qu’elle ne lui laisse la moindre chance de riposter. Et s’il avait beau chercher à contenir la colère de la brune, Levi savait pertinemment que rien ne l’arrêterait, et encore moins les mots rassurants qu’il s’entêtait à chercher. « Sahar, j’suis désolé, ok ? J’ai eu tort, je le reconnais. » Souffla-t-il, cherchant désespérément à se racheter en reconnaissant sa part de responsabilité. Et pourtant, la réflexion suivante prononcée par la serveuse provoqua un vent d’indignation en lui, ses sourcils se fronçant dans la foulée, comme s’il refusait d’accepter le message qu’elle tentait de lui faire passer. « Attends, quoi ? T’es sérieuse, c’est ça que tu penses de moi ? J’en ai rien à foutre des autres, j’voulais passer un moment cool avec ma nana, j’savais pas que c’était un crime. » Lâcha-t-il, le ton soudainement plus dur, tout comme son regard qui s’était assombri. Il était peiné de sa remarque, de constater que c’était ce qu’elle imaginait de lui, qu’il avait seulement eu l’idée de séduire ou de chercher à séduire quand tout ce qu’il désirait, ne se résumait qu’au seul écho de son nom. Levi, il comprit immédiatement que la frustration ne ferait qu’empirer au fil des minutes, bien conscient que les substances inhalées quelques instants plus tôt ne les aideraient en rien à gérer la situation avec une quelconque lucidité. Il n’eut pourtant pas une once d’hésitation en voyant sa moitié prendre la fuite, bousculant bon nombre d’inconnus sur son passage pour ne pas la perdre de vue, craignant bien trop qu’elle ne finisse par l’abandonner. Ce fut sa main qui parvint à l’arrêter dans sa course folle, la retenant juste après qu’ils n’aient quitté le bar, leurs deux regards se confrontant dans la noirceur de la nuit déjà installée. « J’te rattrape pas pour qu’on y retourne. J’te rattrape parce-que j’veux pas que tu partes comme ça. » Répondit-il, les émotions visiblement en vrac alors qu’il tentait de se raccrocher à elle, à tout ce qui les liait. « Bien sûr que non bébé. Arrête de croire ça. J’avais aucune arrière pensée, j’voulais juste qu’on soit bien, toi et moi. » Se tua-t-il à se justifier, peinant à trouver ses mots alors que le regard de sa favorite s’apparentait à des lames aiguisées qui ne cessaient de taillader sa peau. Il observa un instant sa main enroulée autour de son bras, se rendant compte de ce que cette étreinte signifiait, elle qui souhaitait fuir lorsque lui cherchait désespérément à la retenir. « J’ferai tout ce que tu veux. Mais me lâche pas. » Finit-il par souffler, relâchant finalement son étreinte, le regard toujours aussi concerné rivé sur le sien et sur ses lèvres, qui détenaient la réponse cruciale à sa demande.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Ven 10 Nov 2023 - 22:02
tw.
nul doute qu'à cet instant précis, ton comportement s'apparentait de loin à celui d'une hystérique. et ton énigmatique sérénité de facade, avait aussitôt disparu, pour ne laisser place uniquement à une torpeur, auquel levi, n'était pas nécessairement habituée. effectivement, c'était la première fois que tu t'emportais ainsi, ta haine étroitement destinée à ton amant, alors qu'il n'eut cherché selon lui, qu'à passer un bon moment. excepté, qu'il détenait au préalable, toutes les raisons de croire que ça ne serait tout bonnement pas le cas. il existait une multitude de distractions, mais ton partenaire, et malgré tous les signaux avant-coureurs, avait fait le choix de la pire. tu lui en voulais sahar, sous couvert notamment, qu'en plus de te côtoyer depuis suffisamment longtemps pour savoir que ce genre de divertissement n'était pas ta came, ce dernier ne semblait pas s'être questionné au préalable à l'idée de rebrousser chemin, face à ton manque pour le moins évident, d'enthousiasme. et ce fut en vue du chaos du chaos tout simplement inévitable que tu t'étais efforcée de le suivre, franchissant amèrement les portes de l'établissement. forcée de constater que le résultat, s'était avéré tel que tu l'avais imaginé. ta jalousie s'octroyant considérablement le dessus, jusqu'à ce que tu ne demeures plus en mesure de relativiser. le teint aussi livide, que tu vaporeuses se firent à la fois rougissantes des substances inhalées au préalable, et d'une noirceur relativement insondable, que même levi, ne te connaissait pas, jusqu'à aujourd'hui. et de fait, sa rédemption laborieusement prononcée, ne parut rien changé à la frénésie s'étant momentanément emparée de toi. « c'est ta manière de passer un moment cool ensemble? en s'entourant de gens qui ne font que lorgner sur les autres. » vins-tu déplorer, ironique, tandis que ton regard parut silencieusement accuser chacune des personnes présentes dans l'établissement. cependant, tu ne cherchas pas à t'éterniser, privilégiant aussitôt la fuite, au moins jusqu'à la sortie. et tu cessas également de comptabiliser chaque individu que tu manquas de renverser sur ton passage, le visage retraçant incontestablement la haine venue littéralement s'emparer de toi. à tel point que tu n'eus même pas remarqué l'anglais t'emboitant le pas, si ce n'est, lorsque tu constatas une nouvelle fois son étreinte au niveau de ton bras, pour peut-être, espérer te retenir. « pourquoi ça, hein? au moins t'aurais de quoi t'consoler à l'intérieur. » lâchas-tu, hargneuse au possible, tandis que tes blâmes semblèrent cruellement manquer de rationalisme. tu n'étais pas dans ton état normal, et la manière ton tu continuais de t'agiter sur toi-même, en restait la preuve flagrante. « parce que j'avais l'air d'aller bien? tu croyais sincèrement qu'il existait une chance, pour que nous filer là-dedans, soit l'idée du siècle? » tu enchaînas, mâchoire serrée, mordillant à plusieurs reprises l'intérieur de ta lèvre avec intensité. « tu as cru qu'on était des personnes normales? à quoi tu t'attendais sérieusement? je pourrai y revenir, uniquement pour tuer cette garce. » effectivement, tu n'étais pas du genre à faire dans la demi-mesure, excepté que tes confidences n'avaient rien de simplement imagées, puisque tu pourrais t'acharner sur cette parfaite inconnue, jusqu'à tant que tu demeures suffisamment assurée du fait, qu'elle ne soit plus en mesure de réitérer avec qui que ce soit. « on fait quoi maintenant? tu as pas un autre de tes plans cool à nous proposer? » usas-tu d'un sarcasme à peine voilé, pour répondre à ses propres supplications, tandis que l'étreinte de ton amant parut finalement se relâcher autour de ton bras. au fond, et malgré les apparences, tu fus toi aussi peinée de la tournure des évènements, de l'éloignement, et même si tu le savais par avance, ô combien temporaire, qui s'amorçait parmi votre si belle complicité. tu aurais souhaité rompre à ce cauchemar d'un revers de main, revenir à ce dont vous aviez généralement accoutumance. tu avais dans l'immédiat, cette sensation pour le moins désagréable, que levi, t'avais malgré lui poussé, par-delà des retranchements, qui surpassaient n'importe laquelle de tes capacités à supporter le genre humain.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Dim 12 Nov 2023 - 1:45
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Il était évident qu’il aurait préféré éviter de s’attirer les foudres de sa partenaire, qui semblait le tenir responsable du chaos dans lequel ils avaient plongé, en l’espace d’une demi-seconde. Levi, il craignait plus que tout d’avoir failli à son rôle, lui qui aurait pu crever pour que Sahar se sente au mieux à ses côtés, protégée, respectée et aimée. C’était tout ce à quoi il aspirait depuis que les liens s’étaient renforcés autour de leur relation, leur permettant d’unir leurs quotidiens qu’ils partageaient désormais. Mais le regard noir et accusateur de la serveuse lui fit rapidement comprendre qu’il n’avait visiblement pas été à la hauteur, l’idée de sortir de leur cocon protecteur s’avérant plus que dévastatrice. « J’savais pas sur qui on allait tomber. On aurait dû rester à l’appart’. » Lâcha-t-il, autodéclarant sa culpabilité et sa responsabilité, puisqu’il avait été à l’initiative de cette soirée complètement gâchée, bien que ses intentions n’avaient jamais de laisser le chaos régner entre eux. Pour la première fois depuis l’officialisation de leur relation, Levi avait l’impression que les astres n’étaient pas alignés, entachant leur complicité et leur communication, comme s’ils ne parvenaient pas à trouver un terrain d’entente ce soir. Et c’était aussi la première fois qu’il confrontait une aura aussi sombre dans le regard de sa favorite, dont il était l’unique responsable, reflétant la colère et la déception ressenties par Sahar à son égard. Jamais il ne l’aurait laissé quitter les lieux sans même tenter de la rattraper, peinant à ne serait-ce qu’accepter de la voir disparaître de son champ de vision. L’anglais, il s’était précipité entre les silhouettes pour ne pas la perdre de vue, ne se souciant pas le moins du monde du nombre d’âmes qu’il avait bousculé sur son passage pour retenir la seule qui comptait à ses yeux. « J’te veux toi, tu m’entends ? Rien que toi. J’ai pas envie de parler des autres là. » Lâcha-t-il, commençant à perdre patience alors qu’il sentait le vent tourner, sa main enroulée autour du poignet de sa bien-aimée, cherchant désespérément à la freiner dans son élan. Parce-qu’il ne pouvait pas être plus sincère lorsqu’il affirmait ne vouloir qu’elle, Sahar ne comprenant certainement pas à quel point il lui était dévoué, combien le monde autour disparaissait dés lors qu’il s’agissait d’elle. « J’pensais que c’était de l’appréhension, comme moi j’en avais. Si j’avais su que c’était plus profond que ça, j’aurais pris aucun risque Sahar. » Se justifia-t-il, blessé de comprendre qu’elle le dessinait comme celui qui avait souhaité la pousser dans ses retranchements, sans même prendre en compte ses craintes. Levi, il en était presque tremblant à l’idée de la voir s’échapper, recevant chaque parole de sa partenaire comme un coup supplémentaire, incapable de prédire l’impact qu’aurait le suivant sur son cœur déjà bousculé par la distance qui les séparait. « Non, j’voulais juste pas qu’on en arrive là. C’était pas ce que je cherchais Sahar, que tu me crois ou non, le but c’était pas de te tester. » Réitéra-t-il, souhaitant ancrer ces idées dans son esprit, quand bien même elles lui paraissaient encore bancales. Il s’était résolu à desserrer son étreinte autour de son poignet qu’il libéra finalement, ayant conscience que ce lien physique ne serait d’aucune utilisé si Sahar ne souhaitait pas être rattrapée ce soir, si leurs cœurs restaient à distance l’un de l’autre. « J’veux qu’on rentre. Qu’on soit que tous les deux, juste ça. » Souffla-t-il, presque résigné, parce-qu’il craignait que la brune ne soit pas en mesure de rester à ses côtés ce soir, trop blessée par les évènements. Et il redoutait plus que tout d’apprendre qu’elle ne comptait pas partager sa nuit avec lui, préférant instaurer cette distance jusqu’à nouvel ordre. « S’il-te-plaît. J’veux pas qu’on reste ici. » Finit-il par souffler, presque implorant, le regard portant le poids de sa culpabilité alors qu’il s’évertuait à recoller les pots cassés.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Dim 12 Nov 2023 - 15:16
tw.
ton objectif ne résultait pas uniquement d'une envie irrépressible de vous morfondre éternellement tous les deux, entre les murs relativement privilégiés de votre appartement. l'idée, ne se résumant pas seulement à vous barricader par-delà votre cellule potentiellement capitonnée, dans laquelle, aucun évènement éventuellement contraignant, s'avérerait en mesure de survenir. toutefois, l'invitation de l'anglais consistant aussitôt à vous égarer parmi une foule de parfaits inconnus, n'était selon toi, en rien représentative de votre état d'esprit. de plus, ce dernier avait par conséquence, semblait minimiser l'impact de ta jalousie, et de tout ce dont tu étais capable dans la foulée, lorsqu'il s'agissait de protéger ce que tu estimais t'appartenir. il existait d'après toi, une multitude de distractions en tout genre, cependant, t'vautrer parmi une quantité de pétasses lorgnant sans discrétion sur ton amant, ne ferait jamais partie des tiennes. de ce fait, prétendre ouvertement ne pas savoir sur qui vous étiez ou non susceptible de tomber, s'avérait de loin une riposte fort peu convaincante, te concernant. raison pour laquelle tu jugeas préférable de vous dispenser à tous les deux d'un discours foncièrement accusateur, en te contentant essentiellement d'un rictus moqueur, avant de disparaitre aussitôt parmi la foule grouillante, bousculant sur ton passage, nombre d'inconnus en dépit desquels, tu ne t'octroieras même pas la peine, de t'excuser. le processus, n'avait d'après toi, rien d'étonnant. avant même d'avoir franchi les portes de l'établissement, tu savais que tu le quitterais précipitamment, hargneuse à en crever. t'ignorais même comment les circonstances n'avaient pas totalement dégénérées, lorsque le contenu de ton verre s'était sans attendre, déversé sur la mégère en question. le teint profondément livide, contrastant naturellement à tes vaporeuses rougissantes sous le coups du poisons inhalé, que tu paraissais ne pas décolérer, au dépens des supplications de ton amant. « pourtant, le problème c'est bien les autres actuellement. » ton regard ciblant directement son étreinte, que pour la première fois depuis des lustres, tu semblais y être fort peu réceptive. d'ordinaire, il ne t'aurait pas fallu davantage pour que tu vibres incontestablement au contact le plus infime, mais cette fois, ton état d'esprit, n'avait rien de comparable à d'habitude. « quel intérêt de nous balancer là-dedans, si toi-même tu appréhendais? » l'interrogation s'avérant finalement plus légitime que jamais. sous quel prétexte s'infliger un calvaire similaire, pour qu'aucun de vous n'y trouve son compte de près ou de loin? fallait-il tout bonnement adhérer au fait, que ce genre de divertissement, n'en était tout simplement pas un vous concernant. la déception retraçant ouvertement tes traits, lorsque tu pris éventuellement conscience, d'ô combien levi s'était possiblement leurré à ton sujet. secouant nerveusement la tête, tu profitas du moment précis où ta main se libéra de son emprise, pour la plonger au travers de ta chevelure que tu frottas avec frénésie. un comportement assimilable à une accroc en manque, que t'aurais pu sans mal t'envoyer l'équivalent d'une bouteille entière, dans l'espoir probablement, d'apaiser à cette tension palpable, qui semblait indéniablement te consumer. mais alors que ce dernier t'implorait à demi-mot de ne pas le laisser, -chose que tu ne comptais évidemment pas faire-, tu continuas de t'agiter sur toi-même, incapable d'agir en conséquence. si ne pas refaire ton apparition à l'intérieur du bar, relevait d'un choix pour le moins compréhensible, t'avais également aucune envie de revenir à votre cocon relativement sécurisant, au grand dam de la légèreté de ta tenue et des températures encore peu estivales. « j'veux pas rentrer. » admis-tu, étrangement apaisée, tandis que ton regard parut également s'adoucir. « tu crois qu'on pourrait aller à la plage? » vins-tu poursuivre, presque hésitante, tes vaporeuses, cherchant immédiatement l'approbation des siennes. et si cette proposition détonnait par son aspect relativement lunaire, au vu de la situation actuelle notamment, l'anglais restait là aussi le mieux placé pour savoir, que venant de toi, ça n'avait de rien de franchement surprenant. tes prises de décisions se résumant généralement à tout et son contraire, à l'instar de ce soir, lorsqu'après avoir humilié une parfaite inconnue, craché une partie de ton venin à l'égard de ton âme-soeur, tu recouvrais enfin à une partie de ton flegme habituel.
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Levi Wheeler
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Dim 12 Nov 2023 - 22:03
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Il prenait conscience d’ô combien il aurait dû se montrer plus prudent, et ne pas s’élancer à corps perdu dans l’inconnu lorsqu’ils n’étaient définitivement pas prêts pour confronter le monde extérieur de la sorte. Au fond, Levi comprenait la réaction de Sahar, se doutant que son comportement ne faisait que refléter la crainte qu’ils partageaient à l’idée de se perdre, de voir leurs âmes se délier pour divaguer vers d’autres. Et il aurait tant voulu pouvoir lui prouver que même au milieu d’une foule d’inconnus, elle resterait la seule sur laquelle son regard s’arrêterait. Comme si le monde disparaissait dés lors qu’il s’agissait d’elle. Il paniquait, peinant à trouver les mots justes pour tenter d’apaiser ses sens, craignant de la voir s’échapper sans même qu’elle ne le laisse la rattraper. Il n’eut pas besoin de s’éterniser pour comprendre que Sahar n’avait aucunement l’intention de rester à ses côtés, confrontant la noirceur de son regard, faisant écho à la haine qui s’était emparée d’elle et la déception qui rongeait ses entrailles. Et ce fut dans la précipitation que l’anglais prit la même direction que sa favorite, tentant de suivre son rythme effréné pour ne pas la laisser le distancer. « Je sais. Mais ils ont aucune importance à côté de toi, et de nous. » Lâcha-t-il, presque à bout de souffle, alors que sa main s’était fermement enroulée autour de son bras, dans l’espoir de la retenir, incapable d’imaginer ne serait-ce qu’une seconde son monde sans Sahar. Il redoutait au fond que le chaos engendré leur laisserait des séquelles, en entachant cette complicité qu’il avait pensé intouchable avant que le vent ne se mette à tourner. « J’en sais rien. Je regrette. » Souffla-t-il, alors qu’il peinait désormais à soutenir le regard de sa partenaire, parvenant difficilement à réfléchir tant son esprit était embrumé par sa peur suffocante de perdre Sahar. Et pourtant, ce fut lui qui réduisit en miettes leur proximité, laissant le bras de la brune retrouver sa liberté, comme s’il avait enfin réalisé que cette promiscuité forcée ne résoudrait en rien leur problème. Levi, il semblait soudainement résigné, arborant un discours implorant, comme s’il savait qu’il ne lui restait que ça pour rattraper celle pour qui son cœur battait continuellement. Jamais le désespoir ne s’était fait aussi présent dans la profondeur de ses iris que depuis que Sahar et lui s’étaient officiellement mis en couple, peinant visiblement à faire face à cette première déconvenue qui fragilisait leur équilibre. Ses yeux s’étaient enfin résolus à capter de nouveau les siens, lui qui avait pour la première fois un mal fou à décrypter les pensées de sa favorite, redoutant les prochains mots qu’elle lui adresserait, conscient qu’à tout moment, elle avait la possibilité de réduire son myocarde en poussières. Il ne la quitta pas du regard, la regardant s’agiter, crevant d’envie de mettre fin à cette torture en la prenant dans ses bras, en la rassurant comme il savait si bien le faire. Et finalement, Sahar reprit la parole, mentionnant le fait qu’elle ne désirait pas retrouver leur cocon, ses yeux restant suspendu à ses lèvres jusqu’à ses prochains mots. Et il fut plus que surpris de constater qu’il faisait encore partie de l’équation ce soir, essuyant un imperceptible souffle de soulagement à la demande de sa moitié. « On peut, oui. » Se contenta-t-il d’affirmer, confirmant ses dires d’un geste simple de la tête, alors que ses deux mains glissèrent dans ses poches, ignorant encore comment il devait se comporter avec Sahar bien que le pire semblait être passé. Sans dire un mot, ils s’élancèrent ensemble sur le chemin de la plage, laissant le silence les envelopper, comme si le calme reprenait son droit après la tempête destructrice. Levi, il peinait visiblement à rompre la glace, craignant que la serveuse ne le rejette alors qu’il mourrait d’envie de recouvrir à sa peau et à sa chaleur si réconfortante. « Tu veux fumer ? » Demanda-t-il finalement, en sortant de sa poche de quoi s’apaiser l’esprit, conscient qu’ils en avaient tous les deux grandement besoin.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Dim 12 Nov 2023 - 23:45
tw.
il serait très certainement fabuler de prétendre que ne t'étais pas doutée que votre relation, aussi idyllique soit-elle, ne connaitre pas elle aussi, sont lot de déconvenues. à l'inverse, la passion demeurant à ce point dévorante, il n'existait rien de moins surprenant, qu'une jalousie plus que jamais à son apogée. en revanche le problème qui continuerait très certainement de persister au fil des années, s'apparentait tout simplement à ta manière de gérer cette dernière, au point que tu pourrais sans la moindre hésitation user d'une violence inouïe, afin notamment de revendiquer ce qui selon toi, t'appartenait. et autant l'admettre immédiatement, ce ne fut certainement pas le poison inhalé juste avant, qui t'permettrait d'apaiser à tes moeurs les plus tumultueuses. à l'inverse, tu ne serais pas étonnée de constater ô combien levi minimisait pas mal de tes intentions, lorsqu'il s'agissait essentiellement de préserver ce que tu considérais être à toi. nul doute, qu'il ignorait de quoi tu étais capable, surtout si on s'en tenait à cette éventualité pour que les années passées à évoluer parmi le pire, ne t'aient pas épargné de quelques séquelles, plus ou moins indélébiles. et pour cette raison, restait-il logiquement plus judicieux pour chacun, que tu trouves le chemin de la sortie, avant que tes penchants les plus virulents ne s'octroient le dessus. cependant, tu ne fus pas particulièrement surprise par l'intervention de ton amant, les secondes, tout juste, qui suivirent. effectivement, ce dernier ne perdit pas de temps pour tenter au mieux de justifier son choix, en vain. tu fis un temps la sourde oreille, obnubilée plus que jamais, par tes propres remontrances. forcée de constater, que c'était également la première fois, que tu te faisais aussi peu réceptive à son étreinte, ce qui n'était définitivement pas dans tes accoutumances. et tandis que l'anglais continua d'exprimer ouvertement ses regrets en libérant ton poignet dans la foulée, tu ne répondis rien, ne cessant de ton côté, de t'agiter sur toi-même, le teint profondément livide. lorsque tu n'étais pas en train de secouer nerveusement la tête de part et d'autre, se furent tes doigts qui s'enfoncèrent sans délicatesse au travers de tes cheveux, frottant au passage, frénétiquement ton cuire chevelu. une attitude relativement sans équivoque, s'apparentant plus que jamais à une camée en manque, mais par l'intermédiaire de laquelle, tu parues étonnamment recouvrer ton flegme d'ordinaire. et soudain, s'extirpa d'entre tes pulpeuses, non plus des blâmes consécutifs, mais une proposition plutôt inattendue au vu des circonstances actuelles. rentrer, par exemple, ne faisait à ce moment précis, pas véritablement partie de tes plans, craignant possiblement que cette aura profondément morose, ne vienne entacher à votre bonheur capitonné. et lorsque ce dernier approuva sans renchérir à ta démarche, tu parues d'abord impassible, lui emboîtant le pas presque aussitôt, tandis que s'amorçait déjà votre avancée en direction de la plage. « putain. » sauf que ce fut là aussi, sans compter sur ta tenue, fort peu de circonstances, et plus précisément sur la hauteur de tes talons hauts. raison pour laquelle tu vociféras contre toi-même, allant même dans la foulée, jusqu'à défaire l'attache de chacun d'eux, pour tout simplement t'en débarrasser. de tes aspects les plus sauvages, certains refirent littéralement surface, n'hésitant pas à déambuler pieds-nus à travers les rues plongées dans l'obscurité de bowen. mais alors qu'un silence presque trop pesant, semblait s'emparer de vous deux, l'anglais vint instantanément rompre à ce dernier, paré d'une invitation que tu n'étais évidemment pas en mesure de réfuter. « ouais, j'suis pas contre. » admis-tu dans la foulée, tandis que ton corps parut se rapprocher de lui-même de celui de ton amant, ignorant s'il s'agissait-là d'un élan résultant de ta propre initiative, ou s'il restait tout bonnement une question d'habitude vous concernant, tant vous n'étiez pas habitués à ce genre même d'éloignement. et ce fut finalement en moins de temps qu'il n'avait fallu pour le dire, que vous aviez rejoint votre destination, vos âmes éclairées essentiellement par la faible lueur émanant directement de la lune, auquel cas, il ne serait pas aisé pour vous de vous frayer un chemin, sans vous égarer. ta main se glissant sans plus attendre jusqu'à la sienne, parut immédiatement resserrer son étreinte, comme si l'endroit était soudainement devenu trop vaste, pour que tu ne prennes le risques de t'en éloigner. « j'm'assure seulement de pas te perdre, si jamais. » prétextas-tu, faussement détachée, tout en sachant que la réalité s'avérait tout autre. aux prises tout bonnement à un sentiment étroit de culpabilité, tu n'aspirais qu'à une chose, te racheter.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar) Lun 13 Nov 2023 - 19:21
tw : drogues, langage vulgaire, jalousie.
Il était en effet plutôt logique qu’avec la profondeur des sentiments qu’ils éprouvaient, les déconvenues seraient tout aussi intenses, directement proportionnelles à la passion qui les liait, à l’ardeur de cet amour qui les caractérisait. Levi, il savait pertinemment que ça ne serait ni la première, ni la dernière fois qu’un désaccord, aux allures de quiproquo, viendrait entacher ce qu’ils avaient de plus précieux. Et pourtant, il se battrait contre vents et marées pour prouver à Sahar qu’il en valait la peine, qu’il continuerait de l’aimer même lorsque les flammes de sa colère tendraient à le consumer. Il craignait seulement de la voir prendre la fuite, à cause de leurs tendances à laisser leurs émotions exploser, tout comme leur manière de céder aux excès. Et c’était dans ce chaos profond qu’il avait tenté de la rattraper, n’hésitant pas une seule seconde à se frayer un chemin dans la foule, sans user de la moindre délicatesse, paniquant à la seule idée de perdre son âme-sœur. Levi, il avait tenté de l’arrêter dans sa frénésie, pourtant conscient que ses mots et ses justifications ne changeraient pas la donne, elle dont le regard noir faisait écho à toute la hargne qui consumait sa raison. Il avait rapidement compris qu’il aurait été inutile d’implorer son pardon, se contentant de reconnaître ses torts pour chercher à apaiser l’incendie de sa rage, la suppliant de ne pas partir sans lui. C’était sans nul doute extrême et pourtant, l’anglais prenait conscience d’à quel point l’idée de passer ne serait-ce qu’une seule soirée sans sa favorite lui paraissait à présent insurmontable, comme s’il savait qu’il ne parviendrait jamais à fonctionner sans elle. Il laissa le silence reprendre ses droits alors que Sahar s’agitait devant lui, visiblement aussi nerveuse que lui, jusqu’à ce qu’ils ne décident enfin à s’octroyer un temps de répit pour leurs cœurs agités. Et si ça avait beau paraître insensé, Levi ne comptait aucunement laisser cette occasion rêvée de renouer avec elle lui échapper, la saisissant sans même une once d’hésitation. Sans même aucune transition, ils prirent finalement le chemin jusqu’aux plages de Bowen, déambulant dans les rues assombries comme deux âmes en quête d’abandon, sans trop savoir comment interagir avec elle maintenant que le calme semblait revenir peu à peu. Il observa sa moitié se débarrasser de ses talons, après s’être rendue compte que le terrain était visiblement peu adapté à son accoutrement. Sans un mot, il prit l’initiative de défaire sa veste, venant la déposer sur les épaules de sa partenaire, n’ayant pas besoin de mot pour comprendre qu’elle en aurait probablement plus d’utilité que lui. Ils parvinrent jusqu’à l’infinie étendue en quelques minutes de marche, Levi proposant de leur préparer de quoi se détendre, s’affairant à sortir son attirail pour rouler l’herbe qu’il possédait sur lui après que Sahar ait acquiescé à sa proposition. Il essuya un long frisson au premier contact de la brune, comme si cet éloignement forcé l’avait rendu soudainement plus sensible à son toucher. Il embrasa l’herbe fraîchement roulée au bout de ses lèvres, tirant dessus à quelques reprises avant de tendre l’objet tant convoité à Sahar, s’assurant de venir se saisir lui-même des talons qu’elle transportait pour libérer sa seule main libre, les leurs maintenant liées. « Je me disais bien. » Répondit-il, ses mots voilés d’un sarcasme à peine dissimulé, ses doigts resserrant leur étreinte autour de ceux de la brune alors qu’ils continuaient d’avancer, foulant le sable rafraîchi. « Tu me suivras ce soir, si j’ai envie de me baigner ? » Souffla-t-il, un air presque amusé à la lisière de ses pulpeuses alors qu’il se remémorait avec nostalgie l’une des premières nuits qu’ils avaient passées ensemble, sous le clair de lune. « Ou t’es plus dans le mood de me noyer ? » Ajouta-t-il, grimaçant légèrement, lui qui savait que le calme arboré par sa favorite ne pouvait être qu’une façade parfaitement façonnée.
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Sujet: Re: devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar)
devils roll the dice, angels roll their eyes (sahar)