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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)

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grand kangou
Sahar Essaïdi
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MessageSujet: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptySam 25 Nov 2023 - 16:31

et désormais, ton existence ne se résumait qu'à une seule personne. il ne serait à jamais plus question que de ton amant, et de la manière dont tu pourrais potentiellement le combler. tu l'avais bien compris, ce que tu vivais actuellement à ses côtés, surpassait de loin l'entendement, mais ce fut selon toi, pour le mieux. effectivement, votre relation n'avait rien d'anodine, à l'inverse, elle était une parfaite représentation de ce qu'il se faisait de plus extrême. toutefois, cet aspect de votre histoire, avait-elle quelque chose de franchement surprenant, lorsqu'on vous connaissez, un tant soit peu? bien que tu ne pouvais nier à l'heure actuelle, ô combien, de tes penchants les plus déconcertants, certains d'entre eux, s'étaient depuis octroyés une tournure, davantage conséquente. ta jalousie, par exemple, n'eut au fil des mois, cessé de s'exacerber, à tel point notamment, que s'il avait été légal de faire disparaitre de potentielles rivales, tu n'aurais pas hésité à consentir au pire. et autant avouer, depuis que vous aviez cédé vos places au wojna's, cet aspect là de ta personnalité n'avait pas nécessairement évolué favorablement. effectivement, vos situations professionnelles ne semblaient plus aussi stables qu'avant, au point que vous en étiez tous les deux rendus à ne jamais vous éterniser des plombes au même endroit. autant l'avouer, si tu faisais une bien piètre serveuse à la rhumerie, rien de tout ça, n'avait véritablement changé depuis. outre le type d'établissement dans lequel vous aviez entrepris de naviguer sur l'instant, que ton comportement demeurait définitivement le même, ne dénotant de ce fait, d'aucune empathie particulière à l'égard de la clientèle, ou même de tes collègues. de plus, et malgré quelques-unes de tes tentatives pour endiguer cette rage venue instantanément s'emparer de toi, lorsque tu apercevais levi au contact de la gent féminine, tu ne comptais même plus le nombre de fois, où tu avais toi-même fini par intervenir au travers d'une délicatesse proche du néant. et qu'importe le licenciement qui t'attendait à l'avenir, l'essentiel se limitait systématiquement à ton âme-soeur, et non pas à un job, que tu savais par avance, que tu ne garderais pas, dans tous les cas. et pourtant, vous n'en étiez aujourd'hui, qu'aux prémices de vos embauches, peu convaincue à l'idée qu'un endroit aux allures de bar, ne vous soit clairement favorable. si tu supportais déjà mal la promiscuité du barman avec autrui au sein des autres édifices, tu voyais de là, s'amorcer le carnage. et autant avouer que tu n'avais pas eu tort de le penser, non seulement tu ne cessais de t'éteindre à mesure des heures qui défilaient, que tu semblais également à l'affût de la moindre pétasse s'aventurant de trop près de ton partenaire. le regard foutrement assassin, tu hésitais rarement à recadrer celles que tu considérais comme les plus insistantes, au risque de t'faire à chaque fois, un peu plus menaçante. tu passais davantage de temps au chevet de levi, que tu ne déambulais véritablement entre les tables, pour t'assurer des revendications de chacun. positionnée nonchalamment en face de lui, tes avant-bras appuyés contre le boiser, tu lui adressas un regard bien peu déterminé, quant aux circonstances qui se jouaient, à ce moment même. « c'est moi, ou le plan est foireux? » fis-tu mine de l'interroger, alors même que tu en connaissais déjà la réponse. « c'est pire qu'au wojna's. » déploras-tu, tes vaporeuses se détournant une seconde de ton amant, pour vaguement détailler l'individu prostré à côté de toi, sans réelle conviction. ton envie, quant à elle, se résumant à recouvrer plus tôt que prévu à votre bulle capitonnée, dans laquelle personne n'avait la capacité d'interférer. ta place, n'était pas dans un bar, elle l'était encore moins, qu'au sein de la rhumerie. aucun de vous ne tiendrez le coup entre ces murs, où naissait plus que jamais, nombre de situations propices à tous les rapprochements.

@levi wheeler  :coeur:

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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 26 Nov 2023 - 0:44

tw : violences physiques

La seule certitude qu’il pouvait avoir, se résumait à cette relation qu’il nouait avec Sahar, qui représentait à elle-seule son phare dans la tempête, son seul ancrage dans cette ville dans laquelle ils tentaient de survivre. Levi, il n’avait aucun mal à reconnaître le fait que sa moitié était sa seule réussite, lui qui savait que tous les autres aspects de leur quotidien s’avéraient plus que bancales, à commencer par leurs situations professionnelles. S’ils n’avaient eu aucun scrupule à laisser le wojna’s derrière eux, il fallait avouer que depuis, ils semblaient papillonner d’établissement en établissement sans parvenir à se faire une place. Et Levi avait bien compris que l’amour ô combien passionné qui les animait en était la principale origine, eux qui ne parvenaient plus à gérer leurs émotions dés qu’il était question de l’autre. Sahar, tout comme lui, n’étaient désormais plus capables de relativiser dés qu’une potentielle menace s’approchait, faisant exploser leur jalousie et semer un chaos des plus dévastateurs. Pourtant, ils avaient tous les deux conscience que le monde dans lequel ils baignaient ne leur ferait jamais aucun cadeau, et qu’ils n’auraient pas d’autre choix que de subir le revers de la médaille, quitte à ne jamais s’éterniser à leurs postes respectifs. Et Dieu savait que si ce n’était pas pour subvenir à leurs besoins, ils auraient déjà tout envoyé valser depuis un moment, et pris les voiles pour d’autres horizons. Et c’était aussi parce-qu’il aimait Sahar de tout son cœur qu’il peinait à s’exhorter au calme, craignant toujours de la voir s’éprendre pour un autre qui pourrait lui offrir monts et merveilles. Ce soir là, ils entamaient tous les deux une énième soirée au sein de cet établissement miteux, mal fréquenté, bien moins côté que le wojna’s mais qui avait au moins eu le mérite de les embaucher tous les deux. Derrière le comptoir, Levi s’affairait à ne jamais vraiment lâcher son âme-sœur du regard, l’observant déambuler et servir les habitués, s’assurant que personne ne cherche à lui dérober son trésor. Il pouvait deviner dans l’attitude de sa favorite, dans les regards qu’elle lui lançait, qu’elle semblait autant que lui subir cette soirée de labeur, Levi comptant les minutes qui les séparaient de leur délivrance. « Le plan est carrément foireux. J’sais pas où on est tombés encore, mais on n’y fera pas long feu. » Rétorqua-t-il, essuyant des verres en lançant un regard complice à sa favorite, regard qui lui échappa lorsqu’un client assis au comptoir détourna son attention de la sienne. « Je t’offre un coup ma jolie ? » S’était-il risqué à proposer à Sahar, sans imaginer qu’il venait clairement de s’adresser à la mauvaise personne. « T’offres de coup à personne, et encore moins à elle. Et fais-moi plaisir, concentre-toi sur ton verre au lieu de la reluquer. » Lâcha-t-il sans même attendre que la brune ne puisse rétorquer, lui dont le regard s’était instinctivement assombri, un vent de haine s’emparant de lui en comprenant que l’homme n’avait visiblement pas l’intention de se désintéresser de Sahar. « C’était pas à toi que je m’adressais. Alors, t’en dis quoi poupée ? » Le téméraire n’avait semble-t-il pas eu la capacité de faire le lien entre les menaces proférées et le fait qu’il était plus que lié à Sahar, admettant là une grossière erreur qui finirait par lui coûter. Et Levi n’avait pas attendu une seule seconde pour lâcher ce qu’il avait entre les mains, faisant le tour du comptoir pour venir directement confronter l’homme, s’imposant entre Sahar et lui, laissant une demi-seconde s’écouler avant d’envoyer valser son poing directement dans la mâchoire de l’inconnu qui s’effondra dans une violence inouïe, tentant tant bien que mal de rétorquer à son tour. « Putain mais t’es quel genre de taré ! »

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 26 Nov 2023 - 13:31

il relèverait d'un mensonge parfaitement éhonté de prétendre que tu n'avais pas déjà envisagé une énième reconversion. sous couvert notamment que votre association dans un même endroit, faisait rarement bon ménage. effectivement, l'aspect relativement extrême de votre relation, ne s'accordait que très difficilement avec le milieu dans lequel vous espériez évoluer, même temporairement. pourtant, outre le fait qu'il s'agissait essentiellement de répondre à vos besoins les plus indispensables, tu n'aspirais certainement pas à consumer le reste de ton existence au service de parfaits inconnus. et si ça avait été longtemps la solution la plus adéquate pour subvenir à tes désirs irrépressibles d'évasion, à l'heure actuelle, tu commençais sérieusement à considérer qu'une autre issue, vous serez à levi et toi, nettement plus favorable. à l'évidence, il s'avérait plutôt cohérent d'affirmer qu'au regard de vos deux tempéraments particulièrement possessifs, cet univers dédié principalement aux festivités et propice aux rapprochements, n'était définitivement plus en accord avec votre volonté commune de vous éloigner du monde entier. le couac, c'est que pour entamer une potentielle reconversion, il faudrait déjà que tu saches dans quoi, tout en t'assurant dans un même temps, de rester systématiquement à proximité de ton amant. ton domaine de prédilection étant l'informatique, tu avais effectivement déjà songé à y revenir, en ce sens, tu pourrais aller jusqu'à bosser de chez toi, pour ne jamais avoir à te confronter à autrui, en l'absence de ton partenaire. néanmoins, il ne demeurerait question de ce revirement, que s'il comptait lui aussi se détourner de sa profession actuelle, sans quoi tu ne daignerais rien, afin de t'assurer essentiellement, de pouvoir garder un oeil sur ce dernier. cependant, tu avais jugé plus judicieux de ne jamais évoquer le sujet, sous prétexte notamment, que si tu n'appréciais pas le domaine dans lequel tu évoluais aujourd'hui, tu ne pouvais en aucun cas blâmer ce dernier, pour ne pas partager une opinion similaire à la tienne, sur le sujet. pour autant, et malgré l'absence de mots, la tension n'en restait pas moins palpable. tes iris en proie habituellement à une lueur profondément malicieuse, semblaient aussitôt s'éteindre à chaque fois que vous franchissiez les portes d'un nouvel établissement. et lorsque tu ne passais pas une bonne partie de ton temps adossée au comptoir où se trouvait levi, tu déambulais péniblement entre les tables un plateau à la main. le teint relativement livide, la difficulté pour toi, se résumait avant tout, à endiguer cette moue clairement désabusée qui se fourvoyait sur ton visage à chaque fois que tu t'adressais à quiconque. t'avais rien de la serveuse habituelle, t'irais pas jusqu'à aguicher la clientèle pour davantage les inciter à consommer. outre le fait, que tout l'établissement pourrait bien finir bourrés, que t'en avais rien à secouer, en revanche, t'avais pas signé pour racoler. et pour ne pas changer, ce soir encore, tu t'en étais remis à ton meilleur échappatoire. accoudée nonchalamment contre le comptoir, tu semblais épier le moindre des faits et gestes du barman, tandis que vous commenciez chacun à tour de rôle à évoquer la possibilité pour que l'issue actuelle, s'avère finalement une catastrophe. et quel ne fut pas ton soulagement, même de courte durée, de réaliser que le problème ne venait pas exclusivement de toi. cependant, et avant même que tu n'aies eu l'occasion de riposter à nouveau, tes vaporeuses se détournèrent de ton favori, pour lorgner, presque hargneusement sur l'inconnu, venu soudainement t'accoster. comble de l'ironie, si tu n'eus rien saisi de sa proposition relativement hasardeuse, tu en déploras néanmoins, la signification, qu'à partir du moment où levi, répondit à ta place. tu compris instantanément, qu'aux mots employés, autant que par la manière dont ils avaient été prononcés, que les évènements pourraient éventuellement s'octroyer une tournure en votre totale défaveur. « levi. » articulas-tu bêtement, tandis que tu venais de constater à l'éclair assassin, venu sans attendre, s'emparer de ses deux billes d'ordinaire, si azurées. et malgré la brouille plus que jamais perceptible, tu restais encore loin d'imaginer, la tournure que s'octroieraient les évènements, les minutes suivantes. « j'en dis que tu t'es pas adressé à la bonne personne. » lâchas-tu distinctement à l'attention de l'inconnu, plus que jamais fermée à la discussion. si tu avais rarement manqué une occasion de pallier à tes addictions autrefois, voire même de la manière la plus humiliante qu'il soit, dorénavant, tu tentais de te racheter une conduite auprès de ton amant. et soudain, tu aperçus ton partenaire contourner le comptoir, la mine indéniablement déterminée. ton regard incrédule ne se détachant pas de ce dernier, tu le vis dans la foulée s'interposer entre ce qui paraissait être un habitué des lieux, et toi. mais alors, que tu avais bêtement imaginé qu'il ne ferait verbalement que le menacer, tu ne su immédiatement, comment te positionner lorsque son poing, percuta immédiatement la mâchoire de l'individu en question, qui s'effondra sur l'asphalte la seconde d'après. d'abord silencieuse, tu ne fis même pas cas de la stupéfaction de sa victime supposée, ni même des fidèles autour ayant momentanément cessé de vaquer à leurs occupations, l'espace de quelques secondes. si le geste en lui-même n'avait rien de moins anodin, en ton sens, le fait était que levi, ne t'avait jamais habitué à cet aspect de sa personnalité. « putain, il vient d'se passer quoi là? » l'interrogeas-tu, en pivotant dans sa direction, jusqu'à finalement te retrouver prostrée face à lui. aussi toxique sois-tu, autant admettre immédiatement, que tu n'avais pas été dérangée le moins du monde, par les agissements de ton amant. et si à ton tour, tu avais cherché à interférer entre lui, et sa proie, c'était essentiellement pour l'épargner d'un potentiel contrecoup. tes mains positionnées chacune sur un bras différent de ton âme-soeur, ta tête dévia tout juste en direction de l'inconnu, qui continua de son côté à vociférer à l'encontre de levi, dont il cherchait semble-t-il, à attirer l'attention, bien que pas dans la bon sens du terme. « tu veux qu'on sorte? » tes brumeuses plongées dans les siennes, tu n'y voyais sur le moment pas meilleure esquive, sous couvert que les circonstances furent telles, que pas moins que quelques-uns de vos collègues, n'eurent d'autres possibilités, que de s'interposer à leur tour, et bien évidemment, sans que ça ne soit jamais à votre avantage.                                                

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Dernière édition par Sahar Essaïdi le Lun 27 Nov 2023 - 10:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 26 Nov 2023 - 23:07

tw : violences physiques

Sans doute aurait-il été plus judicieux pour eux deux d’envisager d’entreprendre une autre carrière que celle qui les attendait derrière les comptoirs de Bowen, où il serait dorénavant plus que délicat pour eux de gérer leurs frustrations. Parce-qu’il était évident que ce monde ne pourrait jamais correspondre à leurs attentes, d’autant plus lorsqu’on savait à quel point ils étaient animés d’une jalousie et d’une possessivité sans pareille. Levi, il craignait tous les soirs de voir l’amour de sa vie lui échapper, de la voir s’évader dans les bras d’un autre alors que lui, crevait littéralement d’amour pour elle. Il lui vouait pourtant une confiance ô combien aveugle, et il savait que chacune de ses pensées paraissait insensée au vue de tout ce qu’ils se confiaient lors de leurs moments d’intimité. Levi ne pouvait pourtant pas s’épargner de cette peur lancinante d’imaginer Sahar se désintéresser de lui pour vagabonder dans d’autres étreintes réconfortantes. Pour le moment, ils n’étaient ni l’un ni l’autre dans la mesure de prendre les devants pour démarrer une toute autre carrière, eux qui cherchaient surtout à subvenir à leurs besoins, le monde de la nuit s’avérant être la solution la plus à portée de main pour eux. Et une fois encore, ils s’étaient rendus à reculons à leur énième soirée de travail, ne se lâchant jamais trop longtemps, eux qui cherchaient l’un en l’autre la motivation qui les pousserait à terminer la nuit, se raccrochant au fait qu’ils ne seraient plus que tous les deux dans quelques heures. Levi, c’était tout ce à quoi il aspirait, de voir les heures défiler pour retrouver les bras de sa bien-aimée, dans ce cocon qui les coupait du monde entier. Mais il fallait croire que le destin en avait décidé autrement pour eux, se chargeant de leur compliquer la tâche par le biais de cet inconnu qui s’était visiblement senti pousser des ailes au moment où son regard s’était permis de croiser celui de la serveuse. Et Levi, il avait senti son sang ne faire qu’un tour, percevant l’adrénaline se propager dans chaque cellule de son corps, assombrissant considérablement son regard qui se chargea d’une noirceur inédite. Parce-qu’il avait compris, à la rétorque de l’homme, qu’il ne lui laisserait pas d’autre choix que d’user d’une menace davantage physique, quitte à mettre en péril leurs contrats tout juste signés. Incapable de le laisser imaginer qu’une suite était possible avec sa moitié, Levi entreprit de quitter son poste, pour contourner le boiser et faire directement face à l’individu qui n’avait semble-t-il pas pris en considération ses premières menaces. L’anglais, il avait simplement fait abstraction du monde entier, jusqu’aux paroles préoccupées de sa petite-amie, se laissant entièrement consumé par le désir de voir cet homme payer pour son arrogance. Et il ne lui fallut pas bien longtemps pour mettre à exécution ses menaces, écrasant son poing sur le visage du concerné, sans même mesurer l’impact de son geste. Aussitôt le coup tombé, Levi se laissa happé par une colère dévastatrice, qui l’incita à s’acharner contre l’homme déjà à terre, entièrement dépassé par la jalousie qui lui rongeait les entrailles, alors que Sahar tentait tant bien que mal d’intervenir. « J’vais le crever cet enfoiré. » Lâcha-t-il, jetant un bref coup d’œil à sa moitié, alors qu’elle s’était affairée à bloquer ses bras, sans réellement parvenir à maîtriser la violence de ses mouvements. L’anglais s’était senti basculer au moment où d’autres collègues s’étaient décidés à intervenir, redoutant visiblement de ce dont il était capable, l’éloignant de force de cet homme qui avait semé un véritable chaos. « Lâchez-moi putain ! » S’époumona-t-il, cherchant à se débattre, alors que son corps avait été traîné en dehors de l’établissement, loin des regards curieux des clients médusés par la scène. « Sahar, dis-leur de me lâcher. » S’agita-t-il, cherchant désespérément l’aide de son âme-sœur, conscient qu’il n’y aurait qu’elle qui parviendrait à le comprendre, qu'elle qui serait en mesure de canaliser la rage profonde animait son âme.

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyLun 27 Nov 2023 - 12:04

à cet instant précis, une question te brûlait les lèvres. au vu de la rage qui semblait momentanément s'être emparée de ton amant, tu en étais aussitôt venue à te demander, si levi avait toujours été ainsi, ou bien si c'était l'une de ces rares fois, durant lesquelles, la patience lui avait cruellement fait défaut. le fait était que, tu ne l'avais jamais aperçu dans cet état, auparavant. et même si vous enchaînez diverses problématiques à allure, relativement folle, tu pouvais jurer, sans l'ombre d'un doute, que levi, ne t'avait jamais habitué à cet aspect-là de sa personnalité. preuve étant, la manière dont tu étais toi-même restée stupéfaite. alors que son poing venait tout juste de percuter la mâchoire de l'individu en question, au travers notamment d'un élan débordant de haine, tu avais demeuré d'abord immobile, prostrée derrière lui, avant de finalement te ressaisir, les secondes qui suivirent. si d'ordinaire tu n'étais pas du genre à chercher tes mots pendant mille ans, à présent, rien ne semblait spécialement enclin à t'sauver la mise. peut-être ne réalisais-tu pas encore l'ampleur que venait, en une fraction de seconde, de s'octroyer les évènements, tout comme, tu n'avais tout bonnement aucune idée de la manière, dont tu pourrais potentiellement apaiser une tempête, sur laquelle tu n'avais aucun contrôle. et dans ce cas précis, il relèverait d'un mensonge parfaitement éhonté, de prétendre que ton amant, avait plutôt bien choisi son moment, pour t'confronter à cette facette de sa personnalité. toi, qui ne pouvait prétendre l'avoir déjà vu s'agacer à outrance, lui dont la colère paraissait toujours, parfaitement maîtrisée. effectivement, si ce genre même d'attrait relativement impulsif n'avait strictement rien d'étonnant te concernant, tu n'étais pas en mesure de faire preuve de la même prétention, lorsqu'il s'agissait de lui. raison pour laquelle, il t'avait certainement fallu plus que le temps nécessaire pour amorcer la moindre réaction, tentant aussitôt d'obstruer le chemin de ton amant, qui menait droit à sa victime. tes mains positionnées à chacune contre un bras différent de ton amant, si tu avais, -même vainement- tenté d'interférer entre levi et l'enfoiré en question, ce ne fut non pas pour éviter à ce dernier le déferlement de violence qui pulsait parmi les veines de ton amant, mais pour justement épargner la taule à ton âme-soeur. forcée malheureusement de constater, que son état de transe fut tel, qu'il en était devenu imperméable à ton contact, à tes avertissements, également. « rien ne t'empêche de le crever, mais attends au moins qui ait moins de témoins, tu veux? » vraiment sahar? c'est réellement ce dont tu avais trouvé de mieux à répliquer? probablement la situation ne t'avait-elle pas parut suffisamment critique, pour que tu t'permettes d'user d'un éventuel sarcasme, au moment le moins opportun de toute la soirée. « putain, mais vous êtes vraiment des gros tarés tous les deux. » vociféra le martyrisé, toujours étendu sur l'asphalte, tandis que ses revendications attirèrent immédiatement ton attention. « carrément ouais. et un conseil, tu devrais faire attention à toi à l'avenir. » et tes mots, sonnèrent aussitôt comme une menace ouvertement formulée, tandis qu'une lueur malicieuse traversa au même instant tes vaporeuses. une fois de plus, tu t'jouais des apparences, de cet aspect relativement toxique de ta personnalité, qui frisait dangereusement la folie. en dépit des agissements de ton amant, tu ne ferais pas seulement que les approuver, t'y prendrais part, en t'assurant systématiquement de le protéger envers et contre tous, et ce, sans la moindre hésitation. cependant, et au vu du risque que ce dernier semblait représenter pour la clientèle, certains de vos collègues ne perdirent pas de temps pour s'introduire dans le conflit à leur tour, en le guidant directement, jusqu'à la sortie arrière de l'établissement, où tu les avais suivi. tu pouvais d'ailleurs très nettement distinguer la voix de levi, qui les somma plusieurs fois de le lâcher. « c'est bon, je m'en occupe. » lâchas-tu sèchement à l'attention de vos deux collègues, le regard visiblement assombri par un éclair presque méprisant. « autant vous le dire tout de suite, vous allez avoir de gros problèmes. » vint spontanément renchérir l'un de vos prétendus camardes, en vous désignant du doigt, s'imaginant peut-être, que vous trembleriez de peur à l'idée de vous faire licencier. bien qu'au vu du déchainement de violence ayant émané de ton favori, les répercussions, ne se limiteraient peut-être pas qu'à ça. « putain, va t'faire foutre. » poursuis-tu à ton tour, le garçon claquant finalement la porte sur son passage, pour qu'il ne reste finalement plus que le barman et toi, vautrés sur le parvis de l'édifice, dans une rue mal éclairée. te délectant d'une profonde inspiration, tu ne su d'abord, quelle attitude adopter. restée à bonne distance du motard, notamment parce que tu ignorais si même ta présence n'irait pas jusqu'à le rebuter, tu parues faiblement t'agiter sur toi-même. « voyons le bon côté des choses. au moins on est virés de ce taudis. » osas-tu ironiser, tes vaporeuses butant momentanément à hauteur de ses phalanges, rougies par l'excès des minutes précédentes. t'ignorais comment ramener le sujet sur la table, c'qu'il s'avérerait préférable ou non de balancer. il t'avait pas habitué à être celui qui s'emporte levi, mais bien celui qui apaise quand toi, tu déchantes. tu ne savais même pas si une partie de sa rancoeur était potentiellement dirigée contre toi.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyMar 28 Nov 2023 - 22:17

tw : violences physiques

Rares étaient les occasions où Levi perdait totalement patience, au point de ne plus savoir maîtriser les flammes de sa colère, lui qui avait tendance à toujours privilégier l’ignorance à l’affrontement. Il fallait croire que ce soir, ce n’était pas sa raison qui avait été privilégiée, le malheureux face à lui se retrouvant dans sa ligne de mire, en première ligne de front pour se confronter à une rage qu’il n’avait très certainement pas vu venir. D’ailleurs, il aurait été mentir de prétendre que quiconque aurait pu voir venir cette escalade de violence, l’anglais ne s’étant pas seulement contenté de menaces proférées, se laissant guider par ce besoin de faire comprendre à ce type que Sahar était à lui. Et sans même chercher à mesurer la force de son geste, Levi balança son poing dans le visage de son interlocuteur, coup dans lequel il avait tenté d’évacuer toute cette haine accumulée, en oubliant qu’il était en plein service. Et sans même une once de doute, l’anglais avait su que le coup porté ne serait que le premier d’une longue série, incapable de se concentrer sur les mots de sa favorite qui tentait tant bien que mal de le freiner dans sa folie. « J’en ai rien à foutre, il doit payer ce connard. » Lâcha-t-il, les poings serrés, dans l’unique but de faire regretter l’homme, de lui faire mal, son regard assombri d’une noirceur ô combien caractéristique de la jalousie qui en débordait. A peine avait-il eut le temps d’entendre le bref échange entre sa moitié et le client à terre, qu’il asséna les coups suivants, sans même parvenir à se raisonner, prêt à ne plus lui laisser l’opportunité de se jouer de lui. Ce fut sans compter sur l’intervention de leurs collègues, ébahis par le déferlement de violence qui se déroulait devant les yeux de tous, obligeant Levi à se redresser en traînant sa carcasse déchaînée à l’extérieur, là où il ne pourrait plus nuire. Il n’en fut que davantage enragé de constater que c’était lui que l’on maîtrisait comme un paria, se débattant sous l’emprise des deux hommes qui tentaient en vain de contenir les flammes de sa colère. Levi, il n’avait aucune envie d’obéir, considérant que l’homme avait mérité sa sentence en osant s’approcher de sa moitié sans même prendre en considération ses avertissements. La voix encore tremblante de rage, il avait cherché à attirer l’attention de Sahar, conscient qu’elle serait la seule à pouvoir gérer la situation, la seule qui parviendrait à comprendre la raison pour laquelle il avait autant vrillé. Son regard n’avait cessé de vouloir se raccrocher au sien, comme s’il cherchait à y trouver son point d’ancrage, sa lumière parmi l’obscurité environnante. Et ce ne fut que lorsque leurs collègues libérèrent leur emprise autour de lui qu’il put enfin respirer à nouveau, sans lâcher sa favorite du regard, se concentrant sur sa voix et son aura pour se forcer au calme. Il fut rassuré de la sentir près de lui, qu’il ne s’agisse plus que d’eux maintenant que le pire était passé, Levi baissant à son tour les yeux vers ses phalanges, réalisant enfin l’excès de violence dont il avait été l’instigateur. « Ouais. Mais j’risque d’être emmerdé. » Réalisa-t-il, conscient que l’homme pourrait à tout moment chercher à lui nuire à son tour, pour se venger de l’humiliation subie. « J’suis désolé. » Finit-il par souffler, après quelques secondes de silence écoulées, ses mots ne faisant en aucun cas référence à cet homme pour lequel il n’éprouvait aucun regret, mais bien à elle, qu’il venait d’entraîner dans sa chute. « J’ai pas envie de rester ici. » Ajouta-t-il, constatant que ses deux mains mériteraient d’être désinfectées au vu des quelques lacérations et rougeurs abîmant ses phalanges, lui qui n’avait de toute façon plus aucune raison de vouloir finir son service après cet écart de conduite.

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Sahar Essaïdi
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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyMer 29 Nov 2023 - 11:57

tw.

le fait était, qu'à ce moment précis, tu n'étais plus certaine de bien reconnaître l'anglais. effectivement, outre son manque cruel de patience, les traits de son visage semblèrent eux-aussi, profondément déformés sous le coup d'une hystérie qui te laissa relativement sans voix. autant l'admettre, levi ne t'avait jamais habitué à un tel excès de colère, au point notamment de franchir toutes les limites du raisonnable. d'ordinaire, tu étais la première à t'agacer, incapable d'endiguer à tes raisonnements les plus sordides dès lors que les circonstances ne détonnaient pas en ta faveur. de vous deux, tu avais tout bonnement osé imaginer qu'en terme de déséquilibré, tu resterais la seule, mais suite aux évènements pour le moins, stupéfiants de ce soir, en plus de réaliser que tu ne détenais pas le monopole de la psychopathie, tu n'étais peut-être même pas la pire. et si la violence, aussi inouïe soit-elle, te semblait presque anodine aujourd'hui, tu n'en restais pas moins pantoise quant aux coups qui avaient été portés par amant, contre sa victime. le visage de ce dernier, aux abords progressivement ensanglantés, tu avais cependant tenté de t'interposer sans pour autant y parvenir. prostrée au travers d'une frustration presque troublante, l'anglais s'fit comme totalement imperméable à tes mots, mais également à tes gestes, visant à le retenir du coup, potentiellement fatal. et s'il fallait avouer que tu n'avais pas grand-chose à secouer du martyrisé gisant péniblement sur l'asphalte, il s'avérait toutefois inconcevable, qu'à cause de lui principalement, levi ne frôle une fois de plus, le point de non retour. raison pour laquelle, affirmer que tu n'avais pas été soulagée par l'intervention menée par vos prétendus collègues, relèverait d'un mensonge clairement éhonté. contraignant aussitôt levi à se redresser, ils le guidèrent d'un commun accord jusqu'à la sortie arrière de l'édifice, une issue notamment dérobée des regards relativement indiscrets. et après un dernier cou d'oeil en direction de l'enfoiré en question, dont le faciès semblait dorénavant, métamorphosé, tu grimaças légèrement, en déplorant effectivement, l'ampleur du problème. tu doutais, à juste titre, que le conflit ne s'en tienne qu'à vos licenciements, sous couvert des stigmates que lui avaient été infligés. cependant, il s'avérait selon toi plus judicieux, de ne pas en toucher un mot à ton amant, ou non pas dans l'immédiat, en tout cas. de ce fait, il ne s'était probablement pas écoulé plus d'une dizaine de secondes, avant que tu ne finisses par le rejoindre à hauteur du parvis de l'établissement, dans une rue, foutrement mal éclairée. ce dernier recouvrant finalement à sa liberté, tu ne fus en revanche, pas particulièrement étonnée, quant aux avertissements formulés sèchement par l'un de vos camarades, ne manquant pas de faire claquer la porte en ferraille sur son passage, les secondes qui suivirent. lorgnant spontanément sur ton partenaire, dans sa globalité, tu haussas mollement les épaules, un moue plus ou moins dubitative, feignant discrètement l'embrasure de tes lèvres. « c'est pas comme si tu en avais pas l'habitude. » osas-tu poursuivre, le ton à la fois résigné, mais surtout, profondément sarcastique. après tout, c'est pas comme si vous n'étiez pas du genre, chaotique, autant lui que toi. « t'écoutes jamais mes conseils. j'veux dire, tout le monde sait que si tu avais voulu le terminer, fallait le traîner en dehors d'un bar bondé, et non pas faire ça, aux yeux de tous. » c'était un fait indéniable, tu détenais une manière bien à toi de dédramatiser des évènements, tant même, aucun d'eux ne vous étaient particulièrement favorable, à l'instar de ce soir, par exemple. il poursuit, prétend être désolé, mais à la différence, c'est que toi tu ne l'es pas, et d'après ton expérience, il ne devrait pas l'être non plus. tu n'étais certes, pas très objective, mais t'aimais à croire, que levi avait eu raison au travers sa démarche. aujourd'hui, et plus que jamais, dénotait d'une preuve flagrante, d'ô combien, tu ne cesserais jamais de prendre part à son propre fardeau, quelle que soit la gravité de ses agissements. « tu déconnes. tu viens d'me sauver de c'trou à rat. au moins, j'aurais pas à te dire, que je ne souhaitais pas y rester. » certes, cependant, tu n'étais pas en train de soulever la problématique directement liée à sa victime. si en fin de compte, vous étiez tous les deux libres d'envisager une évolution, bien que temporaire, ailleurs dans bowen, tu ignorais toi aussi, quelles seraient les répercussions de ce déferlement de violence à son encontre, dans les jours à venir. tes vaporeuses, déviant momentanément au niveau de ses phalanges rougissantes d'excès, tu hochas nerveusement la tête en guise d'approbation, lorsque ce dernier, mentionna son désir de quitter les lieux. « tu veux qu'on rentre? il faut désinfecter tes plaies. » de toute évidence, et au vu des circonstances actuelles, il serait fabuler de clamer que tu n'aspirais pas uniquement à retrouver la sérénité de votre bulle capitonnée. un endroit, certainement plus propice aux confidences, que l'allée à l'allure particulièrement vieillissante située à l'arrière d'un établissement, tout aussi miteux. « j'vais conduire, pour ce soir. » bien qu'il ne faudrait certainement pas tenir rigueur des quelques verres ingurgités juste avant ton service. par chance, tu n'avais pour ce soir, rien consommé en terme de stupéfiants.

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyMer 29 Nov 2023 - 21:57

tw : violences physiques

Levi l’avait su, au moment où son premier coup se déclencha, que les conséquences à venir seraient difficilement gérables, bien que les retombées sur sa propre personne n’étaient pas celles qui le préoccupaient le plus. Il était davantage inquiet de constater une quelconque peur s’installer dans les yeux de sa partenaire à la vue de ce déferlement de violence qui ne lui ressemblait en rien. L’idée de décevoir Sahar lui était insupportable, la seule à pouvoir le bouffer de l’intérieur, comme si son existence entière reposait uniquement sur l’opinion de sa favorite sur lui. Ce ne fut que lorsque sa carcasse enragée fut déplacée à l’extérieur du bâtiment qu’il réalisa la portée de son comportement, et les potentielles menaces qui flottaient maintenant au-dessus de lui. Et pourtant, rien ne l’inquiétait plus que le regard de celle qui partageait sa vie, conscient qu’elle venait de découvrir une toute nouvelle facette de sa personnalité qu’il se serait bien passé de lui dévoiler. L’anglais savait pertinemment que son excès de colère soulèverait quelques questions, que Sahar aurait toute la légitimité de lui demander des comptes après l’avoir vu exploser de la sorte. Mais il savait aussi qu’elle était la mieux placée pour comprendre le pourquoi du comment de cet élan de violence, qui n’était finalement que le reflet de la puissance des sentiments qu’il lui vouait. Finalement relâché par leurs compères, Levi tenta de raisonner sa respiration, encore bousculée par l’adrénaline qui avait coulé dans ses veines, s’obligeant à se concentrer sur Sahar qui l’avait suivi à l’extérieur pour l’aider à s’apaiser. Et ce ne fut que lorsque le monde disparut autour d’eux que le barman parvint enfin à reprendre ses esprits, constatant les dégâts causés sur ses phalanges rougies. « Tant pis. J’assume ce que j’ai fait. » Haussa-t-il mollement les épaules, incapable d’éprouver le moindre regret concernant le sort de cet homme qui avait jeté son dévolu sur la mauvaise personne. « J’aurais pas pu attendre de le traîner dehors. T’as pas vu comment il te regardait. Rien que pour ça, j’aurais dû lui crever les yeux. » Lâcha-t-il, sentant les vestiges de sa haine s’enflammer à nouveau, peinant à prendre sur lui en songeant aux mots et aux regards que l’homme avait adressé à Sahar. Levi, il savait désormais que personne ne sortirait indemne en cherchant à approcher sa partenaire, lui qui était visiblement incapable de s’exhorter au calme si les flammes de sa jalousie cherchaient à s’embraser. « J’crois qu’on risque pas d’être rappelés, en effet. » Ajouta-t-il, se tentant à une légèreté sans doute mal placée lorsque l’on savait que les conséquences de ses actes ne seraient pas impunies. Pour autant, ce fut un sentiment presque libérateur qui s’empara d’eux lorsqu’ils comprirent qu’ils n’auraient plus à remettre les pieds au sein de cet établissement miteux, dans lequel ils n’auraient de toute façon pas fait long feu. De toute évidence, les évènements avaient été pour eux l’occasion de se sortir définitivement de cet environnement qui ne leur inspirait rien d’autre que le dégoût. « Ouais. J’crois que j’ai eu ma dose pour ce soir. » Avança-t-il, hochant faiblement la tête alors que ses yeux captèrent l’état de ses mains, tailladées par la violence des coups qu’il avait porté. « C’est rien de grave. » Souffla-t-il, essuyant du doigt les quelques traces ensanglantées qui coloraient son épiderme, avant de dissimuler ses mains dans le creux de ses poches, hochant la tête aux mots de la brune qui prit les devants pour les ramener dans leur cocon. Ce fut un étrange silence qui habilla l’habitacle de la voiture le temps de ce trajet qui les mena jusqu’à chez eux, Levi se perdant dans ses pensées, craignant soudainement que Sahar ne remette en question la confiance qu’elle lui vouait depuis qu’elle s’était aperçue de quoi il était capable. « Est-ce que tu m’en veux ? » Finit-il par lui demander, fébrilement, brisant le silence environnant avant même qu’ils n’aient eu le temps de pénétrer dans l’appartement.

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyJeu 30 Nov 2023 - 12:08

tw.

les lacérations que l'anglais arboraient dorénavant à hauteur des phalanges, témoignèrent du déferlement de violence, dont il eut fait preuve les minutes précédentes. effectivement, et au vu de l'état de ses mains à cet instant précis, tu pouvais sans mal prédire à quoi pouvait bien ressembler le visage de l'inconnu, lynché littéralement, sur l'asphalte les secondes précédentes. d'où le fait notamment, que tu doutais toi aussi, quant à cette éventualité pour que les conséquences ne s'en tiennent qu'à la perte de vos emplois respectifs. mais toi, tu avais jugé plus judicieux de ne pas évoquer cette hypothèse, tentant, plus ou moins à ta manière de désamorcer la bombe, qui menaçait à tout moment d'exploser. la tension relativement palpable, c'était possiblement la première fois te concernant, que tu dénotais d'une sensation pour le moins étrange, de ne pas avoir été totalement à ton aise. en témoigne notamment, la manière dont vautrés tous les deux sur le parvis de l'édifice, vous stagniez pourtant à bonne distance de l'autre. non pas parce que tu craignais que l'anglais t'accules à ton tour d'une violence inouïe, mais bel et bien, parce que tu ignorais pour l'heure, si une partie de sa rancoeur n'avait pas été directement dirigée contre toi. parce que tu restais la mieux placée pour savoir ô combien la jalousie, pourrait sans mal vous pousser à franchir le point de non retour. votre histoire résultant essentiellement d'un chaos ambiant, dans lequel ne découlait aucune potentielle limite. considérés comme les amants terribles de bowen, vous agissiez uniquement selon votre propre protocole, au grand dam, notamment, du politiquement correct. vos machinations dépassant de plus en plus l'entendement, vous continuez de survoler une existence faite en majorité de clichés particulièrement redondants, pour l'instrumentaliser à votre image. et quitte à confirmer tes penchants relativement psychopathes, il ne serait jamais question pour toi d'en vouloir à levi, sous couvert qu'il eut cassé la gueule d'un parfait inconnu. que ce soit, ou non au regard d'une bonne raison, tu t'contenterais systématiquement de prendre part à son fardeau, en justifiant chacun de ses comportements, même les plus destructeurs. après tout, ce ne fut selon toi, que la conduite naturelle d'une bonne partenaire. recouvrant finalement à tes esprits, tu t'contentas d'abord, d'un faible hochement de la tête, en guise essentiellement d'approbation. fallait bien admettre, que tu avais longtemps crevé d'envie d'infliger un sort relativement identique, à la pétasse venue sans discrétion lorgner sur ton amant, il y a quelques temps d'ça. d'où le fait, que tu pouvais aisément adhérer à un manque cruel de regret, quant aux évènements survenus juste avant. « t'as loupé une occasion en or, de le faire. » tentas-tu, une nouvelle fois de dédramatiser, sans te départir jamais, de cet aspect particulièrement malsain de ta personnalité. maniant le sarcasme comme personne, tu savais également, que ce genre de confidences, n'avaient rien de réconfortant, raison pour laquelle, tu fis aussitôt le choix de te ressaisir. « tu as au moins conscience que j'en ai rien à secouer des autres, n'est-ce pas? que je l'aurais jamais accepté son verre, avec ou sans toi dans les parages? » et quand bien même, l'addiction deviendrait incontrôlable, que tu n'irais aujourd'hui plus, jusqu'à t'en tenir à la proposition d'un individu lambda. effectivement, à l'heure où ton existence entière ne se résumait plus qu'à ton amant, tu n'irais assurément jamais jusqu'à t'octroyer le risque de pactiser avec le mal, pour un verre, que tu pourrais toi-même t'offrir. et si tu ne pouvais nier le fait que ton attitude, autrefois, laissait profondément à désirer, aujourd'hui, ça n'était plus le cas. tu ne daignerais rien, qui puisse de près ou de loin, nuire à ton âme-soeur. « tu aurais pu opter pour une solution moins radicale pour nous faire virer, mais, ça me va aussi. » un rictus discret feignit aussitôt l'embrasure de tes lèvres, tandis que tu haussas mollement les épaules au même instant, comme pour exprimer un faux regret. ton partenaire ne le réalisait peut-être pas, toutefois, il venait de te sauver d'un fardeau plus immense encore, que le wojna's. cet endroit, s'étant de loin avéré le moins élogieux, de tous ceux que vous aviez déjà fait. ton regard déviant finalement à hauteur de ses phalanges, il restait évident, que de là où tu te trouvais, tu n'apercevais que les prémices de la mutilation infligée. effectivement, la faible clarté de cette ruelle mal éclairée, ne te permettant pas de constater à l'ampleur définitive de ses plaies. ce fut d'ailleurs d'un commun accord que vous faisiez le choix de recouvrer au cocon inexorablement réconfortant de votre logement. après tout, vous ne disposiez d'aucune raison valable, à vous éterniser plus longtemps par-delà cet espace à la fois miteux, et vieillissant, et au vu de l'état actuel de ton amant, il n'était encore moins question d'errer ailleurs, dans bowen. mais effectivement, le silence parut étrangement assourdissant à l'intérieur de l'habitacle. les circonstances étant plutôt inhabituelles, tu avais certainement jugé plus judicieux de ne pas l'accabler de questionnements en tout genre. une chance, en revanche, que le trajet ait été de courte durée. en quelques minutes seulement, vous veniez de quitter le véhicule, vous apprêtant à tour de rôle à franchir l'entrée menant tout droit jusqu'à l'appartement. mais avant même que tu n'aies eu le temps d'enclencher le verrou, que le barman t'interrogea quant à cette possibilité, pas même envisagée de ton côté, pour que tu lui en ai voulu. secouant fébrilement la tête sans même t'en rendre compte, tu fis pivoter cette dernière dans sa direction, une moue incrédule pointant aussitôt sur ton visage. « pourquoi j't'en voudrai levi? au contraire, t'étais vachement sexy, dans le genre rebelle. » fis-tu mine de relever, raillant des évènements, qui auraient pourtant, pu virer au drame, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. poussant finalement la porte sur ton passage, tu ne la refermeras qu'après celui de levi, ton canidé, s'étant quant à lui empressé de vous accueillir d'un enthousiasme, qui contrastait particulièrement à la tension palpable de ces dernières heures. « pose toi quelque part, j'vais regarder ce qu'on a pour désinfecter tes plaies. » annonças-tu, alors que tu ne perdis pas de temps pour te rendre jusqu'à la salle de bain, dans laquelle se trouvait la pharmacie, avec l'attirail nécessaire. tu aurais tout le loisir de retirer ton surplus de vêtements dans les prochaines minutes, l'urgence se résumant à ce moment précis, à panser les blessures de ton favori, dont tu craignais qu'elles ne soient pires, que tu l'avais imaginé.  

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptySam 2 Déc 2023 - 0:25

tw : violences physiques

Quand bien même il n’avait pas hésité une seule seconde à se jeter sur ce pauvre inconnu dans l’unique but de le défigurer, Levi ne parvenait toujours pas à éprouver une seule once de regret quant au sort du malheureux. Il en arrivait même à considérer qu’il avait eu toutes les raisons de se jeter à corps perdu sur lui, qui n’avait sûrement pas réalisé qu’il était tombé sur plus fou que lui. Et s’il restait perplexe quant à l’image qu’il avait montrée ce soir à sa partenaire, il savait dorénavant qu’il n’aurait plus le choix que d’en découdre avec tout ceux qui tenteraient de s’immiscer entre Sahar et lui. Parce-qu’il n’avait aucune envie de débattre inutilement pour prouver que la serveuse lui appartenait corps et âme, il avait finalement compris qu’il était parfois plus efficace de mettre fin à ces discussions à sens unique. Et il savait qu’il n’aurait aucun scrupule à réitérer ses actes, quitte à s’en abîmer davantage les phalanges, qui ce soir, payaient de toute évidence leur surmenage. Avec la violence de ses coups, il aurait été miraculeux qu’il ne s’en sorte sans la moindre égratignure, lui qui avait littéralement passé sa haine contre le visage du client en question avant d’être écarté de force par leurs collègues, témoins du carnage. La respiration encore hachée, Levi cherchait tant bien que mal de retrouver ses repères, peinant à gérer l’afflux d’adrénaline qui avait coulé dans ses veines jusqu’à le faire sortir de ses gonds. Silencieux, il tentait de se concentrer sur la présence de sa favorite, sur ce qu’elle pouvait bien penser de lui après s’être aperçue de la noirceur qui l’avait habité durant ces quelques secondes où il avait lâché prise. « J’te fais confiance Sahar. C’est sur lui, et sur tous ces connards que j’ai envie de déverser ma haine. J’peux pas supporter la manière dont ces chiens te regardent. » Lâcha-t-il, encore tremblant, alors qu’il savait parfaitement que ce ne serait ni la première ni la dernière fois qu’il aurait affaire à ce genre de comportement qui avait le don de le mettre hors de lui. Semble-t-il qu’il ne s’agissait là que de la partie immergée de l’iceberg, cette violence résultant de tout ce que Levi pouvait éprouver à l’égard de Sahar, de cette dévotion intégrale qui se déployait davantage de jour en jour. Au final, ils eurent tous les deux compris que cet écart de comportement leur permettrait au moins de ne plus jamais remettre un pied dans ce bar qui ne leur avait jamais rien inspiré de bon, si ce n’est la déchéance la plus complète. Il était évident que la manière dont leurs contrats prenaient fin semblait sans doute un peu radicale, bien qu’il continuait de penser que son explosion avait été inévitable. Il se contenta de hocher la tête, son silence parlant pour lui, reflétant son état d’esprit, encore confus, déstabilisé, comme s’il prenait lui-même conscience de la violence dont il avait fait preuve, comprenant la raison pour laquelle Sahar semblait mal à l’aise face à lui. Et il redoutait que ce malaise ne s’installe que davantage entre eux, que sa moitié ne vienne à remettre en cause tout ce qui les liait puisqu’il avait montré un tout autre visage ce soir, qui ne ressemblait en rien à ce que Sahar pouvait connaître de lui, loin de l’individu calme et serein qu’il représentait habituellement. Ils avaient finalement repris la route pour rejoindre leur appartement, n’ayant visiblement aucune envie de poursuivre la soirée après l’incident, comme s’ils avaient conscience que le temps était dorénavant compté avant que leurs actes ne les rattrapent. Levi, happé par ses pensées, n’avait pas pu s’empêcher de questionner sa favorite, craignant plus que tout que son opinion ait été biaisée par ce qu’elle avait vu ce soir, par ce comportement qui avait pu la rebuter. Et sans même qu’elle ne daigne le laisser douter, Sahar s’empressa de le rassurer, allant même jusqu’à flatter son égo, cherchant visiblement à faire taire ses peurs. « Je sais pas. Peut-être que t’es en train de regretter de t’être casée avec une brute. » Souffla-t-il, craignant que ce soit l’image qu’il lui avait renvoyée, alors qu’il n’avait agi que pour les protéger du monde extérieur. Il gratifia Luke de quelques caresses rapides à son passage, en s’engouffrant dans leur appartement, ayant à peine le temps de capter le regard de Sahar qu’elle s’empressa aussitôt de s’éclipser dans la salle de bain. « On s’en fout de ça, ça va, je vais m’en remettre. » S’écria-t-il en vain, constatant que sa moitié n’en avait que faire de ses mots, peinant à ne pas être touché par sa volonté de panser ses plaies. « Bébé, c’est rien… T’es pas obligée. » Souffla-t-il alors qu’elle réapparut quelques instants plus tard avec l’attirail nécessaire, Levi faisant quelques pas vers elle, les premiers depuis de longues minutes, encadrant tendrement son visage pour déposer un baiser sur ses lèvres, d'une douceur ô combien désirée. « Perds pas ton temps avec ça, je vais bien. »

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptySam 2 Déc 2023 - 15:23

tw.

mais le plus déconcertant par-delà les évènements survenus les minutes précédentes, ne se résumait non seulement à la violence inouïe dont ton amant avait fait preuve sur le moment, mais à la manière, dont tu t'étais aussitôt empressée de répondre le plus naturellement du monde. d'autres à ta place, auraient probablement jugé plus judicieux de ne pas rester, au moins la pour le restant de la soirée, mais toi, à l'inverse, tu continuais de privilégier sa présence, au risque peut-être, que la tienne ne vienne à momentanément le rebuter. dans tous les cas, tu t'faisais la promesse, la première notamment, à laquelle tu t'en tiendrais en toute une vie, de toujours adhérer à son fardeau, quel qu'il soit. levi, il pourrait bien faire disparaitre le monde entier, que tu ne perdrais pas une seconde de ton côté, pour tenter de justifier à ses agissements. effectivement, ton dévouement s'avérait tel, que tu n'hésiterais jamais à l'alléger de ses potentiels embrasements, jusqu'à les faire entièrement tiens. selon toi, il s'agissait du comportement normal, d'une bonne partenaire. après tout, vos fondements ne reposaient essentiellement que sur le chaos, rythmé lui-même d'une jalousie désespérément effrénée. de celle qui potentiellement s'avérait susceptible de vous pousser à commettre l'irréparable. les apparences plus que jamais trompeuses, vous demeuriez aux antipodes du couple ordinaire, et sans foutues histoires. surnommés les amants terribles, vous loupiez rarement une occasion de vous faire remarquer, mais rarement de la bonne manière. bercés à chacun, par une exclusivité tout simplement illusoire, il n'était essentiellement question que de vous, au grand dam, de ceux que vous ne cessiez systématiquement de repousser. toi la première, tu commençais à envisager une autre issue, une voie notamment, dans laquelle tu ne serais pas quotidiennement au contact d'une clientèle masculine. et en témoigne la scène survenue juste avant, l'idée n'était possiblement pas aussi incongrue, qu'elle en avait l'air. des conjonctures d'ailleurs, que tu considéras préférable de ne pas étriller, et bien moins encore, vautrés sur le parvis d'un édifice miteux, logé lui-même au coeur d'une ruelle mal éclairée. au vu des mains relativement ensanglantées de ton âme-soeur, l'urgence raisonnait dans ce besoin presque oppressant de recouvrer à votre bulle profondément édulcorée. acquiesçant silencieusement aux propos ayant émané de ce dernier, vous n'aviez par la suite, pas perdu de temps pour vous immiscer dans l'habitacle du véhicule, où n'avait d'ailleurs, cessé de régner un silence, pour le moins assourdissant. un mutisme relativement troublant, mais rompu par chance, par le barman, venu t'interroger quant à cette possibilité pour que tu lui en aies voulu. mais toi, tu n'avais aucune raison de lui reprocher l'animosité dont il avait fait preuve, ce soir. sous couvert qu'en plus de ne pas avoir été directement la cible, ce dernier avait d'après toi, une bonne raison de laisser sa rage exploser aux yeux de tous. tu restais de loin la mieux placée pour savoir, que maîtriser sa colère n'avait rien d'aisé, lorsqu'autrui, faisait le choix de s'aventurer par-delà les limites. « jamais de la vie. et même si ça peut sembler déconcertant, c'que j'ai aperçu de toi ce soir, n'a rien de déplaisant. » vins-tu aussitôt t'exclamer, le gratifiant sur ton passage d'un clin d'oeil complice. le seuil de l'entrée tout juste franchit, que tu te précipitas dans la salle de bain, afin de t'emparer dans la foulée, de l'attirail nécessaire, qui t'permettrait de panser aux plaies de ton amant. à ton tour, tu fis la sourde aux oreilles aux revendications de levi, ce dernier prétextant notamment, qu'il n'était pas indispensable de toi-même t'éterniser là-dessus. le fait était, qu'avec un autre, tu n'en aurais eu très certainement rien à secouer, sauf qu'à cet instant précis, c'était de lui, dont il s'agissait. « c'est bon, j'ai trouvé. » t'exclamas-tu, presque fièrement, tandis que tu refis ton apparition dans la pièce, parée de tout l'équipement nécessaire entre les mains. forcée d'autant plus de constater, que ton partenaire, n'avait une nouvelle fois, rien écouté de tes instructions, lorsque tu l'avais au préalable, sommé de se poser quelque part, pour que tu puisses le soigner. « tu sais, que tu casses la gueule au monde entier, ne me dérange pas. mais tu as conscience que t'es agaçant quand tu veux pas m'écouter comme ça? » soufflas-tu, tandis qu'un rictus malicieux feignit immédiatement l'embrasure de tes lèvres. mais à peine avais-tu eu le temps de riposter, qu'un sentiment pour le moins intense de soulagement te traversa de toute part. sa bouche, percutant finalement la tienne de plein fouet, que tu cherchas par tous les moyens à prolonger cette étreinte récemment amorcée. effectivement, il serait mentir de prétendre qu'une telle promiscuité ne t'avait pas manqué, durant la soirée. toutefois, tes priorités restèrent les mêmes, le but étant de pallier à ses blessures qui menaçaient à tout moment de s'infecter. raison pour laquelle, tes lippes s'étant à peine détachées des siennes, tu guidas ce dernier jusqu'au canapé, sur lequel tu le contrains aussitôt à s'asseoir, pendant que toi, tu t'étais directement agenouillée sur le sol, face à lui. tu t'affairas spontanément à imbiber les premiers cotons d'antiseptique, le visage légèrement grimaçant à la vue de plaies gisant désormais, le long de son épiderme. « comment tu t'sens? » demandas-tu, épaules haussées, tes vaporeuses recouvrant enfin, à l'infinité des siennes, tandis que tu semblais te démener pour prendre au mieux, soin de ton favori. « je t'aime. » t'étais-tu risquée à lui avouer, sous couvert, notamment, que ses actes de ce soir, n'altéraient en rien ce que tu ressentais le concernant. t'irais même jusqu'à te dire, que ce déferlement de violence à l'encontre d'un parfait inconnu, demeurait la preuve de cette folie dévastatrice qui vous triturez éternellement le coeur. où la preuve particulièrement criante, que vous n'étiez fait, que pour être à deux.                    

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 3 Déc 2023 - 0:20

tw : violences physiques

Cet excès de violence sorti de nulle part pouvait paraître inconcevable aux yeux du commun des mortels, mais pour Levi, ça n’avait été que l’expression de son appartenance à Sahar, de cet amour qui ne faisait que grandir, se déployant autour de leurs myocardes enchaînés l’un à l’autre. S’il savait qu’il n’aurait pas besoin de se justifier auprès de sa partenaire sur la signification de son comportement, il craignait cependant que cette facette de son âme ne la rebute, lui qui avait toujours affiché un tempérament calme, serein, presque réconfortant. Pour le moment, Levi n’osait pas encore aborder le ressenti de la serveuse, craignant bien trop d’apprendre qu’il l’avait déçue alors même que son but n’avait été que de la protéger des énergumènes qui rodaient autour d’elle. Et il appréhendait plus que tout cette contradiction, d’imaginer que Sahar ne se sente qu’encore moins à l’aise avec lui quand lui ne cherchait qu’à renforcer les barricades autour d’eux pour les couper du monde entier. C’était aussi la raison pour laquelle il semblait soudainement hésitant à l’idée d’émettre le moindre contact avec sa favorite, conscient qu’il ne pourrait pas supporter de la voir le repousser. Et si cette distance instaurée entre eux n’avait rien d’habituel, tous les deux semblaient craintifs à l’idée de faire un pas vers l’autre, quand bien même Levi crevait d’envie de s’enfermer à tout jamais dans son étreinte rassurante. Il fut déjà reconnaissant de comprendre que Sahar n’était pas fermée à l’idée de rentrer dans leur cocon, tous les deux prenant conscience qu’ils pouvaient désormais tirer un trait sur leurs emplois respectifs au sein dudit établissement. Et cette nouvelle n’avait pas franchement l’air de les bouleverser, eux qui paraissaient davantage inquiets à l’idée que cette soirée n’ait des répercussions plus dangereuses sur leur sécurité. Ils finirent tous les deux par rejoindre leur bâtiment, Levi décidant finalement de briser le silence, désirant sonder les pensées de sa moitié quant aux évènements de la soirée. « Tu sais que j’suis pas vraiment comme ça. Il m’a fait péter un câble, ça sera toujours le cas quand il s’agira de toi. Mais j’te ferai jamais de mal à toi. » Souffla-t-il, comme s’il cherchait à justifier ses élans colériques, pour la rassurer sur la manière dont elle le voyait, lui qui ne pourrait jamais accepter qu’elle puisse le craindre ne serait-ce qu’une seule seconde. Il hocha faiblement la tête aux paroles rassurantes de sa partenaire, comprenant aussitôt que l’incident n’avait pas entaché sa vision de lui, ni la complicité qui les liait. Et alors qu’ils venaient à peine de franchir le seuil de la porte, Sahar disparut aussitôt dans la salle de bain, avec la ferme intention de soigner ses phalanges ensanglantées. Il avait su Levi, que même en s’époumonant, il n’aurait pas réussi à détourner la brune de son but, elle qui ne comptait visiblement pas passer à autre chose tant que ses plaies ne seraient pas désinfectées. « Tu devrais pas te donner autant de mal. » Murmura-t-il, profondément touché par les efforts qu’elle faisait pour lui, pour prendre soin de son épiderme ébréché, pour lui faire comprendre qu’il importait. « Toi non plus tu veux pas m’écouter. J’veux pas que tu t’inquiètes inutilement Sahar, c’est superficiel tout ça, je vais bien. » Ajouta-t-il, lui qui aurait pu littéralement fondre sur place face à son acharnement, l’incitant finalement à réduire à néant l’écart qui séparait leurs corps, ses deux mains encadrant son visage pour emprisonner ses lèvres dans un baiser libérateur, rythmé par une douceur dont ils semblaient tous les deux avoir besoin. Presque déçu de voir leur échange se rompre, il se laissa pourtant guider par sa moitié jusqu’au canapé, y prenant docilement place, sans ne daigner la quitter des yeux un seul instant. « Ça va. J'ai connu pire. Et toi ? » Demanda-t-il, plus intéressé par son état d’esprit à elle, ayant conscience que cette soirée avait dû la remuer et bousculer ses pensées, ses iris se détournant quelques instants sur le triste état de ses mains sur lesquelles Sahar appliquait la compresse désinfectante. Et ses mots suivants, presque timides, ne purent que davantage affoler son myocarde, comme s’il savait qu’il les bouleverserait à chaque fois qu’elle les prononcerait. « Je t’aime aussi. T’imagines pas à quel point. » Murmura-t-il, avançant son visage près du sien, déposant ses pulpeuses contre son front, les faisant glisser sur sa joue jusqu’à retrouver finalement ses lèvres, l’une de ses mains échappant à celles de Sahar pour venir lentement se poser contre sa joue. « J’suis désolé d’avoir tout gâché. » Répéta-t-il, dans un souffle sincère, déposant de brèves attentions le long de sa mâchoire, venant finalement nicher son visage dans le creux de son cou.

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 3 Déc 2023 - 14:49

tw.

mais ce qu'il s'avérait manifestement de plus troublant encore, outre le fait que tu n'avais pas été habituée à un tel écart de conduite de la part du barman, ce fut ta propre manière d'aborder la problématique. en soi, il n'existait à première vue rien de particulièrement déconcertant, à l'exception peut-être, de ton manque cruel d'opposition. à l'heure où d'autres, n'auraient à ta place, cessé de s'agiter par-delà un élan plus ou moins colérique, toi, à l'inverse, tu avais fait preuve d'un flegme relativement inhabituel. si ton éternité passée à évoluer en compagnie des pires énergumènes, t'permettait effectivement de ne plus t'offenser d'une quelconque violence, aussi cruelle et redondante soit-elle, régnait également, une réalité, bien moins élogieuse, encore. le fait était que tu ne pouvais blâmer ton favori, pour avoir cassé la gueule d'un parfait inconnu, quand tu manquais systématiquement d'infliger un sort foncièrement identique, à toutes celles qui s'octroyaient le risque de lorgner d'un peu trop près, sur ce dernier. le mieux selon toi, restait encore de se rendre à l'évidence, quant à l'étendue du chaos qui découlait indéniablement de votre histoire. vous n'étiez pas un couple parfaitement ordinaire, aux occupations toutes aussi grotesques. amants terribles, vous enchaîniez les embauches, mais sans jamais vous éterniser au même endroit, sous couvert que vos tempéraments respectifs ne respectaient pas les fondements de l'établissement. en d'autres termes, il s'avérait plutôt absurde d'espérer évoluer, même temporairement, au coeur des festivités, lorsqu'on était en proie à une jalousie aussi dévastatrice que la vôtre. pour cette raison, tu avais envisagé une issue plus favorable, en commençant notamment par t'écarter du monde de la nuit, généralement propice aux rapprochements. pour autant, tu ne prendrais aucune décision, en l'absence de consentement de ton partenaire. de plus, tu ne pourrais amorcer la moindre reconversion, si ce dernier devait encore perdurer dans sa profession actuelle. il n'était pas question pour toi de t'en éloigner, ni même d'approuver à l'idée que tu ne sois plus en mesure d'épier, chacun de ses faits et gestes. et si certains continueront systématiquement d'affirmer que rien ne justifiait la violence, elle vous aviez toutefois permis d'écourter à votre fardeau, au sein d'un édifice, relativement miteux. raison, une fois de plus, pour laquelle, tu ne pourrais injustement lui en vouloir. et dans la foulée, levi avait à maintes reprises tenté de légitimer ses actes, ignorant peut-être, qu'il n'était pas nécessaire de s'époumoner inutilement à ce sujet. sans qu'il n'ait besoin de le répéter, tu avais toi-même la certitude que tu ne deviendrais jamais la cible privilégiée, d'un potentiel élan colérique, sorti lui-même de nulle part. « levi, je sais déjà tout ça. tu n'as pas à te justifier, j'te fais confiance. » admis-tu bien plus calmement qu'à l'accoutumée, un sourire discret feignant aussitôt l'embrasure de tes lèvres. et à peine la porte s'était refermée sur votre passage, que tu ne tardas pas à disparaitre dans la salle de bain, dans l'espoir d'y dénicher l'attirail nécessaire, te permettant de panser les plaies de ton amant. et dieu savait, que ça ne serait certainement pas ses revendications, qui t'feraient changer d'avis. ce dernier minimisant continuellement l'ampleur de ses entailles. « tu peux râler autant que tu veux, le fait est, que ça ne changera rien. » fis-tu mine de le sermonner, plus déterminée que jamais. l'anglais pouvait bien casser la gueule du monde entier, que tu ne lui laissais cependant pas le choix, lorsqu'il s'agissait de prendre soin de lui. effectivement, si ton existence consistait dorénavant, à faire une priorité de ce dernier, il restait essentiel, et même au-delà, de ce qu'il considérait comme relativement insignifiant, qu'il accepte de s'abandonner entièrement à toi. « peu importe à quel point c'est superficiel, ça me prendra deux minutes. » à cet instant précis, il s'apparenterait à un mensonge purement éhonté de prétendre que tu en avais quelque chose à faire de ses remontrances, même lorsqu'il tenta potentiellement de t'amadouer. ses pulpeuses venues spontanément percuter les tiennes, tu aurais bien pu te damner pour que cet échange ne connaisse jamais de fin, néanmoins, ce fut sans compter sur cette volonté que d'apaiser à ses maux ensanglantés. et en moins de temps qu'il n'avait fallu pour le dire, tu guidas le barman jusqu'au canapé, sur lequel tu l'incitas naturellement à prendre place. agenouillée face à lui, tu ne perdis pas de temps pour stimuler quelques-unes de ses blessures les plus béantes, à coups d'antiseptique. « effectivement, tu sais de quoi tu parles. » lâchas-tu distinctement à l'attention du barman, grimaçant à l'idée de devoir te remémorer ce déferlement de violence, qu'il lui avait été infligé, il y a quelques temps d'ça. « je suppose que j'ai connu pire aussi. » recouvrant aussitôt à l'infinité de son regard profondément azuré, tu haussas mollement les épaules, l'air peu convaincu. tu le savais, levi attendait certainement davantage qu'une réponse plus ou moins hasardeuse, si ce n'était, que tu n'avais pas grand-chose à commenter de la scène qui s'était jouée principalement en ton nom. il n'existait à ce moment aucun regret que tu n'aspirais éventuellement à lui exprimer, plus troublant encore, seule de la gratitude semblait ouvertement émaner de toi. en témoigne essentiellement les confidences, venues s'échapper d'entre tes lippes, le palpitant au bord du précipice. « est-ce que tu peux le répéter? s'il te plait? » chuchotas-tu faiblement, t'empressant au passage de fermer les yeux pour mieux te délecter de ce moment, où sa bouche s'immobilisa contre ton front, avant de dévier plus bas, jusqu'à retrouver le chemin menant tout droit jusqu'à la tienne. l'une de ses mains se déliant de ton emprise, pour finalement renouer avec ton visage. forcée de constater, que tu avais attendu cet instant, toute la soirée. lorsqu'enfin, il ne s'agirait plus que de vous, et de ce besoin foutrement irrépressible de vous aimer tel que vous l'entendiez. « désolé d'avoir gâché quoi levi? » demandas-tu, sous prétexte notamment, qu'il t'avait plus que jamais, allégé d'un fardeau particulièrement flagrant. mais alors que tu continuais de lutter pour ne pas te laisser entièrement distraire, ton âme-soeur usa à son tour d'une série de stratagèmes, visant à compromettre tes plans. son visage désormais, enfoui dans le creux de ton cou, que ta respiration parut déjà s'emballer, incapable de ne pas surréagir à chacune de ses approches. une main pressant à l'arrière de sa tête, tu inclinas légèrement la tienne sur le côté. « je devrai te remercier au contraire, grâce à toi, on aura pas besoin de retourner dans c'trou à rat. » poursuis-tu, les iris traversées d'une lueur espiègle, tandis que toujours agenouillée face à ton amant, tu viendras à peine modifier à ta position initiale, de manière notamment à pouvoir tes faufiler entre ses jambes, le buste rehaussé à sa hauteur. de ce fait, tu le contraignis lui aussi à revoir sa posture, pour que tu puisses une fois de plus, te délecter de l'effluve foutrement envoûtant de ses lèvres, que tu t'approprias sans la moindre retenue. « ça nous aura permis de rentrer plus tôt, non seulement, mais j'ignorais aussi à quel point ça t'allait si bien, d'être rebelle. » en parlant de folie. y avait que toi pour t'comporter de la sorte, allant presque jusqu'à saluer ses tendances lunaires, visant à cogner, n'importe qui. pas étonnant en fin de compte, que vous vous soyez si bien trouvés.            

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 3 Déc 2023 - 17:13

tw : violences physiques

Il aurait défié le monde entier pour s’assurer que Sahar soit hors de danger, pour faire comprendre à toutes les âmes qui croisaient leur chemin que les leurs s’appartenaient déjà. Sans doute craignait-il qu’un jour, l’une d’entre elles ne viennent lui voler ce lien précieux qui était au cœur de son quotidien, qui se trouvait même aux fondations de son existence, lui qui savait parfaitement que sans Sahar, c’était son âme entière qui tomberait en ruines. Alors, rien ne lui paraissait assez fou pour protéger ce qu’ils avaient ensemble, Levi considérant que de faire parler ses poings lorsque le danger s’approchait davantage d’eux n’était qu’une manière comme une autre de repousser les âmes trop téméraires. Et il continuerait à le faire si c’était nécessaire, convaincu que si la violence ne résolvait souvent pas grand chose, elle s’avérait parfois plus efficace que les débats sans fin. Il fallait croire que lorsqu’il s’agissait de celle qui partageait sa vie, Levi semblait bien moins patient que d’ordinaire, n’hésitant pas à révéler une toute autre facette de sa personnalité. Sans doute était-ce là aussi la preuve que leurs futurs n’appartenaient pas à ces lieux bondés de monde, où les comportements désinhibés étaient propices aux rapprochements en tout genre. Et c’était peut-être la première fois que Levi réalisait que leurs carrières au sein de ces établissements étaient compromises, et qu’elles se devraient d’être avortées avant que les événements ne s’aggravent davantage. « J’veux juste m’assurer que tu le saches, Sahar. Parce-que je pourrais pas supporter que tu me craignes. » Souffla-t-il, conscient que son élan de violence pouvait l’amener à se poser quelques questions sur la gestion de sa colère, alors qu’en réalité, il ne serait jamais question d’en vouloir à Sahar, mais bien à ces types en manque d’attention qui rôdaient continuellement autour d’elle. Ce fut dans un silence presque pesant qu’ils rejoignirent l’appartement, les pensées de Levi encore absorbées par son écart de conduite, et par ce que pouvait penser sa favorite de la manière dont il avait agi. Et évidemment, Sahar fut la première à chercher à le rassurer, tentant visiblement de balayer du revers de la main chacune de ses craintes pour se concentrer uniquement sur les quelques plaies qu’arboraient ses mains. « J’avais oublié à quel point t’étais dure en affaires, toi. » S’amusa-t-il, retrouvant finalement ce vent de légèreté entre eux, observant sa partenaire revenir dans le salon les mains chargées de l’attirail nécessaire pour désinfecter ses plaies. « C’est deux minutes de trop que j’aurais pu passer à m’occuper de toi autrement. » Lâcha-t-il, dissimulant à peine son sous-entendu aux connotations particulièrement enjôleuses face à Sahar, finissant par accepter son sort, s’installant presque docilement sur le canapé. L’anglais lui confia ses mains, constatant que leur état laissait à désirer bien qu’il s’était entêté à revendiquer l’inverse, laissant sa partenaire appliquer les compresses contre les plaies les plus visibles sur ses phalanges. Il avait à son tour tenté de la rassurer, établissant un comparatif avec l’agression qu’il avait subie plus tôt dans l’année, où son existence n’avait plus tenu qu’à un fil. « Tu m’as vu plus défiguré que ça, toi aussi. » Lui rappela-t-il, dans un ton qui se voulait volontairement léger, pour ne pas les accabler de ces souvenirs assez morbides mais qui avaient au moins eu le don de les rapprocher. Le cœur s’affolant aux mots tout juste murmurés de sa moitié, Levi ne put s’empêcher de rétablir leur proximité, lui confirmant la réciprocité de ses sentiments ô combien puissants. « Je t’aime. Plus que tout. » Lui répéta-t-il, sans une once d’hésitation, ses lèvres se ruant sur son front à la seconde suivante, avant de dévier vers sa bouche qu’il s’accapara tendrement. « L’image que t’as de moi. » Lui confia-t-il, sa main logée contre son visage, alors que ses pulpeuses glissèrent le long de sa mâchoire, avant de nicher son visage dans le creux de son cou pour s’enivrer de son parfum si envoûtant. « On trouvera autre chose. Jusqu’à ce qu’on puisse se barrer définitivement de tout ça. » Parce-qu’il n’était finalement question que de ça, de subvenir à leurs besoins pour ne pas crouler sous les dettes, eux qui savaient qu’ils devraient se montrer patients avant de pouvoir s’écarter de ce monde infernal. « Je t’ai plu, alors ? J’ai pas l’habitude de jouer au vilain garçon, mais j’peux très bien l’être si t’en as envie. » La tenta-t-il, sa bouche pressant plus fermement contre la peau de son cou, avant que Sahar ne l’oblige à lui faire de nouveau face, leurs lèvres se retrouvant dans un commun accord. Il fit glisser sa main dans le creux de son dos, maintenant son emprise autour d’elle, en oubliant presque la raison pour laquelle ils s’étaient retrouvés dans cette position. « Tu me manques quand t’es trop loin. » Murmura-t-il à la lisière de ses pulpeuses, sa deuxième main se frayant un chemin sous son haut, pour venir lentement effleurer la courbure de son échine.

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MessageSujet: Re: my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)   my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi) EmptyDim 3 Déc 2023 - 19:19

tw.

et s'il existait bel et bien une personne dont tu ne te méfierais jamais des intentions, sauf cas extrême, c'était bien de levi. ce dernier ne cessant soudain de se démener, pour peut-être espérer que ton opinion le concernant, ne vienne à ne jamais changer. mais ce dont il semblait profondément ignorer, c'est ô combien, tu savais par avance, que tu n'aurais rien à craindre de lui, en dépit le moindre élan relativement colérique dont il pourrait potentiellement faire preuve. le fait était que, tu n'étais pas la cible privilégiée de cette violence particulièrement inouïe, et tu ne pensais pas te tromper en l'affirmant, sous prétexte que tu restais de loin la mieux placée, pour en témoigner. toi la première, tu aurais crevais d'envie de dépolluer le monde entier de quelques-unes des pétasses écervelées lorgnant lourdement sur ton amant, si seulement c'était légal, pour autant, il n'avait jamais été question d'user de la même animosité à son égard. ce fut donc essentiellement pour cette raison, que tu réfutais à l'idée qu'il aille jusqu'à éternellement s'époumoner, sous-entendu, que tu trouverais dans tous les cas, systématiquement un moyen de justifier l'inconcevable, notamment, lorsqu'il s'agissait de lui. d'ailleurs, tu n'avais semble-t-il, même pas cherché à tergiverser des plombes quant aux évènements survenus l'heure précédente, l'urgence se résumant dorénavant à l'état plus ou moins préoccupant de ses phalanges, rougies par la démesure. tu t'étais seulement contentée de refaire ton apparition de la salle de bain, tes mains chargées à chacune de l'attirail nécessaire, déplorant au passage, le manque de docilité de ton favori, qui n'en fit d'abord qu'à sa tête. un haussement d'épaules plus tard en guise de protestation, que tu ne pus toutefois, rester pleinement insensible en vu de ses provocations, en témoignait notamment la malice que tu tentas spontanément de lui dissimuler, en vain. « il nous restera encore toute la soirée. » vins-tu finalement admettre, le regard joueur, tandis que tu t'empressais déjà de guider levi jusqu'au canapé, sur lequel tu le laissas momentanément prendre place. et si tu avais définitivement conscience, quant à cette éventualité pour qu'il ait déjà connu situation plus désastreuse, tu semblais pourtant, pas mal rebutée à l'idée de laisser la douleur se propager, en y admettant la compresse au contact direct de son épiderme endommagé. « et pourtant, même dans ton malheur, tu étais parfait. » fis-tu mine de déplorer, alors même, que ton amant, amorça au même instant, un rapprochement plutôt stratégique, auquel tu resterais bien incapable de ne pas te soumettre. en d'autres termes, ce ne fut pas tant les confidences prononcées de vive voix par ton partenaire, que cette promiscuité récemment recouvrée, qui menacèrent ton palpitant de louper plus d'un battement. « promets-le moi. » insistas-tu, au travers d'un chuchotement, tes vaporeuses se confondant aussitôt, à travers l'infinité des siennes. et puis soudain, tu secouas nerveusement la tête, sous couvert que levi, n'avait strictement rien entaché de l'image que tu te faisais de lui, et tu espérais au moins, pouvoir le rassurer là-dessus. « t'as rien gâché du tout, bien au contraire. » et soudain, tu aurais pu jurer avoir manqué de défaillir. son visage enfoui dans le creux de ton cou, ta respiration se fit moins aisée qu'à l'accoutumée. parce que tu demeurais généralement d'une faiblesse déconcertante lorsqu'il s'agissait de lui, happée par ce besoin foutrement primitif d'arborer à une approche commune. « j'suis prête à faire n'importe quoi, pour que tu n'aies jamais plus à te blesser en cassant la gueule à qui que ce soit. » te risquas-tu, une fois de plus dans l'espoir de dédramatiser les évènements survenus au préalable, une moue dubitative pointant sur ton visage, sans qu'il n'ait été en mesure de l'apercevoir. « puis ça fait également beaucoup de pétasses, à faire disparaitre, de mon côté. » poursuis-tu, vautrée par-delà un sarcasme que ton amant, s'avérerait à jamais le seul à concevoir. n'importe qui d'autre, aurait déjà tenté de te faire enfermer, terrifié(e) possiblement à l'idée que tu ne finisses par passer à l'acte. « t'étais époustouflant. je dois avouer, que ça te va plutôt bien de perdre patience, effectivement. » pour un individu relativement normal, tes mots auraient fait l'écho d'une dangerosité tout juste dissimulée, mais une fois de plus, auprès de l'anglais, il n'était plus question de t'justifier. vous divaguiez simplement à l'image de deux incompris, ne cessant par-delà votre passion fulgurante et effrénée de vous encourager parmi le pire. et dans un geste, tu contrains ce dernier à te faire à nouveau face, essentiellement parce que tu n'aspirais qu'à une chose, recouvrer enfin à ses pulpeuses, que tu percutas de plein fouet, des tiennes. manifestement incapable de réfréner à l'appel de vos corps, en manque soudain de promiscuité, tu peinas considérablement à faire preuve de flegme au moment où ses mains se positionnèrent à hauteur de ton échine, dont l'une, venue directement se faufiler sous ton t-shirt. « j'ai pas fini de désinfecter tes plaies. » déploras-tu faussement résignée, tandis que tes doigts s'enfoncèrent à leur tour contre ses genoux, que tu utilisas comme appui temporaire. « mais comme j'suis trop serviable, tu comprendras que je ne puisse pas laisser le manque s'installer. » et soudain, happée par une impatience particulièrement fulgurante, tu finis légèrement par te redresser, te précipitant cette fois, directement sur le barman, sur lequel tu te positionnas à califourchon, tes bras se scellant sans attendre autour de sa nuque, tes lippes butant contre les siennes, témoins à elles seules de tes envies les plus impures. t'étais complètement accroc à lui sahar, les pensées embrumées par cette nécessité d'envergure, qui consistait à ne jurer que par cette volonté d'être sienne, chaque jour, et ce, pour le restant de ta vie.                                       
    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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.

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