Laisse moi me faire pardonner (Elmo)

« Ouais mais c’est juste parce qu’elle avait besoin de se débarrasser d’un de nous deux, et que tu t’es bien débrouillée pour que ce soit moi. » Ramena Elmo, l’ayant toujours un peu sur le cœur, celle-là. En même temps, ce qu’il disait ne tenait pas vraiment la route. Des deux, Maxine avait des compétences et du professionnalisme et de la ponctualité. Lui, hormis le fait qu’il savait effectivement faire de bons cafés, il n’avait aucune autre bonne qualité d’un bon employé. Il ne faisait que le strict minimum de ce qui était demandé, juste assez pour ne pas donner de raison assez majeure pour être viré. Jusqu’à cette goutte qui avait fait déborder le vase et que Maxine s’était fait un plaisir de ramener jusqu’à Ophélia (même si elle disait que ce n’était pas volontaire). Bref, on n’y reviendrait pas pendant trente ans. Ce qui était fait, était fait, et maintenant il avait un nouveau job de toute façon. « Comme qui ? » Ouais, disons qu’Elmo avait préféré draguer ou faire le con plutôt que d’écouter dans certains cours au lycée alors Icarus qui se brûle les ailes, c’était très loin dans sa tête et il ne fit pas le lien. Le verre de gin aiderait sûrement à lui remettre les idées en place – ou pas. La pizza elle, en tout cas, allait certainement lui remplir son estomac qui gargouillait un petit peu et puis, il était bien rare qu’Elmo consomme de l’alcool sans y ajouter un petit peu de gras et de sel à côté. « T’es chez toi mais tu me reçois alors aies la courtoisie d’choisir un truc qui me plaira aussi ! » Un beau débat vide, comme d’habitude, étant donné que Maxine n’aimait même pas la pizza à l’ananas non plus mais ça, elle le gardait bien pour elle. Ce qu’elle ne garderait pas pour elle plus longtemps, c’était toutes les réponses aux questions d’Elmo depuis leur jeu du Je n’ai jamais … Si elle se permettait de lui en poser, alors lui aussi ! « Ben alors, c’est où que tu l’as fait en public ? » Évidemment, qu’il reviendrait là-dessus. Il prit une gorgée de son gin en écoutant Maxine répondre.

Elle levait les yeux au ciel. Elmo ne la croyait pas quand elle lui disait qu’elle ne l’avait pas fait exprès. En même temps, le mec il avait fait croire qu’il était malade, et il s’affichait sur les réseaux sociaux en sortie au zoo. Fallait pas être le couteau le plus aiguisé du tiroir pour faire ça. « Tu sais très bien que je ne l’ai pas fait exprès. » Grondait-elle. Pourquoi l’avait-elle invité au fait ? Ah oui, parce qu’elle s’ennuyait et qu’elle ne voulait pas être seule. Etonnement, il avait répondu oui et depuis qu’ils ne travaillaient plus ensemble, les deux ex-collègues arrivaient à bien s’entendre. Pour autant, ils continuaient à s’envoyer des piques, ça n’allait pas changer. Ils avaient toujours communiqué ainsi, même si maintenant il y avait moins de méchanceté. Enfin, sauf quand Elmo posait des questions un peu stupides. « Icare, le mec qui s’est littéralement brûlé les ailes en volant trop près du soleil ? Non ? » Max oubliait parfois qu’elle était une nerd d’histoire, tout le monde ne connaissait pas tout. Et surtout, tout le monde n’avait pas ses références. « C’est dans la mythologie hein, ce n’est pas vraiment arrivé. » Disait-elle taquine, prenant un peu Elmo pour un idiot pour rire. Il pouvait le voir en voyant son petit clin d’œil. Il n’en fallait pas plus pour qu’Elmo impose ses goûts en matière de pizza. Evidemment qu’elle n’aimait pas la pizza à l’ananas, mais elle préférait tenir tête à Elmo. « T’es chez moi, ais la courtoisie de prendre quelque chose que j’aime bien, comme cette pizza avec plein de fromages dessus ! » Répondait-elle du tac-o-tac. Très vite, ils reparlaient de cette soirée avec Beckham, et surtout les réponses qui étaient sorties. Il avait plus de dix ans d’écart avec cette fameuse femme, peut-être qu’Orso devait prendre des cours avec Elmo … ou pas. Evidemment l’italien ne manquait pas cette occasion pour la questionner à son tour. « Dans un parc à Londres, en journée. » Répondait-elle avant de prendre une gorgée de gin. Oui, Max avait un côté wild qu’on découvrait vite quand on la connaissait un peu.

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Elmo imita Maxine qui parlait, de manière inaudible, en faisant des grimaces. Ouais, ouais, elle le lui avait répété, qu’elle n’avait pas fait exprès, mais bon il ne voulait rien entendre. Pour lui, il était clair qu’une part d’elle avait saisi l’occasion en or de le faire foutre à la porte. Les piques continuaient, la prochaine à propos d’Icare qu’Elmo ne replaça pas trop, lui qui s’en fichait pas mal des histoires de la mythologie. Il n’avait pas écouté en classe à ce moment-là parce que pour lui, c’était totalement inutile de savoir ces p’tites histoires qui n’avaient pas existé. Il le savait, d’ailleurs, que ça n’avait pas existé, bien que Maxine fasse comme s’il n’avait pas capté. « Tu m’prends tu pour un cave ? J’sais ben que ça se peut pas. » Elle se moquait ouvertement de lui et il le savait alors il en rit à son tour. Puis, l’appel de l’alcool et de la bouffe changea la discussion de cap. « J’la prends pas pour te faire plaisir. J’la prends parce que le fromage, c’est la vie. » Et hop, la commande était envoyée. Maintenant, il pouvait commencer à boire son verre de gin. Si c’était d’habitude lui qui ramenait les sujets déplacés sur le tapis, là, c’est la blonde qui reparla de leur jeu de Je n’ai jamais mais surtout des confidences qui y avaient été faites. Il ne se gêna pas pour en reparler à son tour, des réponses de Maxine. Quand elle précisa un peu plus le lieu public dans lequel elle avait eu des relations sexuelles, son imagination s’en alla en exploration. Et ça lui donna un peu chaud, quand même, d’imaginer Maxine baiser dans un parc à Londres, en pleine journée. Il se surprit même à la voir dans ses pensées, seins nus, ou bien en train de faire une fellation, ou bien en train de se faire doigter et d’gémir. Il s’humecta légèrement les lèvres sans trop s’en rendre compte, et il but une gorgée de son gin. « J’aurais jamais pensé te dire ça un jour, mais c’est quand même assez hot, comme image. » Osa-t-il lâcher. « T'as fait quoi, genre, all the way, ou juste quelques p'tits trucs à côté ? » Était-il en train d'essayer d'alimenter la scène dans son imagination ? Totalement.

Qu’est-ce qu’Elmo pouvait l’agacer quand il imitait Max à la perfection. Combien de fois l’avait-il fait quand ils étaient au café et qu’elle lui répondait avec un regard noir. De toute façon, cette conversation ne mènerait à rien. Elmo et Max étaient trop têtus l’un et l’autre pour céder. Pour seul réponse, elle lui offrit un fuck avec quand même un léger sourire, comme pour lui montrer qu’elle ne lui en voulait pas. Elle se vengeait avec Icare, lui rappelant que l’intelligence venait d’elle et pas lui. Cela fit tiquer Elmo qui prenait sa pique à la rigolade. « Oui un peu. » Répondait-elle avec impertinence. Elle aurait pu être pire en lui prêtant un livre sur Icare, mais elle se retenait. Une nouvelle bataille arrivait, la pizza. C’était lunaire parce qu’ils voulaient chacun le dernier mot, même s’ils étaient d’accords. C’était deux gros gamins qui se chamaillaient pour un rien. « C’est quand même moi qui suggère la meilleure pizza ! » Répondait-elle avec un ton suffisant mais amusant. A partir de ce moment-là, il pouvait enfin commencer à boire et aucun de des ne se fit prier. Max adorait le gin, c’était son poison, alors elle n’hésitait pas à prendre une grande gorgée. C’était le meilleur moment pour revenir sur leur je n’ai jamais, là où ils avaient un peu plus découvert l’autre. Enfin, Elmo avait pu changer son avis sur l’anglaise. Pour Max, elle n’était pas surprise des réponses de l’italien, dragueur et coureur de jupon, pas étonnant qu’il ait bu presque à chaque question. Il y avait seulement l’âge de la personne la plus âgée avec qui elle avait couché l’intéressait. Elmo lui aussi voulait en savoir plus. Sans aucune honte, elle lui donnait le lieu, un joli parc à Londres, où passants, amis et familles aimaient flâner. Mais quand on connaissait bien le lieu, il y avait des petits espaces où il était possible d’être tranquille, même si le risque de se faire prendre restait important. Elle vit une ombre passée dans le regard d’Elmo, comme si sa réponse l’intriguait. Sa confession fit sourire légèrement Max d’égo. Elle prit une gorgée de son verre, regardant dans les yeux Elmo. « Je ne m’attendais pas à ça de ta part. » Disait-elle. Puis elle se reposait sur le canapé, alors que l’italien voulait en savoir plus. Ça la fit rire. Un petit jeu s’installait, un jeu qu’elle n’avait jamais imaginé Max avec Elmo. Pourtant, lui raconter les détails de cette fois-ci excitait un peu l’anglaise, voir plus qu’un peu. « Ce n’était pas que quelques trucs à côté si tu veux tout savoir. » Elle s’approchait un peu de lui. « Si tu veux savoir si je l’ai sucé, oui. Il m’a longuement touché et on a couché ensemble pendant de longues minutes. » Et parfois, même s’ils étaient cachés, ils pouvaient entendre des gens passer pas très loin, les obligeant à faire preuve d’une plus grande discrétion.

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À deux reprises, Elmo leva les yeux au ciel sans rien ajouter : quand Maxine affirma qu’elle le prenait pour un con, et quand elle voulut avoir le tout dernier mot en disant que c’était elle qui suggérait la meilleure pizza. Pour une fois, l’Italien s’était couché les deux fois, ne trouvant rien à répondre qui pourrait poursuivre la discussion. Il aurait juste eu l’air encore moins pertinent et bon, même si ça lui arrivait souvent, il avait quand même ses limites. Maxine avait autant l’air d’un bébé que lui, avec ses répliques, alors ils perdaient tous les deux, au fond. Ils passèrent rapidement à autre chose, une fois les pizzas commandées et le gin versé. Leur soirée prenait une tournure à laquelle Elmo ne s’attendait pas mais alors pas du tout. Il commençait même à avoir chaud, à imaginer Maxine avoir des relations sexuelles dans un parc public. Contre toute attente, il partagea son impression à la blonde, admettant qu’il trouvait ça assez chaud. « Moi non plus. J’me surprend. Mais bon … malgré toutes les vannes et les prises de tête … J’t’ai quand même toujours trouvée canon, même si t’es chiante. Alors c’est sûr que si tu me mets ces images-là dans la tête … » Il esquissa un sourire, ‘Mo, avant de chercher à obtenir encore plus de détails sur cette fameuse fois à Londres. Rentrant pleinement dans son jeu, Maxine se pencha vers lui, et lui avoua qu’elle avait sucé le gars, que lui l’avait longuement touchée, et qu’ils avaient couché ensemble ensuite. Pendant qu’elle lui décrivait ça, Elmo avait des images, c’est sûr, mais le gars en question, dans ses pensées, c’était lui. Il s’imaginait Maxine le prendre dans sa bouche, la rentrer au complet, saliver sur son membre. Il s’imaginait lui, glisser ses doigts entre ses jambes et l’entendre gémir à son oreille. La chaleur montant en lui et bien rapidement, il fut en érection. « Ah ouais ? J’imagine que t’as dû être ben silencieuse, avec tous les gens autour, ou bien … tu t’es laissée un peu aller … ? » Il esquissa un sourire, il était complètement dans une autre mood, là, Elmo, il voulait tout savoir et pire encore, il voulait que ce soit lui qui la fasse gémir, comme elle avait dû gémir de plaisir au beau milieu du parc.

Ils étaient deux gamins, sauf que Max avait le mérite d’être bien plus jeune qu’Elmo. C’était leur façon de communiquer depuis le début, ces caractères incompatibles, aussi têtus l’un que l’autre. Mais cette fois-ci, Elmo ne se battait pas plus, préférant laisser couler. Est-ce qu’on verrait le début d’une maturité arriver chez l’italien ? Après tant d’énergie passer à se chercher, il était peut-être l’heure de découvrir un peu l’autre. Ils avaient sûrement des points en commun, comme la musique ou leur curiosité. C’est cette dernière qui les entraînait sur un terrain plus brûlant, plus existant, plus intéressant. Pendant un moment, à leur rencontre, Max avait trouvé l’italien canon (non non elle n’a pas du tout un faible pour les italiens). Leur personnalité avait gagné, mais maintenant que la guerre était finie, elle pouvait retrouver ses ressentis du début. Surtout qu’Elmo la lançait sur un sujet enflammant, où chacun s’imaginait la scène que Max décrivait. Son expérience à l’extérieur avait été une des plus marquantes, là où toutes les sensations avaient été décuplées parce que cette tension d’être repérée planait au-dessus d’eux. Le regard d’Elmo s’assombrissait et ses confessions étonnaient un peu l’anglaise. « Dommage pour toi, si tu ne t’étais pas entêté avec ma personnalité, tu aurais découvert bien plus vite mon côté wild. » Répondait-elle tout simplement, comme pour lui suggérer qu’il aurait pu se passer plein de choses, notamment des moments intimes comme ceux qu’elle expliquait. Elmo continuait son enquête alors que Max s’approchait un peu de lui. « Le plus excitant c’est justement se retenir, alors que l’autre fait tout pour te faire jouir. » Max avait toujours été une joueuse, et ce genre de défi la galvanisait. Elle s’imaginait avec Elmo, dans ce parc à jouer de la tension de l’autre, à le rendre fou pour qu’il craque, qu’il jouisse au point de se faire remarquer.

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C'est vrai que ça aurait pu être très hot, si Maxine et Elmo avaient eu une vibe comme celle-là depuis le tout début de leur relation. Ils auraient pu coucher ensemble un peu partout dans le café, que ce soit sur les tables qu'ils venaient de laver en fin de journée ou bien sur le comptoir de commandes avant le premier client de la journée. Il y aurait eu quelque chose d'extrêmement excitant là-dedans aussi, au fait d'avoir des relations sexuelles sur leur lieu de travail. Mais bon, maintenant, l'occasion ne se présentait plus puisqu'Elmo ne travaillait plus au Bowen Brew & Bakery. « C'est dommage pour toi aussi, j'ai envie de dire ... » Ils en auraient certainement profité tous les deux. Cela dit, cela ne signifiait pas qu'ils ne pouvaient pas se rattraper, maintenant. En tout cas, c'est certainement ce vers quoi Elmo s'enlignait, maintenant qu'il était totalement chauffé à la fois par les descriptions de Maxine que par ses propres pensées imagées. Il esquissa un sourire alors qu'elle parlait du plaisir de se retenir de gémir pendant que l'autre donnait tout pour faire jouir. Il plongea son regard dans celui de Maxine alors que sa main remontait le long de la cuisse de la blonde, pour se faufiler sous sa jupe. Le tout, d'un geste lent et sensuel. « Et il faisait quoi, pour te faire jouir ? Est-ce qu'il te touchait ... comme ça, peut-être ? » Il écarta la petite culotte de Maxine afin que ses doigts rentrent en contact avec le clitoris de la jeune femme, avec lequel il commença à jouer, d'abord lentement, exerçant une légère pression.

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Et comment, qu’il aurait adoré les moments où Maxine l’aurait chauffé en plein service. Elmo, il aurait eu bien du plaisir à venir travailler, finalement. Il eut un petit rire. « On se serait peut-être faits virer en même temps, si ça avait été l’cas. Pris en flagrant délit. » Et ça aussi, ça aurait été pas mal excitant. Quoique, de ce que Beckham lui avait raconté, Ophélia n’était pas blanche comme neige dans ce genre de dossier. Mais bon, c’était sa business à elle. Ça passait peut-être déjà mieux que quand c’est deux employés. Bref, de toute façon, la question ne se posait plus. Les choses dérapaient, entre Maxine et lui, mais dans un lieu bien plus propice à ce genre d’actions. Elmo monta sa main sous la jupe de la blonde et commença à la caresser, faisant encore référence à la scène que lui décrivait son ancienne collègue. Elle rectifiait le déroulement, précisant que son autre partenaire avait commencé par l’embrasser d’abord, et pis qu’il la touchait un peu mieux. Il esquissa un sourire. « Un peu mieux, comme ça ? » Il rentra un doigt dans son vagin, son pouce continuant à jouer avec le clitoris de la jeune femme. Pour satisfaire ses envies, il approcha aussi son visage d’elle et l’embrassa, ses lèvres s’ouvrant contre les siennes, dans un baiser intense. Lorsqu’il se détacha, il alla s’agenouiller au sol, entre les cuisses de Maxine. « Est-ce qu’il t’a touché avec sa langue, aussi ? Parce que moi, j’adore ça, et j’ai envie de t’goûter. » Alors peu importe, lui le ferait. Il releva la jupe de Maxine et retira sa petite culotte, puis il enfouit sa tête entre les jambes de la jeune femme, dévorant son intimité.

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Il roula les yeux, Elmo, alors qu’encore une fois Maxine se disait plus intelligente. « On y repassera pour la solidarité. » En même temps, c’était pas parce qu’ils auraient couché ensemble (à répétition, sûrement) que ça signifiait que Maxine aurait dû défendre l’italien à tout prix. C’aurait été elle la pire, qu’il perde son job et qu’elle le garde. Elle n’aurait plus eu le corps d’Elmo pour la distraire pendant les heures peu occupées et les temps de préparation ou de fermeture. De toute façon, tout ça, c’était de la fantaisie. Ils s’étaient détestés jusqu’à ici, maintenant, où la ligne entre haine et passion devenait tout d’un coup bien floue. Elmo avait la main glissée entre les cuisses de Maxine et il caressait son intimité, y insérant un doigt dans le but de ressortir meilleur que son ancien amant qu’elle lui décrivait. Il esquissa un sourire satisfait alors qu’elle lui disait que c’était effectivement comme ça qu’il avait fait. Mais Elmo, il ne voulait pas être comme un autre, il ne voulait pas être aussi bien. Il voulait être mieux. Si Maxine se savait plus intelligente que lui, lui se savait bien doué au lit, et il pouvait se permettre de prendre la grosse tête à ce sujet. Il s’offrit donc davantage encore à la blonde, ses lèvres se frayant un chemin jusqu’au clitoris de la jeune femme, dont il s’empara pour qu’il roule contre sa langue. Maxine gémissait, et cela ne faisait qu’augmenter le plaisir et le désir chez le barista. Il ne s’arrêta que pour relever un peu la tête et répliquer : « Il suffisait d’me croire quand j’te le disais. » Son regard fiévreux disparut de nouveau sous la jupe de Maxine, continuant de lui procurer du plaisir comme il savait bien le faire. Il voulait l’entendre jouir une première fois et ce ne serait certainement pas la dernière de la soirée, il s’en ferait la promesse. Alors, il était à l’écoute de sa respiration, de ses soupirs, de ses gémissements, et il adaptait ses coups de langue et ses baisers à ce qu’elle lui dictait sans mot.

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Quelques minutes passèrent, des minutes à sentir l’excitation grandir chez Max - à la goûter, aussi -, des minutes à l’entendre gémir, des minutes à la voir se cambrer sous l’effet de ses coups de langue. C’était un feeling grisant, pour Elmo, de constater tout le plaisir qu’il procurait à une femme. Il devait avouer que c’était un bonus, que ce soit Maxine, celle qui avait si longuement sous-estimé ses prouesses, celle qui avait cherché à le rabaisser à chaque occasion, celle qui avait refusé ses avances dès les premiers jours. Ça avait aussi un certain goût de victoire, tout ça, même s’il ne le dirait pas, en tout cas pas tout de suite. Il ne voulait quand même pas que ça ramène Maxine sur terre et qu’elle mette fin à leur écart. Après tout, lui aussi prenait son pied. La jeune femme l’arrêta de sa main, le faisant reculer pour ensuite le ramener à elle (à son visage et non à son sexe, plutôt). Elmo s’empara de ses lèvres et l’embrassa pendant que Maxine lui retirait son t-shirt. Leurs lèvres ne se séparèrent que pour laisser passer le tissu par-dessus sa tête. Ils laissèrent le chandail traîner à côté d’eux, reprenant leurs baisers. La main de Maxine descendit jusqu’à son entre-jambes, se posant sur la bosse bien prononcée dans son pantalon. Il esquissa un sourire à sa question. « Genre, t’étais pas en train de t’amuser aussi déjà, toi ? » En tout cas, son corps tout entier lui avait laissé croire le contraire. Il avait autant de malice dans le regard. « Mais, hey, j’suis pas contre que tu deviennes un peu plus la maître du jeu … » Qu’elle prenne le contrôle, en d’autres termes.