who cares baby, i think i wanna marry you (gustavo)

juillet 2030

contexte:

Une promesse. Tout avait commencé par une promesse. Si le jour de tes 40 ans tu étais seule ainsi que lui aussi, célibataire, Gustavo et toi vous vous alliez vous marier. Et devinez quoi ? Vous étiez tous les deux célibataires à ce moment là, depuis un certain moment. Tous les deux, vous aviez gardé contact et vous aviez commencer à retrouver une petite relation intime. C’était donc le moment de concrétiser cette histoire, celle que vous aviez recommencé lors de ce verre lors de vos retrouvailles.

Tu étais dans la pièce à côté de la salle de mariage, toute tremblante dans ta robe blanche. Te voir comme ça, ça te faisait bizarre, t’avais jamais pensé au fait que t’allais porter une robe blanche un jour. Tahlia et Alexis étaient entrain de t’aider à faire les dernières retouches sur ta robe, ta tenue, ton maquillage. T’en revenais pas de te voir dans ce miroir, avec tes deux meilleures amies autour de toi. Mais aussi avec ta petite soeur, Skye était là, entrain d’observer les filles qui s’affolaient à ce que tout soit parfait.

Mais quelque minutes plus tard, c’est Ramsay que tu rejoignais. N’ayant pas de père, ou du moins ne voulant pas du père dont tu avais hérité, c’est lui qui allait t’accompagner jusqu’à ton futur mari. « Tu peux me dire que j’suis ridicule, hein, promis j’le prendrai pas mal » dis-tu à ton grand frère de manière très sérieuse. Mais il répondait par un rire et il venait t’embrasser la joue. C’était un petit truc, mais c’était quand même cérémonial. Pourquoi ne pas jouer le jeu jusqu’au bout ? Et puis, tu étais un peu contente au final, d’épouser Gustavo. C’est quelqu’un de bien, un homme parfait. Tu te souviens même plus pourquoi vous vous étiez quittés tous les deux. La musique retentit, et là, tu commençais à t’avancer au bras de ton grand frère sur l’allée.

@Gustavo Castillo

Cette situation était légèrement surréaliste. Il y a encore quelques années, Gustavo ne se serait pas totalement imaginé dans cette position. Ils avaient bien fait un pacte tous les deux, mais qui aurait vraiment cru qu’ils en arriveraient vraiment là ? Gus, il n’y avait pas trop cru pendant quelques années, persuadées que tous les deux trouveraient chaussures à leur pied bien avant la date fatidique. Pourtant, les déceptions avaient eu lieu, les histoires n’avaient jamais su être à la hauteur de ce qu’ils avaient vécu tous les deux. Et finalement, cette journée, elle prenait tout son sens. Haley, elle avait pris un place de choix dans sa vie et dans son cœur, bien avant ce pacte fait entre deux amis. Avec l’âge, il s’en rendait compte, Gus, de l’importance qu’elle avait et du rôle central qu’elle avait eu dans sa vie toutes ces années. C’était devenu une évidence d’en arriver là, de se retrouver après toutes ces années et de prévoir le futur ensemble. Debout, au bout de cette allée, avec Orso à ses côtés, un brin de stress se faisait ressentir. Pas de la peur, ni l’envie de fuir, juste un bon stress. Un mélange de hâte et d’envie que tout se passe bien, mais aussi la pression de vivre un moment pivot dans leur vie à tous les deux. Il prit une grande inspiration dès les premières notes de musique, tournant son regard vers le bout de l’allée. Si le stress pouvait se lire sur son visage quelques secondes auparavant, après les entrées de chacun des demoiselles d’honneur, c’est un grand sourire qui se dessina sur son visage, dès lors qu’Haley rentra dans son champ de vision. Impossible de ne pas admirer sa beauté dans cette robe. Alors que les secondes semblaient s’être figé l’espace d’un instant, son regard restait captivé, incapable de se détourner d’elle. Il fit un petit signe de texte au frère de sa future femme avant qu’elle ne prenne place à côté de lui. “T’es magnifique.” Murmura-t-il à son oreille. La pression d’avoir leurs familles et leurs amis réunis derrière eux semblait se dissiper peu à peu. Il lançait à Haley un sourire complice, restant encore un peu à proximité de son oreille. “T’as encore le temps de faire machine arrière, si tu veux éviter ma mère.” Dit-il avec un léger rire qu’eux seuls pouvaient entendre. Sa famille, c’était loin d’être la plus simple, mais avant tout ça, Haley avait su dans quoi elle s’embarquait. Assez vite, la voix de l’officiant le ramenait à l’ordre alors que la cérémonie débutait.

Tu ne pensais pas un jour, que tu allais descendre cette allée pour te marier à quelqu’un. T’avais tellement une vision négative du mariage à cause de tes parents que tu t’étais dis que tu ne te marierais surement jamais ! Mais finalement, la promesse que vous vous étiez faite en 2023 avec Gustavo t’avais donné envie de le faire. Vous vous étiez rapproché, plus le terme du deal approchait. Et maintenant, tu ne voyais plus ta vie sans lui. Tu étais retombé folle amoureuse de lui et tu ne pensais pas que ça reviendrait, cet amour-là. Toutes tes relations avaient été un échec mais pas avec le cubain. La musique démarrait, les demoiselles d’honneur qui étaient Tahlia, Alexis et Skye marchaient le long de l’année et toi tu respirais un bon coup, t’accrochant au bras de ton grand frère comme si ta vie en dépendait. Puis, c’était votre tour. Tu avançais dans l’allée, accrochée à Ramsay. C’était bien mieux que si ton père t’avait mené jusqu’à l’autel. De toute façon, tes patents n’étaient pas invités à ton mariage. Et puis il te lâchait, donnant ta main à celle de ton futur mari. Damn, ça faisait quelque chose de dire qu’il allait devenir ton mari. Il te glissait un compliment, après avoir fait un signe à ton frère. « Tu t’es vu, c’est toi le plus beau » soufflas-tu avec un sourire aux lèvres. Vous étiez tous les deux plantés là, à attendre la suite de la cérémonie. Mais l’espace de quelques instants, il plaisantait avec toi et tu riais doucement. « Et toi aussi, tu peux toujours courir si jamais t’as peur de Ramsay » soufflas-tu avec un rire. Non, tu ne voulais pas partir, t’étais là où tu méritais d’être. L’officiant commençait à parler mais tu étais obsédée par Gustavo. Tu ne regardais que lui et tu ne pouvais pas détacher ton regard. Puis, il était le temps des voeux. « J’ai écris quelque chose » soufflas-tu en sortant un papier de ton bouquet de fleurs, que tu passais à Tahlia en suivant. « Sinon, j’aurai oublié des choses » ajoutas-tu, ce qui fit rire la salle. Puis, tu prenais une grande inspiration, pour lire ton pamphlet. « Si un jour on m’avait dit que je me retrouverai dans cette situation, je lui aurai ri au nez. Mais avec toi, tout est possible. J’ai retrouvé foi en l’amour, et surtout j’ai retrouvé foi en l’homme. Tu es un homme exceptionnel, et tu fais de moi une femme meilleure » commenças-tu par dire avec les larmes au bord des yeux. Tu continuais ensuite tes voeux pour finir par les traditionnels : « Je t’aime, plus fort que tout, et je sais que tu es l’homme de la vie ». C’était à son tour, tu donnais le petit papier à Alexis et tu revenais vers lui.

Un mariage, ce n’est pas une mince affaire. Ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. Ce n’est pas la résultante d’un pacte normalement. Pourtant, les voilà côte à côte prêts à se passer la bague au doigt. C’est marrant les chemins que nous fait prendre la vie, parfois. Il y a encore dix ans, Gustavo ne se serait pas imaginé là, et pourtant, c’est bien sans crainte qu’il s’apprêtait à épouser celle qu’il considérait aujourd’hui comme la femme de sa vie. “No offense pour ton frère Haley, mais regarde la tête de ma mère… Elle est bien plus intense. Lui, je peux m’y faire.” Ajouta-t-il à son oreille avant de rire. Ils devaient faire attention, étant au centre de l’attention, mais ça faisait du bien de pouvoir plaisanter tous les deux avant que l’officiant ne commence. Le regard Cubain oscillait entre lui et sa future femme, ayant du mal à se concentrer totalement sur ses mots. Les mots qu’il allait écouter avec attention par contre, ce sont ceux d’Haley. Un grand sourire se dessinait sur le visage du Cubain alors qu’elle s'apprêtait à énoncer ses vœux. Ce petit discours, bien que parsemé de réaction du public, Gustavo pensait être le seul à l’entendre, l’espace d’un instant. Le regard fixé sur elle, il en oubliait presque les gens autour d’eux, si bien que l’officiant dû le rappeler légèrement à l’ordre quand ce fut à son tour. “Hum… Oui, je n'ai pas de papier moi.” Dit-il en secouant sa tête de droite à gauche comme pour se reconcentrer pleinement. En fait, si, il avait un bout de papier dans sa poche, mais il avait tellement récité son discours les jours précédents qu’il n’en avait même plus besoin. “Haley… Depuis le jour où l’on s’est rencontré, tu n’as cessé de faire de moi un homme meilleur. On est passé par pas mal de stade tous les deux, mais toujours dans la tendresse et le respect. On s’est trouvé, puis on s’est éloignés… Pour mieux se retrouver.” Dit-il avec un sourire plein de tendresse sur le visage. Avec elle, tout avait été simple, du couple à la rupture en passant par l’amitié et les retrouvailles. Cette relation était à chérir comme aucune autre à ses yeux. “Je ne peux qu’avoir hâte au futur et tout ce chemin qu’il nous reste à parcourir, ensemble.” Conclut-il avant d’offrir un petit clin d’œil à Haley. L’officiant reprenait les rênes du mariage, évoquant ensuite les alliances. C’est tout naturellement que Gus se retournait vers son garçon d’honneur pour ça. Guidé par l’officiant, le Cubain prit la main de sa future femme, prenant soin de répéter chaque mot sans sourciller. Après le petit discours, il finissait par glisser l’alliance sur son doigt, souriant comme rarement il avait souri.

Même si à la base ce n’était qu’un pari, finalement ce mariage avait du sens. Tes sentiments pour Gus étaient revenus au fur et à mesure des années et tu te disais qu’il était le bon, que c’était avec lui que tu voulais finir tes jours. Sa réflexion sur Ramsay te faisait doucement rire. « Elle a pas l’air heureuse que j’sois là, à côté de toi » dis-tu en faisant la grimace avant de rire doucement. C’était ça que t’aimais le plus dans ta relation avec Gustavo, votre complicité. Tu savais que tu pouvais tout lui dire, que ce soit sérieux ou non. Tu t’apprêtais alors à prononcer tes voeux. Pour ça, tu t’emparais d’un petit bout de papier où tu avais griffonné ce que tu voulais dire. T’étais sûr que t’allais oublier la moitié si tu ne l’écrivais pas. Pourtant, ton amour pour le cubain est sans faille. Mais tu avais envie de faire les choses biens, qu’il entende tout ce que tu ressentais pour lui. Il était tellement prit dans ton discours que l’officiant l’interpellait plusieurs fois pour lui dire que c’était à son tour de parler. Tu riais tout doucement quand il disait qu’il n’avait pas de papier pour ses voeux. C’est pas grave, tu savais qu’il parlerait avec son coeur et rien d’autre. Tu écoutais les mots du jeune Castillo très attentivement, avec le regard empli de tendresse. Et c’est alors que venait le moment des alliances. A commencer par lui, il récitait les mots de l’officiant et il te glissait la bague au doigt. Avec un énorme sourire aux lèvres mais aussi une larme de bonheur qui roulait sur ta joue, tu regardais l’action se faire. A ton tour, tu te tournais pour récupérer la bague que Skye avait et tu récitais les mots pour lui passer la bague à son annulaire. T’étais sacrément heureuse, il n’y a avait même pas de mots. « On peut passer maintenant à vous pouvez embrasser la mariée ? » dis-tu dans un rire, totalement excitée par la suite.

Ces sentiments pour Haley, ils avaient toujours été présents chez Gus. Les sentiments endormis pendant quelques années, il savait désormais que c'était avec elle qu'il voulait partager le reste de sa vie. Cette complicité, qui les unissait, était indéniable. Elle se ressentait dans leurs vœux respectifs. Des mots sortis droit du cœur, qu’ils soient sur un bout de papier ou non. Il n’avait pas mis longtemps à les coucher sur le papier, Gus, et il pensait chaque mot qu’il prononçait à présent pour Haley. Il en oubliait même les gens autour d’eux, son regard plongé dans celui de sa future femme. Ce contact ne fut brisé que pour aller récupérer les alliances avec leurs témoins et une fois la main d’Haley contre la sienne, Gus n’avait plus envie de la lâcher. Tout le stress présent dans son corps avant ce moment s’était finalement envolé pour laisser place à de la joie pure. Haley s’impatientait un peu du moment où ils pourraient s’embrasser, ça décrochait un rire chez le Cubain qui attendait lui aussi avec impatience l’approbation de l’officiant. Dès que ce fut le cas, il ne se fit pas prier pour attirer sa femme contre lui et capturer ses lèvres. Porté par le “je vous déclare mari et femme”, il se laissait une nouvelle fois porter par le moment. Les applaudissements de leurs proches n’étaient qu’un bruit de fond, alors que tout son corps n’était réceptif qu’à ce moment partagé avec elle. Il finissait par se détacher de quelques centimètres, ne brisant pas la proximité entre eux, une main posée sur la joue d’Haley et surtout posant son front contre le sien. “Ma femme…” Murmura-t-il, empli d’un énorme sentiment de fierté. Ils allaient maintenant pouvoir célébrer tout ça avec leurs proches, mais avant ça, il voulait s’octroyer quelques secondes de douceur supplémentaires. “Je t’aime tellement.” Ajouta-t-il, encore suffisamment bas pour que ça reste entre eux, comme si les discours d’avant n’avaient pas été suffisants. Ces quelques secondes, proches l’un de l’autre, c’était bien plus intime et doux que tout le reste et il en avait besoin avant la folie du reste de la journée. “C’est showtime maintenant.” Dit-il en riant, juste avant de s’écarter d’elle pour faire face à leurs invités. Il glissait tout de même sa main dans celle d’Haley, prêt à affronter le reste avec elle à ses côtés.

Dans vos voeux respectifs, on avait senti tous l’amour que vous vous portiez tous les deux. Même si ces années où vous n’aviez pas été ensemble étaient nombreuses, tu n’avais jamais vraiment cessé d’aimer Gus. Et il le savait. Finalement, votre amour était plus fort que tout et vos proches en avaient été témoins. Tu étais impatiente du moment où tu allais être enfin liée à Gustavo par les liens du mariage, t’avais même demandé à prendre son nom de famille. Haley Castillo, ça claque, non ? Ça te permettait de faire table rase du passé et de commencer une toute nouvelle vie. Ça n’avait pas trop plu à ton grand frère, mais au final, après des heures de discussion, il avait compris pourquoi tu voulais faire ça. Une fois les mots de l’officiant prononcés, le cubain t’approchait de lui pour t’embrasser. Et ce baiser, c’était la célébration de votre amour, l’officialisation de tout. Tu ne le lâchais pas, tu entendais brièvement la foule vous applaudir mais ça ne comptait pas à tes yeux. Tu ressentais pour la première fois un truc énorme que tu ne saurais décrire. La concrétisation de votre amour. Il se détachait de toi, déposant son front contre le tien et murmuras ces mots : ma femme. Ça te faisait frissonner et sourire. « Mon mari » soufflas-tu à ton tour. Jamais tu n’aurais pensé dire ça à quelqu’un. Mais pourtant c’était arrivé. « T’imagines pas comme je t’aime » dis-tu en suivant, à ses mots d’amour. Il se tournait ensuite vers la foule, tenant fermement ta main. Et tu riais doucement. « Showtime ! » que tu répétais en riant. Vous descendiez l’allée sous les applaudissements de vos proches et tu voyais quelques larmes couler sur certains visages. T’avais même cru en voir sur le visage de ton grand frère. Vous arriviez ensuite à l’extérieur, où certains des invités vous jetez du riz dessus comme le veut la tradition. T’étais si heureuse à ce moment là, si joyeuse. T’as enfin accompli quelque chose de bien dans ta vie, marier Gustavo Castillo.

Toute l’organisation du mariage avait été une sacrée pression sur les jeunes mariés. Tout le chemin qu’il avait fallu parcourir pour en arriver à ce moment, celui où il lui passerait finalement la bague au doigt et où il pourrait l’embrasser pour la première fois en tant que mari et femme. Une pression qui ne l’avait pas vraiment quitté, parce que Gus, il a ce besoin que tout soit toujours parfait et son mariage encore plus. Mais l’espace d’un instant, pris dans le moment, il oubliait tout ça, savourant simplement l’instant présent et la proximité avec sa femme, comme si rien autour ne comptait plus. Une petite bulle qui finissait tout de même par éclater tandis qu’il devait rejoindre leurs invités. C’est le sourire aux lèvres et main dans la main qu’ils traversaient finalement l’allée pour reprendre le cours des festivités. À l'extérieur, s’enchaînaient tout un tas de photos et de félicitations, les secondes filaient à une vitesse pharaonique, sans qu’ils ne puissent respirer un moment. Le seul temps qu’ils eurent, c’est le moment des photos de couple. Loin de la foule, seuls avec leur photographe, ils pouvaient enfin profiter d’un peu de calme. Alors le photographe donnait ses consignes, mais ce n’est que d’une oreille distraite que Gus les écoutaient, bien trop content d’avoir sa femme contre lui. “Vivement qu’on quitte pour le voyage de noces” Murmura-t-il à son oreille. “Que tous les deux… Dans les meilleurs hôtels…” Il soupirait presque. En temps normal, Gus, il adore ce genre d’événement, il aime organiser, il aime faire les choses en grand et surtout, il aime recevoir, mais après avoir eu sa famille et ses invités à Bowen depuis plusieurs semaines, pris dans les préparatifs, il n’avait qu’une envie, c’est de faire une pause bien méritée. “Et j’ai surtout hâte de t’enlever cette robe ce soir.” Ajouta-t-il dans un nouveau murmure pour qu’elle seule l'entende. Quelques secondes, plus tard, il profitait de l’élément de surprise pour la chatouiller et l’embêter un peu pendant les photos.  

Ce mariage c’était vraiment le mariage de tes rêves. Même si au départ c’était un pari, tu avais finalement développé des sentiment si fort pour Gus que tu voulais que tout soit parfait le jour de votre union. Quand il t’avait passé la bague au doigt, t’avais fais un clin d’oeil à son côté de la famille qui t’avait peut-être pas encore accepté au sein de cette dernière mais bon tu t’en fiches. Et puis tu aurai juré voir Ramsay pleurer depuis sa place au premier rang. Vous aviez fini par sortir des l’église, aspergé de riz par vos convives mais aussi d’amour. Et c’était enfin le temps de la réception. Vous aviez salué quelques personnes avant de partir tous les deux faire les premières photos de couple que vous aviez demandé : seuls. « Moi aussi j’ai hâte » dis-tu avec un sourire en coin. « Qu’on m’appelle Madame Castillo… » soufflas-tu avec un rire. Puis tu posais ta tête contre lui, pendant que le photographe vous prenait en photo. « Et j’ai aussi très hâte que tu m’enlèves cette robe ce soir » ajoutas-tu en te pinçant les lèvres. Puis il en venait à te chatouiller et ça donnait de belles photos avec des rires sincères. « Hééééé, j’veux pas avoir une sale tête sur nos photos de mariage parce que t’as décidé de m’embêter » dis-tu dans un rire.

Le moment des photos, c’est toujours un peu particulier. C’était leur moment à eux, seulement à eux. Gustavo observait Haley avec tendresse tandis que le photographe capturait chaque instant. Le son de ses rires cristallins résonnait encore à ses oreilles, et il ne pouvait s’empêcher de sourire en la voyant se débattre gentiment contre ses chatouilles. Il repensait à ce qu’ils s’étaient dits quelques secondes plus tôt, cette promesse silencieuse de la nuit à venir. Il se retint de sourire trop ouvertement, mais l’idée de l’intimité qu’ils partageraient bientôt le réchauffait de l’intérieur. Il déposa un baiser léger sur sa tempe, comme pour sceller ce moment, ce bonheur qu’il ne voulait pas voir s’échapper. “Je vais être sérieux, promis… Mais pas trop longtemps.” Annonça-t-il avec un sourire alors que le photographe leur demandait une nouvelle pose. Face-à-face, main dans la main, il ne pouvait s’empêcher de sourire, complètement charmé par sa femme.  “Madame Castillo…” pensa-t-il à haute voix avec une satisfaction non dissimulée. Ce moment, il le savourait, sachant très bien que le temps était compté avant qu’ils ne doivent de nouveau faire face à la foule venue spécialement pour eux. Son esprit à lui vagabondait déjà vers le voyage de noces. Une escapade en amoureux, loin de tout, rien que tous les deux… Mais déjà, le photographe signalait la fin de la séance. Gustavo poussa un léger soupir, sachant qu'il lui faudrait encore quelques heures avant de retrouver la paix de leur tête-à-tête. Mais tant pis, il était prêt. Pour elle, pour ce moment, pour leur avenir à deux.