(hot) Are you ready, hey, are you ready for this? + Ashley

Les vêtements avaient rapidement valser, et vos corps allaient faire de même. Le contact de sa peau contre la tienne, ça te faisait du bien, tu lâchais même un râle de plaisir. T’étais face à cette montagne de muscle, toi qui étais si frêle et si petite devant lui. Mais t’avais envie de lui, t’avais envie qu’il te fasse du bien, t’avais envie qu’il te fasse l’amour. C’est pourquoi tu te laissais faire, comme une petite chose fragile. Ses mains, ses doigts, sa langue, tout te faisait du bien et à ton tour, tu lui faisais aussi du bien. C’était donnant/donnant après tout. Même si c’est plus lui qui avait à se faire pardonner de t’avoir abandonner devant ce bar il y a quelques semaines. Alors c’était un sacré échange, une sacré façon de te pardonner mais t’avais montré que tu étais satisfaite et qu’il était pardonné tellement tu avais gémis. Vous vous retrouviez dans le lit, nu, tous les deux. Après une belle partie de jambe en l’air, essoufflés. « Tu t’fais pardonner souvent comme ça ? » demandas-tu avec un léger rire, entre deux respirations. Quoi ? Tu voulais savoir si y’avait d’autres femmes dans sa vie ou pas et surtout, si c’était son genre de partir d’un bar et de laisser une femme seule après l’avoir embrassé et secouru des bras d’un homme trop entreprenant. Mais après, toi, ça t’allait comme pardon. Même si t’aurai aimé vivre ce moment un peu plus tôt, c’était tout aussi bien que ça arrive maintenant.

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Le désir les avait emportés dans une danse sensuelle, tantôt tendre, tantôt plus brutale. Dans cette chambre, Asher pouvait faire ce qu'il voulait d'Haley, il était conscient de son pouvoir sur cette fille. Cependant, s'il avait cru mener le jeu, il n'était pas dans un match, il ne s'agissait pas qu'il gagne contre elle à la fin, mais bien que ce soit gagnant gagnant. Et elle s'était plutôt bien défendue, la gamine, elle avait su le dominer à des moments et lui arracher des soupirs de plaisir. Il s'était fait pardonner, à plusieurs reprises, la blonde avait vibré dans ses bras, c'était tout ce qui comptait, le plaisir qu'ils avaient pris, en témoignaient les oreillers à l'envers et les draps froissés dans lesquels ils étaient enroulés à présent. La jeune femme reposait, essoufflée, sur le torse du boxeur, dans ce moment de flottement après l'amour. Il esquissa un sourire amusé. Ça dépend de ce que j'ai à me faire pardonner. Il jouait avec ses cheveux, caressait distraitement sa peau. Si elle avait envie de savoir s'il avait quelqu'un dans sa vie, elle pouvait le demander directement. Asher n'était pas forcément très bavard, mais autant être direct. Tu viens d'où, Haley ? Il avait bien remarqué qu'elle n'avait pas un accent australien, bien qu'ils n'aient pas beaucoup discuté. L'autre soir ce n'était pas flagrant avec la musique, mais aujourd'hui, ils n'étaient que tous les deux. Et cette particularité le rendait curieux. Il n'avait pas forcément très envie de s'attarder, à quoi bon, il ne comptait pas s'attacher à cette fille, mais il avait encore son souffle à reprendre, calmer les palpitations de son cœur. Sans parler du fait qu'il se sentait bien, avec elle dans ses bras, mais ça, il ne fallait pas trop qu'il y pense.

Après cet ébat rempli en émotion, mais aussi en orgasmes, tu posais ta tête sur le torse saillant du boxeur. Vous aviez transpiré, vous vous étiez dépassé mais tu étais bien. Comme sur un petit nuage. Alors tu lui demandais s’il se faisait pardonner souvent comme ça mais la question restait vague alors tu souriais. Peut t’importe s’il avait quelqu’un, tu ne le savais pas si c’était le cas et puis, c’était pas ta faute s’il trompait sa moitié. Bref, le sujet n’est pas là. « Espérons que t’ai autre chose à te faire pardonner bientôt » dis-tu avec un sourire alors qu’il ne te voyait pas. Le boxeur jouait avec tes cheveux, passant ses mains à l’intérieur et ça te faisait presque frémir et vouloir recommencer, comme une addict qui voulait remettre ça. Sa question te faisait tout drôle, ça faisait longtemps qu’on ne te l’avais pas posé. « J’pensais m’être débarrassé de mon accent, dommage… » dis-tu avec un petit rire. « J’suis écossaise, ça fait 10 ans que j’suis à Bowen » répondis-tu avec un peu plus de sérieux. La vie à Bowen te plaisait bien, surtout depuis que tu avais changé de métier, tu te sentais plus épanouie. Tes frères et ta soeur étaient avec toi, tu faisais le métier de tes rêves, que demandez de plus, hein ? Peut-être rester dans les bras de cette montagne de muscle et ne jamais en sortir, ça pourrait être pas mal.

Est-ce qu'il aurait envie de recommencer l'expérience avec Haley ? C'était une question qu'Asher ne se posait pas du tout. Il n'était pas du genre à faire des plans, du moins pas pour cet aspect-là de sa vie. Il s'était créé toute carrière, très jeune, il avait eu de grandes aspirations qui lui avaient bouffé toute sa vie, de ses dix-sept ans à ses trente-huit ans, c'était pas rien. Pour ça, il avait sacrifié des amitiés, l'idée de faire des études, ou même d'avoir une vie sentimentale. Il avait longtemps refusé toute relation sérieuse, jusqu'à Maggie. Avec elle c'était le parfait compromis, ils étaient tous les deux focalisés sur leurs carrières qui était leur priorité, ils se croisaient la plupart du temps. Mais ils restaient la constante de l'autre et ç'avait fonctionné quelques années comme ça. Un jour, elle lui avait parlé de bébé, peut-être qu'elle voyait le temps passer, il n'en savait rien. Il n'avait pas rejeté l'idée, après tout pourquoi pas faire un gamin, s'ils s'aimaient, si ça pouvait la rendre heureuse. Et puis quelques mois plus tard, il était attaqué en justice, ils n'en avaient plus jamais reparlé, il n'y avait plus repensé et elle avait même fini par le quitter. Depuis que tout ça était terminé, il aurait pu s'imaginer rencontrer quelqu'un, sérieusement, après tout, il avait le temps maintenant et il n'était pas encore si vieux. Mais ça ne lui faisait pas envie. Finalement, il avait un peu toujours vécu en célibataire, c'était difficile de s'imaginer changer ses habitudes aujourd'hui. Haley, elle l'avait un peu bousculé l'autre soir. Et il était heureux de cette rencontre chez Imogen. Le sexe avait été plus que bon, il ne serait pas contre l'idée de recommencer, tout son corps semblait encore en avoir envie. Mais une fois qu'il quitterait cette chambre, il ne la rappellerait sûrement pas, ce n'était rien contre elle, c'était juste son mode fonctionnement. Il lâcha un sourire, mais ne répondit rien. Il avait un gros avantage sur elle, il savait où elle bossait et où elle vivait, s'il voulait la retrouver, ce ne serait pas compliqué. La blonde ne savait de lui que ce qu'il avait bien voulu dire. Pourquoi dommage ? C'est mignon. Ça lui donnait un certain charme, selon Ash. Il hocha la tête. C'est beau l'Écosse. Il avait eu la chance de voyager un peu partout et il se souvenait des paysages écossais, ainsi que d'un match intense à Glasgow !

De ton côté, t’aimerai beaucoup renouveler l’expérience avec le boxeur mais pour lui, c’était peut-être l’histoire d’une fois. Se faire pardonner et puis basta. On s’arrête là et on ne se voit plus. Si ça arrivait, t’allais surement mal le vivre. Mais bon, tu n’étais pas la seule dans cette histoire et tu n’allais pas être responsable pour deux. En attendant, ta tête contre le corps de l’homme dans ton lit, tu passais ta main sur ses abdos, détaillant chacun de ses derniers avec tes doigts. Il te demandait d’où tu venais, de part ton petit accent encore un peu présent. « Mignon ? C’est bien la première fois qu’on me dit ça » dis-tu avec un petit sourire. L’accent écossais c’est assez brut, on mâche souvent les mots et on ne parle pas correctement. Enfin, c’est ce que tu en pensais. Et puis, tu voulais te débarrasser de l’accent pour oublier d’où tu viens. Quand il te disait que l’Ecosse c’est beau, tu acquiesçais, simplement. « Oui » dis-tu dans un souffle, sans en rajouter. Pour sûr que c’est beau l’Ecosse, mais ça te rappelle tellement de mauvais souvenirs que t’as peur d’y retourner. Pourtant tu aimerais. Un jour peut-être que ça arrivera. Tu tournais ta tête vers lui, pour regarder son visage. « Et toi, t’es originaire de Bowen ? » demandas-tu curieusement.

Ses doigts qui jouaient avec ses muscles, la sensation sur sa peau, ça arrachait des frissons de plaisir à Asher. Peu importe l'issue de cette journée, tant qu'il était dans ce lit, il était encore un peu à elle. Il quitta ses cheveux pour jouer avec ses seins, il serait bien descendu plus bas, mais il n'y avait pas accès. Le boxeur n'était pas un grand romantique, les bouquets de fleurs, les déclarations enflammées, ce n'était pas son truc, mais il savait passer du bon temps et faire durer le plaisir quand c'était nécessaire. Il ne savait pas s'il reverrait Haley, mais il n'avait pas envie de partir comme un voleur non plus. Il rit en se redressant un peu pour la regarder. Ouais, j'avoue que j'ai parlé à quelques gars, je me demande encore ce qu'ils me racontaient ! Mais là, le peu qu'il te reste, c'est… exotique ! Il esquissa un sourire. C'était même sexy en vrai, en fin ça, c'était peut-être tout le package qui était sexy, sa voix, sa bouche, son corps. Dans le bref oui de la blonde, il pouvait comprendre qu'elle tait mieux ici qu'en Écosse. Il ne s'attarda pas à poser des questions, il ne cherchait pas de réponses, c'était plus simple, pour ne pas s'attacher. C'était con, mais la question qu'elle posa fit plaisir à Ash. Au cours des dernières années, il avait été plus habitué à des personnes qui affirmaient, qui avaient lu quelque part qu'il avait fait ça, qui avaient entendu telle chose dans une interview. Tout le monde pensait le connaître, ça ne laissait pas la place à l'inconnu, à la spontanéité de la découverte. Non, de Brisbane. Qu'il répondit de sa voix rauque. Mes grands-parents vivaient ici, j'ai cherché la tranquillité en m'y installant. Elle le fixait avec ses grands yeux et il caressa son visage avant de l'attirer vers lui pour l'embrasser. Puis, il la fit basculer pour se retrouver sur elle et faire glisser sa main le long de son ventre, jusqu'à se faufiler entre ses jambes. Peut-être que c'était une diversion pour la faire taire, ou bien parce qu'il avait toujours envie d'elle, sûrement un peu des deux.

Ton accent était ressorti, encore. Toi qui voulait t’en débarrasser, c’était pas encore pour tout de suite apparemment. On sentait bien que tu venais pas d’ici, enfin pas d’Australie. C’est pour ça que le boxeur te posait la question. « Exotique » répétas-tu en riant. Oui, c’est sûr que c’est pas commun cet accent, surtout dans cette partie du monde. Mais t’aimerai te débarrasser de ce qu’il te reste encore de l’Ecosse. Ça te rappelait de mauvais souvenirs alors quand il disait que le pays était beau, tu acquiesçais simplement sans rien dire de plus. Oui, c’est un très beau pays, tu aimes ton pays. Mais t’es pas prête encore pour en parler. Tu détournais la conversation, en te tournant vers lui pour lui demander s’il était originaire de cette petite ville. Apparemment non, mais il avait de la famille dans le coin. « J’ai bien aimé Brisbane » soufflas-tu dans presque un murmure. T’y avais passé quelques jours avant de rejoindre ta fratrie à Bowen. C’était sympa comme endroit. Il cherchait la tranquillité. Lui non plus il n’avait pas l’air d’avoir envie de parler de son passé puisqu’il attrapait gentiment ton visage pour poser ses lèvres sur les tiennes. Alors tu remontais vers lui, profitant de ce moment alors qu’il te mettait sur le dos. Sa main descendait le long de ton entre-jambe, quand tu sentais ses doigts en toi, jouer avec ton intimité, tu lâchais un soupir entre ses lèvres et tu serrais légèrement les jambes. Tu disais pas non à un deuxième round, alors t’étais contente. Tu posais tes main de part et d’autre de sa tête, attrapant légèrement les cheveux du boxeur.

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Exotique, on disait généralement ça de quelqu’un qui était né dans les îles ensoleillées. Ainsi, Asher lâcha un petit rire quand Haley le reprit. Elle avait la peau pâle et les yeux clairs, rien à voir avec une naïade des caraïbes, mais pour l’australien, rencontrer une britannique à Bowen c’était clairement peu commun, donc, oui, exotique, c’était finalement le mot parfait. Dans tous les cas, elle lui plaisait assez pour qu’il ait envie de s’attarder un peu. Même s’il n’avait pas l’intention de trop se renseigner sur elle, ni d’en dire trop sur lui-même. En vérité, ce semblant de conversation était assez superficiel et ça convenait parfaitement à Ash. Il sentait qu’elle était gênée de parler de l’Écosse, il n’insistait pas. Quant à Brisbane, il aimait cette ville, il y avait grandi, mais ça faisait des années qu’il n’y vivait plus, il n’était pas certain d’encore la connaître, les choses changeaient tellement vite. Il y retournait de temps en temps, pour rendre visite à sa famille, mais c’était bien à Bowen qu’il avait voulu s’installer pour être tranquille, pour avoir la paix. À choisir entre sa ville de naissance et cette petite bourgade, il préférait Bowen, il y avait tant de bons souvenirs d’enfance, c’était précieux pour le barbu. Ils auraient pu continuer à parler, mais le regard de la blonde électrisait son amant, il venait de reprendre son souffle pourtant il avait encore envie d’elle. C’est pourquoi il la renversa sur le lit pour la faire prisonnière de son corps, puis glissa sa main entre ses cuisses, retrouvant la chaleur de son intimité. Il comprit sans mal qu’elle avait tout autant envie que lui de recommencer et son désir, déjà bien présent, grimpa en flèche. Il joua avec elle, lui arrachant quelques soupirs, cherchant les points qui la feraient chavirer. Elle était belle quand elle s’abandonnait. Et au moment où il la sentit réellement partir, il en profita pour retirer sa main et ne faire qu’un avec elle. Dans un râle de contentement, il mit tous ses muscles en mouvement pour le deuxième acte, embrassant les lèvres et la peau d’Haley.

Le mot exotique te faisait rire. Mais t’avais voulu ne plus avoir cet accent et dire que tu n’étais qu’une simple Australienne. Impossible, t’avais encore des traits de ton pays, et au fond t’aimais ton pays. C’est juste les souvenirs là-bas que tu n’aimais pas. Lewis et Skye avaient déjà perdu leur accent mais ils étaient parti si jeunes. Ramsay et toi, c’était tout autre chose. Mais tu balayais ces idées de ton cerveau en demandant au boxeur d’où il venait. Il te disait qu’il était de Brisbane mais ce fut une conversation de courte durée. Puisqu’il venait poser ses lèvres sur les tiennes pour un deuxième round. C’était plus de quoi faire un peu de small talk. Il venait rapidement te faire tourner sur le lit, de façon à ce qu’il grimpe au dessus de toi. C’était pas pour te déplaire, hein. Au contraire, t’en avais encore envie, t’en mourrais d’envie. Cette montagne de muscle te faisait du bien, il est imposant, il est beau et bordel qu’il te fait du bien. Une fois sa main descendit le long de ton intimité, tu poussais un gémissement. T’étais contente, tu prenais ton pieds comme il le fallait. Et au moment où tu commençais à partir, il venait s’insérer en toi pour une deuxième danse entre vos corps. Tu plantais ton regard dans le sien, le forçant presque à te regarder pendant que tu prenais énormément de plaisir. Tu gémissais, tu lui montrais que t’aimais ce qu’il te faisait. C’était un moment si intense, si bon. Alors tu finissais de le défier du regard pour t’emparer de ses lèvres. T’en pouvais plus, t’étais vraiment au bout, à l’apothéose. Tu voulais que ce moment dure des heures et des heures.

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Peut-être qu'Asher apprendrait un jour les raisons qui avaient poussé Haley à fuir son pays. Peut-être finirait un jour à se laisser amadouer et à s'intéresser à autre chose qu'à ses courbes féminines. C'était probable, oui. Mais pas aujourd'hui. Cet après-midi il n'était pas bavard, tout juste poli. Comme l'autre soir finalement. Ce qui changeait c'est qu'ils étaient à présent nus comme des vers et conscients, l'un comme l'autre, de l'attraction qu'il y avait entre eux. Il pourrait dire ce qu'il voulait, Ash, qu'il n'y avait rien, que cette fille n'avait aucun pouvoir sur lui. Pourtant il était incapable de lui résister et s'il n'avait pas eu cet appel de son ex la première fois, la nuit aurait probablement été aussi torride. Il avait terriblement envie d'elle, son membre dressé en était la preuve, il n'avait quasiment pas perdu de sa vigueur après la première fois. Alors puisqu'elle se laissait faire, Ash reprit possession de son corps et fit ce qu'il fallait pour qu'elle prenne du plaisir, il sentait qu'elle partait dans un premier orgasme et ça l'excitait d'autant plus. Il n'était pas égoïste, le boxeur, mais il n'était pas tendre non plus, il l'embrassait, déposait des baisers tantôt brûlants, tantôt mordants sur sa peau, mais rarement son regard ne s'attardait dans celui de l'écossaise. Seulement Haley le força à la regarder, elle riva ses yeux dans les siens et l'en fit prisonnier. Il l'attira contre lui pour qu'ils s'asseoient, elle sur lui, il sourit en attrapant ses cheveux pour les ramener en arrière, de sorte à dégager son visage. Tu voulais que j'te regarde, c'est ça ? T'es belle quand tu t’amuses. Qu'il sussura en souriant, avant de plonger dans sa nuque et y déposa un long baiser qui lui laissera une trace. Elle soupirait de plus en plus fort, Ash sentait qu'elle allait venir alors il ralentit la cadence pour faire durer le plaisir, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus également et qu'ils s'écroulent dans un long soupir libérateur.

Tu savais pas ce que ce moment signifiait mais tu t’en fichais. Du moins, pour l’instant. Tu voulais juste profiter de l’instant. Et c’est ce que tu faisais. Ses mains te faisaient du bien, son corps te faisait du bien et ses baisers te faisaient du bien. Le all package, en fait. Alors tu profitais. Mais tu voulais qu’il te voit, tu voulais que ses yeux transpercent les siens, alors tu attrapais son menton pour qu’il t’observe, un instant, voyant que tu profitais pleinement du moment. Les yeux dans les siens, tu ne les gardais que très peu de temps ouverts puisque tu prenais tellement ton pieds que tu les fermais rapidement pour en profiter. Mais le boxeur avait décidé de changer de position et tu te retrouvais assise sur lui. Et tu te levais, tu descendais, doucement mais intensément. « Oui, monsieur » dis-tu avec un regard plein d’envie. Tu voulais qu’il te regarde, qu’il voit bien ce qu’il avait loupé ce soir-là. Vous vous étiez plutôt pas mal rattrapé, par rapport au soir du nouvel an. Ses baisers te rendaient dingue, sa bouche contre la tienne c’était délicieux. Jusqu’à ce que vous arriviez à la fin, au dernier orgasme en apothéose. Il était temps mais tu ne voulais pas que ça s’arrête. Tu ralentissais la cadence, doucement, pour que lui aussi prenne son pieds et qu’il finisse. Ses muscles contractés, tu les touchais délicatement, tu posais tes lèvres à ton tour dans son cou pour déguster sa peau. C’était délicieux.

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Asher n'était pas du genre à regretter, les rendez-vous manqué, c'est juste que ça ne devait pas se faire, point. L'autre soir, il avait sciemment décidé de fuir, parce que cette fille lui faisait trop envie et qu'il n'était pas en état à ce moment-là. Il s'en voulait de l'avoir planté sans un mot, quand il avait dit devoir se faire pardonner, il ne mentait pas, il savait qu'il n'avait pas été correcte. Mais il ne regrettait pas de ne pas avoir succombé à la tentation du moment. D'autant plus qu'aujourd'hui, il se rendait compte que ce n'était pas que l'effet de l'alcool, aujourd'hui, ils étaient parfaitement sobres l'un comme l'autre et pourtant l'envie était encore là, plus présente même. Comme quoi, l'attente avait du bon parfois. Même Haley, lors du réveillon, elle était passablement éméchée, elle n'aurait peut-être pas autant profité à ce moment-là, il aurait presque eu l'impression de profiter d'elle. En plus, elle avait actuellement toutes ses facultés, elle pouvait prendre son pied en toute conscience. Finalement, il avait été grand prince, Rob, l'autre soir ! Enfin, il ne pensait clairement pas à tout ça, alors qu'il donnait tout ce qu'il avait pour lui faire passer un moment dont elle se souviendrait longtemps. Il était largement pardonné, maintenant ce n'était que du bonus, le plaisir pur, primaire, le corps qui parlait, l'envie de ne faire qu'un. Il frissonna quand elle l'appelait monsieur, elle était à lui. C'était le fil conducteur de cette après-midi, qu'il la domine, qu'elle soit comme une petite chose fragile dans ses bras. Qu'il ait entre ses mains le pouvoir de la briser, qu'il en soit conscient, elle aussi et que ça les excite. C'était un peu la première fois qu'il voyait les choses comme ça avec une partenaire, Ash, peut-être parce qu'elle était jeune, puisqu'il l'impressionnait. Probablement parce qu'il avait été traité comme un moins que rien durant les dernières années, traîné au sol lors de son procès, parce qu'il avait tout perdu. Alors voir l'admiration, la crainte et en même temps l'envie dans les yeux de cette fille, ça le rendait fou. Il donnait des coups de reins rageux, comme il tapait avec ses poings, mais pas dans le même but cette fois, pas pour faire mal, mais pour la sentir vibrer. C'était une sensation particulière et il ne sortirait pas indemne de cette chambre. Mais qu'importe au fond, puisqu'il n'avait jamais de regrets. Tandis qu'elle se donnait, s'abandonnait totalement dans ses bras, il se laissa lui aussi venir, elle jouait avec ses muscles, ça lui faisait de l'effet. Si c'était toujours meilleur à chaque fois, il n'était pas près de la quitter. Cette fois pourtant il se sentait épuisé, son corps le lâchait et il s'allongea sur le matelas, transpirant, à bout de souffle. Il avait soif, il avait faim. Au terme de quelques secondes de répit, il se redressa pour sortir de la chambre et chercher la salle d'eau, se passer de l'eau sur le visage, boire. Puis il attrapa le sachet de beignets qu'il avait laissé dans l'entrée avant de retourner auprès d'Haley. T'as faim ? Il croqua dans la viennoiserie grasse et sucrée, tout ce qu'il lui fallait, avant de s'asseoir sur le bord du lit et de caresser le corps de la blonde de sa main libre. Tu m'as épuisé.

C’était finalement un heureux hasard que le boxeur soit venu chercher des pâtisseries chez Imogen à l’heure où tu terminais de travailler. C’était un doux hasard qui avait aussi fait que Kay n’était pas à l’appartement. Alors vous aviez pu profiter de faire danser vos corps ensemble dans cette danse endiablée. Au final, c’était peut-être mieux de faire ça maintenant parce que la dernière fois, t’étais trop bourrée pour faire quoi que ce soit, même si tu mourrais d’envie de lui sauter dessus et qu’il te fasse l’amour toute la nuit. Là, t’étais pleinement consciente de tous tes faits et gestes mais surtout tu pouvais apprécier ce moment à fond ! Tu te sentais toute petite face à cette montagne de muscle qui te faisait du bien. Tu te laissais faire, tu étais sa chose. Tant qu’il te donnait du plaisir, il n’y avait rien d’autre d’important. Alors tu t’accrochais à lui, alors que tu étais assise sur lui. Tes gémissements étaient de plus en plus accolés, tu respirais de façon saccadée, tu transpirais énormément mais au moins c’était bon et ça valait le coup. Une fois que vous aviez tous les deux lâchés vos derniers souffles, vous vous allongiez sur le lit. Tu reprenais ton souffle pendant qu’il se levait pour aller dans la salle de bain. Mais rapidement, il se dirigeait dans le salon. Et toi, tu te permettais d’engloutir la gourde d’eau qu’il y avait à coté de ton lit. Puis, tu revenais à ta place alors qu’il revenait lui aussi à s’assoir sur le lit avec les pâtisseries qu’il avait acheté plus tôt. « Un peu, ça m’a creusé l’appétit » dis-tu avec un sourire en coin. Sa main sur ton corps, caressant ta peau, ça te faisait du bien, ça te faisait presque frémir encore une fois. Tu l’avais épuisé, il te le confirmait. Et du coup, tu affichais ce petit sourire satisfait sur ton visage.

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Heureusement que le coloc en question n'était pas là, oui. Parce qu'Asher n'avait aucun problème à se promener de pièce en pièce dans l'appartement, totalement nu en toute détente. Il n'était, de toute façon pas du genre pudique, fréquenter quotidiennement les vestiaires sportifs ça vous changeait un homme ! Il récupéra donc les beignets, parce qu'après tout, c'était ça qui lui avait fait envie en premier, avant de succomber à l'appel de la chair. Il n'avait pas vécu de moment aussi brûlant depuis un moment, il devait bien l'avouer, le boxeur, faire l'amour à Haley lui avait donné un sentiment de puissance. C'était fort, de la voir s'abandonner totalement à lui, d'être maître de ce moment. Non pas qu'il soit adepte des jeux de domination, il ne calculait rien quand il était dans l'action. Et puis c'était une question d'échange aussi, il avait vu que ça lui plaisait, à la blonde et c'était bandant de la voir prendre du plaisir, ça l'avait poussé à continuer et à recommencer. Il pourrait rester encore dans cette chambre, ce n'était pas l'envie d'elle qui lui manquait et il sentait bien que son désir n'était pas totalement comblé. Il sentait sa peau frissonner sous la pulpe de ses doigts. Mais il n'avait pas intérêt à s'attarder, au risque de ne jamais repartir. Il lui tendit un beignet et la regarda manger, non sans envie de jouer encore avec elle. Il prit la décision de partir, alors il termina sa pâtissière et se leva pour récupérer ses vêtements. Espérons que cette fois, je te laisse un meilleur souvenir qu'au réveillon. Il enfila son caleçon en laissant Haley profiter du spectacle. Il faut que je parte. Il passa son jean en se penchant sur elle, il embrassa un de ses seins en lâcha un soupir. Ouais, faut qu'j'y aille. C'était lui qu'il convainquait. Je sais où te trouver, au cas où. En d'autres termes, il ne comptait pas lui laisser son numéro ou tout autre moyen de le contacter.

Ça avait été un moment hors du temps. De sacrés retrouvailles inattendues. T’étais pas peu fière de ce moment passé avec le boxeur. Il avait réussi à te faire jouir plusieurs fois, dans plusieurs positions différentes et tu lui avais fais comprendre. Heureuse, tu étais allongée sur le lit, après avoir englouti presque un litre d’eau, l’attendant alors qu’il était parti dans le salon. Il revenait rapidement avec les beignets qu’il avait acheté à Imogen. Il en engloutissait un, pendant qu’une de ses mains caressait ton corps tendrement et ça te faisait hérisser les poils. Il t’en proposa une et tu la récupérais. T’aimes pas manger sur ton lit mais là, t’avais bien le droit après cette séance intensive de sport. T’en étais encore, d’ailleurs, toujours transpirante. « Oh ça oui » dis-tu avec un sourire en coin. Il était entrain de se rhabiller, à ton plus grand malheur. Mais bon, tu te doutais bien qu’il allait pas rester toute la nuit chez toi. T’en profitais pour l’observer sous toutes ses coutures alors que tu grignotais ta pâtisserie. Après s’être habillé, il se baissait vers toi pour embrasser ta poitrine encore une fois. Tu passais une main dans ses cheveux, mordant tes lèvres pendant qu’il était entrain de se convaincre de partir. Tu ne disais rien, tu te mordillais la lèvre, profitant de ses derniers baisers sur ta chair. « Oui, tu sais très bien » soufflas-tu dans un murmure. T’allais pas faire la forceuse à vouloir le laisser rester avec toi alors tu le laissais s’en aller. « Hésites pas » soufflas-tu en enfilant un t-shirt trop grand pour toi. Et c’est ainsi qu’Asher s’en allait, sans te donner de quoi le contacter de ton côté.

FIN DU SUJET.