Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 15 Fév 2024 - 15:06
Un coup de peigne dans ses cheveux, un peu de parfum et le tour était joué ! Que se passait-il pour que Livio s'apprête de la sorte ? Aujourd'hui, il avait de la visite, et pas n'importe quelle visite. Il avait invité Freja chez lui afin, qu'officiellement, ils parlent de l'aménagement de son nouveau chez-soi. Mais avec Freja, il y avait toujours ce petit jeu de charme. Bien sûr, il avait mis tout cela de côté alors qu'il était avec Aura, mais maintenant qu'il était de nouveau célibataire, rien ne l'empêchait de charmer de nouveau, non ? Surtout quand c'était Freja en face de lui, cette femme qui l'avait toujours fasciné. Seulement, tout était plus simple par écran interposé, à coup de messages plus ou moins subtils, de commentaires sur Insta, de compliments qu'il ne cachait pas. Là, en face, la donne risquait d'être différente. Et pour cause, par écran, on ne voyait pas son fauteuil roulant. Il avait l'impression d'être un homme dans sa globalité. Alors oui, il s'était apprêté, il s'était fait tout beau à l'extérieur, mais à l'intérieur, il n'était pas des plus sereins, Livio. Il avait peur que son regard change sur lui, qu'il n'y ait plus ces taquineries entre eux. Que seule la pitié persiste. Ce serait la pire des choses pour lui, qui se nourrissait beaucoup trop du regard des autres. Il n'eut toutefois pas le loisir d'y réfléchir davantage puisque la sonnette retentit. Il se dirigea vers la porte d'entrée, laissant de l'espace entre celle-ci et son fauteuil afin de pouvoir l'ouvrir. Passant sa tête dans l’entrebâillement, un grand sourire s'afficha sur ses lèvres en voyant la silhouette élancée de la brune : « Voilà la plus belle ! » Il se recula un peu afin d'ouvrir davantage et l'inviter à entrer : « Je t'en prie, entre. » Une fois entrée, il referma derrière elle, lui offrant ainsi la vision de la nouvelle vie de l'italien. Il avait tout fait pour dissimuler ce qu'il s'était passé pour lui. Il ne sortait plus vraiment dans Bowen et sur ses réseaux sociaux, il usait de stratagèmes pour laisser croire que sa vie n'avait pas changé. Mais tout avait changé. « Je suis content de te voir. Je ne sais même plus quand on s'est vus la dernière fois ! Un an et demi ? Deux ans peut-être ? » Oui, admirez l'art du comédien et faire comme si rien n'avait changé.
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Freja Ivanova
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 15 Fév 2024 - 20:49
Les températures sont particulièrement élevées en ce moment, à Bowen. Pour toi, une fille habituée au froid polaire de la Norvège, ce n'est pas toujours simple à vivre même après huit années passées ici. Heureusement, les températures en début de soirée sont plus douces et te permettent de mettre une simple robe qui épouse parfaitement tes courbes. Tu t'es coiffée, légèrement maquillée et parfumée comme si tu sortais en boite de nuit ou dans un bar. Alors, certes, tu aimes plaire et l'idée que Livio te trouve jolie t'anime mais si tu te prépares comme tel, c'est surtout pour toi. Tu en as besoin, davantage encore depuis que tu es à nouveau maman. Après quelques coups frappés à la porte, celle-ci s'ouvre sur un Livio des plus souriants et toujours aussi beau. « Et voilà le plus beau. » Dis-tu pour faire écho à ses mots, n'apercevant, pour l'instant, que son visage. Mais, rapidement, la porte s'ouvre et dévoile un italien complètement différent. Enfin, pas réellement. Hormis ce fauteuil roulant qui attire immédiatement ton regard, tu le vois toujours aussi attirant, souriant et avec son charme à l'italienne. Livio, quoi. Une fois à l'intérieur de la nouvelle maison de ton ami, tu ne parviens pas à rassembler tes idées, complètement perdue face à sa nouvelle condition. Tu as bien entendu parler de sa séparation avec Aura ou du moins ce sont des bruits qui courent et vu la façon dont vous avez échangé par sms, tu penses qu'ils sont vrais. Mais ça, c'est complètement inattendu et inexplicable pour l'instant. « Oui, bien tout ça... Ou peut-être encore plus ? J'en sais rien à vrai dire mais tu as clairement des choses à m'expliquer. » Réponds-tu en arquant légèrement un sourcil. Néanmoins, tu ne perds rien de ton sourire parce que tu es vraiment ravie de passer la soirée à ses côtés et de découvrir son nouveau cocon. En parlant de celui-ci, tu parviens enfin à lever les yeux de l'italien et à observer les murs qui vous entourent. C'est beau, vraiment très beau. Et tu vois déjà le potentiel et le cachet de sa maison. « Waw, Livio, c'est... magnifique. » Souffles-tu alors que ton regard se perd à travers la maison. « Et je ne parle pas que de toi. » Ajoutes-tu, un sourire au coin des lèvres en lui jetant un regard amusé. Tu es complètement prête à faire le tour du propriétaire mais contrairement au jeune homme, tu n'es pas capable de faire abstraction de tout ce temps perdu et de tout ce que tu as manqué. « J'ai hâte que tu me fasses visiter mais, avant, on peut parler de ce fauteuil ? J'te force à rien, j'ai juste envie de comprendre. » Aucun jugement, aucune pression, tu feras ce dont il a envie.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Ven 16 Fév 2024 - 20:20
Il y avait des présences comme ça qui vous remontez le moral, qui vous reboostez. Freja faisait partie de ces présences-là. Il n'avait que des bons souvenirs avec elle, même à l'époque où ils s'étaient brièvement fréquentés en Italie. Leurs chemins avaient été séparés, à son regret, mais aujourd'hui il avait l'occasion de renouer le contact, et il ne comptait pas laisser passer l'opportunité. Même si tout avait changé chez lui... En la voyant dans l'encadrement de sa porte, un large sourire s'afficha sur les lèvres. C'était le côté solaire de la norvégienne, ça ! Il l'invita à entrer, faisant du grand Livio en agissant comme si rien n'était différent chez lui, comme si ce fauteuil n'existait pas. Juste le temps de quelques minutes, il avait envie que cela soit comme avant. Alors oui, il se mettait probablement des oeillères, mais il n'avait pas envie que son fauteuil précède sa personne. Engageant la conversation, il se demanda quand ils s'étaient vus la dernière fois. Deux ans ? Plus ? "Peut-être... Je ne sais même pas si Leandro était né" Il posa son regard sur elle et esquissa un sourire : "Si vraiment ça fait plus de deux ans, alors là, ça craint. On habite à deux pas l'un de l'autre." Ils avaient surtout chacun leurs vies. Et puis il était en couple à l'époque, et Aura avait tendance à un peu mal voir la présence de la sublime Freja Ivanova dans son entourage. "Mais oui, il y a quelques petites choses à expliquer." reprit-il, son sourire s'éteignant légèrement. Il laissa la jeune femme jeter un oeil avisé sur la nouvelle demeure de l'italien, comprenant de suite que la professionnelle voyait déjà tout le potentiel de l'endroit. "J'ai eu beaucoup de chance de la trouver." De la chance dans le sens où c'était une belle maison. Mais il l'avait trouvé dans un contexte de divorce, et ça, c'était de suite moins sympathique. Un sourire en coin réapparut sur ses lèvres alors qu'il entendit la fin de phrase de la brune, le petit compliment qui faisait toujours du bien à entendre. "Quelle flatteuse !" s'exclama-t-il en lui lançant le même regard amusé. Cela promettait s'ils commençaient ainsi ! Alors qu'il s'apprêtait à initier la visite de la maison, Freja l'arrêta aussitôt, évoquant son fauteuil. Livio esquissa un sourire, touché par sa délicatesse, puis haussa doucement les épaules : "Ce n'est pas comme si je pouvais éviter le sujet indéfiniment..." commença-t-il à dire d'abord. "Et je peux comprendre que ça t'intrigue." Il montra d'un signe de tête le salon. "On peut s'installer, d'abord ?" Il prit quand même le temps d'aller chercher la bouteille de vin qui attendait sagement sur le plan de travail de la cuisine. Il revint vers elle, lui adressant un regard complice. "La fameuse bouteille de vin. La qualité avant la quantité." souffla-t-il, avec son sourire. Une fois qu'il servit les deux verres et que Freja récupéra le sien, il but une légère gorgée. Pour se donner du courage. En parler était toujours une chose difficile. "J'ai eu une accident, il y a bientôt un an, maintenant. Voiture contre moto... forcément, ça ne pardonne pas." Il secoua la tête, ses bleus s'éteignant face à ces souvenirs. "Ils m'ont mis dans le coma. Entre temps, Aura a accouché de notre fille. Quand je me suis réveillé, en plus d'avoir loupé la naissance de ma fille, je me suis rendu compte que je ne sentais plus mes jambes. D'où le fauteuil..." Il osa poser son regard sur elle, reprenant doucement : "Pas grand monde est au courant, parce que tu t'en doutes bien, ça a foutu pas mal de choses en l'air."
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Ven 16 Fév 2024 - 23:00
Est-ce que Leandro était né ? Probablement pas. C'est dire, à quel point cela fait longtemps que vous ne vous êtes pas retrouvés. Tu es bien consciente que le temps file à toute vitesse et encore plus lorsqu'on a des enfants mais là, ça fait bien trop longtemps. « Alors je crois qu'on peut dire que ça craint. Qu'on craint. » Certes, Livio s'est consacré à sa relation avec Aura, à sa famille pendant que, de ton côté, tu te consacrais à la tienne et à ton travail. Parce que sentimentalement parlant, contrairement à lui, c'était le néant. Mais ça n'explique pas tout ce temps passé. Vous avez un petit passif tous les deux mais tu n'es pas de celle à prendre les hommes en couple ou marié. Tu aurais été des plus raisonnables - autant que tu puisses l'être - en le prenant en tant qu'ami. Et juste ami. Vous avez donc pas mal de temps à rattraper et de choses à vous dire. Le sujet du fauteuil arrivera bien vite, tu n'en doutes pas une seconde. Pour l'instant, c'est surtout la maison de Livio qui attire ton regard. Elle est sublime mais ce n'est pas étonnant venant de l'italien. Il a toujours eu beaucoup de goût et l'oeil pour remarquer les belles choses. Cette maison ne fait pas exception. « Je sais reconnaitre les belles choses. » Réponds-tu lorsqu'il te traite de flatteuse. C'est valable pour la maison comme pour lui. Livio fait partie de ces hommes qu'on remarque. Pas seulement pour son physique mais également pour le charisme qu'il dégage. Et contrairement à ce qu'il pense, sans doute, ce n'est pas ce fauteuil qui va lui enlever ça. « Bien sûr, on va au rythme que tu veux. » Souffles-tu en prenant la direction du salon, découvrant au passage les différentes pièces de la maison. Il te faudra un tour complet pour avoir une idée globale de ce qu'il est possible de faire mais tu es certaine que tu ne manqueras pas d'idées. Tu vois le potentiel du lieu sans difficultés. « C'est le genre de phrases que j'aurais pu sortir au lit avec mon ex. » Plaisantes-tu lorsque Livio affirme que la qualité prime sur la quantité. Il était du genre assez performant au lit mais pas très demandant. Contrairement à toi qui as toujours eu un bon appétit à ce niveau-là. Ce n'est pas ce qui a mené à l'échec de votre relation parce que tu acceptes que tout le monde n'ait pas les mêmes besoins - désirs - que toi. T'installant dans le canapé, tu poses ton regard sur l'homme qui commence son récit. Tu peux lire dans ses yeux à quel point c'est un sujet encore compliqué pour lui. Et à raison. Tu n'étais absolument pas au courant de tout ça et, à présent, tu t'en veux d'avoir manqué à ton devoir d'amie. « Merde Livio. Je suis désolée... » Dis-tu avec douceur. « Pas mal de choses... tu parles de ton couple ? C'est pour ça, cette nouvelle maison ? » Oses-tu demander en espérant ne pas être trop intrusive. « Tu es complètement paralysé ? Que disent les médecins ? » Tu t'approches un peu plus de lui, posant une main sur sa cuisse. Tu as toujours été du genre tactile même lorsque tu n'as pas d'arrière pensée. « J'suis tellement désolée de ne pas avoir été là. » Tu n'étais peut-être pas celle qu'il attendait mais en tant qu'amie, tu aurais dû le soutenir d'une façon ou d'une autre.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Lun 19 Fév 2024 - 23:22
« On n'a qu'à dire qu'on a beaucoup de temps à rattraper. » conclut-il avec un sourire en coin sur les lèvres, afin d'effacer ces deux ans et demi sans se voir. Livio avait toujours eu un rythme de vie effréné et cela s'était amplifié depuis qu'il s'était mis en couple, marié et qu'il avait eu ses deux enfants. Il avait laissé des amitiés de côté, pris dans son tourbillon de la vie. C'était finalement son accident qui lui permettait de se reconnecter totalement avec le temps. Il réapprenait à prendre le temps, même si, dans le cas présent, les journées lui paraissaient bien longues. D'ailleurs, il savait que son accident allait être un sujet à mettre sur le tapis. Il voyait bien que cela intriguait Freja, qu'elle avait sûrement un tas de questions en tête. Alors il l'invita à se diriger vers le salon, laissant la norvégienne s'imprégnait un instant de l'endroit sur lequel elle allait travailler. « Tu as toujours eu l'oeil pour ça. » dit-il en gardant son sourire. Elle avait surtout une habilité à faire ressortir le meilleur chez les gens. Et ça, Livio pouvait en témoigner. Alors qu'il revint vers elle, bouteille de vin à la main, il éclata d'un rire joyeux à la réflexion de la brune, sur les compétences au lit de son ex : « Attends, sur certains plans, ce n'est pas toujours simple d'allier quantité et qualité ! Surtout sur le long terme ! » Pour le coup, il était plutôt team de l'ex. Malheureusement le ton léger de la conversation laissa sa place à quelque chose de plus sérieux alors qu'il se confia sur son accident. Et les répercussions qu'il eut sur sa vie. Il hocha doucement la tête à la première question de Freja, montrant sa main gauche dénué de toute alliance. « Oui, on a signé les papiers du divorce en fin d'année. Pour l'instant, j'ai encore l'ancienne maison où vivent les enfants et qui nous sert pour la garde partagée. Mais à terme, oui, la nouvelle maison, c'est pour vivre avec mes petits. » Il arrivait à en parler plus facilement, parce qu'il commençait à l'accepter. A accepter l'idée qu'il devait avancer. « ça fait à peu près deux mois que j'ai retrouvé de la sensibilité. Les médecins ont bon espoir que je regagne en mobilité. Mon objectif, c'est de pouvoir remarcher. Pour le reste, on verra plus tard. » Mais au fond, il savait que sa vie n'allait plus être la même, qu'il allait devoir composer avec les douleurs de son corps et qu'il ne pourra jamais se lancer dans les sports extrêmes, comme il le faisait autrefois. Il posa son regard sur sa main qu'elle posa sur sa cuisse, appréciant le geste réconfortant. Il vint d'ailleurs lier ses doigts aux siens en entendant ses mots, ne voulant pas qu'elle soit désolée. « Ne t'en fais pas. Il ne valait mieux pas que tu sois là. Je n'étais pas des plus sympathiques, ces derniers temps. Je préfère que tu me vois comme ça, un peu plus ouvert. » il lui adressa un sourire sincère, buvant une gorgée de vin avant d'enchaîner : « Bon, et toi ? Raconte-moi ta vie. Je n'ai même pas pu te dire félicitations pour ton bébé. »
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Ven 8 Mar 2024 - 13:24
C'est une manière bien plus positive de voir les choses, en effet. Cela ne te fait pas peur de rattraper tout ce temps avec Livio, que du contraire. Cela veut dire que vous allez pouvoir passer un bout de temps à discuter, à rire, à vous taquiner et ça, c'est plutôt plaisant. Tu hoches simplement la tête pour conclure sur ces jolis mots avant de prendre la direction du salon afin d'en découvrir davantage sur la nouveau maison de l'italien. Elle est vraiment incroyable, il l'a choisie avec goût. Ce n'est pas étonnant, quand on connait Livio. C'est quelqu'un d'assez raffiné avec beaucoup de goût. Un genre bien à lui mais qui lui colle à la peau. Comme pour son ancienne maison, tu tâcheras de garder son âme à travers ces murs. « C'est vrai. » Dis-tu en levant les mains en guise d'excuse, un sourire au coin des lèvres. « Disons que j'ai parfois un trop gros appétit. » Ajoutes-tu, à propos du sexe sans avoir besoin de le mentionner. Même avec deux enfants et un travail très prenant, tu as ce besoin de proximité lorsque tu es en couple. Tu as besoin de retrouver cette connexion physique avec la personne qui partage ta vie. C'est ta façon à toi, peut-être, de te sentir aimée et désirée. Toi, tu ne te suffis pas d'un tu es belle ou d'un joli bouquet de fleurs, malheureusement. Cela te fait plaisir, certes, mais tu as besoin de plus. Bref, le ton léger de la conversation est rapidement balayé par la séparation de Livio et toutes les conséquences qui en découlent. « Et comment tu te sens ? Vous arrivez à vous entendre, avec les enfants ? » Demandes-tu avec douceur avant de te replonger dans le récit de l'italien. Un récit tout aussi poignant si ce n'est plus : le récit de son fauteuil roulant. « Ce sont des nouvelles encourageantes et rassurantes. Avec ton tempérament battant, tu es capable de soulever des montagnes. » Souffles-tu avant de venir poser une main sur sa cuisse en guise de compassion et de "je suis là maintenant". Tu t'en veux d'avoir manqué tout ça, de ne pas avoir pu être une épaule sur laquelle il pouvait se reposer. Tu as failli à ton devoir d'amie et pour ça, tu dois t'en excuser. Comme toujours, Livio fait preuve de bienveillance et de gentillesse à ton égard. Des choses que tu ne mérites pas toujours. « Et c'est compréhensible après ce qui t'est arrivé. J'aurais sûrement réagi de la même façon. » Réponds-tu pour le rassurer mais aussi par sincérité. Tu te serais sûrement renfermée sur toi-même, n'acceptant aucune aide. Au début du moins. « Oui, mon William est venu compléter ma petite famille. » Dis-tu, les yeux brillants de fierté comme toujours lorsque tu parles de ton fils. « Oh, tu sais, j'essaie de jongler entre ma vie de maman solo, de cheffe d'entreprise et de femme. Ce n'est pas tous les jours évident de trouver un équilibre. » Surtout pour ce qui est de ta vie de femme qui en pâti souvent plus que les autres. Forcément, c'est celle que tu peux laisser tomber plus facilement.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 14 Mar 2024 - 15:36
Ils ne s'étaient pas vus depuis des années, certes, mais ils se retrouvaient comme s'ils ne s'étaient quittés que quelques mois. Cela avait toujours été comme ça avec Freja. Leur relation avait toujours été simple et saine, ce qui faisait beaucoup de bien. Et puis, ils pouvaient discuter de tout, absolument de tout. Livio se mit à rire quand elle évoqua son appétit sexuel. Il avait eu l'occasion d'y goûter, à Florence, bien des années avant. « Y a pas de mal à ça ! Si on ne profite plus des choses agréables, autant tout arrêter. » Il avait eu une période où il avait été très demandeur, lui aussi, sentant le besoin de vibrer dans le regard de l'autre. Puis il était devenu moins fougueux. Et maintenant, c'était le calme plat de ce côté-là. L'accident, puis le divorce, ça avait détruit toute la confiance qu'il avait en lui. Il aborda d'ailleurs ce sujet épineux avec Freja, haussant les épaules à sa question : « C'est un échec. Si je ne m'imaginais pas un jour marié, j'imaginais encore moins finir divorcé après deux ans de mariage. » Mais bon, sa vie devait être écrite ainsi. « On arrive à se mettre d'accord sur l'éducation des enfants. Leandro est surtout affecté parce qu'à presque trois ans, c'est compliqué de ne pas comprendre pourquoi papa ou maman quittent la maison, une semaine sur deux. Mais on essaye de faire du mieux qu'on peut. » Ils n'étaient pas là à se déchirer. Enfin, ils ne se déchiraient plus. Enchaînant ensuite sur sa rééducation, Livio esquissa un sourire touché face aux mots de Freja. « Merci Frej', ça fait du bien d'entendre ça. » ça montrait que sa force, elle était là, toujours vive malgré les obstacles et les difficultés. Si la norvégienne s'en voulait de ne pas avoir été là pour lui au début, lui, vivait plutôt bien la chose. Juste après son accident, il n'était pas ouvert aux autres. Il préférait largement la revoir, là, maintenant et profitait un maximum de sa présence si solaire. Elle semblait comprendre son point de vue et il espérait que cela atténue un peu la culpabilité qu'elle pourrait avoir, quant à ce supposé devoir d'amie manqué. Ils laissèrent tout cela de côté, l'italien préférant se lancer sur un sujet bien plus intéressant pour lui : elle et toute sa vie. Son regard fut empreint de tendresse en la voyant parler de son fils, du dernier né. Elle brillait de fierté, Freja, et c'était beau à voir. Livio prenait tout ça, tous ces petits plaisirs, ces sourires. Ça le nourrissait.La suite de ses mots l'intrigua encore plus. « Surtout avec des enfants si jeunes. » ajouta-t-il d'abord. « Mais tu dis que tu es maman solo ? » Où se trouvait le papa du petit William ? Avait-elle fait un bébé toute seule, ce qui, connaissant Freja, ne serait pas des plus fous ?!
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Dim 17 Mar 2024 - 21:10
C'est exactement ça, malgré les mois, les années, qui passent, rien ne change entre vous. Enfin, sauf cette proximité physique que vous avez mis de côté lorsque, tous les deux, vous entreteniez d'autres relations. Mais ça n'a nullement entaché votre amitié, que du contraire. C'est ce qui fait la beauté de votre relation et qui, sans aucun doute, fait que vous soyez toujours amis aujourd'hui. « C'est joliment résumé. » Réponds-tu en riant légèrement, lorsque Livio parle de ton appétit sexuel. Vous étiez sur la même longueur d'ondes, à ce niveau-là, lorsque vous étiez à Florence. Nombreuses sont les fois où vous avez dû écourter vos activités à cause d'une trop grande envie de l'autre. Aujourd'hui, tu ne sais pas ce qu'il en est pour Livio mais tu te doutes bien qu'un divorce n'aide pas à ce niveau-là. Cela doit même être tout l'inverse. D'autant plus qu'il n'y a pas qu'un divorce mais tout un tas d'événements qui se sont succédés pour l'italien. « Je comprends ce que tu veux dire. » Affirmes-tu lorsque le jeune homme t'explique qu'il ne s'imaginait pas marié mais encore moins divorcé. C'est la même chose pour toi. « Evidemment, c'est déjà compliqué pour les adultes alors pour un petit garçon de trois ans... Mais si vous arrivez à vous entendre pour les enfants, c'est le plus important. » Tu ne connais pas toutes les raisons de leur séparation mais tu sais qu'il y avait beaucoup d'amour entre Livio et Aura. C'est dommage d'en être arrivé là après un beau mariage et deux beaux enfants. Tu souris lorsque l'italien te remercie avant que la discussion ne prenne une autre direction : toi. Tu expliques à ton ami qu'il est difficile de concilier tous les pans de ta vie, surtout depuis que tu es maman. Avant, tu parvenais à gérer ton entreprise et ta vie privée. Aujourd'hui, cette dernière en pâti sérieusement. Surtout avec des enfants si jeunes, comme le souligne si bien Livio. « Oui enfin, je devrais dire maman célibataire. » Rectifies-tu avant de reprendre. « Il y a un papa, Milo. Seulement, on n'a jamais été en couple et on élève William ensemble mais en même temps séparément. » C'est difficile à expliquer parce que votre situation n'est pas des plus courantes. « J'ai plus d'expérience que Milo grâce à Zoé alors je m'occupe en majorité de notre fils. Mais il est présent et il fait de son mieux, c'est un super papa. » Expliques-tu à l'italien. « Seulement, ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour penser à moi, à ma vie amoureuse et tout le reste. » Finis-tu par dire en haussant les épaules.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Lun 8 Avr 2024 - 18:05
Le temps d'un instant, Livio se rappela leur escapade à Florence. A l'époque, en effet, il avait pu voir l'appétit de Freja. Cela avait été fougueux, à apprécier l'instant présent, parce que ni l'un ni l'autre n'avaient imaginé se retrouver des années plus tard, à l'autre bout de la planète. Et s'il fallait être totalement honnête, Freja faisait partie de ses souvenirs les plus vibrants sur le plan charnel. Un plan qu'il mettait désormais de côté, lui, le divorcé qui traînait sa carcasse sur un fauteuil roulant. En gros, il se disait qu'il n'était absolument plus désirable. Il parla de son divorce, évoquant surtout l'impact sur ses enfants. « Oui, on a au moins réussi à se mettre d'accord pour les enfants. Ils n'ont pas à souffrir davantage de notre séparation. » Ses enfants, c'était sa priorité. Surtout qu'il était celui qui avait initié le divorce, par dépit avouons-le, pour ne pas attacher Aura à sa condition. C'était par amour qu'il l'avait rejeté. Et c'était dramatique. Il mit le sujet de côté pour savoir ce qu'il advenait de Freja, de sa vie, de son statut de maman. De maman solo, ou plutôt maman célibataire. « Milo ? Ton ami ? Le photographe ? » demanda-t-il avec un sourire. Il essaya de comprendre la situation familiale quand elle affirma qu'ils n'avaient jamais été en couple. « le petit William est donc une belle surprise ? » se permit-il de demander, afin de clarifier la relation entre Milo et Freja. Il garda son sourire sur les lèvres quand elle confia être celle qui s'occupe en majorité de leur fils. Livio le comprenait pleinement : « On apprend de jour en jour à être un père. » C'était une autre relation qui se faisait davantage quand l'enfant était là. Pendant la grossesse, c'était plus difficile de trouver sa place. Cela restait plus abstrait, parce qu'il n'y avait pas toutes les sensations physiologiques d'un ventre qui accueille un petit être. Alors, oui, il comprenait Milo. Et il comprenait les retombées sur la vie de Freja, sur le plan sentimental et amoureux. « Ce n'est pas simple de chercher une relation quand on a des enfants, pas vrai ? » C'était un fait : pour beaucoup, avoir des enfants, ça faisait peur, ça donnait plus de responsabilités. Et Livio savait de quoi il parlait, lui aussi, parce qu'il était dans le même cas. « Tu sais quoi ? Faudrait qu'on se fasse des soirées entre parents célibataires. On se trouve un moyen de garde et on part jusqu'au bout de la nuit. De temps en temps, pour s'échapper de notre quotidien. Si ça te dit, je suis ton homme. » proposa-t-il, tout sourire. « ça te pèse, de ne pas avoir ce temps pour penser à toi ? »
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Mar 28 Mai 2024 - 22:56
Votre relation à Florence avait été si douce, si libre, si simple. L'une de celles qu'on apprécie encore dans nos pensées, même des années plus tard. Vous n'imaginiez pas vous retrouver à Bowen de façon permanente mais tu en es heureuse aujourd'hui. Bien que le quotidien ait empêché une amitié plus régulière entre vous, vos retrouvailles sont toujours des plus agréables. Et toujours aussi douces qu'à l'époque. Malheureusement pour Livio, cette douceur ne fait plus forcément partie de sa vie de couple aujourd'hui. Fraîchement divorcé, l'italien est contraint de jongler entre sa vie de père célibataire et le partage des enfants. Cela ne doit pas être évident pour lui de passer d'une maison sans doute très animée à une maison où il se retrouve seul et dans le silence. Heureusement, Aura comme lui sont assez matures pour mettre les enfants au centre de leurs préoccupations. C'est un peu comme ce que vous faites, Milo et toi. Pour le bien de William, vous tentez de maintenir un équilibre même si la paternité n'est pas aussi simple du côté du photographe. « Lui-même. » Réponds-tu à propos de Milo avant de sourire plus largement aux propos qui suivent. « Une surprise, le mot est faible. » Pour toi qu'on disait infertile, il n'a pas fallu grand chose pour démentir cela avec l'aide de Milo. Ce n'était pas voulu ni recherché mais ce fut une surprise des plus incroyables et mémorables. Tu as pu découvrir la grossesse et la maternité d'une toute autre façon et ce fut merveilleux. Bien sûr, ta vie a radicalement changé car, Zoé étant plus grande, elle avait déjà gagné une certaine autonomie qui te permettait de vivre un peu plus librement. Tu étais libre d'aller en guindaille comme tu le souhaitais, de boire jusqu'à en perdre la tête et d'assumer, sans trop de difficultés le lendemain. Tout cela a bien changé mais tu n'échangerais ta place pour rien au monde. « Non parce qu'il faut accepter quelqu'un qui veuille tout le package.» Dis-tu sur le ton de l'humour bien que tes mots soient criants de vérité. Tu ne peux pas blâmer quelqu'un de ne pas vouloir une vie de famille. Ou du moins, pas tout de suite et peut-être pas avec des enfants qui ne sont pas les siens. Dans le sens inverse, tu ne sais pas comment tu réagirais. « Si ça me dit ? Carrément ! » Ce n'est pas comme si la compagnie de Livio était désagréable, que du contraire. « Un peu. Mais William n'a pas encore un an alors je me laisse encore un peu de temps. » Finis-tu par expliquer à l'italien avant d'ajouter : « Et toi, alors ? Cela ne doit pas être facile non plus de se relancer après un divorce. Est-ce que tu en ressens l'envie ? » Chacun prend le temps dont il a besoin après tout.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 13 Juin 2024 - 14:39
Ils avaient beaucoup de choses à rattraper. Sur leur famille, leurs enfants, leurs amours. Sur eux, tout simplement. Et s'il y avait bien une chose que Livio avait manqué, c'était l'identité du père de William. Le nom était familier pour Livio. Milo, le photographe qui avait couvert son défilé, le copain musicien d'Aura. Il ne connaissait pas vraiment la teneur de leur relation – il se doutait que c'était l'histoire d'un soir - mais il avait bien compris que le petit William était le fruit d'une surprise. « Une belle surprise. » dit-il avec un sourire. « Comment Milo a vécu sa paternité ? » Freja avait l'air d'avoir beaucoup plus William, ce qui était normal puisque le bébé était encore tout petit, mais c'était intéressant de savoir comment tout cela se goupillait. Cela pouvait même donner des idées à Livio pour sa propre relation, pour sa propre paternité. Il y avait un autre pan de leurs vies qui étaient des plus fluctuent : leur vie sentimentale. L'un comme l'autre semblaient être au même stade. Il esquissa un sourire quand Freja parla de package. Le mot était particulièrement bien choisi. Sortir avec un parent célibataire, c'était choisir, en effet, le package entier. Et pour beaucoup, cela s'arrêtait avant que la relation ne devienne plus sérieuse. Mais dans le cas de Freja, Livio ne concevait pas un célibat sans fin pour elle. « Pour toi, ça vaut le coup de prendre le package. » dit-il, si sincèrement. Freja, il la mettait sur un piédestal. Elle avait tout pour elle. Et cela valait le coup d'essayer. Mais c'était peut-être parce qu'il était papa, lui aussi, qu'il avait une vision de la famille plus ouverte. Mais avant tout cela, il fallait se retrouver en tant que femme, en tant qu'homme. Son sourire s'élargit quand elle fut partante pour les soirées parents célibataires. Juste pour avoir du temps pour eux. Pour ne pas que cela devienne pesant. Freja lui expliqua que, pour l'instant, cela ne l'était pas encore. William était petit. Il y avait encore tout à faire pour se trouver du temps à soi. « ça sera plus simple quand il gagnera en autonomie. Mais il faut qu'il prenne son temps, ils grandissent déjà trop vite ! » dit-il en riant. Son sourire s'amoindrit néanmoins quand elle lui retourna la question. Il haussa les épaules en répondant : « Le divorce est encore frais. Pour l'instant, non, je n'en ressens pas vraiment l'envie. Enfin... je n'ai pas vraiment eu l'occasion de voir si j'en ai envie ou pas. Comme tu dis, il faut trouver quelqu'un qui accepte le package. » Il s'arrêta un instant : « Divorcé, deux enfants, ce n'est déjà pas facile pour draguer. Mais quand tu rajoutes en plus ça... » Il montra son fauteuil. « … ça fait peur même pour une nuit. » Pour le coup, le dire à haute voix l'affectait. Il tenta de tourner la chose à la dérision parce que la fuite, c'était plus simple. « Soyons honnêtes, mon sex-appeal a pris un sacré coup. » Il rit légèrement, buvant une gorgée de son vin pour tenter d'occulter cette boule qui lui serrait la gorge.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Sam 15 Juin 2024 - 22:13
Belle, le mot est faible pour décrire cette surprise qu'a été William. Il n'a jamais été question d'avorter, pour toi, même si Milo n'assumait pas sa paternité. Tu ne l'as jamais obligé à y prendre part mais tu l'espérais, au fond. Tu espérais que ton fils naisse avec ses deux parents qui l'aiment et qui sont prêts à lui offrir tout ce qu'il désire. Zoé n'a pas eu cette chance alors tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour combler ce manque. « Assez mal. » Commences-tu par dire, avec une petite moue. Tu ne peux pas en vouloir au photographe, lui qui vivait des moments compliqués dans son couple, à l'époque et avec ses addictions. Tu es passée par-là et tu ne vas pas mentir, même des années plus tard, tu ressens encore le manque. Alors, tu as toujours décidé de lui laisser le temps pour prendre sa place, son rôle. « Il n'avait pas forcément la fibre paternelle... et, encore aujourd'hui, il a sans cesse l'impression de ne pas être à la hauteur alors qu'il est super avec Will. » Affirmes-tu. Quand tu les vois, tous les deux, il est facile de décrire ce qu'il se passe : ils s'aiment, point. En parlant d'amour, différent cependant, vous en venez à discuter de vos potentiels relations amoureuses. Maintenant que vous avez des enfants, ce n'est plus si évident de trouver l'amour. Il faut prendre tout le package et ça, tout le monde n'est pas capable de le faire. « C'est gentil. Te concernant aussi. » Réponds-tu avec douceur. Livio ce n'est clairement pas le genre d'hommes qui laisse qui que ce soit indifférent. Il est à la fois beau, talentueux, drôle, attentionné et altruiste. Peut-être qu'il ne montre pas ces facettes-là à tout le monde mais tu le connais assez pour l'affirmer, c'est un homme bon. N'importe quelle femme serait chanceuse de partager sa vie. Peu importe cette chaise roulante dont l'italien finit par parler. « Oui, laisse-toi du temps. » Rétorques-tu. On n'oublie pas son ex aussi vite, sinon ce serait trop facile. Tu es bien placée pour le dire. D'autant plus que Livio a eu des enfants avec Aura et qu'ils seront toujours liés à cause de cela. Elle sera toujours dans sa vie alors pour oublier, cela complique forcément les choses. « Je parle peut-être pour moi mais ton fauteuil ne serait pas un frein à mes yeux. Tu es beau et pas seulement à l'extérieur. » Commences-tu par dire avant d'oser demander : « Est-ce que tu ressens tout... en bas ? » C'est délicat de demander mais ça joue forcément dans de futurs relations. S'il n'a plus de sensation alors, ça rend les choses plus difficiles. Pour lui en tout cas. « Tu n'es pas obligé de faire semblant avec moi. » Ajoutes-tu en posant une main sur sa cuisse que tu presses doucement. Tu perçois sans peine que ça le tourmente bien plus qu'il ne veut le montrer.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 20 Juin 2024 - 19:02
En apprenant la belle surprise que William avait été, que la père était Milo et qu'il n'était pas en couple avec Freja, Livio s'enquit rapidement de la situation du jeune photographe. Il esquissa un sourire aux mots de Freja : « Je pense que la fibre paternelle naît en même temps que l'enfant. C'est quand ça devient concret que l'on trouve sa place. » Il était aussi passé par là, par cet étrange sentiment. « Je crois bien que c'est en pensant ne pas être à la hauteur qu'on devient de super papa. » C'était dans les doutes, les erreurs et les craintes que l'on se responsabilisait et que l'on se rendait compte que tout notre monde tournait autour de ce petit être, pour qui l'on pourrait déplacer la Terre entière. Ça transcendait. « Il prendra confiance petit à petit, j'en suis persuadé. Et puis, il t'a, toi. Ça ne peut que bien se passer. » Il fallait juste qu'il prenne confiance en lui et qu'il accepte que le faux pas faisait partie de la paternité. Laissant les casquettes de parents, ils en vinrent désormais à leur vie sentimentale, aussi désordonnée pour l'un comme pour l'autre. Parce que maintenant, ils devaient trouver quelqu'un qui accepterait tout le package. Livio sourit légèrement quand Freja lui retourna le compliment, comme quoi cela valait le coup de l'accepter, tout ce package. Dans son cas, il n'y croyait absolument pas. Pour la simple et bonne raison que son passif et sa situation actuelle n'étaient pas des plus attirants. Pourtant, Freja tenta de lui prouver le contraire. « Tu dis ça parce que tu me connais. Mais il ne faut pas se leurrer, on est dans une société où le premier regard prime. Tu peux être beau à l'intérieur, si l'extérieur fait peur, on ne viendra pas gratter. » Il était défaitiste, Livio, mais réaliste en même temps. Il avait vu les regards changer sur lui, se parer de pitié, d'une gêne ou d'un malaise. Il y avait la vie d'avant et celle de maintenant. Sur beaucoup de plans. En entendant la dernière question, les derniers mots de Freja, Livio comprit qu'elle n'était pas dupe. Qu'elle voyait les failles qu'il cachait derrière un sourire ou une touche d'humour. Il détourna le regard, peut-être un peu honteux. « J'en sais rien, Frej'. Ça fait plus d'un an que je ne ressens plus aucun désir... » Il s'arrêta avant de corriger et être au plus près de ce qu'il ressent vraiment : « … on va plutôt dire que j'ai peur de ressentir du désir et de me rendre compte que je n'ai aucune sensation, que je ne puisse plus donner du plaisir. Je sais qu'il y a d'autres façons d'en donner, mais ça ne fait pas tout. Alors, je me refuse tout ça et j'éloigne toutes tentations. » Mais s'il voulait totalement être honnête, le simple geste de Freja, cette main sur la cuisse - même si cela n'avait rien de tentateur - ça lui faisait quand même un petit truc.Juste parce que, pour une fois, on ne le touchait pas que médicalement. Il but une gorgée de son vin avant d'ajouter, avec un petit sourire : « Tu étais venue pour parler de la maison, pas de ma vie sexuelle. Désolé. »
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Freja Ivanova
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 27 Juin 2024 - 21:31
Tu hoches la tête aux paroles de Livio. Il a raison, pour le père, les choses sont différentes. Pour l'avoir expérimenté avec William, le lien qui se crée entre une mère et son enfant est pratiquement immédiat. C'est inné, ça prend aux tripes. Pour un père, c'est bien plus abstrait et il n'y a pas encore de connexion physique entre lui et son enfant. Alors, cela n'est pas étonnant que Milo mette un peu plus de temps à se sentir père d'autant plus qu'il est plein de doutes sur ses capacités. Il ne devrait pas, c'est un super papa pour William. « Je suis entièrement d'accord avec toi... mais j'ai beau lui répéter, il n'a pas l'air de me croire. » Soupires-tu en haussant légèrement les épaules. Cela viendra, sans doute, avec le temps, comme le souligne l'italien. Toi, tu fais tout ce que tu peux pour être présente pour le photographe dans l'espoir, qu'un jour, cela suffise. Avant d'être le père de ton enfant, il est surtout ton ami. Un ami que tu chéris et qui compte encore plus aujourd'hui, maintenant que vous partagez ce lien infaillible. Après avoir parlé de ta situation, vous discutez de Livio qui semble faire face à de terribles doutes. Cette chaise roulante n'est pas anodine, tu le sais bien. A sa place, tu serais pleine de doutes toi aussi. Pourtant, lorsque tu le regardes, tu ne vois que l'homme beau et bon que tu connais. Ce n'est pas une chaise roulante qui va effacer cela. Mais il n'a pas tort lorsqu'il parle de la société actuelle et c'est bien malheureux, d'ailleurs. « Tu as raison mais il ne faut pas en faire une généralité non plus. Tout le monde ne s'arrête pas à l'apparence physique d'emblée. Il y a encore des personnes qui s'intéressent à d'autres choses qu'à l'aspect physique. » Et concernant Livio, il y a tellement mieux à découvrir à l'intérieur. Dans le but de l'aider, de débloquer - peut-être - ce qui coince chez lui, tu lui poses une question un peu plus intime. Tu ne veux pas être intrusive, juste l'aider à y voir plus clair. Sa réponse te fait froncer les sourcils. Tu comprends donc aisément que ses problèmes avec Aura remontent à un bon moment. « Je comprends. Mais Livio, n'est-ce pas pire de ne pas savoir ? De rester dans le flou ? Parce qu'en essayant, tu peux être agréablement surpris. Cela pourrait être un coup de boost, un bon pas en avant dont tu pourrais avoir besoin pour avancer. » Dis-tu doucement, laissant ta main posée sur sa cuisse sans même t'en rendre compte. « Si tu n'as pas envie d'essayer directement avec une femme, il y a d'autres façons de le savoir en le faisant seul. » Tu ne vas pas lui faire un dessin, il comprendra sans problème que tu parles de masturbation. Tu souris face à ses mots. « Tu n'as pas à t'excuser. Cela me fait plaisir de passer un moment avec toi, peu importe de quoi on discute. » Tant qu'il est d'accord avec la tournure de la discussion, évidemment.
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja) Jeu 4 Juil 2024 - 17:04
« Laisse-lui le temps de prendre confiance en lui. » dit-il avec un sourire doux. Etre parent, cela s'apprenait de jour en jour. Plus William grandira, plus il saura comment agir avec lui. Ils apprendront, ensemble. Puis vint le moment où l'attention se dirigea vers lui, vers sa situation actuelle, vers sa situation sentimentale. Une vie sentimentale qu'il négligeait totalement. Parce qu'il ne se sentait pas prêt, physiquement et émotionnellement. Il se réduisait à son fauteuil roulant, ayant l'impression que ce bout de ferraille avait pris le dessus sur sa propre personne, l'occultant totalement. Encore plus dans cette société actuelle, alors que le physique primait sur tout. Les mots de Freja avaient vocation de le rassurer, mais il n'en était pas pleinement convaincu. « Pour l'instant, je ne les ai pas vues, ces personnes-là. Et même les regards des gens que je connais ont changé. Hormis, toi. » Et c'était peut-être cela qui justifiait, finalement, ce qu'elle disait. Qu'il y avait encore des personnes qui s'intéressaient à autre chose qu'à l'aspect physique. « Il faudrait que je trouve ma Freja, en vrai. » dit-il, en riant. Mais ce soir, Freja était aussi là pour le débloquer, en posant les questions auxquelles il ne voulait pas penser. Notamment sur sa vie sexuelle. Il se passa la main sur la nuque comme à chaque fois qu'il était gêné. Et pourtant, c'était rare qu'il soit gêné sur ce sujet-là ! C'était bien la preuve qu'il était totalement démuni face à la situation. Il écouta la jeune femme avec attention, admettant alors : « Tu as peut-être raison. Si ça fonctionne, ça me redonnera peut-être confiance en moi. Et inversement, je me vouerai à une vie d'abstinence. » Alors qu'elle rebondit sur le sujet, sur les façons de s'en rendre compte, il se mit à rire en comprenant ce qu'elle voulait dire. « En couple avec ma main. Que c'est fougueux ! » Il riait, mais on sentait que ce n'était pas le rire plein de joie. C'était toujours ce même rire jaune. Il resta songeur avant de reprendre : « En vrai, je crois que j'ai envie de me sentir désiré, de sentir que je plais encore malgré tout. J'ai envie de charmer, de faire rire, d'éveiller l'intérêt de l'autre Je crois que c'est ça qui me manque le plus, en réalité. Et ça, ma main ne sera pas d'une grande aide. » Il esquissa un sourire, haussant les épaules avant de s'excuser de la tournure de la discussion, de lui infliger sa détresse sentimentale et charnelle. En entendant ses mots, il vint poser sa main qu'elle avait sur sa cuisse, liant leurs doigts : « Merci Frej'. D'être là. » Il garda ses yeux bleus sur elle, la regardant avec douceur, elle et ses yeux en amande, elle et son visage d'ange, elle et son aura imparable : « Je ne comprends pas pourquoi t'es célibataire. T'as tout pour toi. J'espère qu'elles s'en mordent les doigts, toutes ces personnes qui auront laissé passer leur chance avec toi. »
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Sujet: Re: #06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja)
#06 We talk for hours and hours about the sweet and the sour (Freja)