Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Had I known how to save a life - Concho Dim 16 Juin 2024 - 10:15
Aujourd'hui, c'est le grand jour. Je vais avoir un petit chien ! Ou du moins, je compte trouver un compagnon au refuge de Bowen. Est-ce que je suis plus excitée que des enfants attendant le père Noël ? Oui oui et oui. Depuis que j'ai arrêté d'écouter mes doutes, j'attends ce moment avec impatience. Les conseils d'un certain monsieur à l'église y sont pour beaucoup aussi. J'ai tout de même pris mon temps, car je veux que tout soit prêt et parfait pour son arrivée. Je me suis rendu dans un magasin spécialisé et je l'ai un peu dévalisé. Panier, croquettes, jouets, gamelles... J'ai acheté tout ce qui me semblait nécessaire. J'ai vue grand, ne sachant pas encore la taille de ma boule de poils. La plupart des articles peuvent encore être échangés si cela ne lui correspond pas. J'ai tout prévu. Du moins, je l'espère. Je me suis levée tôt ce matin, trop sur les nerfs pour dormir. J'en profite donc pour finir de ranger ma maison en musique. "Yo, listen up here's a story. About a little guy. That lives in a blue world..." Je chante mal, mais je m'en fiche. Personne ne peut m'entendre, pour le moment... Je sécurise tout ce qui doit l'être pour le ou la nouvelle venue. Il n'y a ainsi plus de câbles qui traînent parterre, plus de pile de livres en équilibre à côté du canapé et plus de reste de repas abandonné sur la table basse. Je fais vraiment un effort. Quand finalement, il est l'heure que je file me préparer. Je prends une bonne douche, enfile un jean et un t-shirt large. Me voilà fin prête. J'attrape mon sac à main, ferme la maison et me dirige vers ma voiture. Je vais devoir laisser la moto au garage pendant un moment. Disons qu'elle est moins adaptée à mon futur passager. Sourire aux lèvres, je file dans les rues de Bowen en direction du district nord. J'arrive pile à l'heure pour mon rendez-vous avec Concho. En effet, ce dernier m'a proposé de m'accompagner. Ce qui est fort gentil, mais je le soupçonne d'être dans le déni. Lui aussi, il va repartir avec un petit chien. J'en suis presque convaincue. Je l'aperçois sur le parking et lui fais un petit signe de la main. Je marche jusqu'à sa hauteur avant de le saluer. "Salut ! Tu vas bien ?" Au moins, cette fois, il n'est pas trempé et l'intégralité de sa poitrine ne transparaît pas à travers son haut.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Lun 17 Juin 2024 - 11:07
J’avais reçu un message privé sur Instagram, hier, de la part d’Aleksandra. On avait un peu discuté depuis notre dernière rencontre à l’église, donc ce n’était pas anodin de recevoir une notification de notre conversation. Cela dit, cette fois, c’était pour m’annoncer que c’était le grand jour ! Aleksandra était fin prête à adopter ce petit chien dont nous avions parlé pendant qu’on se protégeait de la pluie un petit moment. J’avais évidemment proposé de l’accompagner, puisqu’être entouré de chiens, c’était un peu le rêve. J’allais quand même déjà un peu mieux que lorsqu’on s’était vus, donc ce serait un peu moins pour la zoothérapie, un peu plus parce que je m’ennuyais de Gamborlim et que j’avais envie de me créer un besoin d’adopter un chien moi aussi (nan, nul besoin de “créer un besoin”, il était déjà bien bien là, le besoin). J’avais surtout juste envie de voir toutes leurs petites têtes à ces boules de poil, de tomber amoureux de cinq-six d’entre eux (ou la totalité) et d’aider Aleksandra à choisir celui ou celle qui lui correspondrait le plus. Évidemment, elle était la mieux placée pour le savoir, mais parfois une double validation, c’était aidant. Comme je m’attendais à avoir pas mal chaud à l’intérieur du refuge, j’enfilai une paire de short courts et un t-shirt. Avec un peu de chance, ce t-shirt resterait bien au sec et on ne verrait pas mes mamelons au travers, hehe. Je rejoignis Aleksandra à l’heure convenue, dans le parking du refuge. Elle était arrivée la première, et à peine débarqué de mon véhicule, elle traversa le stationnement pour me rejoindre. Je l’accueillis avec un grand sourire. « Salut ! Bien, et toi ? J’imagine que t’es super excitée ! » Je l’étais aussi, pour elle. C’était tellement plaisant, d’accueillir une petite boule de poils dans sa vie.
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Ven 21 Juin 2024 - 19:04
Je file à travers la ville, impatiente à l'idée d'aller au refuge. Il y a fort longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Si mon souvenir est exact, c'était lors d'une visite avec l'école quand j'étais plus jeune. Depuis, l'occasion ne s'est pas présentée bien que je sois attentive à la cause animale. Il est préférable d'adopter plutôt que de se rendre dans un élevage. Je suis là spécifiquement pour cette raison, et j'avoue être à la fois enthousiaste et un peu anxieuse. C'est pourquoi j'ai besoin de la compagnie de quelqu'un pour m'accompagner. Je me suis tournée vers Conchobáhr. Lors de notre rencontre à l'église, il semblait aussi emballé que moi à l'idée d'avoir un chien (même s'il ne se l'avoue pas encore). Je n'ai donc envisagé personne d'autre pour me conseiller. J'arrive enfin sur place et sors de ma voiture rapidement. Sur le parking, je repère mon acolyte alors qu'il est encore en train de se garer. Je traverse le parc de stationnement à grands pas. Une fois près de lui, je le salue avec un sourire. "Trop bien ! Oui, je ne tiens pas en place." J'illustre mon propos en sautillant sur place. Une enfant, je vous jure. "Je suis contente de te voir." Il s'agit de la vérité. En plus de l'idée d'accueillir une boule de poils dans ma vie, je sens qu'on va passer un bon moment. Nous avions bien rigolé la dernière fois et j'espère que cela va être le cas aussi aujourd'hui. Je commence à me diriger vers l'entrée du bâtiment. Je passe la porte et la tiens au brun pour qu'il puisse me suivre. Moi ? Pressée ? Non, pas du tout votre honneur. Il n'y a personne à l'accueil, je m'avance vers le comptoir et appuie sur le bouton. Je suppose que quelqu'un va rapidement arriver. J'espère. Je me tourne vers Concho pour le taquiner. "Prêt pour une overdose de boule de poils ?" J'entends ensuite un petit 'ding', signalant qu'une personne du refuge arrive vers nous. Je sursaute, avant de lui prêter attention. Il est plutôt sympathique à regarder le nouveau monsieur... Je m'égare. "Bonjour !" Je lui dis avant de lui expliquer la raison de ma venue, ou devrais-je dire de notre venue ?
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Lun 24 Juin 2024 - 18:11
J’éclatai de rire en voyant Aleksandra sautiller sur place. Je la comprenais, d’être autant enthousiaste. Elle s’apprêtait à adopter un chien, ce n’était pas rien ! Je me demandais avec lequel ça cliquerait. Un chiot ? Un chien plus âgé qui n’attendait qu’à finir ses jours dans la douceur ? Un p’tit chien ? Un gros chien ? J’avais hâte de tous les flatter, en tout cas (tous ceux qui voudraient bien qu’on les flatte, en tout cas). Les autres, j’les trouverais magnifiques à distance. « Je suis content de te voir aussi. » Dis-je avec sincérité. Aleksandra était une belle révélation pour moi. Elle était drôle, pleine de vie, avait le sens de l’autodérision, les valeurs aux bonnes places, bref je trouvais que c’était une chouette personne, et c’était cool qu’on garde contact pour le moment, pour d’autres choses que la Fête de la mangue en plus. Je suivis Aleksandra qui se dirigeait déjà vers l’entrée du refuge. Je la remerciai alors qu’elle me tenait la porte, et je rentrai derrière elle. On se dirigea vers le comptoir, vide. On entendait déjà les animaux en arrière, certains aboyaient, il y avait aussi des miaulements de chats, bref, mon coeur était déjà en train de fondre. Ça faisait bien trop de bruit, ce qui signifiait qu’il y avait bien trop d’animaux abandonnés. Misère, ce que les humains pouvaient être abrutis. Je m’accoudai au comptoir et je me frottai les mains ensemble à la question d’Aleksy. « Je sais pas si je vais en ressortir vivant, en vrai. » Dis-je pour plaisanter. En même temps, c’est vrai que parfois, mon amour pour les animaux me donnait parfois l’impression que mon coeur allait exploser. J’avais aimé Gamborlim à ce point-là. Je tournai la tête vers l’employé qui se pointa finalement le bout du nez. « Bonjour ! » Lançais-je aussi joyeusement, avant de laisser Aleksandra expliquer la raison de sa (notre) venue. Ouais, ça deviendrait aussi ma raison, je ne le savais juste pas encore. L’employé nous expliqua les infos de base avant de nous faire passer à l’arrière, où on allait rencontrer les chiens. « Prête à rencontrer le nouvel amour de ta vie ? » Demandais-je à Aleksandra, avant qu’on traverse.
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Mer 26 Juin 2024 - 22:19
Je lâche un beau sourire à Concho. Je suis contente de passer du temps avec lui et cela est réciproque. À la bonne heure ! Nous ne serions pas là, si ce n'était pas le cas. Enfin, je suppose... Peut-être était-il venu seulement pour les animaux... Comme quoi, la fête de la Mangue permet de rapprocher les gens. J'ai fait plein de rencontres lors de ces événements. J'ai aussi discuté avec des personnes avec lesquelles, dans des circonstances différentes, nous ne nous serions pas rapprochées. C'est plutôt une mission réussie pour le maire : bonne ambiance assurée. Il faudrait le remercier un de ces jours. Je suis pressée de rentrer à l'intérieur du refuge et j'entraîne mon camarade à ma suite. J'ai envie de rencontrer tous ces petits (ou moins petits) chiens pour découvrir lequel va repartir en ma compagnie. Ce n'est pas quelque chose qui se décide en quelques minutes, j'en ai conscience. Si bien que j'essaye de me calmer avant d'arriver dans l'entrée. Je passe même en première. Les dames d'abord après tout ! Et puis, je ne suis pas du genre à demander qu'on me tienne la porte. Je suis forte et indépendante, je peux le faire moi-même. L'ambiance de l'endroit est particulière, pleine de vie. Il y a du bruit dans tous les sens provenant de chats et de chiens. Je me sens à mon aise. Le personnel est occupé, alors j'en profite pour taquiner le brun. Sa réponse me fait rire. "T'en fais pas, je suis une pro avec un défibrillateur." En réalité, pas du tout. Je serai capable de me faire mal ou de le tuer pour de bon avec. Vraiment, il ne faut pas me laisser des objets aussi dangereux entre les mains. Pourtant, j'ai suivi une formation de secourisme. Juste au cas où il se passe quelque chose de grave devant moi. Seulement, ma maladresse a toujours raison de mes bonnes intentions. Espérons juste que je ne fasse pas trop de bêtises aujourd'hui. Après tout, je dois être une future dog mum à la hauteur. J'explique mon envie d'adopter à l'employé du refuge qui finit par nous rejoindre. "Je n'ai pas d'envie particulière, je pense que ce sera au feeling." Je lui dis pour terminer. Après tout, je n'ai pas en tête de taille, de race ou quelques critères particuliers que ce soit. Je veux juste rendre visite à ces toutous et voir avec lequel ça match. Nous passons à l'arrière, là où se trouvent les chiens et sur le chemin, je réponds en riant : "Oui, tu crois que je peux l'épouser après ?" Je recherche un compagnon ou une compagnonne à quatre pattes pour quelques années. Mais dans le fond... L'amour de ma vie, j'espère qu'il se tiendra sur deux jambes. Enfin, si je le rencontre un jour. Nous arrivons dans un espace qui me paraît tristement immense. Il y a beaucoup trop de pensionnaire ici. Le choix va être difficile, mais c'est déjà bien de sauver une vie, non ? J'aimerais les aider tous. Le premier boxe sur notre gauche abrite un beau labrador clair. Il est tout calme. "Coucou toi..." Sa queue remue quand j'approche de lui et glisse ma main à travers la grille. "Il n'est pas tout jeune..." Je commente en me fiant à l'apparence du chien. Je grattouille le cou de ce dernier et il a l'air d'apprécier.
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Jeu 27 Juin 2024 - 21:41
À la réflexion d’Aleksandra sur les défibrillateurs, je la regardai avec suspicion et amusement. « Je sais que ça devrait sonner à mon oreille comme un truc rassurant, mais ça m’fait plutôt peur. » Je ris. Peut-être que ce feeling-là, je l’avais parce que ma coéquipière ne croyait pas elle-même en ce qu’elle venait d’affirmer. Difficile, alors, d’être pleinement en confiance. Juste pour ce qui était question de secourisme, hein ! Je ne doutais absolument pas des capacités d’Aleksandra à devenir la meilleure maman possible pour la boule de poils qui s’apprêtait à la choisir. On traversa de l’autre côté du refuge, pour aller à la rencontre de tous les beaux toutous. J’étais moi aussi pas mal fébrile, sans trop savoir pourquoi. Je demandai à Aleksandra si elle était prête à rencontrer l’amour de sa vie, et à sa réponse, je me penchai vers elle, pour murmurer proche de son oreille : « On parle toujours d’un chien, là, ou bien tu parles de l’employé du refuge ? » Que je demandai avec un sourire espiègle. J’faisais bien mon malin, là. Les bruits de chiens (de cages, de pleurs, d’aboiements, de respirations) se firent de plus en plus forts alors qu’on arrivait dans ce grand couloir où il y avait un tas de box, avec des chiens qui n’attendaient qu’à être sauvés. Ah, bordel, j’étais foutu. Aleksandra s’approche d’un beau labrador blond qui la regardait, assis, avec ses grands yeux piteux rivés vers elle. Elle aussi, elle était foutue. Je regardai l’affichette qui présentait le chien. « Huit ans. Il s’appelle Baz. » Dis-je en pointant le petit écriteau. Je tendis à mon tour ma main, d’abord le revers de celle-ci pour qu’il la sente, et ensuite je lui flattai le dessus de la tête. Il fermait tout doucement les yeux, avançant sa tête pour mieux profiter de mes caresses. « Il a l’air tellement doux, il demande qu’à être aimé. » En vrai, ça venait me chercher, tout ça. J’avais quasi le goût de pleurer et il fallait que je contrôle ma voix pour que ça ne paraisse pas trop. Pas que je voulais cacher le fait que j’avais des sentiments, hein, mais j’comptais quand même pas éclater en sanglots au premier chien croisé.
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Lun 1 Juil 2024 - 19:50
Je rigole en entendant la réponse de Concho. Il a raison d'avoir peur. Je ne pense pas être d'une grande aide en cas de drame médical. Je suis bien trop maladroite, même si je veux bien faire. Le brun commence à me connaître. Ou bien, il a un très bon instinct de suivi. Au choix. Je n'ai pas beaucoup confiance en moi, non plus. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai douté et mis longtemps à prendre la décision d'adopter un petit chien. J'ai déjà du mal à être responsable de moi-même, alors d'un autre être vivant... Seulement, je me suis laissé convaincre et je pense vraiment avoir un foyer tranquille à apporter à l'un des pensionnaires. C'est toujours mieux que d'être enfermé ici, n'est-ce pas ? J'en suis persuadée. Nous continuons d'avancer vers les animaux justement quand mon camarade me taquine sur l'amour de ma vie. J'ai un petit rire et mes joues se teintent de rouge. L'employé du refuge est vraiment pas mal, tout à fait mon style. Tout en muscles, il ne lui manque que les yeux bleus. Je suis un peu gênée que Conchobáhr remarque que j'ai louché sur le torse de notre guide en arrivant. Depuis quand il est aussi observateur ? Ou alors il se fiche juste de moi ? "Je ne dis pas non pour les deux !" Je réponds toujours le sourire aux lèvres. Autant assumer après tout. Je me calme cependant en arrivant dans le lieu de vie des chiens. Il y a beaucoup d'informations à intégrer d'un coup. Les bruits, les odeurs et puis nous apercevons les premières boules de poils dans les boxes les plus proches. Certains sont surexcités d'avoir de la visite et sautent dans tous les sens. D'autres partent se réfugier contre le mur, la peur dans les yeux. Mon dieu... Mais qu'est-ce qu'ils ont fait pour arriver là. Je sais que le personnel de ce genre d'endroit essaye de faire le maximum pour qu'ils aient de bonnes conditions de vie. Mais on est loin de l'amour d'un foyer. Je ne sais pas vraiment par où commencer. Si bien que je me tourne vers le box numéro 1 sur notre gauche. Ce beau labrador semble en manque de câlin. Je ne peux m'empêcher de tendre la main vers lui sans trop prendre de précaution. Je me note de faire plus attention avec les prochains. Baz en effet n'est pas dans la fougue de la jeunesse, mais il est si attendrissant avec ses grands yeux. Je pousse un long soupir. "Cela va être tellement compliqué de choisir..." Il y en a tellement. J'aimerais les rendre tous heureux. D'un autre côté, j'ai peur de m'attacher à un chien âgé alors qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. Je serais capable d'être dévastée par le deuil. Je m'attache très vite. J'avais dans l'idée de me tourner plutôt vers un chiot. Si cela est possible. Mais encore une fois, je préfère me laisser guider et ne pas me fermer de porte. Je lâche les doux poils de Baz en me redressant à contrecœur. Nous allons clairement nous arrêter devant chaque boxe. La visite s'avère plus longue que prévu. Je veux leur accorder de l'attention à chacun, c'est le moins que je puisse faire. Je m'avance vers le pensionnaire suivant. Vers les suivantes au pluriel, car il y a deux silhouettes. "Cora et Caro, deux teckels de 2 ans. Je crois qu'elles sont sœurs." Pour le coup, ce sont vraiment deux boules de poils. Roulées l'une contre l'autre, on ne sait pas où commence l'une et où finit l'autre. Je claque ma langue contre mon palais pour essayer d'attirer leur attention. Je tends aussi la main, si elles veulent s'approcher pour sentir. "Deux vraies petites saucisses !" Je m'exclame quand elles finissent par se dandiner vers moi.
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Lun 1 Juil 2024 - 20:54
Je me moquais carrément d’Aleksandra, mais à voir ses joues rougir, je compris que ma blague était tout de même tombée en plein dans le mille. De manière bien objective, c’est vrai que le gars était plutôt bien bâti, beau gosse. Alors si, en plus, il bossait auprès des animaux, c’est clair que c’était un match parfait pour ma coéquipière ananas. Je ris à sa réponse, qui me confirma tout ça. « J’peux essayer d’être ton wing man si tu veux. Ça fait longtemps que j’ai pas eu ce rôle mais je me débrouillais bien à une époque. » Avant que Perry ne soit en couple (et ça faisait bizarre de dire ça, depuis deux ans, parce que plus personne n’y croyait, que ce gars allait un jour se caser), on sortait souvent et on s’aidait à se trouver des conquêtes. Je pourrais peut-être réutiliser mes vieilles techniques pour Aleksandra, même si là, ce serait quand même différent puisqu’elle était une femme et que je devais l’aider à se mettre un gars dans la poche. J’étais prêt à relever le défi, s’il le fallait. Mais bon, en même temps, on était pas ici pour ça, on était ici pour les chiens, à la base. Et quels chiens ! Il y en avait tellement, et ils étaient tous tellement beaux. Je fondais, complètement, je me liquéfiais. On allait bientôt retrouver mon corps dans l’drain. « Peut-être bien qu’il y en a un qui va t’choisir toi, et ce sera une évidence, toi t’auras plus de choix à faire. » Dis-je avec un sourire. C’est vrai qu’on disait souvent que c’était eux, les animaux, qui choisissaient. C’était pareil dans un refuge, j’étais prêt à parier, même si la plupart de ces chiens apprécierait sûrement d’être l’heureux élu. Surtout avec tout l’amour qu’Aleksandra avait à donner. La jeune femme finit par se redresser, délaissant Baz pour continuer à longer le couloir. Je lançai un dernier regard au Labrador. C’était tellement crève-coeur, j’avais envie de chialer. On s’arrêta devant Cora et Caro, deux teckels. Mon sourire s’agrandit en voyant les deux soeurs s’avancer vers nous. « Elles sont TELLEMENT MIGNONNES. » Aleksandra s’exclamait qu’elles étaient comme deux petites saucisses. Je ris. Comme elles étaient réceptives aux câlins, je m’approchai moi aussi pour en flatter une des deux. « Olala, comment j’te mangerais entre deux p’tits pains, toi, comme un vrai hot-dog. » Je parlais avec une petite voix, comme on parle aux animaux, quoi, c’était plus fort que moi. Mon coeur rata un bond quand le petit teckel leva les yeux vers moi. « Quelle tristesse quand même ce serait, de laisser une des soeurs là … C’est ce qui risque de leur arriver, les pauvres. » Peut-être que … si Aleksandra en prenait une … j’pourrais adopter l’autre ?
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Ven 5 Juil 2024 - 15:58
Oulala, dans quoi je me suis embarquée encore. Je veux juste répondre en riant à Concho sur sa remarque à propos du guide du refuge et voilà qu’il me propose d’être mon Wing Man. Déjà, qu’est-ce que c’est exactement ? Il veut m’aider à trouver un homme ? Faire l’entremetteur ? Oh waw. Je rigole franchement. On a sérieusement dévié de l’adoption d’un petit chien, là. « Je ne sais pas ce qui me fait le plus rire. Ta proposition ou le fait que tu aies déjà tenu ce rôle auprès de quelqu’un ? Tu as réussi à caser un de tes amis ? » Je ne l’imagine pas vraiment. Ou alors, dans un costume de Cupidon. Il serait mignon et tellement drôle. J’ai du mal à croire que cela puisse fonctionner. C’est un peu comme les sites de rencontres, où est le naturel ? L’improvisation ? Mais… J’avoue que cela est tentant. « En vrai… Pourquoi pas, si tu veux. Mais attention, ça ne va pas être facile ! » Je ne suis pas une personne compliquée en amour. Il me faut juste des yeux bleus. Non, blague à part, je fonctionne au feeling. Je n’ai pas d'envie, de style que je recherche en particulier. C’est comme pour les compagnons à quatre pattes, je prends ce qui veut de moi. Du moment que je m’entends bien avec et qu’il m’attire physiquement un minimum. Je me laisse porter par les événements, si cela se passe bien, let’s go. Sinon et bien… Retour à la solitude. En ce moment, c’est un peu le calme plat. Alors un petit coup de main, cela ne se refuse pas. Revenons-en à nos moutons. Ou plutôt à nos toutous en l’occurrence. Laisser Baz dans sa cage me fend le cœur. Je suis à deux doigts de l’emmener avec moi. Ses grands yeux tristes m’appellent. J’ai tellement de peine pour lui, de le laisser là. Tous les pensionnaires sont dans ce cas, prêt à partir dès le moindre signe d’affection. Je perds un peu fois en l’humanité, comment peut-on les abandonner comme ça ? Malheureusement, je ne peux en prendre qu’un ou qu’une chez moi. C’est pourquoi j’explique que cela va être très dur de choisir. Je sais que je compte faire une bonne action. Mais et les autres ? Je voudrais les sauver tous. Je souris, mon acolyte me remonte un peu le moral. « J’espère que tu as raison… Mais ça me fait mal de voir à quel point ils sont nombreux… » Comme pour la baguette qui choisit son sorcier dans Harry Potter, c’est la boule de poils qui va venir à moi. J’aime bien cette image. Je culpabilise un peu moins de n’en rapporter qu’un à maison. Nous nous avançons vers les deux sœurs teckels. On dirait vraiment deux petites saucisses qui dandinent. « Mais ouiii ! » Elles sont trop choutes. Tellement que je prends une voix aigüe et laisse traîner beaucoup de voyelles à la fin de ma phrase. Je caresse doucement Cora (ou bien Caro ? Je ne sais pas comment les différencier) tout en observant Conchobáhr. Clairement, il est piqué. Il en est déjà devenu amoureux, aux vues la façon dont il leur parle. Ce qui me fait rire doucement. J’essaye de rester douce, pour ne pas affoler les hot-dogs. « C’est vrai… Ce serait dommage de les séparer… Mais je ne peux pas prendre deux chiens. » Je regarde le brun, intriguée. Se laisserait-il tenter ? « Je le sais : tu va finir par craquer… » C’était évident. Une personne sensible à la cause animale, ne peut pas se rendre dans un refuge pour accompagner quelqu’un. Il ne peut pas se contenter de ça. Je finis quand même par me redresser après avoir flatté le ventre d’une des deux sœurs. « Je ne sais pas… » Je n’ai pas eu LE feeling. « Je veux bien continuer vers les autres. » Même si je ne peux pas tous les adopter, je peux au moins leur accorder cinq minutes de ma vie. J'entends un petit aboiement quelques boxs plus loin et décide de m'avancer. On dirait un chiot.
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Dernière édition par Aleksandra Martillo le Ven 23 Aoû 2024 - 15:51, édité 2 fois
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Sam 10 Aoû 2024 - 21:47
Je fis mine d’être choqué alors qu’Aleksandra se moquait de moi dans mon rôle de wing man. J’avais été très doué, à l’époque, pour permettre à Perry d’avoir des gars ou des filles avec qui rentrer le soir. Lui aussi, il avait été doué pour que des femmes tombent dans mes bras. Pis, parfois, y’avait eu des faux pas et la fille qu’on devait faire tomber pour l’autre, tombait finalement pour nous. C’était arrivé deux ou trois fois que j’étais rentré avec la fille sur qui Perry avait flashé. Il m’avait bien rendu la pareille à d’autres moments. On était quittes. « Pourquoi j’ai l’impression que t’en doutes !? J’ai SOUVENT réussi à caser des amis. Enfin … un ami. Le même. Tout le temps. C’est pas mon problème à moi s’il savait pas les garder. » Je souris. Ce n’était plus le cas, maintenant. Perry était en couple avec Jackson depuis deux ans. Dommage, c’était pas moi qui avais joué à Cupidon dans cette situation. C’est peut-être ma grande assurance qui avait su convaincre Aleksandra, mais en tout cas, elle accepta le challenge. « J’aime les défis. Et t’as bien vu avec la Fête de la mangue à quel point j’aime gagner, aussi. » J’étais très compétitif au sein de mon équipe. Pas du type chiant qui engueulait mes partenaires quand ils ne performaient pas, non. Mais j’aimais bien encourager avec intensité, et faire des p’tits speechs de motivation. Bon, pour le moment, être le wing man d’Aleksandra ce serait pour lui trouver un chien d’abord, mais une fois que ce serait fait et qu’elle en serait à régler la paperasse, je me mettrais sur le cas de l’employé du refuge. Enfin, ça, c’est si Aleksandra arrêtait sa décision sur un des chiens. Il y en avait tellement. Ça faisait mal à mon cœur. À celui d’Aleksy aussi. « Oui, à moi aussi … Ça veut dire qu’il existe bien trop d’humains capables d’abandonner ces petites boules d’amour et ça … c’est démoralisant. » Dis-je en faisant la moue. Des humains qui prenaient des décisions bien trop vite, sans réfléchir, sans se préparer, aussi. Un chien, c’était pas un jouet. Il fallait vouloir s’engager sur le long terme, pas juste pour quelques jours. Aleksandra et moi, on commença à longer le couloir. D’abord Baz, puis Cora et Caro. « Je ne peux pas en prendre deux moi non plus, ce ne serait pas raisonnable … Surtout qu’à la base, je devrais même pas être en train de songer à en prendre un seul, alors … » Admis-je en riant. Je n’en avais pas parlé à mes colocataires, pas parlé aux enfants, aux mères de mes enfants non plus, bref, je n’étais pas tout seul là-dedans. À l’époque de Gamborlim, je l’avais avant d’emménager au #17 et je l’avais avant d’avoir des enfants, alors la question n’était pas la même. Là, j’avais des gens à consulter. « Ok, on continue ! » Dis-je avec entrain même si c’était difficile de laisser les trois derniers derrière. Je suivis Aleksandra quelques boxs plus loin. Il y avait un petit chiot, j’ignorais la race, c’était un mix, clairement. Mais il était tellement, tellement adorable. « Il est tellement jeune … Treize semaines !? Pauvre petit … »
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Ven 23 Aoû 2024 - 17:20
Je ne peux pas m’empêcher d’exploser de rire. Je trouve son anecdote assez amusante. Il a déjà casé un ami plusieurs fois ? Et toujours le même ? Je me mets à douter de ses talents de wing man tout à coup. L’histoire ressemble surtout à gros délire entre amis. J’imagine bien leur soirée : avec Concho poussant les femmes dans les bras de l’autre. Je ne le connais pas, mais j’en ai tout de suite l’image d’un coureur de jupons. Il faut dire que son pote ne peint pas un très beau portrait de lui. « Si tu as dû le caser plusieurs fois, c’est que tu ne lui envoyais pas la bonne personne. Ou qu’il ne la cherchait pas vraiment. Je ne croirais en ton talent que lorsque je le verrais de mes propres yeux. » Je souris. Est-ce que moi, j’ai envie de me caser ? Oui et non. J’aime bien l’idée de vivre de manière indépendante sans avoir à ne consulter personne lorsque je fais le moindre choix. D’un autre côté, il m’arrive de me sentir seule le soir. Avoir une présence masculine dans ma vie, ça ne peut pas me faire de mal. Je hoche la tête. « Ohhhh oui ! » J’ai vu mon acolyte donner son maximum lors des épreuves de la fête de la mangue. Je sais qu’il peut être coriace quand il veut. S’il a un objectif en tête, il va tout donner pour l’obtenir. Je me sens un peu mal à l’aise d’avoir accepté d’être son cobaye tout à coup. Est-ce qu’il va me mettre la pression si les hommes qu’il m’envoie ne me plaisent finalement pas ? Je ne pense pas, ce n’est pas son genre. Il n’est pas dans la prise de tête inutile. « Ravie d’être ton nouveau défi ! Mais tu n’es pas obligé de te donner cœur et âme à l’œuvre… Pas comme lors du concours de tir à la corde. » Cela m’étonne encore que ces cordes vocales soient intactes après cette épreuve. Il avait tellement crié le mot « Tirez » pour motiver l’équipe, que je l’entends encore dans mes cauchemars. Bref, nous étions là pour procéder à l’adoption d’une boule de poils, pas pour me caser. Du moins, pas encore. A genoux devant deux petits teckels, mon cœur fond. J’aimerais tous les emporter avec moi, mais ce n’est pas possible. Je dois me faire une raison. Je hoche la tête au commentaire de Conchobáhr. Les humains sont démoralisants. Comment sont-ils capables de traiter de la sorte des animaux aussi mignons ? Et puis même s’ils n’étaient pas aussi adorables, c’est barbare de faire subir ça à un être vivant. Je grattouille un ventre à poils courts pour faire plaisir à un hot dog vivant tout en interrogeant le brun qui m’accompagne. Je lâche un petit sourire à sa réponse. « Contente que tu penses déjà à en prendre un ou une. Ça me rend moins coupable d’en laisser certains de côté. Je suis persuadée que tu ne vas pas repartir tout seul de ce refuge. » Il est déjà dedans jusqu’au cou. Cela se voit dans ses yeux, il est émotionnellement déjà engagé. Peut-être que sa raison le rattrape en pensant à sa famille ou à ses colocataires. Cependant, je suis persuadée que lorsqu’on a été propriétaire de chien un jour, on l’est pour toujours. Compagnon après compagnon, malgré le chagrin. Nous passons au box suivant et je me baisse de nouveau pour tendre ma main à travers la grille. Un petit chiot de treize semaines d’après ce qu’on pouvait lire sur la pancarte. « Il est tout petit ce bonhomme ! Tu crois que… » Je fus interrompu par un couinement sur ma droite et je tournais instinctivement la tête. Un deuxième chiot demandait de l’attention. Une femme cette fois. Je lis rapidement son nom. « Coucou Maya… Tu es trop mignonne toi. » Elle attrape mon doigt pour le lécher. Ou peut-être me mordiller. Je me laisse faire tellement ses dents sont petites. On dirait un cocker avec des longues oreilles et ses poils noirs. Je suis séduite quand je la vois remuer la queue. Je continue de lui flatter le ventre, elle est toute douce. « Je crois que je suis tombée sous son charme dévastateur. »
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Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Mer 28 Aoû 2024 - 21:03
En même temps, si Aleksandra avait rencontré Perry du temps que j’essayais de lui trouver des conquêtes, elle aurait bien compris que mon challenge était énorme ! Pas forcément pour lui trouver une personne pour la nuit, mais pour lui trouver une personne pour la vie. Disons que Perry n’était pas du genre à se caser ou à prendre l’amour très au sérieux, il y avait de ça quelques années. Et dire que c’était même pas moi qui lui avais présenté Jackson. Je ne pouvais même pas me vanter de lui avoir trouvé sa perle rare. Aleksandra avait peut-être raison, j’étais pas un aussi bon wing man que ce que j’aurais pu être. Bon, en même temps, j’avais comme l’impression que trouver Jackson, ça aurait été comme chercher une aiguille dans une botte de foin. C’était pas mal plus facile pour Bowen Bow Tie d’être un wing man que pour moi. C’est là-dessus que Perry avait rencontré son homme. J’avais eu aucune chance à rivaliser contre une app. Bref. « C’est lui qui ne cherchait pas. Même quand ça lui est tombé dessus, il en a pas voulu pendant plusieurs mois. » Entre Perry et moi y’avait quand même un sacré fossé. J’étais le coeur d’artichaut et il était le coeur fermé à double tours. Ça avait changé. Enfin, pour lui. Moi, j’gardais le même coeur guimauve, qui fondait actuellement autant pour Freja que pour Joan. J’vous jure, c’était pas facile, être moi. « J’espère que tu vas pas te montrer aussi difficile que lui. » Elle qui attendrait de voir mon talent de ses propres yeux ! Au moins, j’étais compétitif et elle le savait, donc même si elle s’avérait tout un challenge, j’allais le relever. Aleksandra semblait vouloir calmer mes ardeurs mais ça ne fonctionnerait pas. « J’suis peut-être pas obligé mais j’le ferai quand même. En espérant un meilleur résultat qu’au tir à la corde. » J’avais eu mal à la gorge le lendemain et le surlendemain, c’est vrai. Je m’étais un peu laissé emporter. Ça semblait devenir une habitude, pour moi, puisque même aujourd’hui, je m’emportais, je m’emballais trop vite, à la vue de ces petites boules de poils tellement adorables. Je fis quand même part à Aleksandra de mes réticences, puisque je n’étais pas là pour ça, à la base - or was I, inconsciemment ? « T’es vraiment l’diable sur mon épaule, toi. » Je souris. En même temps, pousser quelqu’un à adopter un chiot dans un refuge, c’était pas non plus démoniaque. D’un certain point de vue, Aleksy était l’ange sur mon autre épaule. Surtout qu’elle savait que j’avais déjà eu un chien et qu’il serait bien traité, beaucoup trop aimé. On arriva devant un autre chiot et on commençait déjà à fondre devant lui quand tout d’un coup, l’attention de la brune fut happée par une toute petite femelle de quelques semaines. Je souris en regardant ses yeux briller alors qu’elle flattait le ventre du cocker. « J’sais reconnaître le coup de foudre quand j’en vois un. » Déclarais-je avec un sourire alors que c’était faux, j’étais probablement le pire pour ça, vu que je voyais l’amour fou partout, même quand c’était pas ça. « Elle aussi, j'pense qu'elle est sous ton charme. » Elle se laissait flatter, allongeait ses petites pattes arrière pour mieux recevoir les flatouilles sur son ventre.
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Mer 4 Sep 2024 - 15:00
« Il a l’air compliqué ton pote ! Je pense être plus facile à caser, ne t’en fais pas. » Je réponds en riant. Visiblement, Concho s’est donné du mal pour lui faire rencontrer la bonne personne et il n’a pas réussi. Pour une relation durable en tout cas. Pour une nuit, j’imagine que les demoiselles ont fait l’affaire. Je me retiens de bougonner. « Pourquoi tous les hommes sont aussi sentimentalement coincés ? » C’est vrai quoi ... Le temps qu’ils se rendent compte qu’ils ont des sentiments, nous les femmes, nous avons le temps de nous imaginer la couleur des murs de la chambre de notre futur bébé. J’exagère un peu, mais cela me refait penser à une histoire. Où je pensais être en couple avec une personne : il avait une brosse à dents attitrée dans ma salle de bain. Mais où je l’ai trouvé dans un bar à draguer une autre femme, parce que je cite : il n’y avait rien d’officiel entre nous. Grr. Si je croise encore Orso, je badigeonne sa voiture de peinture jaune. Les affiches publicitaires ce n’est pas assez permanent. Bref. Tout ça pour dire qu’il faut toujours un temps d’adaptation au cerveau masculin pour comprendre ce qui se passe dans leur petit cœur de caillou ? Je ne comprends franchement pas, ce n’est pas si compliqué. Même un enfant y arrive : j’aime, je n’aime pas. Comme avec les brocolis. Point à la ligne. Il ne faut pas chercher plus loin. Ok, je m’enflamme peut-être pour pas-grand-chose. Je range tout le monde dans le même bateau, sans être objective. Mais je veux quand même une réponse. Mon interlocuteur a peut-être quelque chose à dire pour la défense de son genre ? Je suis curieuse. Nous continuons d’ailleurs notre visite du refuge. Je n’en reviens toujours pas, il y a tellement de pensionnaires ici. Tellement de boules de poils en manque d’attention. Cela me rend triste, j’aimerais tous les emporter avec moi. Mais je ne peux en choisir qu’un. C’est pourquoi j’essaye de convaincre Conchobáhr de franchir le pas lui aussi. Il est gaga des chiens, tout comme ma petite personne. Je suis persuadé qu’il a le profil idéal pour être un bon papa canin, surtout qu’il a déjà de l’expérience. Je rigole à sa remarque. Un petit diable ? Il exagère. « Tout dépend le point de vue… » Je me baisse pour aller à la rencontre d’un petit chiot adorable et passe ma main à travers sa cage. « Pour lui, je suis plutôt un ange. » Et mes chevilles enflent à vue d’œil avec ce commentaire. Bien sûr, je taquine mon accompagnateur et me semble obligée d’ajouter. « Je ne veux pas te forcer la main, tu fais ce que tu veux ! Mais regarde sa petite tête toute mignonne… » Je termine ma phrase avec une voix plus aigüe qu’à la normale. Mon attention est ensuite happée par l’amour de ma vie. Aka Maya. C’est ce qu’on appelle un coup de foudre : je tombe sous le charme de ce cocker. Tellement que je tombe sur les fesses aussi et me retrouve assise par terre face à la cage. Elle est trop adorable avec ses longues oreilles. Je fonds. « Ouiiii ! » Je valide avec un peu trop d’entrain, elle a l’air de bien m’aimer aussi et se laisse caresser le ventre. Je reste près d’elle un moment pour la flatter et jouer un peu au travers de la cage. Je prends le temps de la connaître un petit peu, pour être vraiment sûre de moi et ne pas agir de manière compulsive. « C’est décidé, je veux être ta nouvelle maman. » Les enfants, c’est surfait. Les chiots, c’est bien plus reconnaissant. Je me redresse finalement pour lire plus en détail la fiche de présentation. « Elle a quatre mois : un peu peureuse, mais pas une dose d’agressivité. Elle a plein de choses à apprendre et encore un vaccin à faire. » Rien ne me fait peur, je suis prête à l’accueillir. Ma maison n’attend qu’elle et moi aussi. Je ne veux plus perdre de temps ou me prendre la tête, je l’ai assez fait avant de prendre la décision d’adopter un animal, maintenant ça suffit. « Ça t’embête si je te laisse cinq minutes ? Je vais retrouver le monsieur du refuge pour lui demander des informations sur elle et sur la démarche à suivre pour l’adoption. » Je demande à mon coéquipier. Déterminée, je m’en vais rejoindre l’homme aux yeux bleus que nous avons vu à l’accueil. Je discute avec lui pendant plusieurs minutes. J’en apprends plus sur les habitudes des bébés chiens et il me donne tout un tas de conseils que j’essaye tant bien que mal de retenir. Ça fait beaucoup à intégrer d’un coup, mais heureusement, il me donne tout un tas de documents où tout est résumé. Je vais pouvoir les étudier au calme, et même les afficher sur mon frigo. Je reçois aussi un dossier à remplir avant de retourner auprès de Concho. Pendant ce temps, une autre employée du refuge s’occupe de Maya et de la préparer à me rejoindre. « Plus que de l’administratif et on va pouvoir y aller. Sauf si… » Lui aussi a craqué ?
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Jeu 3 Oct 2024 - 16:15
Perry, compliqué ? C’était un euphémisme ! À première vue, il pouvait avoir l’air d’un gars assez simple, bon vivant, sans prise de tête, mais quand on le connaissait un peu mieux, on voyait qu’il avait pas mal plus de nuances que ce qu’il laissait paraître. Et qu’il était pas mal plus difficile à décoder que prévu. Heureusement, lui et moi on se connaissait maintenant très bien, puisqu’on vivait ensemble depuis des années. Il était un p’tit peu moins un mystère, à mes yeux. C’était une bonne affaire qu’Aleksandra se considère plus facile à caser. Ça allait me rendre la tâche plus facile. « Tant mieux. J’serai peut-être pas obligé d’aller jusqu’à Perth pour te le trouver, ton mec. » Une grande chasse au trésor s’annonçait, le trésor étant l’homme qui pourrait potentiellement cocher toutes les cases de la jeune femme. Mais quels étaient ces critères, justement ? Il faudrait sûrement que je l’interroge un peu plus sur ses attentes, plus tard. J’eus un rire quand Aleksandra parla des hommes et de leur tendance à être sentimentalement coincés. J’inclinai légèrement la tête sur le côté, brièvement, pas très certain de m’identifier dans sa généralisation. « J’dirais pas tous les hommes. J’ai tendance à tomber amoureux plus vite que mon ombre, alors … » Pas pour rien qu’en moins de dix ans depuis mon retour à Bowen, j’avais à peu près une quinzaine de relations plus ou moins sérieuses dans mon passif. Heureusement, mes relations avec les chiens duraient plus longtemps que ça. Gamborlim avait été le seul et unique élu de mon cœur, côté canin, pendant huit ans. Il serait peut-être temps que je me trouve une nouvelle boule de poils et d’amour, c’est vrai. Mon deuil de Gamborlim était fait, même si je pensais encore souvent à lui, je m’étais remis de l’énorme vide qu’il avait laissé. Et pis, en adoptant un chien dans ce refuge, je comblerais le vide dans la vie d’une de ces belles bêtes là, aussi. En tout cas, je ferais tout pour. « Le truc c’est que t’as pas besoin de me forcer la main, justement, c’est ça qui est dangereux. J’sais que j’ai même pas tant besoin de me faire convaincre, dans le fond. » Je ris, m’approchant de la petite tête toute mignonne dont parlait Aleksandra. « Non mais regarde-moi ses yeux … » Je craquais, c’est clair. J’étais en train de le flatter derrière les oreilles quand la brunette se mit à fondre devant Maya, quelques cages plus loin. Je la rejoignis rapidement devant le cocker. C’était le coup de foudre, réciproque ! Je souris quand la jeune femme sembla officialiser son choix. « Non, non, vas-y. Je t’attends ici. J’vais continuer à vivre ma best life en flattant tous les chiens. T’auras qu’à me retrouver à quelque part parmi les cages, quand t’auras tout réglé. » Dis-je avec un sourire amusé. Je la regardai quitter vers l’accueil, et je reportai mon attention sur les chiens, continuant à déambuler dans les allées. Je tombai grave en amour avec un Beagle, un mâle de trois ans, qui s’appelait Bobby. Quand Aleksandra revint, j’étais en train de gratter ses petites fesses pendant qu’il faisait la danse de la joie avec ses pattes arrière. Il ne lui restait plus que de l’administratif à faire. Elle devina que j’avais craqué. Je soupirai. « T’as tout compris … Mais j’peux pas sauter le pas avant d’avoir parlé avec mes colocs’, ce serait pas très cool de ma part. Cela dit … Si j’veux pas que Bobby me file entre les doigts, j’vais avoir cette conversation bientôt. Et revenir dans les prochains jours. » Déclarais-je avec un sourire attendri, en regardant Bobby, mes doigts encore en train de se perdre dans son poil court.
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho Dim 20 Oct 2024 - 15:18
« A Perth ! J’espère pas ! » Je viens de m’embarquer dans quel genre d’aventure exactement ? C’est déjà plus ou moins grâce à Concho que je me retrouve dans ce refuge à la recherche d’un chien. Notre discussion à l’église m’a aidé à franchir le pas qu’il me manquait, à prendre ma décision. Et voilà qu’il veut aussi m’aider à trouver l’homme de ma vie. Ou du moins, l’homme d’une nuit comme il l’a fait avec son ami. Je ne suis pas contre un peu d’aide, je dois l’avouer. Je vis très bien en tant que célibataire, mais c’est toujours agréable d’avoir quelqu’un à câliner en rentrant le soir. J’adore les nouvelles expériences et découvrir de nouvelles personnes aussi. C’est pourquoi, j’accepte la proposition de mon coéquipier. J’en profite au passage pour râler sur les hommes. J’en ai connu beaucoup trop qui n’étaient jamais certains de leurs sentiments, toujours à faire taire leur cœur au profit de leur entrejambe. « Oui, tu as raison... » Je fais une belle généralité. Mais c’est mon expérience de femme qui parle. Je suis tombée sur trop d’hommes qui ne m’ont jamais dit les fameux trois petits mots en sept lettres. Je hausse les épaules, c’est que je n’ai pas encore trouvé le bon. Pour l’heure, je dois déjà mettre la main sur un compagnon à quatre pattes. Enfin, plutôt nous. Car le grand brun aussi est au bord de l’adoption, cela se voit dans son regard. Lorsqu’il flatte chacun des animaux, il a l’air proche du coup de cœur. J’ai l’impression d’être le petit diable sur son épaule qui le pousse à passer à l’acte. Mais il m’explique qu’il n’a pas besoin de moi pour ça, il s’enlise tout seul comme un grand. « C’est à toi de décider, de faire comme il te plaît. » Il ne faut pas qu’il s’empêche de sauver l’une de ces adorables bêtes à poils à cause de son entourage. C’est sa décision lui qui s’en occupera tous les jours, même si cela à un impact sur ses colocataires. Ce dernier reste minime à mon sens. Je suis attentive à de nombreux toutous, mais lorsque mes yeux se posent sur Maya, c’est un déclic. Je sens au fond de moi que nous allons bien nous entendre. Je passe un moment à la caresse à travers la cage et à lire sa courte description. Je me décide rapidement et pars en quête d’une personne travaillant au refuge. « Amuse-toi bien ! » J’abandonne Conchobáhr, mais il a largement de quoi s’occuper. Les pensionnaires semblent tous en manque d’attention, alors il a encore plein de poils à grattouiller. Un charmant jeune homme, m’explique tout ce que j’ai à savoir sur l’accueil d’un chiot : ce qu’elle va devoir manger, où il est préférable qu’elle dorme, comment me comporter avec elle... J’essaye de tout retenir, désireuse de devenir une dog mum exemplaire. Cela nous prend plusieurs minutes, mais la procédure administrative est simple. Il m’apprend que je vais pouvoir rentrer avec la belle cocker dès aujourd’hui. Je suis aux anges lorsque je reviens auprès de mon acolyte. Je lui explique que tout est bientôt terminé de mon côté. Je lève la tête pour voir sa réaction, est-ce qu’il va craquer finalement ? À sa réponse, j’affiche un grand sourire. « Je le savais ! Tu ne pouvais pas mettre les pieds ici et résister à toutes ces petites bouilles. » Je me penche par la même occasion vers Bobby à qui je caresse doucement le flanc. « C’est plus sage d’en parler à tes colocs avant, c’est sûr. ! J’espère pour ce petit beagle que personne ne sera contre. » Ce sera vachement dommage quand même. Je les laisse profiter d’un moment alors que je finis de remplir mon dossier en prenant appui sur ma cuisse. « Et voilà ! Plus qu’à rentrer à la maison.» Nous retournons vers l’entrée du bâtiment où une employée m’attend. Maya est en train de mordiller sa laisse à ses pieds. Même en faisant des bêtises, je la trouve trop mignonne. Ce que je suis contente ! Je prends le chiot dans mes bras et remercie le personnel du refuge d’avoir mis cette petite créature sur ma route. Lorsque nous sortons sur le parking, je suis aussi surexcitée que lors de notre arrivée. Je me tourne vers Concho. « Merci de m’avoir accompagnée ! C’était sympa. » J’ai vraiment passé un bon moment, « On se tient au courant, pour organiser une soirée où tu pourras jouer le wing man ! » Je n’oublie pas sa proposition, loin de là. En arrivant près de ma voiture, je me rends compte que mes mains sont prises entre les documents et la petite boule de poils. Or, il faut bien que j’ouvre le véhicule. Merde. « Heu... Est-ce que tu peux attraper mes clefs dans la poche arrière de mon jean et t’occuper de la portière ? S’il te plaît. » Oui, je pourrai très bien poser la cocker par terre ou la faire passer dans les bras de mon camarade. Ce serait plus simple. Sauf que sur le coup, je n’y pense même pas. Maintenant, qu’elle est avec moi, je ne veux plus la lâcher.
HRP : Désolée pour la fin, je me suis dit que ça pouvait être drôle. Je crois qu'on se rapproche de la clôture ?
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Sujet: Re: Had I known how to save a life - Concho