where do we go now ?(opale)

Il avait envie de faire original, Checo. Des dates avec Opale, il en avait eu un certain nombre au fil des années, mais il avait toujours à cœur d’innover un peu. Alors il s’était creusé la tête l’espagnol, il avait fait la liste des choses qu’ils avaient déjà pu faire dans le passé et passé en revue tout un tas d'idées qui lui venait. Ça ne prenait pas longtemps en général pour que ça fuse dans son cerveau. Mine de rien, il avait tendance à être assez créatif quand il s’agit de passer du temps avec les autres. Et finalement, après mille idées à la minute, il s’était décidé. Il avait demandé à sa sœur de lui emprunter sa voiture pour pouvoir aller chercher Opale chez elle. Il avait gardé secret ses plans, chose qui n’était pas évidente pour lui. C’est qu’il parle beaucoup l’espagnol, alors forcément, il avait eu envie de tout dire à Opale dès le moment où elle était rentrée dans sa voiture. Il trépignait d'impatience, espérant bien lui faire plaisir. Malheureusement, avec l’hiver qui s’entamait, la nuit tombait bien plus vite. Ça faisait aussi partie de son plan, de voir les étoiles et instaurer une petite ambiance romantique avec tout ça. C’était tout de même sans compter sur le policier qui le faisait s’arrêter en plein milieu de son trajet. Un léger contretemps qu’il n’avait pas prévu. Pourtant, il n’était pas inquiet Checo, n’ayant rien à se reprocher. C’était juste dommage de commencer leur soirée sur un test d’alcoolémie. En plus, il semblait y avoir un problème avec la machine. Checo, qui n’avait pas bu une goutte d’alcool, commençait un peu à paniquer, alors que le policier leur demandait de rester immobiliser un peu plus longtemps. Il grimaçait, le regardant partir jusqu’à son véhicule et espérant ne pas rester là trop longtemps. Il se tournait alors vers sa passagère, un petit sourire gêné sur le visage. “J’ai encore rien bu, je te jure.” Dit-il en riant légèrement. Elle devait bien se douter que ce n’était pas son genre, mais ça lui semblait nécessaire de le préciser. “Faudrait quand même pas qu’il regarde dans le coffre quoi… Peut-être que ça lui donnerait des idées pour me contrôler plus tard.” Ajouta-t-il en riant de nouveau. Dans son sac, il avait pris de quoi grignoter, mais surtout de quoi boire un verre une fois arrivé à destination, il redoutait un peu que ça ne joue pas en sa faveur en cas de contrôle. “J’suis désolé, c’est pas comme ça que j’imaginais le début de soirée.” Dit-il finalement avec un la déception bien visible sur son visage.

Un date secret… oui c’est totalement le style de Checo ça.
Il a ce don particulier qui rend chaque instant envoutant; tu t’ennuies jamais quand tu es en sa compagnie et c’est plutôt rare quand on te connait.
Devant ta coiffeuse à observer ton reflet, tu sais pas tellement comment tu dois te saper alors t’as fait simple.
Cette étrange sensation est revenue.. celle qui comme un boomerang t’a heurté de plein fouet quand vous vous êtes embrassés à nouveau.
Tu te sens bien opale.
Tellement bien quand checo tourne dans ton espace vital.
Un sms et tu le rejoins à la vitesse de la lumière.
Une voiture… tiens tiens tu te demandes bien ou vous allez comme ça.
Vous roulez jusqu’à un stop imprévu. Les forces de l’ordre. Tu observes le profil de checo avant de rire à sa réflexion.
«  ah ouais ? Pourquoi il y a le kit du parfait serial killer dans ton coffre ? Est ce que je dois m’inquiéter? » tu lui fais un clin d’oeil entendu avant de te rapprocher pour embrasser sa joue , puis son oreille avant de murmurer « c’est pas grave, on va se rattraper après… »
Tu observes les policiers qui tournent autour de ta voiture
Tu n’es pas fan des forces de l’ordre, ton souvenir adolescent est toujours un traumatisme.
Tu te tournes vers checo
«  ils en prennent bien du temps ? »

@Checo Ortega

HJ:

C’est certain que de se faire arrêter avant un date, ce n'était pas l’idéal. C’est toujours mieux qu’après, d’une certaine manière, mais l’envie de l’espagnol de faire les choses bien le contrariait tout de même pas mal. Le fait que ça prenne un petit temps, ça commençait à le stresser, lui qui ne transgressait pas souvent les ordres. Les flics, ça a un petit côté intimidant. Heureusement, à côté de lui, il y avait la présence rassurante d’Opale. Rien que d’entendre sa voix et sentir ses lèvres contre sa joue, ça le calmait. Un petit sourire niais se glissait très vite sur son visage alors qu’il la regardait, oubliant presque la situation. “Y a de quoi suffisamment nous saouler, est ce que ça compte dans ce genre de kit ?” Demanda-t-il faussement en rigolant. Il tentait de rester dans la blague, mais son esprit était encore un peu focus sur les policiers qui traînaient autour de la voiture. D’un regard un peu craintif, il observait la scène autour d’eux. “Je vais aller voir.” Décréta-t-il soudainement, comme dans un excès de confiance. Vouloir faire passer une bonne soirée à Opale, pour lui, ça signifiait aussi sortir de sa zone de confort visiblement. À peine avait il mis un pied en dehors de la voiture, que les hommes en uniforme lui demandait de les rejoindre pour ouvrir le fameux coffre et pour souffler à nouveau dans leur machine. Pas plus de succès que la première fois, mais au moins, ils laissaient une chance à l’espagnol d’expliquer ses plans pour la soirée. Un peu à l’écart, il les abondait de détails, fidèle à lui-même lorsqu’on le lance sur un sujet. Deux probabilités dans cet échange, soit ils avaient fini par comprendre sa bonne foi, soit il les avait eues à l’usure à force de parler. Quoi qu’il en soit, il allait enfin pouvoir repartir. Il reprenait donc place à côté d’Opale, soufflant de soulagement une fois la porte fermée. “On devrait être bon maintenant… Si on ne se fait pas arrêter de nouveau sur la route.” Annonça-t-il avec un petit sourire. “Remarque, si ça arrive, ça fera au moins une anecdote amusante dans quelque temps.” Ajouta-t-il avec un petit sourire à moitié amusé, à moitié désolé. À défaut d’être romantique, ça pouvait être comique.

HJ:

Une soirée avec Checo, c’était carrément le meilleur plan que tu pouvais avoir
Avec lui tu ne t’ennuyais jamais, c’est comme être au bon endroit avec la bonne personne.
Tu sais que c’est souvent glissant avec lui.
Parce que t’en tombe éternellement amoureuse.
Et après tu fuis… parce que t’as peur de trop l’aimer.
C’est idiot non ? t’as du mal à te comprendre parfois.
Mais t’es heureuse là tout de suite.
T’es heureuse de passer une soirée avec lui.
Quand il tourne dans ton espace vital t’as toujours cette impression de mieux respirer.
Tu ris à sa réflexion avant de répondre
« wow tu comptes me saouler avant de me tuer ! »
Tu lui fais un clin d’œil complice avant de le laisser filer
Tu l’observes dans le rétroviseur et tu te marres en le voyant dans des explications bien trop longues pour les agents de police et quand il revient à toi
Tu le regardes
Et en vrai…
Ça te fait palpiter le cœur quand il fait ça.
Quand il parle…
Quand il ne s’arrête pas de parler parce qu’il est passionné par un truc ou parce qu’il est intimidé.
Toi ça te fais toujours un truc en dedans.
Tu hoches la tête
« du coup le programme c’est de se saouler ? t’as prévu de dormir sur place ? »
Il y a trop de mystère autour de cette soirée.
Et toi t’adore les surprises opale.
Tu viens doucement embrasser son cou
« alors il y a de l’alcool dans ce coffre… mmh je peux avoir un indice sur notre destination ? »
Tu l’embrasses à nouveau avant de regarder son profil en attendant qu’il parle enfin

Malgré un départ sur les chapeaux de roues, toutes les parcelles du corps de l’espagnol trépignaient d’impatience pour ce moment avec Opale. Un mélange en lui d’impatience et d'appréhension si on est totalement honnête. Ils avaient souvent été dans cette situation tous les deux. Un éternel recommencement en quelque sorte. Pourtant, ses sentiments ne semblaient jamais s’éteindre. La flamme en lui brûlait toujours aussi fort. Peut-être était-il contraint de l'atténuer de temps à autre, pris au dépourvu dans le tourbillon qu’était leur relation, mais ce n’était jamais bien long à raviver. Il suffisait d’entendre son rire pour que tout son corps se réchauffe. Des frissons instantanés parcourant sa peau au contact des lèvres de la jeune femme contre son cou. Surement que dans les moments de fuite, il préférerait être capable de se passer de tout ça, mais à chaque rechute, c’était bien trop agréable pour être capable de faire une croix sur tout ça. “Je suis équipé pour toute éventualité, ce sera à toi de décider.” Dit-il, bien incapable de cacher son sourire. Donner un indice pour lui, c’était compliqué. Elle le savait bien, Opale, qu’il n’était pas capable de garder un secret trop longtemps. Son indice pourrait bien vite se transformer en une explication complète. “Tout ce que je peux dire, c’est que je vais te montrer mon nouvel endroit favori ici.” Annonça-t-il fièrement. “J’espère que ça te plaira autant qu’à moi.” Ajouta-t-il en prenant soin de ne pas trop en dire. Furtivement, il profitait de la route dégagée pour tourner le visage vers elle et lui offrir un grand sourire alors que sa main libre venait naturellement se poser sur la cuisse de sa passagère. Ils n’en avaient plus pour très longtemps sur cette route. Les voitures se faisaient de plus en plus rares avant qu’il ne tourne finalement sur une route bien déserte. Il avait découvert ce chemin en se promenant avec les chiens un jour et ça l’étonnait toujours de n’y voir personne. Finalement, après s’être frayé un chemin entre la végétation abondante, il arrêtait la voiture pour dévoiler une vue dégagée sur l’horizon. Tout en bas, une petite crique qui ne devait pas être si secrète que ça, surtout pour quelqu’un d’ici, mais qui semblait toujours très vide. “C’est peut-être pas super original, mais je sais pas… C’est serein ici.” Annonça-t-il en tournant le regard vers elle, soucieux de voir sa réaction. Dans le coffre, il avait de quoi boire, manger, mais aussi faire un feu, de quoi être bien pour profiter de la nuit dans le sable, et même un peu de matériel pour peindre si jamais Opale en avait l’envie. Avant de s’inquiéter de tout ça, l’important était de savoir si le lieu convenait à la jeune femme et surtout s’il elle n’était pas trop déçu après tout ce mystère qui n’en valait peut-être pas la peine.

Il est bien mystérieux ce soir
Tu souris à sa réflexion,
Tu te demandes bien où il vous emmène comme ça
« j’ai hâte de voir ça… »
Il a l’air très fier de sa surprise et ça te déclenche une nuée de papillons dans l’estomac,
Soit c’est la surprise, soit c’est son sourire qui te fait cet effet..
C’est clairement le sourire
Ou le combo avec sa main qui se pose sur ta cuisse.
T’es cuite, tu fonds comme neige au soleil quand il fait ça.
Instinctivement tes cuisses se serrent légèrement pour que sa main reste captive.
Elle t’irradie d’une chaleur si douce et délicieuse.
T’observes la route
Quand il tourne sur un chemin à la végétation abondante tu bats des cils
Ah oui clairement ce n’est pas un endroit touristique.
Tu te demandes bien comment il s’est perdu là.
Quand il s’arrête la vue est dégagée
T’observes la crique plus bas
Tu bats des cils
T’es perdu devant le paysage incroyable qui s’offre à vous.
« wow…. C’est incroyable… comment t’as trouvé cet endroit c’est magnifique »
Tu souris en tournant la tête vers lui pour le regarder dans les yeux
T’as les iris qui brillent
T’as envie d’aller te baigner d’un coup,
L’océan et toi c’est une grande histoire d’amour.
« ok tu sais faire des surprises checo ortega… »
Tu viens embrasser sa bouche sans même réfléchir
Le geste est tellement naturel.
Tu souris contre sa bouche avant de murmurer
« est ce que t’as prévu de te baigner ? parce que j’en crève d’envie là… »
Tu l’embrasses à nouveau avant de caresser ton nez du tien
Tu dois sortir d’ici
Ton cœur bat beaucoup trop fort d’un coup
Tu manques d’air.
Tu souris avant de sortir de la voiture
T’as envie de découvrir ce qu’il avait prévu pour vous ce soir.

Un peu stressé à l’idée de faire, les choses bien, Checo avait eu hâte d’arriver pour que tout ce mystère soit levé et qu’ils puissent juste profiter tous les deux. En voulant faire le malin et ne rien dire, il s’était mis la pression tout seul, tout ça pour que sa joie puisse s’envoler à la minute où il aurait pu déceler un brin de déception dans le regard de la jolie brune. Pourtant, à peine avait-il coupé le moteur que ses doutes s’envolaient. Elle regardait le paysage et lui, il la regardait. Subjugué par son visage, son sourire, sa façon de s'imprégner du lieu. Ce moment, il semble hors du temps. Son cœur s’affole de plus belle. Les mots d’Opale restent en suspens, alors qu’il se sent simplement capable de sourire. L’impression d’avoir réussi à lui faire plaisir, ça lui procure la plus grande des chaleurs. Il n’a pas besoin de plus Checo. Le simple fait d’apporter quelque chose aux autres et surtout à elle, c’était sa source inépuisable de bonheur. “J’y suis venu avec les chiens, puis… Je me suis toujours dit que j’aurais aimé être là avec toi.” Avoua-t-il dans un murmure,  comme une confidence, sa façon de lui dire que malgré les différentes phases de leur relation, il ne passait pas un moment sans qu’elle n’occupe un coin de sa tête. C’est sûrement ce genre de phrase qui étaient susceptible de lui faire peur, mais il n’avait jamais su le garder pour lui. Il faut dire que sentir à nouveau ses lèvres contre les siennes, ça n’aidait pas à calmer son cœur romantique. Opale avait ce don tout particulier de l’envoûter comme personne. Le seul truc qui le faisait un peu tiquer, c’est l’envie de baignade d’Opale. Il souriait timidement, bien content qu’elle l’embrasse pour éviter de répondre trop vite à cette question. Légèrement phobique de l’océan, c’est plutôt dans ses yeux qu’il aurait voulu se baigner toute la soirée. Malgré tous ses efforts au fil des années, il était toujours bien incapable de se baigner dans le vrai océan. Il réussissait assez bien à le cacher, évitant souvent les plages aux heures de baignades, mais là, il s’était mis tout seul à porte-à-faux. Tout ça parce qu’il avait envie de partager cet endroit, mais aussi parce qu’il avait envie d’un lieu un peu intime. Alors il s’était contenté d’hocher la tête, sans vraie réponse, profitant de sortir de la voiture pour éviter le sujet qui allait pourtant être inévitable. Naturellement, il se dirigeait vers le coffre pour prendre tout son attirail avant de revenir vers la brune et déposer un baiser dans son cou tout en lui prenant la main. Un sourire en guise de parole et le voilà en train de les guider vers le sable. Le bruit de la mer en mélodie de fond et l’orange du coucher de soleil en vue, il n’aurait pas pu rêver mieux, Checo. Arrivé à un spot convenable, au beau milieu de la crique, il lâchait les sacs avant de se tourner de nouveau vers Opale, l’attirant doucement vers lui avec un visage bien trop solennel. “Il faut que je t’avoue un truc…” Dit-il en grimaçant légèrement. Il n’avait pas souvent honte Checo, ayant compris, il y a bien longtemps qu’il ne pouvait rien à sa maladresse, mais là, c’était quelque peu différent. “Je… Je suis pas très à l’aise dans l’océan… Pas du tout même.” Il sentait ses joues rougir, comme un enfant. On aurait pu penser qu’avec l’âge, il aurait lâché ses insécurités à propos de ses phobies, ce n’était visiblement pas le cas. Il avait tellement envie d’impressionner Opale et de faire les choses bien que ça le tourmentait plus que d’habitude. “J’ai pas vraiment pensé à ce détail avant…” Avoua-t-il un peu plus, maintenant que les vannes étaient ouverte. Il aurait pu prévoir avant de choisir ce lieu, mais au moins, ça prouvait bien une chose, c’est qu’ils avaient encore des choses à découvrir l’un sur l’autre.

Face à la beauté de cet endroit tu es sans voix,
Tes yeux rivés sur la crique que checo te fait découvrir.
Tu te sentais vraiment chanceuse opale
Tu es devant un endroit sublime qui inspire, le calme, le bonheur, l’amour
Avec certainement la personne que ton coeur aime le plus.
Tu le sens d’ailleurs ton palpitant qui s’affole quand checo sous entend qu’il pense à toi-même quand vous n’êtes plus ensemble.
Votre relation on-off fait des ravages sur vos cœurs.
Tu te sens tellement coupable de lui faire subir ça éternellement.
Toi et ta peur panique quand tu l’aimes trop, quand il t’aime trop.
Tu fuis éternellement et tu reviens comme un boomerang trop en manque de lui…
Tu l’embrasses parce que tu ne sais pas quoi dire
Tu préfères lui montrer que tu tiens à lui
Qu’il te manque aussi.
Vous vous avancez vers la crique, tu observes checo les bras chargés
Juste lui sur cette plage était suffisant.
Tu te demandes bien ce qu’il a imaginé pour vous deux.
Tu observes le soleil orangé qui entame sa descente pour disparaitre.
Il t’attire vers lui,
Tu bats des cils parce que sa phrase semble très grave.
Et il t’avoue certainement un secret qu’il conserve depuis trop longtemps
Tu le regardes rougir le coeur qui se gonfle.
Tu souris timide d’un coup avant de venir enrouler tes bras autour de sa taille
Tu lèves le nez pour le regarder dans les yeux
Le voir rougir …
T’es tombée amoureuse de ça… tellement fort
Et ça te fait toujours le même effet.
« je sais pas si je suis impressionnée que tu aies gardé ce secret si longtemps… ou surprise de le découvrir après autant de temps ! »
Tu ris doucement « les deux je crois… »
Ça te fait quelque chose de voir que tu as encore des choses à apprendre sur lui.
Comme il en a sur toi
Est-ce qu’on peut réellement connaitre une personne entièrement ?
Tu viens embrasser ses lèvres à nouveau avant de murmurer
« ok pas de baignade .. il y a quoi dans tes sacs mary poppins ? »

Cette confidence qu’il faisait à Opale, ce n’était pas évident pour Checo. Il avait pas mal souffert, plus jeune, de cette phobie qu’il avait développée ici en Australie. Comme tout enfant et par la suite adulescent, il s’était bien caché d’avouer à quiconque sa peur de l’océan, par souci d’image. La peur d’être la risée des autres. Aujourd’hui, avec l’âge, il pouvait bien l’admettre, mais les séquelles du passée étaient dur à balayé d’un revers de main. C’est les joues pourpres et le regard inquiet qu’il s’était décidé à lui dire, à demi-mot, sans réellement évoquer une phobie. Heureusement, la réaction d'Opale adoucissait la chose. Un mince sourire se faufilait sur son visage tandis que ses mots venaient le cueillir. “Comme quoi, j’suis pas si mauvais pour garder un secret quand je veux.” Annonça-t-il avec un petit rire pour ponctuer sa phrase. Il n’en avait pas vraiment, des secrets, il était même une des pires personnes pour les garder, sauf pour quelques exceptions. Alors que les lèvres de la brune rencontraient de nouveau les siennes, il la serrait un peu plus contre lui, pas pressé que ce moment s’arrête. “Tu peux te baigner toi si tu veux… C’est juste que je n'y mettrais que les pieds quoi.” Dit-il en grimaçant légèrement. Il n’avait pas envie de la priver de ça après tout. Il pouvait bien admettre que l’endroit et la soirée étaient idéal pour une baignade lorsqu’on aime ce genre de chose. Il pouvait très bien déballer toutes ses affaires et l’observer de loin. Le simple fait qu’elle profite de l’instant le rendrait heureux dans sa démarche. “J’ai de quoi nous restaurer, nous installer tranquillement et puis…” Il marquait une courte pause dans ses explications, se détachant d’elle pour mieux fouiller dans son sac et en sortir quelques outils. “Je me suis dit que peut-être, t’aurais envie de peindre un peu… Ça me semblait être un bon endroit pour ça.” Annonça-t-il en sortant tout un attirail qu’il avait acquis quelques heures plus tôt. “Mais si t’as pas envie, on peut juste s’allonger là, ou aller marcher un peu… J’ai pris de quoi mettre de la musique, puis des couvertures et des petits cousins pour être à l’aise…” Il était littéralement en train de faire la liste de ce qu’il avait tout en sortant tout de ses sacs, mettant un bordel autour d’eux.