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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)

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Joan Duquesne
Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyDim 30 Juin 2024 - 0:34

J'étais un peu perdue dans les sous-entendus là. Clairement. Ca partait tellement dans tous les sens, chaque mot devenant un autre, et j'avais vraiment du mal à me concentrer à mesure que justement, j'les comprenais ses sous-entendus. J'sais pas trop si Concho avait réussi à me faire passer un message mais j'comprenais une ou deux choses, déjà que j'étais pas la seule à fantasmer sur nous deux, que j'étais pas juste une folle qui pensait qu'à faire l'amour avec lui, et que c'était bien réciproque cette tentation. Et j'comprenais aussi qu'il y avait bien des éléments pour lui, qui rendait le truc compliqué. C'était ça ses mots, à quelques interprétations près. Tandis qu'il m'avait achevé en dedans en parlant de ces fraises délicieuses, on s'était fait reprendre par la présidente. C'était pas très pro de notre part, j'veux bien l'admettre, mais bordel, comment j'avais encore envie que cette conversation continue, que j'puisse juste entendre sa voix, et que j'puisse me perdre dans ses yeux. Mais non, on s'était ravisé, reprenant chacun notre attention sur la réunion. Clairement, j'écoutais rien, j'repassais en boucle tout ce qu'on avait pu s'dire avec Concho, depuis le début. J'commençais à mettre un peu les pièces du puzzle en ordre, j'me souviens bien qu'il m'avait dit être en couple. J'avais pas su s'il avait dit ça, sur le moment, pour juste m'éloigner, parce que j'avais été vachement insistante, mais la fois d'après, on s'était littéralement jeté dessus, comme si la fin du monde en dépendait. Est-ce qu'il était vraiment en couple avec une femme et que son écart sous l'arbre sacré lui prenait la tête? Et que j'l'aidais en rien à venir faire ma p'tite allumeuse là, à cette réunion? J'en savais rien. Faut dire qu'on avait utiliser que des détours pour parler. Mais en même temps, j'étais pas certaine d'avoir envie de vraiment en discuter avec lui de tout ça. De mettre des mots sur notre relation, et d'potentiellement comprendre que c'était juste impossible lui et moi. J'savais pas moi même ce que j'avais envie, en réalité. J'le connaissais pas Concho. J'connaissais juste l'alchimie qu'il y avait entre nous, j'connaissais juste le pouvoir qu'il avait sur mes sens, sur mon esprit, sur mon corps, mais c'était à peu près tout. J'pourrais presque dire que mon attirance pour lui, elle était purement physique. Mais c'était pas tout à fait vrai non plus. C'est comme si j'avais envie d'être tout le temps dans son espace, que j'avais envie qu'il me regarde, qu'il me désire, j'avais envie que ses idées soient tournées vers moi. Il m'avait brain. Complètement. Et j'y voyais trouble. J'étais focus sur lui, à côté de moi, sur son parfum que j'arrivais à sentir et sur cette cravate qui me rendait fébrile. Il lâcha quelques mots après avoir bu une gorgée de son café. Ca voulait dire quoi ça au juste? Un petit réchaud de quoi? Il en voulait pas, c'est ça, de son café? J'tournais la tête vers lui mais il était déjà debout, en train de quitter la salle. Il était vraiment sexy Concho, dans son p'tit costume là. J'le matais ouais, j'regardais discrètement son fessier moulé dans son pantalon, et avant de tourner au coin de la porte, nos regards se croisèrent. Damn. C'était un appel de sa part ça? Est-ce qu'il avait envie que j'lui suive? Est-ce qu'il voulait juste prendre l'air et ne plus m'avoir près de lui? J'en savais fucking rien. Mais j'suivais mon instinct. Hors de question que j'reste là, sur ma chaise, les bras croisés. Il n'était plus dans mon espace et j'en crevais. Un claquement de doigts et j'étais à ses pieds, je le savais. Et il allait le savoir parce qu'à présent, je quittais à mon tour la table, me levant le plus tranquillement possible. J'avais mon coeur qui battait comme pas possible, j'me sentais fébrile, d'encore aller le chercher, de le retenir, ou d'le retourner. J'savais pas quel Concho j'allais retrouver mais en vrai, qu'il me repousse, qu'il me fasse la morale, qu'il m'embrasse, qu'il me déteste, qu'il me fasse l'amour, peu importe. J'voulais juste être là et qu'il soit là, avec moi. J'quittais alors la salle et je l'interpelais. "Concho, attends!" Maintenant là, on était un peu plus seul que tout à l'heure. Et d'le voir là, j'me sentais très bête. "Je .. tu bois plus ton café?" que j'lui demandais alors presque à demi voix, parce que j'avais rien trouvé de mieux à dire. What the fuck, c'était quoi cette question toute pourrie? J'avais clairement rien trouvé de mieux, j'savais même pas ce qu'il attendait, ce qu'il désirait, j'savais rien en réalité. J'nageais en eaux troubles. Ouais, c'était bien la première fois qu'un homme me mettait dans cette condition là, d'être juste réduite à un espèce de silence, suspendue à ses lèvres et à son regard.

@Conchobáhr Rosenbach

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"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyDim 30 Juin 2024 - 1:28

Le petit réchaud de café, évidemment, que ça aussi c’était un sous-entendu. J’n’en voulais pas de ce café, bordel, mais ça c’était quelque chose qu’il fallait que j’arrête de juste me répéter dans ma tête, et il fallait que je le dise à Joan ! Ou pas. Non, surtout pas. Si j’admettais que tout ça n’était qu’une mascarade, que c’était un mensonge pour déguiser mon désir d’être toujours près d’elle, je me trahissais moi-même. Il faut croire que j’aimais jouer avec le feu, que j’aimais me planter moi-même un couteau dans l’dos, puisque je me levai sur ces paroles et que je m’en allai de la salle. En prenant bien soin de déposer ma tasse de café, encore pleine, sur le buffet dressé juste à côté de la porte, avant de la passer. Je croisai le regard de Joan avant de m’éclipser et je ne savais pas ce qu’elle avait compris de mon geste. Je ne savais même pas, moi non plus, ce qu’il y avait à en comprendre. Si elle ne me suivait pas, est-ce que je me contenterais de prendre ma voiture et de rentrer chez moi, ratant la fin de l’assemblée juste pour ne plus être tourmenté par la présence de Joan ? Si elle me suivait, qu’est-ce que je comptais faire, au juste ? En profiter pour la rejeter une seconde fois et, sans doute, la décourager une bonne fois pour toute de vouloir entreprendre quelque chose avec moi ? Et entreprendre quoi, d’ailleurs, hein ? Une relation sexuelle ? Une relation amoureuse ? Je ne savais même plus ce que je voulais, je ne savais plus où j’en étais, ni avec moi-même ni avec personne, et toutes ces questions dans ma tête étaient en train de me rendre dingue. Ça tournait, tournait, tournait, ça surchauffait là-dedans, autant que dans le bas de mon ventre à chaque fois que je croisais le regard de Joan ou bien ses lèvres ou bien ses seins ou bien ses fesses. Fuck, fuck, fuck ! Elle m’interpella et je m’arrêtai. Sans trop m’en rendre compte j’avais quand même marché jusqu’à la sortie et j’avais une main sur la poignée de la porte. Je la lâchai, la poignée. Je me tournai vers elle et j’attendis. Elle me demanda, à demi-voix, si je ne buvais plus mon café. Je secouai la tête, d’un air à la fois exaspéré, à la fois las, tellement de sentiments en même temps. « T’as toujours pas compris, Joan ? Bordel, j’en voulais absolument pas, de ce café ! » Lançais-je, pas trop fort quand même, car dans ce couloir vide l’écho était assez présent et on nous entendrait jusque dans la salle de réception où se déroulait l’assemblée. D’ailleurs, pour mes prochaines confidences, je m’avançai vers elle pour ne pas avoir à le crier, que : « C’est toi, que je veux. » Je traversai les quelques pas qui nous séparaient encore et, les épaules relevées, je posai mes mains de chaque côté de son visage et je l’embrassai, sans retenue.

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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyDim 30 Juin 2024 - 16:30

Quand j'arrivais dans le couloir, j'me rendais compte que Concho, il avait vraiment pris le chemin pour partir. Il avait la main sur la poignée de la porte et une fraction de seconde, j'eus le sentiment que j'venais encore d'outrepasser ma position, que Concho avait eu juste besoin de partir pour une quelconque raison et que non, j'étais pas au centre de ses pensées. Est-ce que je m'étais faite avoir une seconde fois en moins de dix minutes? Et pourquoi j'lui avais presque courut après lui au juste? La raison, elle était très très claire dans ma tête, dans le fond de mon esprit, mais il était impérativement et absolument nécessaire que tout ça, ça reste juste bien dans ma tête, que j'étais complètement charmée par Concho. J'me sentais presque soumise à lui, qu'il claque des doigts, qu'il me dise quoi que ce soit, j'étais  à peu près certaine de le faire. J'me détestais d'être comme ça, il allait falloir que j'me ressaisisse, aussi vite que possible, au moins pour mon amour propre. Et pour pas donner tout ce pouvoir à un homme que je connaissais à peine. Sa voix, même basse, me parvenait depuis l'autre côté du couloir, on entendait les bruits de la réunion dans mon dos, mais on était à la vue de personne, il n'y avait que ses yeux dans les miens. Et je m'entendais lui poser une question bien débile. Mais c'était le seul truc que j'avais trouvé à dire. Et ca l'fit soupirer Concho. Oh ça ouais, j'pouvais bien le comprendre. J'étais bien exaspérante là. J'aurais pu hein, courir encore jusqu'à lui et capturer ses lèvres, le faire reculer contre le mur du couloir et coller tout mon corps contre le sien, mais j'avais eu beaucoup, beaucoup trop peur de me prendre un nouveau refus. J'crois que je l'aurais pas supporté. Alors j'avais préféré jouer les parfaites petites idiotes. C'était pas mieux, j'en conviens, mais ça évitait juste d'être trop frontal. Mais Concho, lui, il le décida, d'être frontal. Si j'avais pas compris ? Qu'il voulait pas de café ? J'le regardais, plissant les yeux, tandis qu'il commençait à s'approcher de moi. "En vérité, j'ai saisis pas mal de truc j'crois mais c'était beaucoup trop confusant tous ces sous-entendus à force." que j'réponds à voix basse moi aussi. Waou, mais en fait, ça fait du bien d'dire les trucs normalement aussi. Ouais, ça m'libérait d'un truc de dire à voix haute que les sous-entendus m'avait un peu perdue. J'taisais pour l'instant à quel point ils m'avaient donné chaud, mais j'étais à peu près certaine de pouvoir le dire s'il le fallait. Mais c'était pas que les sous-entendus qui m'avait donné chaud, c'était celui qui les avait dit. Et lui, il avançait là, vers moi, se rapprochant toujours plus et lâchant à quelques mètres de moi, que c'était moi qui voulait. Troisième boom en dedans. Ou c'était déjà p'tete le quatrième, dixième, centième, never mind, j'voulais des boom comme ça, constamment, que ce soit lui qui m'fasse tout cet effet en dedans et que ça dure des centaines et des centaines de jours. C'est moi qu'il veut? Wahou. J'le regarde qui réduit l'espace entre nous, me surplombant de sa carrure, j'releve la tête vers lui, et je sens ses mains qui encerclent mon visage et ses lèvres qui capturent les miennes. Là, c'était un autre boom, mais bien plus violent et intense que les autres. L'électricité passait entre nos deux corps, rien qu'avec ce baiser que j'lui rendais bien évidemment, c'était beaucoup trop délicieux, d'embrasser à nouveau Concho. J'fermais les yeux, j'me laissais aller au moment, c'était assez fougueux, un peu comme la première fois mais la terre en moins. J'attrapais sa cravate d'une main,  - j'en avais rêvé dès la seconde où j'avais vu Concho - et alors qu'on s'embrassait toujours, j'tentais de lui passer un message, décollant mes lèvres pour lui donner quelques bouts de ma phrase, parce que j'pouvais pas vivre plus de deux secondes loin de ses lèvres maintenant qu'il m'en avait donné l'accès. J'étais juste accro en fait. Et c'était pas ok mais j'm'en fichais bien, pour l'instant. "Concho .." un baiser passionné, "c'est pas ok d'faire ça ici .." un autre baiser et ma main qui tire sur sa cravate et mon bassin qui se colle au sien, ".. faut absolument qu'on arrête .." et ma main de libre qui vient glisser contre son torse, "mais damn, j'peux pas me passer de ça.." et je re-capture ses lèvres. Voilà, j'avais fais ma part du marché, j'avais essayé - pas très longtemps certes - de lutter, de me raisonner, mais j'avais tellement rêvé de ça, depuis le début de l'assemblée, que mon corps était incapable de se séparer de l'objet de tout ses désirs. Mais de toute façon, il allait pas me prendre ici right? ça s'rait irresponsable, là contre le mur, mes cuisses autour de sa taille, et ses mains qui me maintiennent et lui qui s'insère en moi, et qui m'prend là, tout de suite. Ouais, ça s'rait irresponsable mais bordel j'en rêvais de nos deux corps qui fusionnent.

@Conchobáhr Rosenbach

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyLun 1 Juil 2024 - 17:37

tw: relations sexuelles

J’ignorais d’où me provenait cette tendance à me lancer en amour, en relation, qu’elle soit longue ou éphémère, sans délai. C’était comme ça depuis mon retour à Bowen, si je prenais un pas de recul. J’avais tellement enchaîné de relations, je m’étais tellement perdu dans les bras de femmes différentes lorsque j’étais en peine d’amour ou dans une rare période sans être en couple, que j’en oubliais sans doute quelques-unes dans le récapitulatif de mes déboires amoureuses. Même lors de mes histoires d’une seule nuit ou de quelques jours à peine, j’avais eu l’impression que mon coeur s’était enflammé et que j’avais pu m’imaginer un futur avec ces femmes. C’était le cas d’Antonia, avec qui j’avais été coincé au #17 pendant une journée complète après notre nuit torride, parce qu’une tempête dehors nous forçait à ne pas quitter les lieux. Je m’étais dit que c’était une magnifique manière de débuter une relation, le genre d’histoire cocasse qu’on aurait pu raconter à nos enfants (!!). Puis, il y avait eu Alex, Alex que j’avais retrouvée quelques mois après mon retour de Melbourne, Alex qui avait habité mes pensées bien longtemps avant, sans que jamais je ne puisse même seulement espérer qu’elle ressente la même chose pour moi, mais quand il était venu le temps pour elle de me confirmer le contraire, il était trop tard pour moi, j’en aimais déjà une autre. Ally. Ally, qui avait certainement été une de mes relations les plus marquantes, dans toute ma vie. Elle était aussi la mère de mon premier enfant, Maxwell. Avec Ally ça avait été bien trop explosif et compliqué, jusqu’au bout du monde d’ailleurs, là où elle m’avait caché l’existence de mon fils pendant les premières années de sa vie. Puis, il y avait eu Scarlett, l’une de mes meilleures amies, elle et moi aussi, ça avait été une question de timing pourri et finalement, elle était partie et cette fois, je pense que c’était pour de bon. Je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis des années. Après ça, ma meilleure amie du moment, celle avec qui je jouais aux jeux vidéo depuis tellement longtemps, m’avait ouvert son coeur et fait fondre le mien. Zelda. Ma relation la plus douce de toutes, la plus simple, la plus saine, probablement trop, par moments. Malgré l’arrivée de Lara dans notre vie, ma fille, notre fille, on avait réalisé que c’était l’amitié qui l’emportait sur l’amour, et qu’il valait mieux sauver ça avant de tout perdre. Après ma rupture avec Zelda, j’avais continué à enchaîner les courtes histoires mais ça ne signifiait pas pour autant que mon coeur ne s’accrochait pas : à Athéna, à Harmonie, à Lilas, à Tahlia, aussi ! Mais entre-temps, Freja avait commencé à se frayer un chemin jusqu’à mon coeur, et on s’était choisis, de colocataires à amants, puis à amoureux. Encore aujourd’hui, Freja gardait sa place dans mon coeur, sa place précieuse, spéciale, presque indétrônable, me disais-je parfois. Et ce malgré notre rupture, et ce malgré les relations que j’avais eues par la suite, avec Lena, avec Louise (qui avait d’ailleurs pensé être enceinte de moi, c’aurait été la catastrophe), avec Sofia, avec Emilia (et avec elle, olala, je m’étais bien projeté, avant qu’elle n’en choisisse un autre que moi), avec Alba (qui me laisserait probablement toujours un goût d’inachevé, d’autant plus qu’elle avait peut-être porté mon enfant avant de se faire avorter, ou peut-être était-ce celui de Léo, on ne saurait jamais), et, finalement, avec Pippa, avec qui j’avais eu mon troisième enfant. Bordel, hein ? Ouais, avec tout ce recul que je prenais en l’espace de quelques minutes, me rendant vers la porte de sortie, je réalisais que mon coeur il savait pas du tout ce qu’il foutait. Mon coeur il n’apprenait pas de ses erreurs. Même après quinze fois (et j’en oubliais sûrement). Mon coeur, il ne voulait qu’une chose : aimer. J’étais amoureux de l’amour, de ce feeling grisant, déroutant, j’étais amoureux des premières fois, amoureux de la découverte du corps de l’autre, amoureux des premiers jours enivrants, des premiers je t’aime, des espoirs d’une relation belle et longue. J’aimais aimer. Mais à travers ça, j’aimais mal. Je ne savais pas, comment aimer. Je ne m’étais jamais laissé le temps de le faire bien. C’en était désolant. Et je continuais à ne pas apprendre de mes erreurs … Parce que ouais, même en prenant ce pas de recul, cela ne changerait rien à l’avenue que je choisissais avec Joan ce soir. Malgré tous les efforts ce soir, malgré mon intention de ne pas mettre de l’huile sur le feu ardent que nous étions, voilà que je faisais tout le contraire. Comme si ma raison, elle se soumettait à mon cœur, à mon corps et à ses désirs, sans mener sa lutte. J’étais faible, tellement faible, et mon cœur était une guimauve dont le brasier entre Joan et moi n’avait fait qu’une seule bouchée. Alors, quand elle sortit de la salle de rencontre et qu’elle vint me retrouver jusqu’à la porte d’entrée, me sommant d’attendre, j’attendis. Je me retournai vers elle, même, lui donnant un accès tout inclus à mon regard qui la dévorait, à mon regard qui la réclamait. J’en avais marre des sous-entendus, moi aussi, puisqu’il était bien clair qu’on se perdait dedans, que plus rien ne faisait de sens. « J’pense que j’pourrai plus jamais entendre parler de recyclage ou d’fraisiers sans que ça me ramène à toi. » Admis-je, traversant finalement les quelques pas qui me séparaient d’elle. Et enfin, je laissai tomber les barrières pour ce soir. Je lui avouai, directement, sans plus passer par quatre chemins, que je n’en voulais pas de ce café. Que c’était d’elle, dont je voulais. Elle, ici et maintenant, au pire. Elle plusieurs fois, elle sans arrêt, elle partout. Je capturai alors ses lèvres, la surplombant de mon corps plus grand que le sien, faisant tomber son visage vers l’arrière pour l’embrasser de haut, pour l’embrasser avec ce côté animal et intense qui nous avait habité la toute première fois. Je n’avais pas envie de lâcher ses lèvres, à Joan, malgré tout ce qui m’indiquait que ce n’était pas une bonne idée de continuer sur cette pente glissante, malgré toutes les autres complications qui occupaient présentement mon coeur. D’une main, la brunette attrapa ma cravate, ce qui me gardait près d’elle puisqu’elle la tirait, tout légèrement, mais juste assez pour que je sache que j’étais à elle. Que je ne pouvais m’en aller nulle part, maintenant que j’avais moi aussi ouvert la porte sur une suite des choses, sur la reprise de nos ébats là où nous les avions laissés, à contre coeur, sur Holbourne Island. Ce lieu, cette île, cet arbre sacré, ne seraient plus les seuls à être témoins de notre fougue, de notre désir incontrôlable. Désormais, Joan et moi enchaînions ces endroits interdits, sans faire appel à la raison. C’est vrai, elle avait beau, la belle, nous souffler entre plusieurs baisers, que nous ne pouvions pas faire ça ici, qu’il nous fallait nous arrêter, je savais que ni l’un ni l’autre nous n’étions prêts à mettre un terme à l’orage brûlant. Ses mots dictaient une chose mais ses gestes en appelaient tout autrement. Ses doigts tiraient de plus en plus sur ma cravate, me scotchant à elle. Son bassin se pressant contre moi. Sa main libre glissait sur mon torse, par-dessus cette chemise dans laquelle j’étouffais. Nous étions au beau milieu de ce couloir et il est vrai qu’on ne pouvait quand même pas s’déshabiller et coucher ensemble ici, contre la porte, à la vue de tous les passants sur le trottoir ou à la vue de tous les gens dans la salle qui s’absenteraient pour une pause pipi, téléphone ou cigarette. Bien sûr, que ce serait irresponsable, d’autant plus que nous n’étions pas deux nobody qui feraient le sujet de conversation de la soirée, en se disant “mais comment deux étrangers ont pu oser venir faire ça juste à côté de l’assemblée”. Non, nous étions deux membres de cette assemblée, nous aurions dû être encore assis à nos tables à la table sept, nous aurions dû écouter ce qui se disait, participer, féliciter l’association pour aînés. Nous n’aurions pas dû être en train de nous dévorer le visage dehors, à quelques mètres de toute l’action (mais soyons honnêtes, la vraie action, elle était ici, là, maintenant, entre Joan et moi). « Alors arrête-nous … » Un autre baiser essoufflé. « … s’il faut absolument qu’on arrête. » Moi, je n’arrêtai pas, reprenant ses lèvres. Joan non plus, finalement, ne mit absolument pas les freins. Cela me fit sourire, contre ses lèvres, pendant que mes mains coursaient sous sa robe, se frayant un chemin jusqu’à ses fesses, sous le tissu. Heureusement que personne ne passait derrière. Voyant que Joan continuait elle aussi dans son élan, je continuai de sourire contre sa bouche. « C’est ce que je pensais. » Je repris de plus belle, quelques râles d’impatience arrachés entre deux baisers. On aurait au moins pu aller à ma voiture, j’aurais pu la baiser sur la banquette arrière, comme deux adolescents dans la voiture de papa ou de maman. En toute honnêteté, je ne pensais même pas être capable de me rendre jusque-là. Si, j’en aurais été capable, bien sûr. Mais je n’en avais pas envie, surtout. À la place, sans mettre fin à nos baisers, je commençai à reculer, entraînant Joan avec moi, jusqu’à la cage d’escalier qui se trouvait juste de l’autre côté de la porte close que je poussai. Il ne me semblait pas, qu’à cette heure, les autres étages étaient occupés. Ils devaient être vides de toutes leurs âmes, il s’agissait de bureaux, après tout. Il se faisait tard. Une fois la porte fermée, il n’y avait plus que la fenêtre étroite donnant sur le hall d’entrée, qui aurait pu nous trahir, si un regard curieux s’y glissait. « Ici … c’est bon, non ? » Demandais-je, bien plus coquin et lâcher-prise qu’à l’habitude. Je ne me sentais plus totalement là, plus totalement en contrôle de ma tête. Si je l’avais été, je me serais certainement dit que ce n’était pas bien discret d’aller forniquer dans cette cage d’escaliers où l’écho même de nos baisers était grand. Mes râles d’envie se répercutaient contre les murs, à l’infini. Ça aurait pu me ramener à la raison, mais au contraire, ça m’excita encore plus, parce que si mes gémissements étaient décuplés, ceux de Joan aussi. J’entendis son envie, empressée, être réverbérée vers mes oreilles. Cette fois-ci, contrairement à Holbourne Island et l’arbre sacré, je n’avais pas envie qu’on prenne le temps de se découvrir, de faire grimper la température pendant de longues minutes. Nous avions déjà attendu. Trois semaines. Trois semaines à fantasmer sur Joan, trois semaines à m’en vouloir de ne pas avoir été jusqu’au bout sur l’île, puisque clairement mon sexe en redemandait. Trois semaines à essayer de me raisonner, de me l’enlever de la tête, en vain. Trois semaines à avoir sexuellement envie de quelqu’un, c’est long. Très long. Ça torture d’en-dedans, physiquement, mentalement. Maintenant que le moment se présentait à nous et que nous avions finalement capitulé, s’abandonnant à nos excès, je ne comptais plus faire marche-arrière. Il était trop tard, de toute façon, la situation était déjà bien compliquée. Mon sexe dur était pressé contre Joan alors que je semblais vouloir écraser son corps entre la porte et ma personne, tellement je me lovais à elle. L’une de mes mains se faufila de nouveau sous la robe de Joan mais cette fois, sous sa petite culotte également. Avec satisfaction, je constatai que la brunette, elle était complètement mouillée. Mes doigts glissèrent contre son intimité humide. Je n’étais pas le seul à être impatient, à avoir assez attendu. Je me reculai alors d’un ou deux pas, et je vins chercher, dans ma poche-arrière, mon portefeuille. J’en sortis un condom que j’avais glissé là après Holbourne Island, me disant que je ne me ferais pas prendre une seconde fois. Je me remerciais intérieurement d’avoir osé. Je fourrai de nouveau le porte-feuille dans ma poche et je défis le bouton de mon pantalon propre, avant de le baisser suffisamment pour dégager mon entre-jambe. J’emmenai mes boxers dans la chute, délivrant mon membre bandé. J’ouvris le préservatif et je vins le dérouler contre mon pénis, avant de lever un regard fiévreux vers Joan alors que je faisais deux pas vers l’avant, vers elle. Je recommençai à l’embrasser langoureusement, me pressant contre elle. Puis, je glissai mes deux mains de chaque côté de ses jambes, et je soulevai ses cuisses afin qu’elle s’enroule autour de mes hanches. Je relevai sa robe de mes mains, et je continuai à l’embrasser, la maintenant contre la porte de sortie de la cage d’escaliers. Puis, nageant toujours dans l’impatience de m’unir à elle, complètement, profondément, je tassai sa petite culotte d’une main, et je la pénétrai, sans la quitter du regard. Un râle de plaisir, mal contenu, fit écho dans tout l’escalier, jusqu’au troisième étage. « Finally … » Soufflais-je entre deux souffles courts, excités. J’esquissai un sourire en regardant Joan, continuant mes mouvements de vas-et-viens en elle. J’avais les jambes légèrement fléchis, et mes mouvements étaient inclinés vers le haut, de sorte à pouvoir garder plus aisément Joan dans les airs. Je recommençai à l’embrasser, sans cesser mes coups de rein qui claquaient contre elle, contre la porte, cognant au rythme de mon désir. Une main sous ses fesses, l’autre remonta jusqu’à la bretelle gauche de sa robe, et de deux doigts je la fis glisser doucement le long de son épaule, pour donner un peu de lousse au tissu, et me permettre de dévoiler son sein gauche. Ma main vint s’y poser, agrippant son sein, son mamelon dur contre la paume de ma main droite. Je ne me détachais que rarement de ses lèvres, à travers tous ces gestes, et mes vas-et-viens eux ne cessaient pas, hormis quelques changements de cadence selon le confort de ma position ou ma réserve d’énergie. Le bout de mes doigts jouaient avec le bout de son sein, j’aimais entendre son excitation changer au fil de mes caresses. Après un moment, je quittai ses lèvres et je baissai mon visage. Je remontai ma main, le sein de Joan toujours dans celle-ci, pour me donner un accès plus facile. Je vins couvrir son mamelon de ma salive, de mes baisers, de mes coups de langue, pour quelques instants, avant de laisser ma main en reprendre totalement possession. Mes lèvres, elles, revinrent vers celles de Joan dont je m’emparai de nouveau. J’arrivais bientôt au point culminant de mon excitation, je le sentais dans le bas de mon ventre, dans ma respiration, dans mon corps tout entier. Bientôt, j’allais exploser, me déverser, et je voulais l’entraîner avec moi dans ce doux oubli. Ma main quitta son sein et s’en alla jouer avec son entre-jambe pendant que je continuais mes vas-et-viens. Je voulais l’entendre jouir avant de m’abandonner à mon tour.

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyLun 1 Juil 2024 - 21:37

tw : relation sexuelle

Alors ça y est, il n'y avait plus aucune barrière, plus aucun rempart, plus rien qui nous retenait pour laisser enfin éclater l'envie dévorante qu'on avait l'un pour l'autre. C'était vertigineux que d'me dire que Concho, en l'espace de si peu de temps, avait réussi à s'insérer dans chacune de mes pensées, toutes plus lubriques les une que les autres. Il m'avait retourné le cerveau, il avait réussi à faire s'éteindre ma raison, mon professionnalisme, au profit d'une passion que j'pouvais plus contenir. C'était complètement irresponsable ce qu'on faisait là, à s'embrasser à pleine bouche dans le couloir, à quelques dizaines de mètre de l'assemblée à laquelle nous aurions du participer. Mais clairement, il n'y avait plus rien qui comptait, ni les associations, ni mon poste, ni nos différents, rien du tout. On avait tout lâché, on décidait d'un commun accord d'aller au bout de ce qui nous hantait depuis cette fameuse journée sur Holbourne Island, parce qu'il n'y avait que ça qui comptait à cette seconde, il n'y avait que lui et l'aura qu'il avait sur moi, il n'y avait que ses lèvres sur les miennes, et nos soupires de satisfaction d'enfin se retrouver. Trois longues semaines d'attente, à fantasmer sur lui, sur son corps, sur sa langue, sur son sexe, j'pensais plus qu'à ça et il fallait comme extérioriser, parce qu'aucune réflexion ne serait possible sans ça. Fallait que j'le ressente en moi, que j'sache la puissance de ses coups de reins, que j'l'entende encore jouir, que j'ressente ses mains sur son corps, pour pouvoir à nouveau espérer penser correctement. C'était devenue une obsession. Et j'tentais pourtant, vainement, de nous raisonner, ponctuant chacune de mes tentatives par des baisers et des gestes qui indiquaient tout le contraire de mes paroles. Concho aussi, il tenta de se raisonner, mais c'était pour la forme, clairement, pour s'donner bonne conscience, pour pouvoir dire ensuite : on a essayé. Mais si, il le fallait que vive ça, j'en crevais d'envie et quand je sentais la main de Concho se frayer un chemin jusqu'à ma fesse, directement sous ma robe, j'resserrais mon bassin contre le sien, soupirant de plaisir à ce simple contact. J'souris contre ses lèvres, "j'ai pas du tout envie d'arrêter, en vérité." que j'lui disais, alors qu'on recommençait à s'embrasser à pleine bouche. C'était plus possible de stopper ça, c'était exactement le même sentiment que sur l'île, au pied de l'arbre sacré, j'voulais que ça dure, j'voulais prendre ma dose de Concho. J'le sentais qu'il me faisait reculer, il ouvrait une porte qui donnait sur une cage d'escalier. C'était galvanisant d'être là, caché de tous, même si les chances de se faire surprendre n'étaient pas encore totalement évanouies, elles étaient quand même déjà plus petites. Et c'était largement suffisant. J'me collais contre la porte, hochant la tête à la question de Concho, mes yeux de biches plantés dans les siens, "ça m'semble idéal.." que j'dis alors qu'il reprenait possession de mes lèvres. Non, ça l'était pas idéal, mais oui c'était parfaitement excitant, d'être là. Dans cette cage d'escalier sombre, qui résonnait de chacun de nos souffles. Les locaux étaient vides, je l'espérais, mais on f'sait rien de mal de toute façon, right? J'étais de toute façon pas en mesure de jauger la situation, j'pensais qu'à une chose, à lui, à son érection dans son boxer, à lui en moi, j'étais complètement aveuglée par l'excitation et il y avait comme une espèce d'urgence qui s'animait entre nous. Autant, sur l'île, on avait pris notre temps, on s'était donné du plaisir avec nos bouches, mais là, y avait pas l'temps de niaiser. J'voulais juste qu'il me prenne, sauvagement, j'voulais juste laisser exulter mon envie de lui, le plus vite possible, sentir enfin cette libération que c'était de faire l'amour avec lui. J'sentais ses doigts qui se faufilait sous ma culotte, et j'lâchais un soupire de plaisir, fermant les yeux et sentant presque automatiquement chaque muscle de mon corps qui se détendait, comme si j'étais parfaitement prête à lâcher prise, comme j'avais été capable de le faire la dernière fois. Je sentais son érection pressée conte ma cuisse et j'ondulais mon bassin contre ses doigts, impatiente d'aller encore un peu plus loin. Il se recula finalement, allant chercher un préservatif dans la poche de son pantalon. J'le regardais faire, fixant ses doigts, me mordant la lèvre inférieur, d'impatiente et de satisfaction de savoir d'avance ce que j'allais enfin pouvoir ressentir. J'en avais rêvé de cet instant, à la seconde où on avait quitté la clairière de l'arbre sacré, ça ne m'avait jamais quitté. Concho libéra son érection, qu'il protégea du préservatif avant de revenir vers moi, avec un regard qui n'avait jamais été aussi hot qu'à cette seconde. J'me retrouvais le dos plaqué contre la porte, soulevée du sol, et j'enroulais mes mains autour de sa nuque, pour trouver de la stabilité. J'allais en avoir besoin à ce stade, parce que je sentais chaque partie de mon corps complètement fébrile, à fleur de peau, vibrant. Je sentais son sexe glisser contre mon intimité, c'était les dernières secondes d'attente, c'était étouffant toute cette tension. Et finalement, je sentais Concho entrer moi, et en même temps que lui, je lâchais un soupire de satisfaction, de plaisir, le libération, qui résonna dans toute la cage d'escalier. Me rappelant qu'il allait falloir tout de même oeuvrer en silence. C'était difficile de contenir mes gémissements, tant chaque coup de rein était un appel du paradis, c'était renversent de le sentir en moi. "Concho .." que j'parvenais difficilement à formuler, entre deux soupires, entre deux souffles coupés par ses mouvements de bassin. "C'est fucking bon.." que j'arrivais à rajouter alors que je resserrais mes cuisses autour de lui, pour tenter de lui facilité la tâche. C'était un moment hors du temps, j'avais plus la notion de rien, il n'y avait que lui qui comptait, lui et tout le plaisir qu'il s'accordait à me donner, en libérant mon sein gauche qu'il s'empressait de venir caresser de ses doigts. Bordel, j'me sentais flancher, j'me sentais lâcher prise, j'me sentais complètement m'abandonner à lui. Il excitait chacun de mes sens, j'savais plus ou donner de la tête et je basculais la tête en arrière, lui offrant le loisir d'apposer sa langue sur mon téton. Il m'allumait Concho, de toute les manières, j'étais plus en mesure de rien contrôler et mes gémissements ne restaient pas silencieux bien longtemps. J'étais sur un fil, sur le fil de l'orgasme, j'le sentais qui se dessinait dans le creux de mon ventre. A ce stade, c'était une excitation débordante et j'savais pas si j'allais être en mesure de jouir, mais c'était sans compter sur Concho et ses doigts qui à présent venait se loger sur mon intimité. Ouais là, il n'y avait plus aucun doute, il allait m'emmener jusqu'à l'extase, c'était primitif, c'était sauvage, c'était fucking délicieux et alors qu'il continuait à donner des coups de reins de plus en plus intenses, j'sentais l'orgasme qui irradiait tout mon corps, mon souffle se coupa plusieurs secondes avant de laisser éclater mon plaisir, en silence, autant que j'pouvais, j'avais ramener ma tête contre la sienne, ma bouche à quelques centimètres de son oreille, jouissant intensément, contenant le bruit que je pourrais faire. C'était puissant, c'était renversant, c'était encore mieux que tout ce que j'avais pu fantasmer. "J'veux ça tous les jours.." que j'lâchais, les yeux presque révulsés, toujours à cours d'oxygène. C'était ça que j'lui avais dit, la première fois, la même chose, en français, mais là, j'voulais qu'il le sache, j'pouvais qu'il mesure tout ce que ça me procurait. Alors que mon corps terminait d'être parcouru de spasme, mais j'le sentais encore en moi Concho, alors qu'il accélérait une dernière fois avant de lui aussi atteindre l'extase. Ouais, c'était indéniable maintenant, j'étais irrémédiablement accro à lui. Physiquement et mentalement, son emprise sur moi était insane. J'pensais pas à la suite, vivant chaque seconde les unes après les autres. Perdue dans ses yeux fucking magnifiques. Hypnotisée.

@Conchobáhr Rosenbach

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptySam 6 Juil 2024 - 14:39

tw : relations sexuelles

J’esquissai un sourire à la réponse de Joan, alors qu’on s’trouvait encore dans le couloir principal, à la vue de tous, en train de danser entre le bien et le mal, entre l’envie et la raison. Notre bateau chavirait clairement vers un côté plus que l’autre. « Ça tombe bien, moi non plus. » Que je dis, avant de reprendre nos baisers indécents. La guidant de mes pas, je nous conduisis vers la cage d’escaliers, ne rouvrant les yeux que de temps en temps pour pouvoir m’assurer de nous diriger vers le bon endroit. C’était un espace un peu plus privé - même si pas du tout hein soyons honnêtes - qui nous permettait au moins de ne pas être à la vue de tous nos collègues et partenaires et connaissances qui pourraient éventuellement se décider à aller prendre une pause à l’extérieur de la salle d’assemblée. Joan me confirma que c’était un endroit idéal - non, mais bon, si on voulait le croire tous les deux - alors qu’elle s’appuyait contre la porte. Son regard m’appelait. Son corps m’attendait. Je revins donc me presser contre elle, pour lui montrer à quel point mon corps, lui aussi, la désirais. Après quelques baisers déchaînés, je me reculai afin de libérer mon érection et d’mettre un préservatif. La dernière fois, ça avait contribué à nous arrêter, ça, de ne pas en avoir. Et j’comptais pas m’arrêter cette fois-ci. C’aurait été difficile de me mettre à nouveau les freins, si elle le voulait et que j’le voulais ici, après trois semaines à m’imaginer ce moment. Et j’dois dire, en passant, que la réalité était pas mal plus chaude que mes pensées. Le build up, les fraises, les sous-entendus, les baisers dans l’couloir, cette cage d’escaliers. Le non puis le oui. Ça m’rendait dingue. Elle me rendait dingue. Une fois le condom bien mis, je m’avançai de nouveau vers Joan et je la soulevai du sol, plaquant son dos contre la porte pour qu’on s’tienne bien en place. Elle enroula ses mains autour de ma nuque au même moment où je guidais mon sexe jusqu’en elle, après avoir tassé sa petite culotte. Nos gémissements de plaisir et de soulagement de toute cette tension, ils résonnèrent partout dans la cage d’escaliers. Je m’en fichais un peu mais si on voulait de ne pas se faire prendre et pouvoir vivre ce moment tant attendu jusqu’au bout, c’est vrai qu’il allait falloir se la fermer un peu plus. Joan lâcha mon prénom et c’était fucking enflammant de l’entendre le souffler à mon oreille. Je dévêtis son sein gauche pour pouvoir m’y perdre, d’abord avec mes mains puis avec ma bouche. Joan balança sa tête vers l’arrière, recevant tout le plaisir, et j’adorais savoir que je lui procurais tout ce bien. Et elle me le rendait bien. J’avais le corps tout entier électrisé. Je ne savais pas comment j’arrivais à tenir debout et à donner ces coups de reins, sachant que mes jambes étaient tremblantes de désir. L’orgasme aurait pu être plus difficile à atteindre comme notre position demandait un brin de concentration, mais Joan était tellement attirante et ce moment tellement hot, j’aurais pu avoir la tête à l’envers que je pense que j’aurais été capable de jouir. Pour aider Joan à atteindre l’extase elle aussi, je glissai une main contre son intimité et je la caressai, d’abord doucement, puis un peu plus vite, tout comme mes mouvements de bassin. J’sentis le souffle de Joan se couper pour quelques secondes et je savais ce que ça signifiait, j’savais que son plaisir allait éclater en plein d’confettis sonores. Je souris, rien qu’à l’entendre, et je fermai les yeux alors qu’elle approcha sa bouche de mon oreille et qu’elle jouit contre celle-ci. Juste ça, ça termina de me catapulter vers l’orgasme, en plus de ses mots que cette fois, je compris. J’enfouis mon visage dans le creux de son cou alors que je donnais les derniers coups, restant bien profondément en elle alors que je jouissais. Un râle de plaisir se perdit contre la peau de son épaule. Mon corps trembla contre le sien. Puis, le délicieux ouragan passé, je repris mon souffle en reculant mon visage pour plonger mon regard dans le sien. On était vidés, fatigués, biens, un peu high encore. Je souriais. Puis, du coin de l’oeil, je vis du mouvement par la toute petite fenêtre de la porte. « Oh, shit, c’est la pause j’crois. Sont tous là. » Je nous écartai rapidement de la porte. Dans le mouvement, mon sexe glissa hors de Joan. Je la redéposai au sol et on se dépêcha de se remettre un peu plus présentables. Si ça se trouve, des gens se dirigeaient vers ici, pour des raisons x ou y, j’m’en fous, du moment qu’on me trouve pas ici les culottes baissées. Je retirai le préservatif qui contenait tout mon plaisir déversé. « Bon et j’suis supposé faire quoi avec ça, moi ? » Demandais-je à mi-chemin entre le fou rire et la panique. J’aurais voulu profiter de ce moment de douceur, après l’acte, plus longtemps avec Joan. Mais on avait joué avec le feu, c’était déjà bien qu’on ne se soit pas brûlés. De toute façon, à en croire nos mots et nos désirs, on aurait ça, si on le voulait, à tous les jours.

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyLun 8 Juil 2024 - 18:44

J'crois que ce qu'on vivait là, c'était deux mille fois plus hot que notre moment au pied de l'arbre sacré. Et dans mes fantasmes, ça semblait déjà bien difficile de faire plus électrisant que dans la forêt, mais fallait s'rendre à l'évidence et avouer que Concho, qui me rendait complètement fébrile, et absolument toute la situation depuis le début de cette réunion avait contribué à rendre les choses sous tension et palpitantes. Et la libération de l'embrasser à pleine bouche, à l'abris des regards et Concho qui me fait reculer dans cette cage d'escalier qui serait au final le lieu de tous les vices, tout ça, ça me mettait dans un mood d'excitation, de fébrilité et j'étais plus du tout en mesure de réfléchir. C'était vraiment irresponsable ce qu'on faisait là. Exactement comme au pied de l'abre sacré, on pouvait se faire surprendre, à chaque seconde. Il allait vraiment falloir qu'on arrête de se sauter dessus à la moindre occasion, et encore plus lors des évènements liés à nos travails, ça risquait assurément d'nous retomber un jour dessus. En tout les cas, là, j'vivais dans un autre monde, avec mes jambes enroulées autour de la taille de Concho, mon regard fiévreux planté dans le siens, nos soupires résonnant dans le silence de la cage d'escalier, et ses coups de reins contre mon bassin, et toute la tension sexuelle qu'il pouvait y avoir entre nous. C'était ça le plus important. C'qu'on vivait là, ça me reversait de l'intérieur, Concho, j'avais un peu le sentiment d'être complètement suspendue à ses lèvres, de ne plus répondre de moi quand il me regardait et qu'il me faisait sentir qu'il avait envie de moi. Alors j'lâchais prise, complètement, dans ses bras, sous ses caresses délicieuses. J'le trouvais intentionné, Concho, d'accorder autant d'importance à mon plaisir, et pour la seconde fois, je jouissais, sans retenu, tandis que lui aussi atteignait l'extase quelques secondes plus tard. C'était fucking beau et bon. Et j'sentais nos corps tremblants, et nos souffles coupés. C'était une p'tite tempête en dedans là, de ressentir autant de plaisir et d'être autant exaltée par cette situation. On reconnectait nos regards, essoufflés et shootés par les endorphines et j'souriais moi aussi, doucement, j'planais. J'serais bien resté là, à me perdre dans ses yeux, mais il releva le regard, subitement, m'annonçant que visiblement, le couloir était rempli de toute l'assemblée. Rapidement, il nous décalait de la petite fenêtre et je posais à nouveau mes pieds sur la terre ferme. J'sentais comme un vide autour de mon corps, sa chaleur ne m'enveloppait plus mais clairement, là, il fallait agir vite. On pouvait se faire griller à chaque seconde. Et c'était vraiment pas envisageable qu'on se fasse cramer. Rapidement, on se rhabillait, je remettais ma culotte en place, ma robe à nouveau couvrait mes cuisses et je rangeais également mon sein en replaçant la bretelle sur mon épaule. Concho se débarrassa du préservatif et semblait bien embêter avec. J'le regardais, un peu amusée, un peu paniquée aussi. "Ok, j'peux définitivement pas te laisser seul avec ça!" que j'dis en pointant le préservatif qu'il tenait dans sa main. J'aurais pu hein, m'éclipser et le laisser se débrouiller mais c'était autant son problème que le mien. J'attrapais alors sa main de libre et j'me mettais à monter les escaliers à toute vitesse. "Viens, on va trouver une poubelle dans les étages!" Je franchissais une porte, donnant sur un open space, complètement vide. Le soir, personne y travaillait, c'était un peu notre chance. "Ca s'rait grillé qu'on le mette dans une corbeille random d'un des bureaux, cela dit, ça mettrait probablement un peu d'ambiance!" que j'disais en riant avant de voir la porte des toilettes. "Pour être plus discret, on va l'mettre là, dans la poubelle des toilettes! Enfin, si c'est en accord avec tes principes de recyclage, bien entendu." que j'lui dis avec un p'tit sourire en coin, assez contente de ma p'tite référence à nos sous-entendus d'auparavant. En fait, j'étais full de bonne humeur là, d'avoir vécu ça avec Concho, d'planer sous le coup des endorphines, avec encore la sensation de sa présence entre mes jambes. J'étais étonnement détendue malgré la situation un peu périlleuse.

@Conchobáhr Rosenbach

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyMer 17 Juil 2024 - 22:19

tw : relations sexuelles

C’était pas juste. C’était pas juste que je ne puisse pas profiter quelques minutes de plus, hell, j’aurais pris juste quelques secondes même, de ce moment d’extase, de douceur, de délicieuse fatigue qui m’endormait le corps et l’esprit. J’aurais eu envie de poser mon front contre l’épaule gauche de Joan, de fermer les yeux, de respirer son parfum mêlé à sa sueur, d’accorder ma respiration à la sienne. J’aurais dû les fermer, mes yeux. Malheureusement, ils regardèrent plutôt de l’autre côté de la petite fenêtre de la porte, et remarquèrent tout ce beau monde qui sortait pour la pause. Pouf, juste comme ça, notre petit moment rien qu’à nous deux s’envolait dans un nuage de fumée. Je nous décalai de la fenêtre, comme j’avais encore Joan dans les bras, et je l’aidai à ce que ses pieds retrouvent le sol. Elle se replaça le sein, la petite culotte et la robe, et je me remontai les boxers et le pantalon. Le truc, c’est que j’avais maintenant le préservatif dans la main (j’allais quand même pas le laisser là et baigner dans mon sperme toute la soirée hein) et je ne savais plus trop quoi en faire. J’allais pas non plus le fourrer dans ma poche, je n’avais aucune envie de nettoyer ça après. Joan me regarda avec amusement, et honnêtement, avec le peu que je connaissais d’elle, la pensée qu’elle allait m’abandonner avec ça et retourner dans le hall avec tout le monde, ça m’effleura l’esprit. Ce serait une belle petite victoire de sa part. Heureusement, y’avait visiblement un peu plus de douceur entre nous maintenant, pas juste de la compétition entre deux grands enfants. Elle attrapa ma main libre et m’entraîna vers le haut des escaliers avec elle. Je me mis à rire, ça allait peut-être attirer l’attention sur nous mais au moins, maintenant, on était habillés. « Et tu fais quoi si tous les étages sont barrés ? » Coup de chance, ce n’était pas le cas. Elle ouvrit une porte et on arriva dans un grand espace à bureaux, ouvert, avec des corbeilles à chaque cubicule. « J’ai l’embarras du choix en tout cas, faudrait regarder les photos dans les cadres et choisir notre gagnant. » Blaguais-je. C’était pas du tout mon genre d’aller foutre le bordel dans la vie amoureuse des autres, cela dit. Je le faisais suffisamment bien avec la mienne. Toujours ma main dans la sienne, Joan m’emmena vers une toilette. Quand elle ramena le recyclage sur le tapis, je lui lançai un regard mi-amusé, mi-agacé. Mais je l’étais pas vraiment, agacé. C’était juste pour faire genre. Je n’avais plus l’impression de pouvoir être agacé de Joan. C’était un jeu que j’aimais, maintenant. Y’avait plus d’ombre, plus de haine, plus de jugement. Pourtant, je ne la connaissais toujours pas. « Je n’aurais pas trop envie qu’on recycle une partie de moi. » Dis-je en levant le préservatif, un sourire amusé aux lèvres, avant de le laisser tomber dans la poubelle. Je lâchai la main de Joan pour me diriger vers les éviers, et je me lavai les mains avant de les secouer pour les sécher rapidement. Je me tournai et je m’appuyai sur le comptoir des lavabos, tournant la tête vers Joan. « Bon … pour la suite, j’imagine que c’est mieux qu’on ne retourne pas ensemble à l’assemblée. Ça susciterait pas mal de questions … » Dommage, j’allais peut-être baisser dans l’estime de Steffy, de juste partir comme ça comme un voleur. En même temps, j’regrettais pas tellement. Ça avait 100% valu la peine.

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MessageSujet: Re: i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan)   i been crawling up inside your lungs, feeling up your mind with my tongue (joan) - Page 2 EmptyJeu 18 Juil 2024 - 22:34

Il y avait forcément un p'tit goût de frustation dans la manière dont notre moment rien qu'à nous s'évanouissait, en un battement de cil. La présence des gens dans le couloir nous avait fait comme un boom, un truc qui nous rappelle que non, lui et moi, nous n'étions pas seul au monde. Pourtant, j'l'avais ressenti comme ça cet instant, un truc rien qu'à nous, en dehors des lignes, en dehors de la réalité. Et j'analysais pas trop même si j'étais à peu près certaine que ça venait de sceller un truc. Un truc qui dépassait nos gamineries de rivalité, un truc un peu plus fort. J'aurais pu l'abandonner là, retourner dans le couloir, l'air de rien et le laisser seul avec son préservatif, mais j'pouvais pas. Ca aurait été mauvais d'ma part et ça n'aurait que re-teinté notre relation d'une compétition, et j'avais, j'crois, plus tellement envie que ça soit que ça. Concho n'était plus juste le concurrent direct de mon asso. Nos corps avaient clairement parlé, on s'attirait l'un à l'autre, physiquement. J'lui tirais la main vers les étages et on passait en revue nos possibilités. J'riais lorsque Concho suggéra de mettre le bazar dans la vie sentimentale de l'un des employés de cet open-space. C'était clairement très tentant mais j'crois que là, le principal, c'est qu'on efface les preuves de ce qu'on venait de vivre, le plus discrètement possible. Finalement, on opta pour la poubelle des toilettes, non sans m'assurer au passage que les envies de recyclage de Concho ne vienne percuter cette idée. Sa réaction, mi amusée mi agacée m'arracha un rire. Et puis, il se débarrassa du préservatif usagé et se lava les mains avant d'se retourner vers moi, s'appuyant contre le rebord du lavabo. J'en aurais bien repris, là, une p'tite dose de Concho, mon corps appelait déjà un retour à lui, mais effectivement, il fallait qu'on revienne dans l'assemblée, et ce, le plus discrètement possible. "Repasse par la cage d'escalier si tu veux, ton absence a sûrement être du plus remarquée que la mienne. Moi j'vais trouver un autre chemin par la droite des bureaux." Généralement, dans ce genre de bâtiment, il y avait des escaliers de chaque côté, pour favoriser les sorties de secours. Et là clairement, c'en était une, un peu. Je faisais un pas vers Concho, déposant un très bref baiser au coin de ses lèvres, à la naissance de sa joue. "A tout de suite." que j'lui dis avec une p'tite mine malicieuse avant de faire volte face et de quitter la pièce. J'prenais, comme prévu à droite, trouvant comme j'imaginais, une porte donnant sur un autre escalier. Avant de retourner dans l'assemblée, j'faisais moi aussi un tour dans des toilettes, pour me rafraîchir et reprendre mes esprits. Et puis, on se retrouva avec Concho et tous les autres, pour la suite de l'assemblée. On était resté très sages, très discrets, ayant juste en commun le souvenir fiévreux de notre ébat. J'avais encore le goût de ses lèvres sur les miennes et la sensation de sa présence en moi, j'planais. Pour le reste de la soirée.

rp clos. :coeur:

@Conchobáhr Rosenbach

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"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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