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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)

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Reyansh Bhakta
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MessageSujet: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyLun 8 Juil 2024 - 3:47

tw : ce sujet contiendra des mentions et prises de drogues

Le syndrôme de la toile blanche, c’est ce qui habitait Reyansh depuis plus d’une semaine, désormais. Ça ne lui arrivait que rarement, des blocages du genre. Il avait l’impression que sa créativité était paralysée, que sa main ne dessinait plus que des arabesques bien trop évidentes, vides de sens. Il avait du mal à se connecter avec lui-même, il n’aurait pas su dire pourquoi. Il poursuivait sa douce relation avec Ella, depuis bientôt deux ans maintenant, sans avoir mis de mot dessus, sans porter d’étiquette. Il avait peut-être l’impression qu’il lui manquait quelque chose, Reyansh, qu’il n’était pas complet, mais quelle était la pièce manquante du puzzle ? Pourquoi était-il incapable d’aller chercher, au plus profond de lui-même, les réponses à ses interrogations ? Il avait passé des heures et des heures à fixer sa toile blanche, pinceau en main, couleurs éparpillées devant lui. Il avait mis de la musique, il avait mis du silence, il avait écouté la pluie et il avait écouté ses pensées envahissantes. Rien n’avait déclenché un élan de création. Il était passé au Weird Kids & Coffee le lendemain, et c’est là qu’il avait croisé Charlie, un gars rencontré le mois dernier, un artiste, comme lui, et ils avaient rapidement échangé, sympathisé. Reyansh lui avait partagé sa paralysie créative, son manque flagrant d’inspiration, d’introspection. Charlie lui avait alors dit qu’il avait peut-être bien un truc pour lui, pour booster sa créativité, pour le relancer dans son univers coloré. Reyansh avait été dubitatif mais n’avait pas posé de question et avait invité Charlie chez lui, lui refilant l’adresse de la Bowery, la communauté intentionnelle dans laquelle il vivait. Deux jours plus tard, l’étudiant de douze années plus jeune que lui se pointait devant l’immeuble, où Reyansh alla le chercher pour le conduire jusqu’au toit, jusqu’à sa chambre. « Nous y voilà ! C’est mon atelier slash chambre à coucher. On fait avec les moyens qu’on a. » Il sourit. Il n’était pas à plaindre, en réalité. Il avait une belle vue sur la ville et sur les couchers de soleil. Son lit et sa commode ne prenaient pas beaucoup de place, au fond ce sont les toiles et les tables de travail qui occupaient l’espace de son petit loft. Puisque les toilettes et la cuisine se trouvaient à l’étage du-dessous, partagées avec le reste de la communauté, ça lui faisait pas mal de place pour se laisser aller à son art. Quand l’inspiration suivait, bien sûr. « Bon, alors, lèveras-tu enfin le mystère sur ce truc que tu as pour me débloquer l’imagination ? » Il aurait dû se douter, Reyansh, mais non, il était bien trop pur d’esprit.

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But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts. ☾☾
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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyLun 8 Juil 2024 - 4:42

tu viens d'arriver, le mois dernier dans cette ville australienne, bien loin de ta ville natale. tu t'es perdu, souvent, mais pour mieux trouver ton chemin. tu t'es perdu, mais tu as trouvé le weird kids coffee shop, avec une galerie d'artistes qui t'a émerveillé. c'est là que tu l'as rencontré, Reyansh, que tu as sympathisé avec cet homme de douze ans ton aîné. la différence d'âge ne t'importe que peu : le principal, c'est votre fibre artistique à tous les deux.

l'art, c'est bien trop important pour toi. c'est pour ça que quand Reyansh t'a dit qu'il avait une panne d'inspiration pour ses œuvres, tu as pris ta mission à cœur, bien que tes méthodes ne soient pas très conventionnelles. l'homme t'a invité chez lui, tu as noté son adresse et tu l'as retrouvé en bas de son immeuble, de plus en plus enchanté en montant vers sa chambre, en voyant la taille de votre espace de travail.  

- trop stylé, chez toi ! c'est mon rêve, d'avoir autant d'espace pour dessiner.

les yeux qui se perdent un peu partout, tu t'es défait distraitement de ta veste, que tu lui tends, sans t'en rendre compte, pour qu'il la pose quelque part où elle ne gênera pas. ce n'est que quand Reyansh te demande à nouveau quelle méthode tu peux bien lui proposer que tu redescends un peu, et que tu lui souris, un petit sourire un coin qui veut tout dire.

- t'es prêt pour ce que je vais te proposer, hein ? c'est vraiment une méthode miraculeuse.  

tu le regardes, droit dans les yeux cette fois, et tu lui donnes un petit coup de coude avant de mettre la main dans la poche de ton jean. tu n'es pas un exemple, bill, loin de là, et ce que tu t'apprêtes à faire et même un peu répréhensible, mais est-ce que tu réfléchis vraiment à ce que tu peux faire ? tu as l'habitude, toi, de prendre ce genre de substances, tu as l'habitude de devoir triper pour tes créations psychédéliques, pour booster ta créativité, comme tu le penses.

tout en fouillant, tes sourcils se froncent, ne trouvant pas ce que tu cherches dans ta poche. ton air se transforme et tu prends une moue agacée. évidemment, tu avais oublié que tu n'avais pas mis la drogue dans son jean mais dans ton manteau, du bill tout craché. d'un geste un peu pressé, tu désignes ton blouson.

- attends, repasse moi ma veste, c'est là-dedans.

enfin, tu fourres les mains dans ses poches et tu trouves ce que tu cherches. tu en extirpes un petit sachet de capsules transparentes. dedans : de la poudre de champignons magiques. tu observes Reyansh, pour ne rater aucune de ses réactions, excité comme une puce à l'idée de pouvoir créer avec quelqu'un, plutôt que seul dans ta petite chambre encombrée.  

- tu sais ce que c'est, t'en as déjà pris ?  

tu secoues le petit sachet entre tes doigts, le faisant tomber par la même occasion, essayant en vain de le rattraper au vol. alors bien obligé, tu te penches rapidement, le ramasse d'un geste sûr, et commence à triturer le plastique entre tes doigts. incorrigible, bill. tu lui souris à nouveau, convaincu de tes bonnes idées.

ps:

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyJeu 18 Juil 2024 - 21:08

tw : ce sujet contiendra des mentions et prises de drogues

Il n’avait jamais vraiment songé au fait que c’était trop stylé, chez lui, à la Bowery. Enfin, certes, il était ravi de son espace, fier d’avoir rejoint cette belle communauté. Conscient du privilège qu’il avait, aussi. Mais les habitudes se créent rapidement, faut croire, puisque maintenant il allait et venait de sa chambre sans prendre le temps de s’arrêter, de s’en rappeler, de ça. Charlie le ramenait à l’essentiel, c’était déjà ça de gagné pour aujourd’hui, même si son blocage ne débloquait pas. Il verrait bien. « Je ne me suis jamais renseigné comme j’ai ça ici, mais il doit bien y avoir des espaces de création, à Bowen, non ? » Après, il fallait peut-être louer, et ce n’était peut-être pas donné. Et puis, il fallait partager avec d’autres artistes. Se connaissant, Reyansh serait parfois incapable de créer s’il était entouré de trop de gens. Autant il était un être très sociable, n’appréciant pas la solitude à long terme, autant il en avait besoin, de son silence et de sa bulle, quand il peignait. Machinalement, sans se poser de questions, Reyansh attrapa la veste que Charlie lui tendait, et ne fit que la déposer sur le dossier du fauteuil vert sauge à l’entrée de sa chambre, orienté vers les grandes fenêtres. Charlie, il s’imprégnait de la place, il était ailleurs. Il ne revint à lui que lorsque le peintre lui demanda quelle était sa méthode secrète, celle qu’il vantait, celle qui avait redonné espoir à Reyansh. « Rien de moins ! Je suis prêt pour le miracle, oui. » Affirma-t-il avec un petit hochement de tête, plongeant son regard dans celui, d’une magnifique couleur, de Charlie. Ce dernier lui donna un petit coup de coude alors qu’il plongeait la main dans la poche de son jean. Il ne sembla pas trouver ce qu’il cherchait. Le libraire fronça lui aussi un peu les sourcils, avant de capter que ce qu’il cherchait était plutôt dans la veste qu’il venait de déposer sur le fauteuil. Reyansh lui tourna le dos, reprit la veste, et la tendit à Charlie. Il attendit, patiemment, curieux aussi. Il extirpa un petit sachet transparent, qui contenait des capsules qui ne ressemblaient en rien à de l’acétaminophène. Sa bouche s’entrouvrit un peu, sous l’effet de la surprise. Il aurait dû se douter. Surtout quand il s’était mis à fouiller dans ses poches. Quel genre de miracle pouvait bien tenir dans le fond d’une poche, hormis un sachet de stupéfiants ? « Oh. » Bah ouais, oh, Rey. Et maintenant ? « Non, j’en ai jamais pris. C’est quoi, au juste ? De l’ecstasy ? LSD ? » Il eut un rire nerveux. « Ça paraît que j’y connais rien, hein ? » Il se râcla la gorge, visiblement décontenancé. Son incertitude envahissait l’espace. « Ça fait quoi, comme effets ? » Il n’avait pas envie de se lancer dans l’inconnu sans quelques questions préalables, quand même. Il ne savait même pas encore s’il avait envie de plonger, en fait.

Spoiler:

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Dernière édition par Reyansh Bhakta le Ven 9 Aoû 2024 - 0:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptySam 20 Juil 2024 - 16:23

prêt pour le miracle, qu'il te dit, reyansh. toi aussi, tu l'es. tu sors le sachet, le fais tomber, le ramasse, du bill tout craché. tu guettes la réaction de l'homme à côté de toi, en souriant espièglement. tu ne vois pas trop son malaise, au début, mais il te dit qu'il n'en a jamais pris et tu sens que c'est dans ton devoir de le rassurer. ce que tu lui proposes, de toute façon, n'entraîne à priori pas de dépendance, et malgré les risques de bad trips, te parait plutôt safe.  

toujours en tripotant le sachet entre tes doigts, tu commences à bouger un peu autour de lui, prenant un air sérieux et responsable, tout ce que tu n'es pas.  

- t'en fais pas, en vrai c'est pas trop fort, c'est "juste" des champis. en gros, quand j'en prends et que je me mets à dessiner, l'inspi vient toute seule, c'est assez fou. limite, j'arrive à voir ce que j'ai envie de peindre et c'est comme si je faisais du coloriage après. tiens, si tu veux voir.

tu t'arrêtes enfin dans tes cent pas, et tu lui tends le petit sachet. tu as fait exprès de prendre des capsules peu dosées, parce que, malin comme tu es, tu t'es douté que reyansh était étranger à tes méthodes peu orthodoxes.  

- en gros, quand t'en prends, c'est comme si t'entrais dans un autre monde. tu vois des trucs, c'est comme si tu pouvais voir la musique, entendre les couleurs. au début c'est un peu bizarre mais je te promets que ça aide vachement quand t'as envie de dessiner.  

accompagnant tes paroles de grands gestes, tu ne peux pas t'en empêcher, tu es comme passionné par ce que tu dis. des bad trips avec cette substance, ça ne t'es arrivé que rarement, alors tu n'en parles pas. tu n'as pas envie de provoquer chez lui une angoisse qui pourrait justement en causer un. toi tu as l'air sûr de toi, et tu l'es réellement, mais tu commences à voir l'incertitude de reyansh, et tentes de le rassurer comme tu le peux.  

- si tu veux, et vraiment que si tu veux hein, je te force pas, tu en prends une en premier et je te surveille un peu. je sais que ça peut faire un peu peur au début, mais je suis pas irresponsable, je vais pas te laisser comme ça.

et pourtant, oh que oui, tu l'es, irresponsable. rien que le fait que tu lui proposes de se droguer le prouve. enfin, tu arrêtes un peu de gigoter et tu attends sagement sa réponse. tu as essayé de le rassurer comme tu as pu, si jamais il avait des doutes. le choix lui appartient, et tu le sais, mais c'est aussi vrai que s'il refuse, tu ne sais pas ce que tu pourrais lui proposer pour le sortir de sa panne.  

ps:

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyVen 9 Aoû 2024 - 0:46

tw : ce sujet contiendra des mentions et prises de drogues

Ça semblait sérieux, tout ça, maintenant que Charlie commençait à tourner autour de lui, sans le lâcher de ses yeux sérieux et attentifs. Reyansh l’écoutait, une partie de lui se disant que c’était une bien mauvaise idée, une autre partie de lui ayant obstinément envie de s’abandonner à cette expérience. Reyansh avait toujours été un peu du type yes man, mais était-il en train de dépasser une limite non-écrite mais pourtant bien réelle ? « Présenté comme ça, c’est sûr que ça me donne envie. En tant qu’artiste, je veux dire. C’est drôle parce que ce que tu décris, c’est un état dans lequel j’arrive généralement à me mettre sans … sans ça, quoi. » Dit-il en pointant le sachet. Reyansh n’avait cependant aucune idée à quel point cet état-là serait décuplé, sous les effets des champignons. S’il pensait être capable d’introspection et d’voir les sons et d’entendre les couleurs, comme le dirait si bien Charlie un peu plus tard, Rey n’avait aucune idée. Il n’avait jamais atteint ce monde-là, the unspeakable world comme le nommait si bien Alan Watts. Charlie tendit finalement le sachet au libraire, pour qu’il puisse prendre un peu plus connaissance de son contenu. Ses doigts trituraient légèrement les champignons au travers du plastique, captant tous les mots de Charlie même si ses yeux étaient rivés sur l’objet de son nouvel interdit. « Il va falloir que je nous sorte ma meilleure playlist, alors. Il y a tellement de masterpieces dont j’aimerais bien voir les notes danser autour de moi. » Il parlait déjà comme s’il acceptait cette expérience. Il avait encore une certaine hésitation dans la voix et dans le regard mais au fond il savait, Reyansh, qu’il était déjà complètement aspiré par l’idée. Alors, quand Charlie lui offrit une porte de sortie, il secoua la tête. « Non. Je veux entrer dans ce monde que tu décris. J’ai l’impression qu’il … m’appelle. » Avait-il dit en relevant la tête vers Charlie, avant de redéposer son regard sur le sachet. « Comment ça se mange ? Juste comme ça ? J’en prends combien ? » Reyansh était en territoire inconnu et même s’il avait une certaine nervosité dans le creux de la poitrine, il avait aussi une certaine excitation qui électrisait son être tout entier.

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptySam 17 Aoû 2024 - 20:07

tu n'as pas souvent de bonnes idées. toujours farfelues, celles que tu proposes, et vous voilà devant un exemple bien concret. tu lui as passé les petites capsules qui renferment la poudre des champignons que tu lui as apportés, et tu attends, tu guettes sa réaction. il a l'air déterminé, reyansh, bien qu'un peu hésitant. toi, tu lui as sorti tout le topo, tout ce que tu savais sur cette substance illicite que tu prends de temps en temps.

étrangement, s'il te dit que l'état que tu décris ne lui est pas inconnu en temps normal, il l'est pour toi. ou plutôt, rare sont les fois où tu entres en *transe* tout seul, même si ça t'arrive. toi, bill, tu préfères la facilité, et le petit sachet que reyansh a dans les mains en est la preuve.  

doucement, tu le vois pencher du côté obscur de la force, tu le vois te rejoindre dans cet interdit, franchir la ligne, alors, pour l'encourager, tu lui donnes une tape sur l'épaule quand il te dit qu'il faut qu'il vous mette de la musique.  

- prends ton temps t'inquiète ! mais t'as raison, c'est encore mieux quand on écoute de la musique.  

et lorsqu'il te dit que ce monde, celui dont tu lui parles, l'appelle, tu ne peux t'empêcher de sourire à pleines dents, content d'avoir réussi à lui donner envie. questionnements normaux, de l'artiste face à toi, qui te demande maintenant comment s'y prendre. heureusement, toi tu sais, et pour bien commencer, tu te permets de reprendre le sachet de ses mains.

- alors attends, je me permets... en fait, ouais, y'a plusieurs façon de les consommer. genre, y'a des infusions et tout... mais perso, je préfère dans les capsules, comme ça, t'as juste à avaler et à attendre les effets.  

doucement, tu viens ouvrir le sachet pour en sortir une et la lui tendre. tu veux que tout se passe en douceur, que son trip soit le plus safe possible, alors avant tout, tu le questionnes encore un peu. tu veux réussir à réunir les meilleures conditions possible pour ton nouvel ami, réussir à recréer cette ambiance, comme lorsqu'on t'a initié toi-même la première fois, à seattle.  

- t'es pas stressé ou anxieux, en ce moment, si ? on devrait peut-être s'installer bien, genre se mettre confort, t'en penses quoi ?  

petite musique d'ambiance, tranquillement assis sur un canapé, tu as la vision bien en tête, mais tu ne veux pas brusquer ton hôte et tu attends qu'il te dise où aller dans son superbe appartement. tu restes tout sourire près de lui, replaçant le reste de la drogue dans la poche de ton jean, tenant entre tes doigts celle que tu prévois de lui donner. maintenant, ce n'est plus de ton ressort, alors tu fais de ton mieux pour ne pas te mettre à jouer avec la petite capsule, finissant par la lui tendre, avant de la faire tomber elle aussi.

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyDim 25 Aoû 2024 - 23:41

tw : ce sujet contiendra des mentions et prises de drogues

C’est con, c’est comme si tout ça, c’était déjà planifié, comme si à quelque part, le subconscient de Reyansh savait que ce moment-là viendrait. Il avait même la playlist toute indiquée pour ce genre d’expérience, finalement. S’il la mettait généralement juste pour se mettre dans le mood artistique, il réalisait maintenant qu’elle était aussi faite pour être écoutée, pour être regardée, cette playlist, avec une toute autre paire de lunettes. Il alla pairer son téléphone avec son petit système de son - petit, mais qui propulsait bien les mélodies. Sur sa playlist, on retrouvait des masterpieces, de l’avis de Reyansh, comme Crime of the Century de Supertramp, Shine On You Crazy Diamond de Pink Floyd, mais des pièces plus classiques aussi, ou bien des trames sonores de ses films favoris. Il pouvait carrément partir en transe, Rey, rien qu’à les écouter, allongé sur son lit. Il n’osait même pas s’imaginer quel monde il s’apprêtait à rentrer, là, sous l’effet de substances. « Bon, ça, c’est fait. » Dit-il en posant son téléphone sur sa table de chevet, revenant vers Charlie. Il était un peu nerveux, ça crevait les yeux, mais en même temps il avait envie. Envie de se laisser glisser. Tout d’un coup, il était peut-être même un peu impatient, Reyansh, à sauter les étapes. Charlie lui prit le sachet des mains. Il l’ouvrit, lentement. Puis, il tendit une seule et unique capsule à l’artiste. « Ça a bon goût, en infusion ? » Il ne demandait pas pour cette fois. Clairement, pour cette fois, il suivrait les recommandations de Charlie et s’enfilerait cette capsule. Mais si tout se passait bien, s’il avait envie de reproduire l’expérience, il était plutôt du genre à le déguster en infusion, son trip. « Pas trop … Enfin, c’est sûr que … j’appréhende un peu. Mais ça va. » Il hocha quand même la tête à l’idée de s’installer un peu mieux. Il prit deux coussins décoratifs sur le canapé en coin de sa chambre, qu’il déposa au sol. Il alla s’asseoir en tailleur sur l’un d’entre eux et invita Charlie à se placer face à lui. « T’en prendras toi aussi, ou t’es là que pour superviser ? » Reyansh serait plutôt rassuré que Charlie surveille que tout se passe bien, et soit là, bien lucide, s’il dérapait. Le libraire tendit sa main, paume levée vers le ciel, et attrapa la capsule que Charlie laissa tomber. Il attendait son feu vert, pour la mettre entre ses lèvres.

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But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts. ☾☾
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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyMer 4 Sep 2024 - 20:23

reyansh qui s'éloigne de toi, petite musique de fond dans l'appartement. tu as une vision, toute tracée, de comment vous allez vous mettre. mais avant, tu t'empares du petit sachet, lui explique un peu comment prendre cette drogue, discours passionné. normal qu'il s'interroge, ton interlocuteur, si c'est la première fois qu'il prend ce que tu lui proposes, alors tu prends une petite moue pleine de réflexion pour répondre à sa question.

- en infusion, je sais pas... j'en ai pris une fois, après je suis pas fan de thé à la base. mais si tu veux, je pourrais t'en apporter !  

sourire content, tu le regardes, tu l'interroges sur ses sentiments, comment il se sent. tu te montres attentif, presque attentionné, tu n'as pas envie que ça tourne mal, même s'il n'y a pas vraiment de raison. tu es sûr de toi, plus sûr que jamais, et tu le montres dans ta gestuelle, tes paroles. lorsqu'il te fait part de ses craintes, tu lui proposes de s'installer mieux pour commencer le *trip, même si pour le moment tu ne lui as pas encore donné la capsule.  

si toi tu avais imaginé que vous vous posiez dans le canapé, reyansh vient poser des coussins au sol, créant une ambiance plus cosy que ce que tu avais en tête. petite musique de fond, tu déposes la capsule dans la paume de la main de ton nouvel ami, et tu t'installes nonchalamment au sol, les jambes croisées, le coussin que tu replaces dans ton dos.  

- non, non, je vais te superviser, c'est plus safe comme ça. mais t'as pas trop à t'inquiéter en vrai, de toute façon, s'il arrive un truc, je pourrais t'aider. enfin... ça veut pas dire qu'il va se passer un truc, hein ??

les mains que tu agites, pour essayer de le rassurer, tu n'arrives pas à empêcher ce geste. tu ne doutes pas de toi, tu n'es pas tendu, mais c'est ce besoin de bouger que tu n'arrives pas à contrôler. doucement, tu reviens placer tes mains sur tes genoux, tapotant quand-même des doigts au rythme de la musique, parfaite pour l'occasion.  

- si c'est bon pour toi, je te laisse la prendre. t'as de l'eau, un truc ? je peux aller te chercher un verre ?

tu te montres avenant, comme toujours, et tu entreprends de te relever, à peine assis, bien que tu ne saches pas où trouver un verre ou une bouteille d'eau. en position pour aller en chercher, tu n'es pas totalement assis, pas totalement debout, sorte d'entre deux awkward, sans que tu ne t'arrêtes de parler.

- en général, dès que t'as pris la gélule, il faut attendre un peu avant que ça fasse effet. trente minutes, peut-être ? à partir de trente minutes, je pense. ça vient un peu progressivement, donc t'en fais pas. où est-ce que t'as à boire ?

toujours dans cette position, tu marques enfin une pause pour qu'il te donne les directives, ou qu'il se lève lui-même.  

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptySam 28 Sep 2024 - 20:36

S’il était possible d’en faire une concoction un peu « maison » pour bien faire passer le goût dans un thé, Reyansh trouverait le moyen. Il était plutôt doué pour choisir ses propres herbes, fleurs et fruits à infuser. Pour lui, cela ajouterait quelque chose à l’expérience, ce serait en quelque bien plus intime que de simplement avaler une pilule et d’attendre. En même temps, pour cette fois, Reyansh n’allait pas faire son difficile. Il prenait la méthode que Charlie connaissait le mieux. Il hocha la tête quand ce dernier proposa de lui en apporter, s’il le voulait, pour une prochaine fois. « Voyons voir comment ça se passe aujourd’hui, je te dirai après si je compte reproduire l’expérience. » Il esquissa un sourire. C’est sûr que la nervosité s’emparait un peu de lui, même s’il tentait de relaxer, de se raisonner, de se rassurer aussi en sachant que Charlie serait là pendant toute l’expérience. Il ne le connaissait même pas, mais il lui faisait confiance, sans trop savoir pourquoi. Charlie avait une attitude ouverte et bienveillante, là. Il était à l’écoute de Reyansh et répondait à toutes ses questions avec calme et assurance. Puisqu’il leur fallait s’installer confortablement pour débuter la séance, Reyansh alla chercher des coussins sur son canapé et il s’installa au sol. Il préférait ce contact, plus groundé même s’ils étaient quand même au dernier étage d’un vieux bâtiment. L’artiste tendit sa main, paume levée vers le ciel, et regarda les doigts de Charlie venir y déposer la toute petite capsule. Toute petite capsule qui lui ouvrirait un monde de possibilités. « Non, hopefully il ne se passera rien, mais … c’est bon de savoir que tu auras toute ta tête pour gérer s’il faut. D’ailleurs … ce serait de gérer quoi ? Genre, qu’est-ce que tu peux faire pour m’aider, si ça tourne mal ? Je risque quoi ? Plus du genre une crise d’anxiété ? Des hallucinations qui risqueraient de me faire me lancer du haut du toit ? Une visite à l’hôpital ? » Quand même, il ne signait peut-être pas de décharge, mais il avait envie de savoir quels étaient les risques. Une fois tout ça réglé, le temps de prendre la pilule s’annonçait. Charlie était déjà presque debout, prêt à aller lui chercher un truc à boire. « J’ai de l’eau pétillante dans le mini-frigo juste là. Merci. » Il aurait pu y aller, Rey, mais il appréciait quand même que Charlie se montre autant avenant. Il répondit ensuite à ce que Charlie avait dit entre-temps. « Alors … on a quand même une trentaine de minutes à tuer. Enfin, trente minutes pour parler d’autres choses. Ce sera peut-être l’occasion pour moi d’apprendre à te connaître un peu plus. Je suis là à te faire aveuglément confiance mais en fait, on ne se connaît pas tant que ça. » Admit-il, d’un rire gêné.

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyLun 14 Oct 2024 - 19:18

il te questionne, reyansh, mille et une questions légitime sur ce que tu t'apprêtes à lui faire avaler. tu ne doutes pas de toi, ni de la qualité de ce que tu as mis entre ses mains, confiance aveugle à ce dealer que tu as réussi à trouver à bowen. tu prends mine de réfléchir quelques secondes à peine, pour répondre au mieux à ses interrogations. tu ne te souviens pas toi-même d'un bad trip que tu aurais pu faire sous cette substance, mais tu plonges dans ta mémoire.

- à vrai dire, ouais, le risque c'est surtout les crises d'angoisse. genre, ça peut faire bizarre la première fois, mais tant que t'as en tête qu'il ne va rien t'arriver de grave, que je suis là avec toi, ça devrait aller. je vais pas te mentir, y'a eu des accidents, 'fin ça arrive quoi, mais t'inquiète pas ! si tu fais de la merde, je t'en empêcherai.

petit rire en même temps que tu prononces ces paroles, tu lui demandes ensuite s'il a besoin d'eau, que tu peux aller lui chercher. tu restes de nouvelles secondes en suspens, attendant ses directives, à moitié levé. et il te les donne enfin, eau pétillante que tu peux aller chercher dans le mini frigo qu'il t'a désigné. en même temps que tu te lèves pour la récupérer, tu le préviens sur le temps, avant que les premiers effets se fassent ressentir, et une fois la bouteille en main, tu retournes t'asseoir auprès de lui. une trentaine de minutes à tuer, comme il le dit si bien, et tu lui donnes la boisson en te réinstallant confortablement contre les coussins.

- ouais, c'est vrai qu'au final, on connait pas grand-chose l'un de l'autre !  

tu laisses s'échapper un nouveau rire, témoin de ta joie de vivre, et tu te mets finalement en tailleur à côté de lui, ta main et ton pied bougeant légèrement au rythme calme et posé de la musique.

- je t'ai dit que je venais pas d'ici, du coup. enfin, je dis ça mais ça s'entend un peu. j'ai eu grave du mal au début, mais je commence un peu à m'habituer à votre accent. je crois que le plus compliqué par contre, c'est les saisons.  

comme à ton habitude, tu parles pour ne rien dire. perdu dans ton flot de pensées, tu les laisses sortir comme elles viennent, avant de t'intéresser un peu plus à lui.

- du coup, je crois que j'ai pas trop compris, tu m'avais dit qu'ici c'est une résidence un peu spéciale non ? ça fait longtemps que t'habites là ?  

tu le questionnes, parce que c'est la meilleure solution pour apprendre à se connaître. tu veux en savoir plus sur lui, sur ses hobbies même si tu sais déjà que c'est un artiste, sur ses fréquentations... il y a plein de sujets intéressants que vous pouvez aborder, en attendant les premiers effets de la drogue que tu lui as donné, et ce n'est qu'une façon d'entamer la discussion.  

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptySam 19 Oct 2024 - 3:52

Il n’était pas vraiment propice aux crises d’angoisse, Reyansh. Il ne pensait pas en avoir déjà ressentie une, en fait. Il avait déjà vécu du stress, de l’anxiété, bien sûr, comme beaucoup de gens. Cependant, de là à sentir qu’il n’arrivait plus à respirer, à avoir l’impression de mourir, d’être paralysé, non. Il était d’un naturel assez calme et ne se laissait pas entraîner dans un tourbillon de worst case scenarios, il relativisait plutôt bien les choses et avait un grand lâcher-prise. Avec cette manière d’être, il était donc possible que son expérience avec la drogue présentée par Charlie ne soit pas si mauvaise que cela. « Je ne pense pas être du genre à flipper facilement. Je pense que je vais plutôt accueillir l’expérience comme elle vient. Tant que ça ne devient pas vraiment trop intense … » Parce que Charlie parlait quand même d’accidents, et autant il était curieux, autant il se disait que ce n’était peut-être pas une bonne idée d’avoir des exemples qu’il garderait en tête au moment d’avoir son trip. En parfait accompagnateur, Charlie se leva ensuite pour aller chercher de l’eau pétillante à Reyansh, avant de revenir s’asseoir face à lui sur son coussin. L’artiste tendit la main pour récupérer la bouteille et le remercia. Son autre main avait encore la petite pilule au creux de sa paume. Il prit une grande inspiration. « Bon, allez, je me lance ! » Il avala la capsule et fit passer le tout avec une gorgée d’eau. À partir de maintenant, c’est vrai, ils avaient officiellement trente minutes à tuer avant qu’il ne ressente les effets. Charlie faisait sans trop de mal la conversation, il était un véritable moulin à paroles, encore plus à l’aise que Reyansh. « Tu trouves que j’ai l’accent australien ? C’est drôle. Ici, on me dit que j’ai encore beaucoup l’accent hindi. Et quand je retourne en Inde, on me dit que j’ai l’accent australien. » Avoir le sentiment de n’appartenir ni à l’une ni à l’autre des communautés, c’était devenu sa réalité. « Tu es américain, toi, c’est ça ? » C’est ce qu’il pensait reconnaître, comme accent. Plutôt facile, comme c’était l’accent le plus présent dans les grands films et les séries télévisées. Charlie s’intéressa alors à cette résidence qu’habitait Reyansh avec Effy, Ella et Azalea, pour le moment. « Ça fait six ans, à peu près, que je vis ici. C’est une communauté intentionnelle que la fondatrice a décidé d’appeler The Bowery. On se partage les tâches, on se partage nos ressources, on cuisine ensemble, on a nos règles et nos valeurs à respecter. C’est aussi, beaucoup, un lieu d’expression artistique. On a chacun, à notre façon, cette fibre artistique qu’on met de l’avant à notre manière. » Il esquissa un sourire. « C’est un safe space très unique. » Il n’était pas prêt de quitter cet endroit et ces gens, Rey.

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But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts. ☾☾


Dernière édition par Reyansh Bhakta le Mar 19 Nov 2024 - 0:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptySam 16 Nov 2024 - 19:33

eau que tu es allé lui chercher, tu le regardes s'en emparer. maintenant est venu le moment pour reyansh de se lancer, comme il le dit si bien. tu es persuadé, toi, que rien de grave ne va se passer, tu n'as aucune raison de penser le contraire. oh, mais qu'est-ce que tu le pousses à faire, à cet homme que tu ne connais à peine ? tu lui donnes de quoi se droguer, mais tu ne le fais pas parce que tu es quelqu'un de malveillant, non, simplement naïf et tu dis l'aider. heureusement pour toi que ce n'est pas une substance addictive, au moins.

tu le regardes enfin avaler la petite capsule, et à partir de ce moment-là, vous savez tous les deux que vous avez du temps à tuer. tu commences à parler, toi qui as l'habitude d'être intarissable, et tu n'es pas différent aujourd'hui. tu lui parles de toi, pour dériver sur l'accent des australiens, et il te répond sincèrement. tu ne peux pas empêcher ton visage de s'illuminer lorsqu'il te parle de son accent, qui a des touches hindi. c'était en effet ce petit détail que tu n'arrivais pas à discerner, dans sa façon de parler.

- ah mais c'est ça !! je me disais aussi que tu parlais pas tout à fait avec le même accent que les autres. mais c'est parce que t'as un accent hindi avec un accent australien. c'est tellement intéressant. et oui, du coup, je suis américain, je viens de seattle à vrai dire.

et tu continues sur ta lancée, tu le questionnes à propos de sa résidence, de son appartement qui t'a impressionné dès que tu l'as vu. tu bois ses paroles, assez intrigué par cette forme de partage qui te semble convivial, et au vu de son sourire, reyansh a l'air de s'y plaire. ça te fait sourire toi aussi, empathie dont tu fais preuve, parce que ça te fait plaisir de le savoir épanoui dans sa vie.

- ça a l'air unique, oui. c'est un peu comme une famille au final, non ? une famille que tu aurais choisi ? je trouve ça super cool, au moins, tu sais que tu as des gens sur qui compter tout le temps. vous vous disputez, des fois ?  

tu ne peux que comprendre ce concept de famille qu'on choisit. toi, tu as un peu laissé derrière à seattle ta seconde famille, ton groupe d'amis, tes meilleurs amis. ça te rend triste, parfois, et tu te consoles en te disant que tu n'avais pas vraiment le choix, même si tu aurais pu. la vie ici est complètement différente de celle que tu as toujours connue, et le soleil te manque, puisque c'est comme si tu vivais deux hivers, avec ton déménagement.  

les jambes légèrement pliées, les bras entourant tes genoux, tu prêtes une oreille attentive à sa réponse, vraiment intéressé par ce qu'il a à te raconter de sa vie. et peut-être que c'est ça aussi, une façon de t'intégrer dans cette ville, de te recréer un petit groupe d'amis, avoir un safe space à toi, non ?  

- c'est vraiment super cool. vous devez avoir vachement confiance les uns envers les autres, pour arriver à vivre en harmonie comme ça. tu as l'air heureux, quand tu parles de tout ça.  

et tu lui souris, toi aussi, avec un peu de mélancolie au début, mais tu chasses vite cette lueur dans ton regard. après tout, charlie, tu as déjà commencé à en rencontrer, du monde. maddie, skye, peut-être qu'en continuant à leur parler, à les voir, toi aussi tu pourras créer cette relation de confiance qui te fait tant envie lorsque reyansh t'en parle !

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MessageSujet: Re: I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie)   I'd climb on rooftops to catch a glimpse of the moon (charlie) EmptyMar 19 Nov 2024 - 0:24

Un sourire s’afficha sur le visage de Reyansh alors que Charlie mettait enfin le doigt - avec beaucoup d’aide de l’artiste, soyons honnêtes - sur ce qui rendait son accent un peu plus unique. Ni tout à fait australien, ni tout à fait hindi, il se trouvait désormais à quelque part entre les deux, après avoir passé autant d’années en sol australien. « C’est ça. Un heureux mélange. » Confirma-t-il sans cesser de sourire. Reyansh était très fier de ses origines, mais il était aussi ravi de la vie qu’il était en train de se construire en Australie, malgré qu’il soit bien loin du plan initial ayant motivé son déménagement jusqu’ici. « Seattle, c’est la ville avec la haute tour ronde, c’est ça ? » Il n’avait jamais voyagé sur le continent américain, alors il se fiait surtout à ce qu’on voyait dans les films ou dans les séries télévisées - mais il n’en consommait pas tant que ça, non plus. Sleepless in Seattle était un bon indicateur qu’il était sur la bonne voie. Par la suite, les deux jeunes hommes parlèrent de The Bowery, puisqu’il était assez difficile d’inviter une personne dans ce lieu sans finir par discuter des tenants et aboutissants de cette communauté intentionnelle. C’était un concept qui rejoignait totalement Reyansh. Même que s’ils avaient pu avoir une grande terre où vivre en autosuffisance, grâce à la permaculture, il aurait sans doute sauté pieds joints dans le projet. C’était une idée en arrière-plan de sa tête. Il savait que c’était une coche au-dessus de ce que ses colocataires actuels envisageaient. « Exactement. C’est ma seconde famille, ici. Les personnes que je sais que je retrouverai après chaque journée de travail. Les personnes avec qui je partage toutes sortes de célébrations mais des moments précieux du quotidien, aussi. On finit tous par être tissés serrés. » Même Effy, qui s’était montrée bien plus solitaire et fermée que les autres, commençait lentement mais sûrement à s’ouvrir à la communauté. Elle leur ouvrait sa porte et ils lui en étaient reconnaissants. « Ça nous arrive de débattre sur certains sujets, mais c’est toujours dans le respect et la bienveillance. Donc … non, je ne me souviens pas d’une dispute. Remarque, ça pourrait arriver. » Il haussa légèrement les épaules. La communication non-violente était tellement mise de l’avant, ici, qu’il était rare que ça dérape. Charlie semblait très touché par le concept, ce qui fit sourire l’artiste. Il décela même une certaine mélancolie dans son regard, même si son interlocuteur avait ensuite redressé les épaules et chassé la lueur dans son regard. « Oui, je suis vraiment heureux, ici. Je me sens … complet. Et c’est vrai qu’on se fait tous et toutes assez confiance. Après, c’est sûr que pour atteindre ce bel équilibre, il faut trouver des personnes qui veulent partager cette même approche, ces mêmes valeurs. Ce n’est pas toujours facile à trouver. C’est pour ça qu’on a encore quelques chambres inoccupées … » Déclara-t-il.

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