Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Sam 28 Sep 2024 - 21:48
tw : préliminaires et relations sexuelles
Si au début, j'avais été bien embêtée que la tempête ne mette un terme brutal au moment de douceur/douleur qu'on passait devant le boss de Zelda, j'en venais à me dire que la tournure des choses, à présent qu'on était privé d'électricité, elle était bien interessante. P'tete qu'on y serait allé quand même, vers ce désir et cette envie de l'autre, mais la manière dont ça s'était fait là, et que ça continuait de se faire, ça brouillait encore plus tout ce que je pouvais penser de Concho. J'savais plus, en réalité, où il s'plaçait sur les lignes. Est-ce qu'on était des amants? Des collègues qui couchent ensemble? Est-ce qu'on était des amis with benefits, est-ce que ça s'apparentait à un début de relation sérieuse ? J'en savais strictement rien et comme j'savais de toute façon que de son côté à lui c'était compliqué, j'crois que j'avais pas spécialement envie d'en savoir plus. J'me laissais juste bercer par le moment, profitant des instants avec Concho. Parce qu'en fait, j'préférais largement les moments où j'étais dans son espace. J'm'y sentais bien. De mieux en mieux même. Ca avait commencé à cet après-midi avec les jeunes, où on avait été juste en mesure de discuter, normalement, sans tension ni sexuelle ni conflictuelle. Et Concho m'était apparu. Genre, comme autre chose qu'un pur sujet de fantasme. Parce qu'au début, bordel, il avait été ça. Il avait électrifié toutes mes pensées, et des visions de lui nu, j'en avais eu un bon paquet. Et là, ce soir, ouais, aussi, j'le désirais, profondément, mais j'avais pas juste envie qu'on baise ensemble. J'avais envie de faire l'amour avec lui. Genre vraiment. De partager un moment, de prendre son temps, de s'accorder un truc qu'on avait pas pu avoir les dernières fois. Et ça en prenait le chemin. On s'était tourné un peu autour mais très vite, nos lèvres s'étaient retrouvées. C'était un appel trop puissant pour ne pas y céder. Et puis, toujours avec ce naturel et cette sincérité qui me transportait tant, Concho s'était occupé de mon plaisir. Avec le même talent que la première fois, le confort en plus, pour moi. J'étais stone, shootée après l'orgasme, j'avais besoin de redescendre sur terre, et pis comme on avait accessoirement toute la nuit, on pouvait plus prendre son temps. La dernière fois, dans les bois, ou dans la cage d'escalier, on avait une obligation d'urgence, là, tant que la tempête durait, on était là. On recule sur le lit, je l'attire à moi, parce que j'ai envie d'un pause sensuelle, de douceur, j'ai besoin de redescendre, alors on s'embrasse, on se caresse, c'est tendre en fait. Ca maintenait la tension, mais ça la rendait aussi spéciale, encore plus vraie. Finalement, après quelques minutes, peut-être plus, j'en avais aucune idée, Concho se détâcha de moi, je lui souris en attendant ses mots et lui rendait son baiser lorsqu'il se penchait à nouveau vers moi. Ces mots là, dans sa bouche, ça m'donnait une dose de confiance en moi, j'me sentais réellement belle à travers ses yeux. J'étais pas spécialement le genre à me poser cette question, de savoir si j'étais belle ou quoi, j'avais pas d'avis sur la question, et en tant normal je m'en foutais pas mal. Mais de savoir là, que Concho me trouvait belle, ça prenait une toute autre importance. "J'compte pas aller où que ce soit." que j'lui répondais avec un p'tit sourire tandis qu'il quittait le lit et que naturellement, mon regard le suivait. A la lueur de la bougie, il était fucking beau. Et cette manière qu'il avait là, d'se tenir debout, nu, devant moi, qui était nue aussi, ça prenait une dimension tellement intime, parce qu'à présent, il existait ce genre de moment, où on s'regarde sans gêne, où on peut juste profiter de chaque instant. On ressemblait quand même vachement à un jeune couple, qui s'découvre, qui s'émerveille de l'autre, le genre dans une tempête de passion. Et qu'est ce que ça me plaisait de ressentir tout ça pour Concho. Il avait clairement éveillée une partie de moi. Et j'savais que j'pourrais pas contrôler ces sentiments. Ils grandissaient à mesure que les instants avec Concho étaient parfaits, sincères et beaux. Il revenait vers moi, sur le lit, et très vite, on reprenait là où on en était, à savoir s'embrasser langoureusement. Lentement, j'me mettais à califourchon sur lui, me penchant toujours vers lui pour ne pas quitter ses lèvres. "Laisse moi m'occuper de ça." que j'lui disais en murmurant. J'attrapais le préservatif de ses mains, puis je me redressais. Autant ça pouvait être un moment plutôt nul en temps normal, ce p'tit temps de pause durant lequel fallait l'enfiler, autant là, j'avais envie que ça fasse partie intégrante de notre moment. J'me reculais un peu sur lui et sans le quitter des yeux, j'me mettais à caresser son érection. Puis j'déballais et installais le préservatif. Le regard que j'pouvais lui lancer là, il était clairement rempli de désir, et d'envie et rien que d'imaginer le sentir en moi d'ici quelques instants, ça suffisait à mon excitation. J'me penchais à nouveau vers lui, retrouvant ses lèvres et j'déplaçais mon bassin pour venir tout prêt du sien. C'était la première fois qu'on s'donnait autant de temps, qu'on s'découvrait et cette tempête, peut importe les dégâts qu'elle engendrait par la suite, à cet instant, c'était comme une bénédiction. Un truc que le destin nous offrait, à lui et à moi. Lentement, je faisais glisser son érection en moi, soupirant de plaisir. C'était aussi fucking bon que ce que j'avais imaginé, plus même. J'bougeais mon bassin, ondulant contre lui, profitant juste de chaque micro seconde. Sublime seconde.
"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Dim 29 Sep 2024 - 2:58
tw : relations sexuelles
Moi aussi, j’avais envie de faire l’amour à Joan. Nous étions bien loin de l’empressement et des cachettes de nos deux premières relations sexuelles. L’ambiance avait complètement shiftée. Si, d’abord, nos ébats avaient été un peu plus mécaniques malgré la passion qui nous habitait, maintenant c’était complètement différent. C’était intime. Nous étions vulnérables l’un face à l’autre. Nous prenions le temps de la vivre, cette vulnérabilité, aussi. Et de l’apprécier. Tout dans nos échanges de regard confirmait que nous étions sur la même longueur d’ondes dans cette petite bulle de confort qu’on venait de se créer autour de nous, bulle qui nous protégeait d’ailleurs d monde extérieur qui s’effondrait à l’heure actuelle tout autour de nous. Le chaos attendrait à demain. Pour cette nuit, la douceur et, oserais-je dire, un peu l’amour, triomphaient. De mon côté, en tout cas, c’était certainement le cas. Je savais que j’avais un cœur d’artichaut, ce n’était plus un secret pour qui que ce soit d’ailleurs, sauf peut-être pour Joan. Perry se moquait souvent de moi en me disant que je tombais amoureux dès qu’une femme m’accordait une seconde d’attention. Il exagérait. Mais il avait un fond de vérité. Cela dit, je n’avais pas l’impression, cette fois, de m’emballer pour un rien. L’attirance que Joan et moi avions l’un pour l’autre, elle était forte, intense, puissante, indéniable. Elle avait pris le contrôle de mes pensées et de mes fantasmes pendant plusieurs semaines. Elle habitait ma tête, elle manipulait les images qui y défilaient, j’voyais qu’elle, elle et elle encore. Et puis maintenant, et surtout depuis cet après-midi avec nos jeunes, durant lequel on avait surtout parlé, parlé de nous, de nos vies, de qui on était, je me rendais compte que nos deux êtres pouvaient s’aligner. Que c’était quelque chose de possible, elle et moi. Quelque chose qui faisait du sens. Quelque chose qui était beau. Ça, ça ne me sortait plus de la tête, non plus. Je me rendais compte que Joan, elle pouvait possiblement avoir une place dans ma vie. Je savais bien que j’étais fou, complètement fou, après tout nous n’avions jamais discuté de ça, jamais discuté d’une possibilité que ça se développe plus sérieusement, jamais même sous-entendu ça, je pense. Joan savait que j’avais des enfants mais j’ignorais si ça la faisait flipper, au fond. Si c’était un frein. Elle était bien plus jeune que moi. Je ne pourrais pas lui en vouloir de ne pas avoir envie de ça. De ne pas vouloir de mon monde compliqué. Pourtant, elle était là ce soir, dans mes draps, à me regarder alors que je m’étais levé pour aller chercher un préservatif. Si elle ne voulait rien de tout ça, serait-elle encore là ? C’était peut-être bien gros, cette pensée, mais en fait ça venait juste de passer dans mon esprit comme un flash, alors que je la regardais avec un sourire, avant de revenir m’allonger près d’elle. De sa chaleur et de son initiative de monter sur moi à califourchon, elle chassa ces questionnements qui demeureraient non-répondus pour quelques temps encore. Je revins dans le moment présent. Complètement. Elle prit le condom de mes mains et entreprit de le sortir du sachet et de l’enrouler autour de mon érection, après l’avoir bien éveillée à nouveau de sa main. J’échangeai avec elle un regard plein de désir, me redressant juste un peu sur mes coudes pour venir capturer ses lèvres de nouveau. Une main posée sur sa hanche, l’autre dans le bas de son dos, j’accueillis avec délivrance son sexe qui enveloppa le mien. Je soupirai de plaisir à l’unisson avec elle. Joan ondulait contre moi, m’arrachant des soupirs de satisfaction que je peinais à silencer. J’embrassai sa mâchoire, son cou, ses seins, ses lèvres à nouveau, tout ce manège encore et encore, j’en devenais étourdi de plaisir. Là aussi, on prenait notre temps. Les mouvements de Joan, bien que précis et grisant, étaient plus lents que ce que nous avions connu. Et ça rendait notre relation encore plus intime et explosive. C’est mon cœur qui explosait, en tout cas. Après de longues minutes, je ne saurais dire combien, j'eus envie d'inverser les rôles, de prolonger l'instant en défiant le temps. Je fis doucement basculer Joan pour qu'elle se retrouve sur le dos, et je la pénétrai de nouveau, cette fois-ci me trouvant entre ses cuisses qui m'entouraient. Je repris les vas-et-viens, lentement, me délectant de chaque précieuse seconde passée en elle. J’aimais tout de ce moment. J’aimais tout de ce que nous vivions depuis un certain temps.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Mar 8 Oct 2024 - 15:29
Tout prenait une dimension tellement nouvelle là, entre les quatre murs de sa chambre, tandis que la tempête rugissait à l'extérieur. Ici, tout était calme, c'était presque étonnant de voir la douceur et l'intimité qui nous enveloppait. Tellement aux antipodes de ce qu'on avait connu lui et moi par le passé. Et d'le découvrir de cette manière, c'était presque renversant. J'm'y attendais pas. En fait, j'savais pas trop à quoi m'attendre avec Concho. C'était un peu confus. C'était pas trop basé sur la communication notre début de relation, parce que de toute manière, ça avait été trop brouillon, on était parti dans des extrêmes à une vitesse folle et pis là, on s'retrouvait, beaucoup plus mesuré, comme si on découvrait qu'il pouvait existé un autre nous. Et c'que je pouvais l'aimer à cet instant, ce nous. J'saurais pas dire si ça durerait, j'pourrais pas dire si on allait vraiment entamer un truc, tout ce que je savais, c'est qu'à cet instant, c'était beau et que j'voulais pas que ça s'arrête. C'était un fucking mélange d'érotisme, de douceur et de plénitude. Tout, à partir du moment où nos regards s'étaient connecté à la lueur de la bougie, absolument tout ce qui en découlait dégageait une vibe de perfection, de beauté pure, un truc qui m'touchait à chaque instant. J'étais probablement beaucoup trop dans l'émotion, j'étais en train d'me faire avoir, par Concho, son charme, son sourire et tout le pouvoir qu'il pouvait avoir sur moi. J'avais cette sensation que j'pourrais tout accepter, que j'pourrais dire oui à tout, que j'pourrais tout endurer, juste pour lui. C'était pas habituel comme pensée, j'le savais que ça m'rendait fébrile, fragile à certains égards, mais j'me disais, peu importe. Ca valait le coup. Le compliqué. Les enfants. Les colocs. Tout, j'prenais tout. J'me rendais compte que tous ces idées là, j'les formulais jamais à voix haute et encore moins avec Concho. Il s'agirait p'tete un jour qu'on en parle de ça. Et que j'arrête p'tete de me monter la tête toute seule. Il m'avait chopé Concho, et j'sais pas s'il mesurait le pouvoir qu'il pouvait avoir sur moi. J'étais tellement à l'aise avec lui, à être entièrement nue devant lui, qu'il le soit devant moi, comme si on acceptait d'une manière entière et ultime tout ce que l'autre était. Y avait pas de gêne, et j'me trouvais même entreprenante, lorsque je me mettais sur lui, m'occupant alors de la suite. Cette promixité avec son corps, avec son sexe, avec mon sexe près du sien, avec nos regards l'un dans l'autre, ça m'semblait parfaitement sain. Sans hésiter et comme si c'était une belle délivrance, je le sentais entrer en moi, je soupirais de plaisir, tandis que Concho capturait mes lèvres pour un baiser passionné, plein de désir. J'ondulais sur lui, lentement, pour sentir chaque centimètre de lui. C'était intense, ça m'faisait trembler de l'intérieur d'avoir ce p'tit contrôle là. Mes soupires se transformaient en gémissements, à mesure qu'il embrassait ma peau brûlante. On était silencieux au début, et force est de constater qu'à chaque minute écoulée, il nous était de plus en plus difficile de rester discret. Les souffles se saccadaient, quand même bien le rythme était lent, c'était slow mais fucking hot. Et pis, au bout d'un certain temps, quelques minutes, peut-être plus; je sentais Concho qui reprenait le lead et j'me retrouvais allongée sur le dos, accueillant son bassin entre mes cuisses et bientôt son érection en moi. Je soupirais à nouveau, une de mes mains se fraya un chemin le long de sa nuque tandis que l'autre se glissa dans son dos. J'le quittais pas des yeux, j'aurais eu envie d'lui dire tout un tas de truc à ce moment là, mais j'crois que mes yeux parlaient à ma place. Et aussi mes soupires de plaisir et mes doigts qui s'imprimaient dans sa peau. Rien qu'avec son regard là, avec tout ce qu'il me transmettait de plaisir, de bien-être, de détendu, j'aurais presque pu jouir. Si on était pas dans la réalité et que ça puisse exister. Mais ça m'importait pas mal, parce que cet instant de connexion avec lui, il valait bien tous les orgasmes du monde. J'le sentais qu'il accélérait les mouvements de bassin, c'était plus intense, plus rapide, et ça m'faisait exploser le coeur, et j'étais de moins en moins discrète, parce qu'à chaque coup de rein, ça m'coupait la respiration, et il m'donnait chaud Concho, terriblement chaud. J'sentais son corps contre le mien, et j'aurais voulu que cet instant dure l'éternité. Ou que j'puisse y avoir le droit, encore et encore, sans aucune limite. Ni dans l'espace, ni dans le temps.
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Lun 14 Oct 2024 - 23:02
tw : relations sexuelles
Il faudrait qu’on se parle, Joan et moi, clairement on l’ignorait encore mais il y avait tellement de pensées qui traversaient nos esprits et qui finiraient par se rejoindre. On allait se poser mille et une questions avant de franchir ce pas-là, peut-être, alors qu’on pourrait trouver les réponses à tout ça ensemble. Mais ce serait bien trop facile, hein, de communiquer aussi ouvertement ? En plus, là, y’avait quand même la petite gêne, le malaise de ne pas savoir ce que l’autre attendait de nous, la crainte du rejet, la peur que ce soit unilatéral. Le souhait de ne pas tout faire planter, aussi. Je l’avais déjà dit, à Joan : ma situation sentimentale était plutôt compliquée. Y’avait encore bien des trucs à régler avec Pippa concernant notre séparation. J’avais ouvert une porte avec Freja et on avait juste laissé ça comme ça, sans rentrer dedans, sans l’ouvrir plus mais sans la refermer non plus, du coup j’savais pas du tout où on se situait. Pis, il y avait eu Joan, entre-temps, et j’étais en train de tomber amoureux d’elle, pour le moment c’était lentement et sûrement, mais j’savais qu’à un moment, j’allais complètement basculer de l’autre côté. Et ce serait impossible de me ramener, à moins d’me faire briser le coeur. Alors, ouais, il faudrait sûrement qu’on se parle avant que tout dérape, mais jusqu’à maintenant on était mal partis pour ça. Quand on parlait, on parlait d’tout et de rien sauf de nous deux spécifiquement, et quand on ne parlait pas, ben … ça donnait ce qui arrivait en ce moment. Je me plains pas, hein, en passant. J’aimais beaucoup ces échanges charnels, ces caresses qui m’faisaient perdre la tête, son corps nu contre le mien. Tout ça, ça m’faisait perdre la tête et j’y prenais bien trop goût. Mais ça réglait pas notre problème, si c’en était un. Ça l’amplifiait. La preuve, ce soir, j’me perdais encore plus dans son regard. En elle, complètement. J’avais envie que le soleil ne se lève plus, j’avais envie que cette tempête rugisse pour toute la nuit, ce qui était complètement débile comme pensée, mais on dirait que tant qu’on était plongés dans le noir, on était coupés du monde, et y’avait que nous deux. En tant que père, cette pensée était complètement déraisonnable et honteuse, mais c’était plus fort que moi, tandis que j’étais dans les bras de Joan, le reste n’existait pas. Joan avait d’abord fait glisser mon sexe en elle alors qu’elle était par-dessus moi, mais au bout de quelques minutes que je n’avais pas calculées, j’avais repris le lead en repassant par-dessus elle. On ne se quittait pas des yeux, on s’dévorait de partout. J’sais pas si c’était le reflet des bougies dans ses yeux mais j’avais vraiment l’impression d’y lire tout ce que j’avais envie d’y lire. Ou c’était peut-être ça, le fruit de mon imagination, le pouvoir du désir. C’était encore plus hot, qu’on se regarde ainsi, sans gêne sans fuite. On assumait pleinement le plaisir qu’on prenait ensemble, on assumait pleinement le moment. Et j’lui transmettais tout le désir que je ressentais pour elle. J’accélérai les mouvements de mon bassin alors que je me sentais approcher l’orgasme. Je n’avais pas nécessairement envie que ça se termine, mais j’savais aussi qu’il le faudrait bien, à un moment, et j’ignorais depuis combien de temps déjà on faisait l’amour. De toute façon, le plaisir dans mon corps se faisait de moins en moins facile à réfréner, j’sentais que j’allais exploser d’une seconde à l’autre, que je le veuille ou non. Un instant plus tard, donc, mon corps fut traversé de spasmes et je jouis, ma bouche contre celle de Joan. Nos lèvres se touchaient, nos bouches entrouvertes, alors qu’un souffle de plaisir s’échappait de moi. Je restai profondément en elle le temps de reprendre mes esprits, le temps de profiter aussi de notre proximité et de la vague de bien-être qui déferla ensuite en moi. Je relevai la tête, reprenant une certaine distance entre nos visages en me redressant. J’avais un sourire béat aux lèvres, un regard doux. Je posai une main à la base de mon membre, retenant le préservatif, et je me dégageai de Joan. Sans me lever, je m’occupai de retirer le condom et de le jeter dans la corbeille juste à côté de mon lit, et je retournai aussi rapidement me lover à Joan. Après quelques minutes de paisible silence à juste apprécier ce moment, je lâchai : « J’sais pas si c’est que moi, mais … C’était … I mean … j’ai même pas de mots, en fait. J’comprends même pas ce que je viens de vivre. » Je ris légèrement. C’était positif, évidemment.
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Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Jeu 17 Oct 2024 - 12:02
tw : relations sexuelles
J'crois que je choisissais volontairement de ne pas me poser de questions. Parce que j'avais probablement un peu peur des réponses. J'avais pas envie que c'qu'on avait avec Concho, ça s'évanouisse à cause d'une mauvaise question. J'avais pas envie en réalité d'savoir la vérité sur le "compliqué" de sa vie. J'avais pas non plus envie d'prendre tout ça trop au sérieux, parce que c'était un peu vertigineux. C'était pas dans mes habitudes d'me sentir complètement fébrile face à un homme. Bien sûr, il y avait Milo, avec qui j'me sentais aussi toujours différente, mais c'était pas dans la même vibe. Avec Concho, ça m'était tombé dessus vraiment d'un coup. Et ça me semblait une évidence. Et c'était ça qui était un peu effrayant. Parce que je sentais que j'pourrais me lancer corps et âme dans cette relation. J'avais pas trop de degré de retenu là dessus. Souvent, on me reprochait de vivre les choses trop intensément, d'y mettre trop de ma personne, et j'avais le sentiment qu'avec Concho, ça pourrait assez facilement prendre ce chemin. C'était comme si j'me trouvais au bord d'une falaise, mais que d'y sauter ça m'faisait pas peur s'il était là pour me tenir la main. Comme si avec lui, plus rien n'était assez haut pour moi. C'était p'tete ça l'amour. J'en savais trop rien. C'que je savais là, c'est que ce qu'on vivait d'amour, d'intimité et de passion, dans son lit, à cet instant, c'était pas rien. C'était vraiment comme si on avait trouvé un équilibre parfait entre le primitif et la douceur. Parce que ça sonnait vraiment vrai ce qu'on se donnait. C'était pas juste une envie charnelle. C'était plus huge que ça. On avait pris notre temps, on s'était découvert pour la première fois, entièrement, lentement. Et ça changeait pas mal la donne. J'saurais pas dire si je préférais le sexe un peu sauvage de la cage d'escalier ou celui là beaucoup plus érotique et intime, mais j'crois en fait que Concho, j'le voulais partout, dans toutes les circonstances, quoi qu'il advienne. C'était surtout ça, la vérité. Concho était au dessus de moi, mes cuisses encerclaient sa taille, et je le sentais aller et venir en moi, c'était délicieux, parce que c'était couplé avec ses yeux dans les miens, c'était couplé avec son parfum qui m'enveloppait, c'était couplé avec ses lèvres qui effleuraient les miennes, c'était tout ça qui rendait l'instant si spécial. J'planais déjà de l'orgasme qu'il m'avait donné un peu plus tôt, mais d'le sentir lui prendre autant de plaisir, ça décuplait mes sensations et j'ondulais mon bassin contre le sien pour les derniers mouvements, une fois que lui aussi avait joui. Et après, j'me sentais juste comme flottante. Mais c'était fucking agréable. Comme si j'avais pris un shot d'endorphine, et que j'étais en plein en dedans. Concho s'occupa du préservatif, et durant cette minute là, je sentais déjà le vide, qu'il se soit éloigné. Et pis, il revint contre moi, j'me lovais contre lui, calant l'une de mes jambes entre les siennes. Comme si j'voulais chaque centimètre carré en contact avec lui. J'sentais encore mon coeur qui cognait contre mes côtes, et j'entendais son coeur à lui aussi. Alors, on restait là, dans un p'tit silence, pas gênant, juste un silence de plénitude. Quelques minutes après, Concho rompu le silence, et je tournais alors la tête vers lui, pour capter son regard et l'écouter. Un sourire s'étira sur mes lèvres à mesure qu'il parlait, c'était un peu confus ce qu'il disait là, mais j'comprenais parfaitement l'idée. Je riais avec lui, doucement, assez heureuse de voir que lui aussi était un peu troublé par tout ça, par notre connexion, par notre osmose à tous les deux. "J'suis pas certaine d'être une spécialiste pour analyser ce genre de trucs, j'veux dire les feels tout ça, tout ce que ça peut remuer en dedans mais.." je laissais ma voix en suspens, alors que mes doigts venaient jouer avec ceux de Concho, délicatement, puis je reprenais, "assurément, tu m'laisses vraiment, vraiment pas indifférente, Concho." C'était une manière un peu détournée de dire qu'il me rendait vraiment fébrile, que j'étais en train de tomber complètement amoureuse et que de ce genre de moment, j'en voulais tous les jours, sans aucune exception.
"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Sam 19 Oct 2024 - 17:11
tw : relations sexuelles
J’trouverais jamais les mots adéquats pour décrire ce que Joan et moi, on venait de vivre. J’étais en train de planer. Je comprenais littéralement ce que ça voulait dire, d’atteindre le septième ciel. J’avais vraiment l’impression d’avoir atteint un niveau supérieur des nuages, que je flottais au-dessus de toute cette masse douillette. J’avais pas envie de redescendre. J’avais peut-être atteint l’orgasme, j’m’étais peut-être retiré de Joan, mais j’étais encore là-haut et j’avais l’impression que tant que j’étais dans ses bras, j’pourrais étirer les minutes dans cette bulle flottante. C’est pour cette raison que j’étais rapidement revenu me blottir contre elle, après avoir jeté le préservatif dans la corbeille à côté de mon lit. Sa chaleur m’enveloppa de nouveau, et je fermai les yeux au moment, ma joue effleurant sa tête. Joan se cala un peu plus contre moi, glissant une jambe entre les miennes. Mon bras droit l’accueillait contre moi, sa tête posée dans le creux de mon épaule. Mes doigts glissaient doucement sur sa peau, faisant de lents allers-retours de son dos à ses fesses. C’était un moment de plénitude, dans un silence confortable. On faisait juste sentir le cœur de l’autre battre encore un peu trop vite. On reprenait lentement mais sûrement nos respirations normales. Et pis, je brisai le silence, quelques minutes plus tard, pour essayer de qualifier la magie de ce moment. J’y arrivai pas, pas correctement. Joan me regardait, souriant face à ma confusion, mais j’savais qu’elle comprenait parfaitement ce que je voulais dire. En tout cas, je l’espérais. Elle confirma mes doutes et fortifia mes espoirs, quand elle partagea à son tour ce qu’elle ressentait. C’était pas nécessairement plus clair que moi, on dirait qu’on vivait un peu dans l’flou, ensemble, mais elle me parlait de feels en-dedans d’elle et elle me disait ne pas être indifférente. Pour le moment, j’me contenterais parfaitement de ça. Ça me suffisait de savoir qu’on était tous les deux troublés l’un par l’autre. On était sur la même longueur d’ondes. Sur un même nuage à quelque part au-dessus du septième ciel. Pis c’était parfait comme ça. Je souris, jouant avec ses doigts puisqu’elle avait initié le mouvement, puis je rapprochai mon visage du sien pour l’embrasser de nouveau. Quand je détachai mes lèvres des siennes, je portai sa main (que je tenais toujours dans la mienne) à ma bouche et je l’embrassai doucement, sur le dessus. Pis, j’ramenai nos deux mains sur mon torse. « Est-ce que t’as faim ? J’ferai pas exprès d’ouvrir le frigo, mais, j’peux regarder ce qu’on a dans le garde-manger. Ou p’t’être que tu veux juste dormir. Il doit être tard. » Sur cette idée, je regardai mon téléphone qui avait encore un peu de batterie. Il était passé les trois heures du matin. Damn. Avec Zelda, le moment de panique lié à la panne de courant et à la tempête, pis d’avoir fait l’amour en prenant tout notre temps, les heures avaient défilé à toute vitesse. « Trois heures et quart. » Je passai mes doigts sur mes paupières closes. « Je me demande de quoi ça a l’air, dehors. » On le verrait bien assez vite, dans quelques heures, quand le soleil se lèverait à quelque part derrière tous les nuages sombres.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Dim 20 Oct 2024 - 22:58
C'est comme si avec Concho, on avait réussi à initier un p'tit coin de douceur et de paradis au milieu de la tempête. Comme si juste par nos osmoses, on avait balayer tout le reste. Pour sûr, notre connexion avait été plus intense que le vent qui souffle dehors. Et j'm'en lassais pas, de cet instant. J'aurais égoïstement voulu qu'il dure toute la vie. Tant pis pour les arbres déracinés, tant pis pour les torrents d'eau boueuse qui s'immisçait par les devantures des boutiques, tant pis pour les tuiles arrachées des toits, tant pis pour tout ça. Juste nous. Ouais, c'était pas correct de penser ça, mais Concho, il avait ce pouvoir là, d'occulter tout le reste, de me faire oublier le chaos. J'crois que j'aurais pu surmonter tout un tas de truc à ses côtés, il me donnait d'la force, de l'intensité, juste parce qu'il existait. Comme si, quoi qu'il advienne, y aurait pas de montagnes assez hautes, de fleuves assez larges pour pas que j'puisse les traverser avec lui. J'm'emballais sûrement beaucoup trop, y aurait sûrement tout un tas de personne à m'dire que j'me faisais des idées, mais j'm'en fichais pas mal. C'était ma tendance constante, ça, à vivre tous avec une grosse intensité, sans me soucier ce que ça pourrait me coûter par la suite. J'étais juste contre lui, nos corps lovés, et je planais. Ce qu'on venait de vivre, c'était huge. Ca avait été doux, intime, érotique, et ça avait été clairement, le meilleur moment avec Concho que j'avais pu vivre. Nos premiers ébats, ouais, ils étaient incroyables, mais j'avais pas ressenti les choses pareilles. Là, on avait eu le temps. C'est comme si on s'était découvert, pour la première fois. Et clairement, ça appelait à tout un tas d'autre fois, que j'espérais. On était sur la même longueur d'onde, troublé l'un par l'autre, sonné par ce qu'on venait de vivre. On échangea un baiser, initié par Concho auquel je répondais avec tendresse, et je souriais doucement lorsque je sentais ses lèvres entrer en contact avec le dessus de ma main. Tout ce qu'il faisait m'attendrissait à un niveau intergalactique. Concho me proposa d'aller manger un morceau. J'interrogeais mon corps, j'avais pas spécialement faim. Et j'crois que j'avais pas spécialement non plus envie de quitter le corps de Concho. Pas maintenant. Et pis, dans un même instant, il confirma l'heure très avancé, trois heure et quart. Je soupirais, mais d'aise, comme si j'étais parfaitement bien ici et que j'voulais aller nul part ailleurs. "J'crois que j'suis bien ici, ça m'déplait pas hein d'imaginer qu'on aille à l'assaut de l'obscurité dans la cuisine, mais rester là, c'est beaucoup plus attrayant." Me lever, avoir froid, quitter le corps de Concho, c'était beaucoup trop pour moi. Surtout à cette heure ci. Alors j'me recollais encore un peu plus contre lui - comme si c'était possible, et maintenant que je savais l'heure qu'il était, c'est comme si je sentais la fatigue s'emparer de moi. Concho s'inquiéta un peu de l'extérieur, la tempête était encore là, rugissant dans la nuit. "Ouais .." que j'dis un peu pensive, "ça n'a pas arrêté depuis tout à l'heure .. j'l'avais un peu oublié cette tempête, mais j'crains que les dégâts soient importants." que j'dis doucement, remarquant par la même occasion un nouvel éclair qui déchirait le ciel. "On aurait pas pu faire quoi que ce soit de plus, cette nuit. On s'ra probablement solliciter demain, en ville." Tous les deux, en tant que personnes investies dans le milieu associatif, on allait probablement nous contacter s'ils avaient besoin de bénévoles pour nettoyer, déblayer, réparer. "Joan et Concho, ennemis au travail, oeuvrant main dans la main pour le bien de la ville, ça fait un belheadlinej'trouve." que j'dis en souriant. Il n'était plus questions qu'on soit des ennemis dans le milieu professionnel, même si cette réputation nous succédait à maintes reprises. Dans le monde associatif, chacun avait encore en tête nos nombreuses prises de tête, et nos discussions endiablées, mais force est de constater, que beaucoup, beaucoup de choses avaient changés depuis.
"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Lun 21 Oct 2024 - 3:35
C’est moi qui avais proposé, mais c’était plus pour elle, pour qu’elle ne se sente pas gênée de demander, si elle voulait quelque chose à la cuisine. Je voulais qu’elle se sente bien, je voulais qu’elle s’endorme dans le meilleur état d’âme possible. De mon côté, je n’avais pas faim, tout ce que mon corps réclamait actuellement c’était de rester contre Joan. Sa réponse me convenait donc parfaitement. Encore une fois, nous étions sur la même longueur d’ondes, à vouloir étirer ce moment de chaleur l’un contre l’autre. J’pourrais m’endormir comme ça, en un claquement de doigts, tellement j’étais bien. Joan, elle avait cette chaleur magique, qui m’faisait me sentir si léger et en paix. Et pis, son corps s’emboitait parfaitement avec le mien, c’est comme si chaque parcelle de sa peau arrivait à être en contact avec la mienne. « Tant mieux, moi aussi j’suis bien. J’voulais juste pas avoir l’air du pire hôte de l’univers. » Je souris, avant de déposer un baiser sur la ligne entre son front et ses cheveux. « Mais si t’as besoin de quoi que ce soit, te gêne pas, tu me dis. » Lui assurais-je. Bon, si on l’avait pas, j’ferais pas des pieds et des mains pour aller lui chercher ça au beau milieu de la nuit en pleine tempête, hein, mais j’ferais de mon mieux pour la satisfaire. C’était un peu mon objectif à chaque fois que j’étais près d’elle, ça, d’la rendre heureuse, de lui faire plaisir. Joan se blottit encore plus contre moi, et je la serrai dans mes bras plus fort. Si on avait pu s’fondre l’un dans l’autre j’pense qu’on l’aurait fait pour cette nuit. Ça nous aurait peut-être rassuré par rapport à ce qui se passait dehors, aussi. « Non, c’est sûr. C’était même mieux qu’on se change les idées, je pense. Je me connais, j’aurais juste stressé tout le long. À la place, j’dirais que je me sens pas mal détendu, là … » Soufflais-je avec un sourire en la regardant. Il ne fallait surtout pas que je me lève pour aller à la fenêtre, ça allait tout gâcher. Je ris quand elle parla de notre duo, ennemis au boulot, héros de la ville de jour. « Enemies at work, lovers under the sheets, … and saviors of the city. » Lâchais-je après une brève réflexion, avant de pouffer silencieusement. « Ou quelque chose comme ça. » Après cet intermède un peu ridicule, le silence se réinstalla. Les yeux fermés, je commençais à sentir mes paupières bien plus lourdes et mon esprit un peu brumeux. « Bon … Si on doit se présenter demain, enfin … tout à l’heure, en pleine forme, il faudrait p’t’être dormir … » On se plaça un peu plus confortablement (pas que c’était pas confortable, mais bon, fallait chacun avoir nos têtes sur un oreiller, c’était mieux). Ça ne m’empêcha pas de rester collé contre elle. « Bonne nuit, Joan. Tonight was perfect. »
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Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Ven 25 Oct 2024 - 2:13
Il était attentionné Concho. Terriblement attentionné. Et si cette part de lui avait pu m'agacer par le passé, quand j'trouvais qu'il jouait un peu trop les bons samaritains, en vérité, je m'étais trompée. Totalement trompée. Et cette attention qu'il avait, qu'elle soit dirigée de cette manière envers moi, ça me faisait fondre en dedans. Je déclinais sa proposition d'aller manger quelque chose, j'crois que j'avais surtout envie de rester là, près de lui, dans la p'tite bulle de sérénité et de quiétude qu'on s'était fabriquée. Je souris à ses mots et fermait les yeux quand il déposait un baiser sur mon front. Bordel, c'qu'il pouvait me rendre fébrile. J'voulais ça tout le temps. Son attention, ses sourires, sa voix, sa tendresse. "T'es tout sauf le pire hôte. J'te trouve même plutôt très qualitatif." que j'rajoutais en souriant à mon tour. Espérant secrètement que ce genre d'attention, il ne les avait qu'avec moi. Bien sûr que j'pouvais qu'être satisfaite de ce qu'on venait de vivre. J'étais un peu dans les vapes aussi, planant au dessus des nuages, fauchée un peu par la fatigue mais détendue par l'instant intime qu'on avait partagé. Ce p'tit instant discussion au creux de la nuit, ça m'plaisait aussi. J'retrouvais là cette facilité qu'on avait eu à échanger, lors de l'après-midi olympiade. Parce qu'autant lorsqu'on faisait l'amour c'était toujours incroyable, autant la moindre discussion avec lui éveillait mon intérêt. C'était simple de parler avec lui. Et d'le sentir là, près de moi, j'étais comme en sécurité. On s'inquiétait un peu de la tempête dehors et finalement, j'crois que lui comme moi, on avait été bien heureux d'occuper notre temps différents. De se changer les idées. "Détendu?" que j'demandais faussement surprise, souriant tendrement. "J'vois pas mal c'que tu veux dire ouais." que j'rajoutais, parce que bien évidemment qu'on ne pouvait qu'être détendu après avoir fait l'amour aussi intimement. J'en voulais tous les jours de cette intimité là d'ailleurs. Concho, il occupait pas mal toutes mes pensées depuis l'épisode de l'arbre sacré, mais j'avais comme l'impression qu'on avait passé un vrai step là, que ce qu'on s'était donné à travers nos corps, c'était bien plus huge que tout le reste. J'riais en l'écoutant nous donner un slogan, ça nous allait pas trop mal en réalité. Même si, j'retenais bien qu'il avait utilisé le mot "lovers." C'était pas rien et ça continuait de contribuer aux feels que je ressentais pour lui. Ca m'enveloppait un peu plus chaque seconde. Et le silence aussi s'immisça autours de nous, comme si le sommeil nous fauchait et il avait raison Concho, il fallait qu'on soit en forme demain. J'approuvais sa proposition et on se repositionnait dans le lit, pour être un peu plus confortable. Le contact n'était pas pour autant brisé puisque je pouvais sentir son corps contre le mien. "Bonne nuit Concho." que je soufflais avant d'aller lui déposer un baiser au coin des lèvres, - un peu plus sur les lèvres qu'ailleurs en réalité - et finalement, je calais ma tête sur l'oreiller. Je m'endormais presque aussitôt, bien, sereine. Comme si j'avais la bonne personne à mes côtés. Le vent soufflait encore, sans que je ne l'entende.
Le reste de la nuit fut paisible. Je m'éveillais alors que les rayons du jour inondait la chambre. Aussitôt, les souvenirs de la nuit me revinrent et je souris presque béatement alors que j'ouvrais les yeux et que je le voyais là, près de moi, endormi. Il était fucking beau. J'me levais doucement, pour ne pas le réveiller, je trouvais ma culotte et mon t-shirt au bout du lit que j'enfilais sans faire de bruit. Puis, je me dirigeais vers la fenêtre et je constatais les dégâts. C'était la jungle. Des arbres déracinés, des branches arrachés, des toits envolés, c'était un désastre. J'restais là, silencieuse, contemplant les affres de la tempête.
"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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(#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan)