Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
(the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh
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Effy Shepperfield
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Sujet: (the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh Lun 2 Sep 2024 - 12:37
then we'll find our peace of mind
Sons mélodieux et apaisants de musique soul en toile de fond, les effluves de peinture et de bonne humeur habillaient les appartements de The Bowery aujourd'hui. Le crépuscule d'un dimanche ensoleillé malgré une certaine fraîcheur de fin d'hiver, une fois que l'astre s'approchait dangereusement de la ligne d'horizon. La luminosité était cependant encore au rendez-vous, baignant la chambre d'Effy d'une lumière semi-joie, semi-mélancolie. Dans sa main tachée de couleurs d'artiste, un pinceau large qui laissait lire cours à ses émotions sur le mur. Non loin d'elle, dans la même pièce, Reyansh, qui laissait lui aussi libre cours à son inspiration. C'était grâce à lui que l'idée s'était introduite dans son esprit. Depuis plusieurs mois, il leur arrivait de peindre ensemble. Ou plutôt, Rey lui apprenait, ou lui inspirait plutôt les moyens qu'elle pouvait se donner, lui faisait découvrir ce côté très thérapeutique de l'art. Si Eff' avait toujours trouvé que faire des collages lui permettait de se rassurer, se réconfort, se concentrer sur quelque chose, elle ne s'était jamais essayée à quoi que ce soit de plus artistique, quoi que ce soit qui nécessite autre chose que de découper des images et des lettres et les apposer selon son bon vouloir. Mais en 2024, elle s'était laissée entraîner par la bienveillance et la bonne volonté de son colocataire, qui l'avait emmenée dans son monde de pinceaux et de couleurs, délicatement, à mi-voix, sans qu'elle ne s'en rende trop compte. Et aujourd'hui en cette fin de week-end, la brunette avait proposé à son professeur, partenaire et sauveur, une nouvelle activité : pratiquer cette thérapie de l'art à laquelle il lui avait donné goût, non pas sur une toile vierge, mais sur les murs de sa chambre. Fenêtres grandes ouvertes, ça devait faire une heure qu'ils s'autorisaient maintenant à habiller l'espace de leurs secrets prenant forme sous les traits de pinceaux. Ils ne discutaient pas beaucoup, ils partageaient ce moment, cette idée qu'ils avaient construite tous les deux en quelque sorte, même si c'était Effy qui avait décidé de donner une nouvelle forme de vie à sa chambre, son refuge. Ils écoutaient la musique, leurs mains dessinant des traits précis ou imprécis, laissant la place au flou et aux libertés abstraites. « C'est difficile de peindre un concept. » partagea soudainement la jeune femme, reposant un instant sa main sur son genou, le pinceau en suspens, assise en tailleur sur une chaise, devant son bout de mur. Elle voulait que ce mur transpire le soutien, le support, l'aide. Difficile de savoir ce que son méli-mélo de couleurs signifiait, pour expliquer quelque chose qu'on ne peut ni voir ni toucher.
@ella o'brian@azalea james vous êtes les bienvenues dans ce rp à the bowery, sans obligation aucune bien sûr, mais n'hésitez pas à vous ajouter quand vous en avez envie
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hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Reyansh Bhakta
MESSAGE : 532 ICI DEPUIS : 08/09/2022 COMPTES : woody ⋄ jackson ⋄ isaiah ⋄ concho ⋄ elmo ⋄ nova CRÉDITS : cheekeyfire (a), zaja (s), thinkky (icons), gwen (g)
STATUT : célibataire, polyamoureux sans en avoir encore pris conscience.
Sujet: Re: (the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh Dim 29 Sep 2024 - 0:40
La golden hour, l’heure préférée de Reyansh, quand le soleil couchant donnait l’impression que la ville brillait d’un feu à la fois doux et puissant. Il avait la chance que son loft soit adjacent à la terrasse de The Bowery. Il avait la plus belle vue de la place. Une vue sur cette ville qui s’enflammait avant de s’évanouir dans la nuit. Lorsque l’inspiration ne lui venait pas, le regard de Reyansh se perdait sur cette étendue face à lui, et à cette heure il pouvait être assuré de se sentir absorbé par le monde l’entourant. Aujourd’hui cependant, ce n’était pas depuis le toit du bâtiment que l’artiste composait avec son imagination, c’était plutôt dans la chambre d’Effy, qu’il n’avait finalement pas visitée aussi souvent que cela, constatait-il, depuis l’arrivée de la jeune femme dans leur petite communauté. Il découvrait qu’à travers la fenêtre ouverte, s’infiltrait la lumière dorée qu’il avait l’habitude de contempler d’un étage plus haut. Celle-ci réchauffait les murs blancs de la chambre, murs qui ne garderaient pas cette couleur bien longtemps. Depuis une heure sans doute, Reyansh et Effy apposaient quelques parcelles de leurs âmes sur l’un des murs. Souvent dans le silence. Quelques fois dans peu de mots. Reyansh avait été surpris de recevoir cette invitation de sa colocataire, car même s’ils s’étaient considérablement rapprochés dans les derniers mois, la brunette semblant bien vouloir lui ouvrir un peu de son monde, il trouvait cette invitation beaucoup plus intime que toutes les autres avant ça. Il en était ravi. Il en était touché. Qu’elle veuille bien un peu de lui, un peu de son art, en permanence dans son safe space, ça en disait beaucoup. Il esquissa un sourire et hocha la tête lorsqu’Effy l’extirpa de sa bulle, mentionnant la difficulté de peindre un concept. « C’est parce que rien que le mot concept t’éloigne de l’émotion que tu souhaites y mettre. » Il s’arrêta de peindre des arabesques de couleurs et de sentiments, et tourna la tête vers Effy en déposant son pinceau. « Je ne sais pas si c’est ce que tu fais, mais si c’est le cas … essaie d’arrêter de vouloir rattacher tes pensées toutes ensemble, bien organisées, pour qu’elles ne forment qu’une seule idée sur ce mur. Laisse juste aller. Il n’y a rien de plus beau que ce qui naît d’un we’ll just see where it goes. » Reyansh n’avait jamais vraiment planifié ses coups de pinceaux, il faisait les traits là où ses doigts l’emportaient. Sur le moment. Selon l’instant présent.
But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts.☾☾
Effy Shepperfield
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Sujet: Re: (the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh Lun 7 Oct 2024 - 16:27
Il était vrai que rares étaient ceux qui avaient le privilège de rentrer dans l'espace personnel de la jolie brune. Pas qu'elle refusait qui que ce soit, c'était simplement un lieu dont personne ne s'était jamais vraiment approché, ici ou ailleurs, son lieu de vie, sa tanière noire ou de lumière, son antre, bien éloignée de celle d'un dragon, plutôt à l'image de celle d'une louve solitaire. Comme un accord tacite, peu s'y invitaient, tout simplement, et il était rare qu'elle lance cette invitation d'elle-même également. Cependant, Reyansh, et les autres membres de la communauté de The Bowery d'ailleurs, avaient gagné ce droit. Non seulement, elle ne fermait plus sans arrêt la porte de sa chambre, comme pour l'isoler de ce monde qui lui faisait peur, non, désormais on pouvait parfois apercevoir la lumière s'infiltrer à travers une porte entrouverte, engageante. Mais elle allait jusqu'à proposer de façon spontanée de s'installer dans sa petite bulle, plus légère et brillante qu'avant. Pas souvent, mais ça arrivait, comme aujourd'hui. C'était la lumière d'or ou le fait qu'on soit dimanche, elle n'en savait rien, mais l'envie de peindre les murs défraîchis et d'inviter Rey à l'y aider, lui était venue. Il n'y avait pas de règles, ni pour lui, ni pour elle. Autre que de laisser leurs mains guider leurs pinceaux colorés là où ils le souhaitaient. Exercice plus facile pour l'artiste que pour l'Anglaise. « Ça fait beaucoup d'émotions à suivre. » répondit Effy après avoir laissé un court silence suivre la réponse de Rey, qu'elle avait médité. Elle prenait son conseil à coeur, bien entendu, mais c'était difficile de s'appliquer à lâcher prise. L'exercice requérait justement de ne pas s'appliquer. De ne pas réaliser un exercice. Compliqué. Contradictoire. Adjectifs qui lui allaient bien au teint, soit dit en passant. Le pinceau toujours en suspens, la jeune fille finit par se lever de sa chaise pour aller changer la musique, passant sur de l'indie pop, avant de revenir face à son pan de mur. Elle se répéta intérieurement les explications de Rey. Il n'y avait pas besoin d'une seule et unique idée, ni de tenter de rassembler ses émotions. Elle finit donc par poser la pointe du pinceau sur le mur, et laissa l'émotion de la musique, résonnant avec les siennes, guider ses doigts fins, le mouvement de son poignet, la posture de son bras. Le résultat fut sans doute un poil plus mélancolique que ce à quoi elle s'attendait. Mais c'était une mélancolie colorée. Dépourvue d'anxiété. Une douce nostalgie solaire. Un sourire en coin naquit au bord de son visage. « What do you think ? » lança-t-elle en se tournant vers son coloc'. Pas qu'elle attendait une évaluation, ce qu'ils faisaient n'avait pas la performance pour but. Elle aimait juste la façon dont Reyansh avait toujours les mots justes à poser sur ce qu'il voyait, ressentait, sur le monde autour de lui.
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Sujet: Re: (the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh Sam 19 Oct 2024 - 15:08
Lui aussi était habité d’une myriade d’émotions, qu’il tentait de reproduire sur le mur de la chambre d’Effy. Sans pour autant vouloir y associer des mots, des noms, il fermait les yeux et s’imaginait les formes et les couleurs de ces émotions, telles qu’il les ressentait à cet instant précis. Ses craintes prenaient-elles la forme de lignes bien droites mais changeant constamment de trajectoires ? Ou bien étaient-elles plutôt floues, courbées, s’en allant dans tous les sens sans jamais trouver leur direction ? Est-ce que ses craintes généraient en lui des couleurs chaudes car elles lui permettaient de trouver la force d’avancer pour mieux voir ce qui se trouvait à l’autre bout de l’incertitude ? Ou bien était-ce plutôt des couleurs froides qui les composaient, parce que ses peurs parfois le paralysaient ? C’était une grande conversation avec lui-même que Reyansh avait alors qu’il apposait ses coups de pinceaux sur le mur de moins en moins blanc. « Je pense que tu as une partie de la réponse. Il faut les suivre. Les laisser te guider. » Avait-il répondu après avoir laissé, à son tour, un court silence. Effy et Reyansh n’étaient pas constamment en train de meubler la conversation et ce, depuis qu’ils se connaissaient. Le silence ne semblait pas les effrayer, au contraire, ils arrivaient à s’y sentir bien, à deux. Certes, il y avait aujourd’hui la musique qui permettait de combler le vide. D’ailleurs, Effy se leva après un moment, pour changer la musique afin que de l’indie pop s’imprègne entre les murs de sa chambre. Puisque Reyansh se laissait souvent beaucoup influencer par ce qu’une musique générait comme émotions en lui, sans doute que ses traits de pinceaux changèrent un peu aussi, créant un shift discret dans la composition, ce qui ajoutait une complexité à l'œuvre. Il tourna la tête vers Effy lorsqu’elle lui demanda ce qu’il pensait de son bout de mur. Il se leva et sourit en s’approchant. Derrière son dos, il contemplait l’oeuvre. « I think … I think it’s powerful. It’s almost like a memory of a bygone time, bathed in a warm light. It’s a bit sad, but without any heaviness … like a golden sunset after a day you never want to forget. It doesn’t speak of painful losses but rather of the acceptance of changes in one’s life. It makes me feel that even the most distant memories can be cherished without pain. » Avait-il déclaré, après avoir détaillé le mur pendant de silencieuses minutes. « Anyway, that’s my take on it. » Ajouta-t-il avec un doux rire.
But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts.☾☾
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Sujet: Re: (the bowery) then we'll find our peace of mind ☾ reyansh
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