Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Jeu 26 Sep 2024 - 22:54
Toujours le même effet quand je te vois ❧ 26 Aout 2024, matin
❧ La tempête. Ça avait été une soirée, une nuit assez violente, perturbante. Que ce soit le temps au dehors qui donnait des airs d’apocalypse à la ville. Ou le tourbillon de sentiments qui te submergeait après tout ce temps passé avec Asher. Entre l’attirance indéniable, le flot de sentiments et la tension sous-jacente, vos échanges avaient été intenses. Tu ne savais pas vraiment quoi penser, comprenant difficilement si c’était une simple réminiscence du passé ou quelque chose de plus présent. Après tout, votre histoire s’était arrêtée sans vraiment avoir de fin. Assis à côté de ton fils dans sa voiture, tu regardes le paysage défilé, commençant à faire la liste de ce que tu devais faire dès ce début de semaine. À commencer par aller faire dépanner ta voiture dans la forêt. Grimaçant d’office en repensant aux branches éparpillées en travers de ton bébé à moteur. "Tu es sûre que tu ne m’en veux pas de l’avoir appelé pour s’occuper des jumeaux ?" La voix de ton fils te fait tourner la tête vers lui et tu lui offres un sourire fatigué. "Bien sûr que non, mon chéri, et je suis certaine que ça l’a rassuré d’être avec eux." Glissant ta main dans ses cheveux alors qu’il se garait devant la maison. L’idée que ton mari ait pu déambuler chez toi à sa guise ne plaisait pas. Mais tu préférais le savoir avec Cameron et Carter. Malgré tout ce que tu lui reprochais, tu savais parfaitement qu’il veillerait sur ses enfants, qu’il pourrait donner sa vie pour eux. Mais l’imaginer dans ton cocon, celui que tu avais créé pour te reconstruire, te troublait. Parce que tu ne voulais pas de souvenir de lui dans cette nouvelle vie. Le bonheur que vous aviez partagé te faisait déjà suffisamment souffrir. Tu sautes de voiture et inspectes les environs, le jardin était dans un état pitoyable, mais rien de très important non plus. Quant à la maison, elle semblait avoir tenu bon. Tu notais tout de même dans un coin de ton esprit de faire vérifier la toiture. Uniquement pas précaution. Virant rapidement tes chaussures encore détrempées, tu vas déposer tes affaires de la veille dans la buanderie. Avant de filer à la cuisine, il te fallait un café. Un mot est accroché sur le frigo, l’écriture de Carter. Le lycée avait organisé une journée de bénévolat pour remettre la ville en ordre après la tempête ? C’était plutôt une bonne idée, l’avantage des petites villes. Et cela expliquait pourquoi la maison était si calme. "Maman, je vais retourner à la fac, tu n’as.." Ton fils s’interrompt dans sa phrase, te faisant automatiquement lever le nez vers lui. Suivant son regard jusqu’au pas de la porte, tes prunelles se posaient sur Liam. Tu pensais qu’il était parti, que tu n’aurais pas à le voir. C’était ce que tu t’étais évertuée à faire en allant te réfugier dans la forêt en pleine tempête. En vain visiblement. "Tu veux que je reste ?" Protecteur autoproclamé, Avery fixait son père d’un regard dur. Tu soupires, secouant doucement la tête. "Vas à la fac, tout va bien, mais fais attention sur la route, ok ?" Hochant la tête, il t’embrasse avant de quitter la pièce puis la maison. Retournant à la préparation de ton café, tu tournes le dos à Liam. "Tu veux un café ?" Tu sentais bien que, de toute façon, il n’avait pas l’intention de partir, alors autant affronter le problème une fois pour toute. Et peut-être que tu pourrais lui faire accepter de signer les papiers du divorce.
Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Sam 28 Sep 2024 - 14:10
Cameron et Carter ont quitté la maison pour donner un coup de main à leur école, du bénévolat. Leur geste est louable, mais je suppose qu’ils ne voulaient pas rester seuls avec moi. L’excuse de la tempête a assez duré et je pousse un long soupir. La veille au soir, j’ai débarqué pour plusieurs raisons. La première, j’étais bloqué à Bowen sans endroit où dormir. Je n’étais qu’en visite ponctuelle, pour visiter un logement, justement. J’aurais pu, peut-être dû, me rendre à l’hôtel, mais j’avais une deuxième excuse : je me faisais du souci pour ma famille. Quand les éléments s’y mettent, la nature peut faire énormément de dégâts. L’idée que l’un de mes enfants soit blessé, me rendait fou. Bien qu’ils soient si grands, adultes presque, ils restent mes bébés. Alors je me suis imposé auprès d’eux, investissant leur salon. Ils n’ont pas pu refuser, me mettre dehors. Encore heureux, sinon mon cœur ne s’en serait pas remis. La soirée n’a pas été bien joyeuse, mais au moins, ils étaient là, tous ensemble. À l’exception de Jude qui avait mystérieusement disparue. Mon fils aîné savait où elle était, mais ne voulait pas me le dire. Depuis quand il me cache des choses ? Il devait douter de moi. Supposer que je suis capable de faire un truc fou, comme aller la chercher. Ce n'est pas faux. C’était énormément frustrant, mais je me consolais en me disant qu’elle était en sécurité. Après le départ des jumeaux, je dois moi aussi quitter les lieux. Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. J’erre dans cette maison qui m’est inconnue à l’exception du canapé sur lequel j’ai passé la nuit. Je reconnais les goûts de ma femme dans la décoration. Ce foyer lui ressemble et je meurs de l’intérieur en me disant que je n’y ai pas ma place. Alors que je veux tellement reconstruire ce que nous avions... Avant. Je reste encore un peu, tel un fantôme qui ne sait pas où aller d’autres. Je squatte même la salle de bain pour prendre une douche rapide avant d’enfiler en grimaçant mes vêtements de la veille. Je n’aime pas vraiment ça. Je devrais rentrer chez moi et enfiler quelque chose de propre, qui ne sent pas la pluie. Mais je crois qu’au fond, j’attends qu’elle rentre... Même si elle n’est pas contente de me voir, je m’en fiche. Je veux juste savoir qu’elle va bien. J’ai beau être la cause de son malheur, je suis soucieux. J’hésite à allumer la télé pour me distraire quand j’entends une voiture se garer dans l’allée. Je bondis sur mes pieds. Avery l’a donc ramenée... Je comprends mieux pourquoi il m’a remballé lorsque je lui ai demandé où il allait de bon matin. Je les laisse passer l’entrée et déposer leurs affaires. Dansant d’un pied sur l’autre, j’hésite à approcher. Mais c’est pour ça que je suis là, non ? Il faut que j’arrête d’être lâche. Je mets donc un pied devant l'autre pour arriver jusqu’à la cuisine. Le regard que me lance notre aîné me transperce. Il ne me fait plus confiance. C’est douloureux, bien plus que le visage de sa mère lorsqu’elle me remarque. Savoir que mon propre fils se sent obligé d’être protecteur vis-à-vis de moi. Ça me tue. Nous étions si proches... : « Salut... » Je baisse la tête, presque honteux d’être là. Plus d’un an auparavant, je les aurais pris tous les deux dans mes bras. Et là, ils me traitent comme un pestiféré. Génial. Je serre les poings, me rappelle que tout est entièrement ma faute. « Oui, maman. Je fais toujours attention. » Il dépose un rapide bisou sur la joue de sa mère, puis quitte la pièce sans un mot pour moi. Avery claque la porte d’entrée et je n'ai même pas le droit à un au revoir. J’ai tellement merdé, putain. Ça fait un mal de chien. En me surprenant, Jude me propose un café. « Oui, s’il te plaît. Avec un carré de sucre... » Je lève la tête, une lueur d’espoir m’anime. Elle ne me met pas dehors sur-le-champ. On dirait presque qu’on avance. Je me ressaisis. Mon attention est désormais tournée vers elle. Je la détaille de bas en haut. Elle est toujours aussi belle. « Je voulais ... » Je me coupe en pleine phrase, sous le choc. Elle porte des fringues d’homme ou je rêve ? C’est quoi ce bordel ! Je m’énerve. C’est plus fort que moi. Même si je n’ai plus aucun droit sur elle, ça me rend dingue. « Tu étais où cette nuit ? » Je demande d’un ton sec. Au fond, je sais que ça ne me regarde plus. Elle est partie. Mais je suis curieux.
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Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Lun 7 Oct 2024 - 22:36
Toujours le même effet quand je te vois ❧ 26 Aout 2024, matin
❧ Le côté protecteur d’Avery avait toujours existé et il t’avait toujours attendri. Mais depuis ta séparation avec Liam, ça s’était accentué. Il était extrêmement rancunier, ce n’était pas un secret et, même si tu voulais arranger la situation entre lui et son père, tu ne savais pas comment faire. Toi même, tu avais du mal à passer au dessus de ce qu’il s’était passé. Et tu ne pouvais blamer ton fils de lui mener la vie dure. Ton fils vouait un culte à son père, c’était son héros et leur relation était tellement fusionnelle que cela te brisait à nouveau le cœur de le voir si loin de Liam. Alors quand Avery quitte la maison, si doux avec toi et si froid avec son père, tu voudrais pouvoir rassuer ton ex-mari, lui dire que ça passera. Mais tu ne pouvais pas promettre une telle chose. D’ailleurs, tu n’étais pas sure de vouloir lui parler tout court. Si tu avais fui dans la forêt à la base, c’était pour l’éviter lui. Lui et son idée absurde de s’installer à Bowen. Auprès de vous. Tu voulais, l’espace de quelques heures, te soustraire à la réalité. Mais c’était sans compter sur dame nature qui avait mis son nez dedans. Dos à lui, tu te fais un café, après la nuit que tu as passée, tu en avais besoin. Ça permettait de t’occuper les mains. Sentant qu’il n’avait pas l’intention de bouger, tu lui proposes de se joindre à toi. Tu ne t’attendais pas à le trouver chez toi en rentrant. Tu savais qu’il avait dormi chez toi, prenant soin des enfants à ta place. Et même, savoir qu’il était présent te rassurait, tu ne pensais pas qu’il aurait l’audace de rester jusqu’à ton retour. Vous n’étiez pas du tout sur la même longueur d’onde à ce niveau-là. Lui qui faisait en sorte de se rappeler à toi, de n’être jamais loin. Alors que tu faisais tout pour l’éviter, le voir le moins possible. Sans surprise, il accepte ton offre et l’entendre te rappeler sa manière de boire son café t’énerve plus que de raison. "Pas besoin de me le dire, je sais comment tu le prends." Ton ton est plus sec que ce que tu avais prévu. Qu’est-ce qu’il croit ? Que parce que vous n’étiez plus ensemble, tu ne te souvenais plus de ce que vous aviez partagé ? De vos habitudes ? De ses préférences ? Ce serait tellement plus simple si tu pouvais juste oublier. Un soupir s’échappe de tes lèvres alors qu’il cherche ses mots. Tu sens son regard sur toi, tu n’as aucun doute qu’il te détaille. Comme il le faisait si souvent. Tu avais toujours adoré sentir ses yeux glisser sur ton corps, mais aujourd’hui, c’était juste douloureux. Pourtant, quand il reprend la parole, son ton te fige. Ses mots te font serrer les poings. Tu étais en pleine hallucination, ce n’était pas possible autrement. Tu tournes ton visage vers lui, haussant les sourcils sous le choc. Sentant toi aussi l’énervement grimper en flèche. "Attends, t’es pas sérieux là ?" Tes prunelles se posent sur lui, tout dans son attitude, dans sa manière de te regarder montre qu’il est en colère. "Tu penses vraiment être en position de me faire une crise de jalousie ?" Ignorant délibérément la question qu’il t’a posée. Tu aurais pu lui répondre, le rassurer et éviter une nouvelle dispute. Mais son comportement t’énervait bien trop pour être raisonnable. Te saisissant des deux tasses, tu déposes la sienne sur l’ilot de la cuisine, te dirigeant vers la sortie. Ton regard noir planté dans le sien, tu lui lances sans ménagement. "Bois ton café et casses toi." Toujours dans l’encadrement de la porte, il prend presque toute la place. Et pourtant, tu le bouscules légèrement pour passer et rejoindre le salon, où ton regard se pose sur les draps pliés dans l’angle du canapé. C’était là qu’il avait dormi. Choisissant d’ignorer cette information, tu t’installes dans un fauteuil, pour siroter ton café. Tentant d’ignorer le brun à quelques mètres de toi qui, tu le savais, n’allait certainement pas lâcher le morceau parce que tu lui avais demandé, ou plutôt ordonné.
Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Mer 16 Oct 2024 - 16:52
Lorsqu’Avery quitte la maison, l’atmosphère se fait plus lourde. Je suis toujours un peu choqué du comportement de mon fils. Il est si froid et distant à mon égard, je ne le reconnais plus. Nous étions si proches… Et maintenant il s’en va sans me dire au revoir, sans même un regard. Je dois me rendre à l’évidence et trouver un stratagème, une façon de regagner sa confiance. Ce n’est pas simple, au vu de la rancœur qui l’habite, mais j’espère réussir à renouer le lien. Un jour. Pour l’heure, je fais face à Jude avec qui je souhaite discuter un petit peu. C’est pour cette raison que je suis resté alors que ma présence n’est pas la bienvenue dans cette maison. Je veux juste être rassuré, savoir qu’elle va bien après la tempête, évoquer avec elle aussi mon installation à Bowen. Je sais que le sujet est un peu sensible et que ma proximité ne la ravit pas. Ma femme, car je la considère toujours comme telle, me propose un café et j’accepte. Par automatisme, j’ajoute que je le prends avec un sucre. Je n’ai pas encore acheté de cafetière, n’ayant pas encore de domicile définitif. Alors depuis quelques mois, je passe beaucoup de commandes à emporter et je dois souvent faire cette précision. C’est sorti tout seul. Je regrette, car cela semble énerver la belle brune. « Bien sûr… » Je n’ai aucun doute là-dessus. Elle me connaît par cœur, mieux que personne. Si l’on exclut ma double vie, elle sait tout de moi depuis des années. Nous avons évolué ensemble, construit nos vies et nos habitudes côtes à côtes. J’espère qu’elle n’a pas tout oublié depuis notre séparation. Personnellement, tout est là, dans ma mémoire. Je me remémore souvent nos plus beaux moments. Je pousse un soupir avant de me lancer. Je veux m’excuser pour mon comportement de la vieille. Je peux me montrer assez intrusif et je me comprendre qu’elle s’oppose à mon déménagement. Sauf que veux être proche de ma famille. Vivre loin de mes enfants, ce n’est pas possible. Ils me rejettent déjà suffisamment comme ça. Il n’est pas question que je jette l’éponge pour devenir un père distant qui se pointe seulement avec un chèque le jour de leur anniversaire. Je veux rester impliqué, présent même s’ils ne sont pas d’accord avec ça pour le moment. Je me coupe au début de ma phrase quand mon regard s’attarde sur son corps. Ce ne sont pas ses courbes qui me perturbent, bien qu’elles soient délicieuses. Ce sont les vêtements qui les recouvrent. Ils ne lui appartiennent clairement pas. Ce sont ceux d’un homme et elles ne m’appartiennent pas. C’est plus fort que moi, je lui demande où elle était cette nuit. Mon ton est sec, je contiens ma colère autant que possible. La jalousie, ça ne se contrôle pas. Vraiment, j’essaye de me raisonner : je n’ai pas mon mot à dire. Nous ne sommes plus ensemble, ce ne sont plus mes affaires. Pourtant, j’ai cette possessivité qui me prend aux tripes. Imaginer un autre homme la toucher me donne envie de vomir. Je suis mal placé pour lui faire une réflexion, je l’ai quand même trompée pendant cinq ans… Sauf que le culot pourrait être mon deuxième prénom alors je saute les deux pieds dedans. « Si, je suis sérieux ! Tu laisses tes enfants seuls en plein milieu d’une tempête ? Pour aller t’amuser avec un mec ? C’est qui d’ailleurs ? » Je ne sais pas pourquoi je me lance dans ce débat, je suis idiot. Jude n’est pas irresponsable, les jumeaux sont grands et capables de se débrouiller seuls. Sans parler d’Avery qui est l’ainé. Cela fait longtemps qu’ils n’ont plus vraiment besoin de nous. J’essaye juste d’appuyer sur un point qui fait mal. Elle ne le mérite pas. « Je ne suis pas jaloux ! J’essaye juste de comprendre ce qui t’est passé par la tête. » Je suis surtout dans le déni. Je me voile la face en me persuadant qu’elle m’appartient toujours et que j’ai le droit de péter un capable. Enfin, appartenir, c’est un bien grand mot, mais je me comprends. Quand Jude, pose ma tasse sur l’îlot de la cuisine. Je me calme un peu, je suis allée trop loin. Son regard noir me fait redescendre en pression et lorsqu’elle passe près de moi son odeur m’entoure. Je ne peux m’empêcher d’inspirer un grand coup. Son parfum me fait froncer le nez, ce n'est pas le sien. Elle me bouscule pour partir dans le salon, je reste sans bouger quelques secondes. Il faut que je rattrape le coup, je ne peux pas simplement boire mon café et me casser comme elle me le demande. Je saisis quand même ma boisson avant de la suivre dans la pièce. Je m’assieds sur le canapé, mon lit de fortune. « Je me suis un peu emporté… Désolé. Je suppose que ce que tu fais ne me regarde plus… » C’est triste à dire, mais c’est la vérité. « Je voulais te dire : j’ai trouvé une maison en location. La visite d’hier s’est bien passée et je vais sûrement emménager dans un quartier à l'autre bout de la ville. » C’est le motif de ma venue, à la base.
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Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Lun 21 Oct 2024 - 19:51
Toujours le même effet quand je te vois ღ 26 Aout 2024, matin
ღ Le comportement d’Avery vis à vis de son père t’énerve quelque peu. Pourtant, tu ne peux pas le lui reprocher. Tu as déjà essayé de lui parler, avec chacun de tes enfants. Et si Cameron et Carter sont ouverts à la discussion avec Liam, ce n’est absolument pas le cas de ton ainé. Mais tu ne pouvais mener le combat pour Liam, il devait se rattraper par lui-même avec eux. De toute façon, il ne pouvait rattraper les choses qu’avec eux, avec toi, c’était peine perdue de toute manière. Avec toi, le moindre sujet était voué à se transformer en dispute. Tu n’avais toujours pas dépassé ta colère et tu lui faisais payer à chaque fois que tu le croisais. D’où ta fuite ce weekend. Alors quand il te précise de quelle manière il prend son café, tu t’emportes presque aussitôt. Tout ce qu’il aimait, tout ce qu’il détestait, tout était gravé dans ton esprit. Tous vos souvenirs dansaient beaucoup trop souvent dans ta tête. Hantant parfois même tes songes, alors que tout ce que tu veux, c’est l’oublier. Tu fermes les yeux quelques secondes, dos à lui, alors que tu l’entends prendre une profonde inspiration. La discussion à laquelle tu avais tenté d’échapper était pour maintenant. Mais les mots qu’il prononce sont loin d’être ceux auxquels tu t’attends. Ils te rendent même dingue. Sa réaction t’énerve beaucoup trop pour que tu ne l’attaques pas. Pour qui est-ce qu’il se prenait pour penser qu’il peut avoir son mot à dire sur tes fréquentations ? Alors tu n’hésites pas à lui rentrer dedans. Et sa réponse est sans équivoque. C’est l’effet d’une gifle. "Tu me reproches vraiment d’avoir abandonné nos enfants ?! C’est une putain de blague, j’espère !" Sa manière de sous-entendre que tu faisais passer tes enfants après ton plaisir était la chose à ne pas dire. Et lui balancer que c’était lui qui avait abandonné votre famille était sans doute mesquin, mais tu étais du genre à rendre les coups. "J’suis pas allée m’amuser avec mec. J’voulais pas te voir, je t’l’ai dit et tu as préféré faire l’autruche. Alors je me suis barrée et, pour info, je me suis mangée la tempête de plein fouet. Alors tu ferais mieux de le remercier ce mec parce que lui, au moins, il a pris soin de moi !" Nouveau coup bas, tu le savais. Pourtant, c’était plus fort que toi. Cela faisait à peine cinq minutes qu’il était dans ta cuisine et tu avais déjà envie de le tuer. Lui qui t’avait toujours fait ressentir une paix incroyable, un bonheur incommensurable. Aujourd’hui, il faisait ressortir le pire de toi. Ta réaction a l’air d’avoir un impact sur lui, mais à cet instant, tu t’en fiches pas mal, tout ce que tu veux, c’est le voir boire son café et disparaitre de chez toi. Installée dans un fauteuil dans ton salon, tu tentes de faire abstraction du brun non loin de toi. Mais il décide de te rejoindre, de s’installer sur le canapé, là où il avait dormi la nuit dernière. Il s’excuse, surprise, tu tournes les yeux vers lui. Tes prunelles fixées sur lui. "Tu as perdu le droit de donner ton avis sur ce que je fais, le jour où tu as choisi de me mentir." Tu le lui avais déjà dit, mais visiblement, il avait besoin de l’entendre à nouveau. Le choix de tes mots n’est pas annodin par ce que tu es incapable de lui pardonner, ce n’est pas la tromperie. C’est le mensonge, le fait d’avoir pu te cacher la vérité durant cinq ans. Tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un soupir alors qu’il te parle de sa visite de maison. Tu savais qu’il cherchait à revenir vivre en ville, il ne te l’avait pas caché. D’un côté, tu comprenais qu’il veuille se rapprocher des enfants, qu’il veuille rester présent pour eux. Mais tu n’arrivais pas à supporter l’idée de le croiser au détour d’une rue. Au moins, il avait pris la peine d’éviter de se trouver une maison dans ton quartier, c’était déjà ça après tout. "Je suppose que ta décision est prise et que tu ne changeras pas d’avis ?" Tu te devais au moins essayer. Baissant les yeux sur ta tasse, tu es déjà fatiguée de cet échange. "Tu vas faire beaucoup d’aller-retour entre Brisbane et Bowen ?" Non pas que ça t’intéresse réellement, mais s’il continuait d’aller à Brisbane régulièrement, tu pourrais au moins avoir la paix une partie du temps.
Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Mer 23 Oct 2024 - 15:48
Voir Jude dans les vêtements d’un autre me rend fou de jalousie. Je ne peux empêcher cet élan de possessivité qui me gagne. Depuis vingt ans, je me suis habitué à ne l’avoir que pour moi : à être le seul à parcourir son corps de mes mains, de ma bouche. Il m’est familier, tellement, que je le connais par cœur. Je peux en réciter les moindres reliefs sur le bout des doigts. Notre alchimie, notre conte de fées me manque. À cet instant, la réalité me rattrape, me frappe. Je prends en pleine figure les conséquences de notre séparation. Elle m’échappe et continue sa vie sans me demander mon avis. Putain, c’est douloureux. Un sentiment de trahison s’empare de ma personne. Je grince des dents. Je n’ai aucun droit de lui faire la leçon et pourtant, je ne m’en prive pas. Nous sommes loin de la conversation que j’avais imaginée plus tôt. Complètement sérieux, je lui demande comment elle a pu laisser les enfants seuls au milieu d’une tempête. C’est un comportement qui me surprend de sa part bien que ces derniers soient parfaitement autonomes. J’enfonce juste le clou là où ça fait mal, la pique sur un point sensible. Dans le fond, je n’en pense pas un mot, car elle est loin d’être une mauvaise mère. Sa réaction ne me surprend pas. La brune s’énerve et elle a raison : je suis mal placé pour juger ses actions ou ses fréquentations. Mes poings se serrent et se desserrent à mesure que j’accuse ses coups. « C’est à cause de moi que tu t’es barrée ? Tu n’as pas trouvé mieux comme excuse ? » Je demande en levant un sourcil, sans y croire. Elle ne peut pas tout me mettre sur le dos. Je veux bien qu’elle m’évite, mais à ce point ? Ma présence lui est aussi insupportable ? Je culpabilise. Par ma faute, elle a bravé la météo, s’est mise en danger. Je me blâme intérieurement d’avoir poussé ma femme dans les bras d’un autre par la même occasion. Sans le vouloir, j’ai provoqué cette situation. Génial. Je me mettrais bien des baffes, histoire de rajouter une couche de ridicule. « Crois-moi. Si je le croise, ce ne sera pas pour le remercier. » Depuis quand je me suis transformé en un macho pareil ? Cela ne me ressemble pas. Je suis plutôt du genre pacifiste, pas un chien défendant son territoire à coup de griffe. J’ai envie de la prendre dans mes bras, lui rappeler toutes les fois où j’ai pris soin d’elle. Où j’étais présent lorsqu’elle était au plus bas, où c’était ma place. Je n’en ai pas l’occasion, car la belle me bouscule et quitte la pièce. Je prends conscience que je suis allé trop loin, que mon comportement est déplacé. Alors je la suis dans le salon pour m’excuser après lui avoir laissée quelques secondes de répit. Je n’ai jamais eu aucun mal à le faire, je sais reconnaître mes torts sans cramper sur mes positions par accès de fierté. De toute façon, je n’en ai plus beaucoup à perdre. Retrouvant ce fidèle canapé, je me lance sur un sujet tout aussi épineux. Ma présence à Bowen ne ravit pas la brune. Je suppose que ce n’était pas dans ses plans lors de son emménagement en ville. Pourtant, il est tout à fait logique que je souhaite rester auprès de mes enfants. « Non… Je ne vais pas changer d’avis. Tu sais que je veux être présent pour eux. » Je lève la tête avec un petit sourire. « Au moins, nous ne serons pas voisins. » J’essaye de plaisanter en haussant les épaules. J’ai intentionnellement choisi un quartier plus éloigné, respectant ainsi sa volonté d’indépendance. Il faut bien faire des concessions et obéir parfois. Sa question me prend de court. Je ne sais plus trop où nous en sommes avec Jane. La demande de divorce de Jude a ébranlé mon monde de bouts en bouts. Cela a bousculé la vie et le semblant d’habitude que j’avais mise en place au cours des années. « Je vais rendre visite à Nina de temps en temps. » Je réponds de manière évasive. Je préfère ne pas aborder ce sujet et porte mon café à mes lèvres. « J’imagine que les enfants vont vouloir rester habiter ici… » Ne pouvant lutter contre leur volonté, j’ai accepté mon sort. « Mon logement ne sera pas grand, mais dit leur qu’ils peuvent venir quand ils le souhaitent. Et tu sais que je suis dans le coin si tu as besoin. » Je tente un sourire. « Pour quoi que ce soit. » Comme si elle allait me contacter volontairement.
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Sujet: Re: #1234 ❧ Toujours le même effet quand je te vois (Liam & Jude) Dim 10 Nov 2024 - 22:58
Toujours le même effet quand je te vois ღ 26 Aout 2024, matin
ღ La situation était lunaire. Les mots de Liam ne lui ressemblaient absolument pas. Comme si l’homme qui se tenait dans ta cuisine était une toute autre personne. En vingt ans de vie ensemble, vos disputes, vous pouviez les compter sur les doigts d’une seule main. Mais depuis que tu avais demandé le divorce, vos conversations étaient systématiquement violentes. Parfois les mots dépassaient ta pensée, d’autres fois, tu te contenais pour ne pas le blesser volontairement. La tristesse des premiers jours avait vite été remplacée par la colère. Et cette amie ne te quittait pas depuis des mois. Te poussant à vouloir lui faire autant de mal qu’il t’en avait fait. Et pourtant, tu n’étais pas du genre méchante. Et le fait qu’il se refuse désespérément à signer les papiers du divorce te rendait encore plus dingue. Mais il tenait bon et n’avait pas encore cédé. Tandis que la tension se lit sur mon visage, ce sont ses poings qui traduisent son état. Vous vous connaissiez par cœur, chacun de vos gestes, de vos regards et de vos réactions. Vous pouviez lire l’un dans l’autre comme dans un livre. Et tu sais au mouvement de sa main que lui reprocher ta fuite le rend fou. Mais tu ne faiblis pas, ton regard rivé au sien alors que vous vous renvoyez les coups. "Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Qu’est-ce qui n’est pas clair ? Alors oui, quand tu décides de te taper l’incruste alors que je ne veux pas te voir, je me barre." Laches-tu avec un soupir de frustration. Pourquoi ne veut-il pas comprendre que le voir, lui parler et passer du temps avec lui, te rend dingue. Te blesse encore et encore. Parce qu’à chaque fois que tu poses les yeux sur lui, tu repenses au bonheur que vous aviez partagé. Qu’à chaque fois que sa voix te parvient, tu ne repenses qu’à toutes les promesses et mots d’amour qu’il avait pu te dire. Pourquoi ne voulait-il pas comprendre qu’il représentait tout ce qu’il avait foutu en l’air ? Tu ne peux pas t’empêcher de rire en levant les yeux au ciel alors qu’il t’annonce ouvertement qu’il était prêt à se battre avec ton homme mystère. Liam était plutôt du genre pacifiste, et dans ton souvenir Asher n’était pas vraiment du genre bagareur, sauf si on le cherchait. Mais tu savais que cette rencontre n’aurait jamais lieu. Préférant le laisser seul avec ses pensées, tu le fuis pour rejoindre ton salon. Mais tu ne restes pas seule très longtemps. Le brun prend place sur le canapé non loin de toi alors que vous finissez par aborder le vrai sujet de sa présence à Bowen. Toute ton attention est concentrée sur lui alors qu’il te parle de ses plans. Au moins, les choses sont claires. Liam va vivre à Bowen. SUPER. Tu plisses les yeux à son commentaire sur votre voisinage. Est-ce qu’il venait vraiment de blaguer à ce sujet ? Tu clignes des yeux, décontenancée par cette tentative d’apaisement. Après ses excuses, tu ne savais pas vraiment quoi penser. Tenter d’avoir une conversation calme avec lui était une chose, blaguer en était une autre. Et tu n’étais certainement pas prête à agir ainsi avec lui. Préférant parler de son travail et de ses allers-retours à Brisbanne. Son étonnement ne t’échappe pas. Mais sa réponse te laisse encore plus perplexe. Tu ne faisais absolument pas référence à Nina, mais cela ne devrait pas te surprendre de le voir faire passer ses enfants avant toutes choses. Pourtant, savoir que Jane et sa fille allaient rester vivre loin de toi te rassurait. Manquerait plus que tu croises sa meilleure amie jour après jour dans ton havre de paux. "Je ne parlais pas de ton autre famille. Mais de ton travail, vivre ici pour être sans cesse en déplacement, je ne vois pas bien l’intérêt..." Tu avais bien conscience qu’il voulait se rattraper avec toi, avec vos enfants. Qu’il comptait faire tout ce qui était en son pouvoir pour se faire pardonner. Il te l’avait répété suffisamment de fois pour que tu le crois. D’ailleurs, la suite de ses paroles te conforte dans cette idée. Hochant doucement la tête, avant de porter ta tasse à tes lèvres. "Je leur dirais, mais tu sais que tu peux leur parler directement. Enfin.. Peut-être pas à Avery mais les jumeaux, oui. Tu leur manques, même s’ils sont bien trop têtus pour l’admettre." Un sourire rassurant étire tes lèvres. Et tu t’en veux instantanément. Il fallait vraiment que tu arrêtes de t’attendrir face à lui. Ton point faible serait toujours vos gamins, et il le savait, même s’il ne faisait pas exprès de les utiliser contre ta colère. Détournant ton visage vers ta tasse, tu reprends calmement. "T’en fais pas pour moi, je suis capable de me débrouiller.."