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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions."

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MessageSujet: "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions."   "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions." EmptyVen 29 Mar 2013 - 22:16

I'm obsessed with you

Aaron faisait déjà les 100 pas dans un coin en dehors du bâtiment hospitalier d'où il pouvait voir la grande porte d'entrée. Il en était déjà à sa troisième cigarette, cela faisait bientôt 10 minutes qu'il attendait.
Mais qu'est-ce qu'il foutait là au juste ? Sérieusement ? Il était devenu fou ou quoi ? Ou peut-être juste con. En plus d'être chiant, ça commençait à faire beaucoup. Surtout que ce n'était pas des défauts qui allaient ensemble. Mais merde quoi ! Jamais une fille ne l'avait fait tourner en bourrique comme Jonelle le faisait. Du moins, pas à sa connaissance...
Il l'avait rencontré il y avait environs 6 mois après un concert qu'il avait donné au Blue Cabaret. Le jeune homme s'en souvenait très bien. Il avait croisé le regard de Jo' juste au moment ou une bimbo maquillée comme une voiture volée tenta de le draguer. Il prit le temps de la rembarrer avant de se diriger vers la jeune femme au yeux de braise. Elle était belle, élégante, humble. Elle avait tout de suite dégagé quelque chose de mâture qui lui avait plu. Attention, ce n'était pas un coup de foudre, mais il sentait qu'il y avait, dans le bon sens du terme, de l’électricité dans l'air.
Au premier abord, il lui offrit un verre qu'elle accepta. Ils parlèrent un temps, se découvrant quelques points communs ici et là. La jeune femme était médecin-urgentiste à Bowen, elle y était née et vivait désormais dans un appartement du centre-ville. Malgré ces quelques informations, la jeune femme restait très secrète et Aaron n'arriva pas à déceler ce petit « quelque chose » qu'il tentait inlassablement d'atteindre. Aussi, dés qu'il tentait quelque chose, la jeune femme se crispait.
Ne lui en ayant pas raconté tant sur sa propre vie, les deux finirent par se séparer dans une ambiance un peut lourde. Aaron avait clairement fait des faux pas, chose qu'il ne faisait pas d'habitude. Elle était sensible mais à la fois, ne se laissait pas faire. C'était ce qu'Aaron aimait appelé une pure tigresse.

Lorsqu'ils se revirent pour la deuxième fois et qu'Aaron tenta une approche un rien plus délicate, Jonelle lui dit, avec une simplicité déconcertante, qu'elle n'était pas intéressée par ses avances et ne désirait pas entrer en relation avec qui que se soit pour le moment. Le jeune homme en fut tellement étonné qu'elle lui balance ca en pleine tronche qu'il ne sut rien ajouter pour sa défense. Ils se quittèrent ainsi et ses paroles, même après plusieurs jours, continuaient presque à hanté Aaron.
Quelque chose lui échappait, il le savait, il le sentait. Il aurait pu lui dire « Ok, ciao ! » mais n'arrivait pas à s'y résoudre. Et le fait est que ce n'était pas rien que parce qu'elle était l'une des première à le remballer. C'était aussi parce que dans ses yeux, dans ses yeux à elle, il décelait exactement la même lueur que dans ses propres yeux à lui. Parce qu'au milieu de ce bonheur, de cette liberté et de se bien-être se cachait le néant. Un trou béant impossible à combler.
Quand il eu comprit cela, il savait qu'il ne pourrait plus lâcher Jonelle. Il devait savoir, il devait la voir, elle devait arrêter de lui résister.

Voilà pourquoi il était là. Tout ça pour ca, hein ? Mais il aimait vraiment beaucoup Jonelle malgré qu'ils ne se connaissaient pas encore bien et qu'Aaron devait sans doute hautement la saouler étant donner qu'il continuait tant bien que mal de la voir. Tampis, il s'en fichait, c'était elle qu'il voulait, et le fait qu'elle lui résiste augmentait chaque fois le désir qu'il avait de la serrer contre lui.

Aaron écrasait sa 4ième clope quand elle ouvrit les portes du bâtiment. Elle était belle et élégante, comme d'habitude, si pas plus de jour en jour. De là ou elle était, Jonelle ne pouvait pas l'apercevoir et Aaron décida donc de sortir de sa cachette pour la rejoindre.
Il accéléra la pas et arrivé à sa hauteur, tenta grotesquement d'improviser : «- Mademoiselle Brannen, quel hasard. Ca ne te dérange pas que je fasse un bout de chemin avec toi ? J'allais justement vers... il regarda alors où exactement ils étaient entrain de se diriger et continua maladroitement ... le centre ville.»



fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions."   "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions." EmptyMar 2 Avr 2013 - 21:54

Parfois, on croit être enfermé dans une routine qui nous est propre, on avance, enchaînant nos gestes et nos actes comme de parfaits automates, juste par habitudes. Nos horaires sont ancrés en nos mémoires, nos trajets quotidiens également. Se lever, aller travailler, prendre sa pause déjeuner, retourner travailler, rentrer chez soit, se relaxer, dormir... Un acclimatement de la vie en société particulièrement banal et adopté par la majeure partie des êtres humains. Jonelle n'échappait pas à la règle, qu'elle travaille de jour ou de nuit, elle avait deux rythmes différents auxquels elle était désormais acclimatée. Comme tous les jours, elle venait de franchir les portes de l'hôpital, signant là la fin de sa journée. Comme à chaque fois, elle se dirigeait sans réfléchir vers sa résidence. Elle pourrait très probablement profiter de son temps libre pour casser sa routine, sortir, voire du monde, s’amuser. Ni plus ni moins... Mais elle ne le faisait pas. Au fond, elle était encore trop mélancolique pour oser de nouveau profiter de son existence. Naïvement elle préférait se formater au rythme de vie de tout un chacun... Sans nul doute un très mauvais choix !

« Mademoiselle Brannen, quel hasard. Ça ne te dérange pas que je fasse un bout de chemin avec toi ? J'allais justement vers... le centre ville.». Surprise à l'entente de son prénom, elle se retourna en direction de la voix afin de découvrir le visage de son interlocuteur. En réalité, elle avait déjà reconnu l'intonation d'Aaron... Regardant le jeune brun, un sourire s'afficha alors sur son visage, à la fois amusée et intriguée. Que faisait-il là ! « Un hasard ? Réellement ?!» questionna-t-elle, assez suspicieuse. Ils avaient beau ne pas se connaître depuis de nombreuses années, elle commençait sérieusement à connaître le personnage et son caractère et savait pertinemment que sa présence ici n'était probablement pas si anodine que cela. Sincèrement, pourquoi s'acharne-t-il autant ? Plus d'une fois, Aaron avait tenté quelques approches auprès de l'urgentiste. Approches qui restaient encore à se jour sans succès. L'ancienne Jonelle se serait très volontiers laissé charmé afin de tomber dans les bras et dans les draps du jeune Mccandless l'espace d'une nuit... Mais elle n'était plus cette fille là. Elle avait mûrie, grandie. Elle ne jouait plus, tout simplement. Le décès de son père avait provoqué en elle un sentiment inexplicable. Outre la tristesse et la colère, elle avait également eu comme un déclic en se rendant compte que la vie qu'elle vivait autrefois n'était peut-être pas la plus sage... Alors elle avait changée du tout au tout. Certes, aujourd'hui, elle s'ennuie fermement, coincée sous cette nouvelle carapace, mais elle sans nul doute trop fière pour reconnaître que tout était mieux avant.

Marchant aux côtés d'Aaron, elle reprit alors la parole. « A vrai dire je rentrais chez moi... Mais je suppose que maintenant que tu es là, tu as de meilleurs projets pour moi ? ». Il était ce genre d'homme à ne rien lâcher. La raccompagner jusque chez elle avant de l'abandonner sur le seuil de sa porte ? Non, il n'y pensait surement pas. A l'heure actuelle, il projetait très probablement de l'emmener traîner quelque part afin d'essayer, une fois encore, une de ses fameuses approches !
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MessageSujet: Re: "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions."   "Il faut se créer des manques pour attiser nos désirs et faire de nos fantasmes des obsessions." EmptySam 6 Avr 2013 - 21:59


Elle souriait ? Elle souriait. C'est tout qu'il vit lorsqu'elle se retourna vers lui en l'entendant. C'était déjà un bon début. A moins que se ne fut juste un sourire polit, elle semblait belle et bien être contente de voir Aaron. En l'approchant, il avait le sentiment que c'était comme une perche qu'il venait de tendre à la jeune femme pour l'extirper de sa morosité. Il se dit aussi qu'elle était bien courageuse de garder la tête haute avec un métier aussi stressant que le sien et qu'en plus avoir affaire à un pauvre type comme Aaron était la cerise sur le gâteau de sa journée. Pourtant, elle souriait.

« Un hasard ? Réellement ?!» Sans pouvoir s'en empêcher, Aaron se mit à sourire à son tour. Effectivement, il aurait peut-être du réfléchir d'avantage à sa technique d'approche assez pitoyable. Mais après tout, ça la faisait sourire, non ? Il n'en demandait donc pas plus. «- Hum...disons que j'ai un peut forcé le destin. » dit-il en lui envoyant un clin d’œil.
Le plus naturellement du monde, il prit le bras de la jeune fille et commença à marcher à ses côtés. Si lui n'avait plus peur de rien, il devait apprendre à Jo' à aller vers le même chemin et l'aider à se sentir mieux. Même si les débuts risquaient d'être difficile. Et peut importe le nombre de fois où elle le rembarrerait. Aaron voulait connaître ses limites et même cette simple approche, prendre son bras, faisait en quelque sorte partie du 'test'. Il fut curieux de savoir si elle allait le rejeter aussitôt ou le laisser faire.

« A vrai dire je rentrais chez moi... Mais je suppose que maintenant que tu es là, tu as de meilleurs projets pour moi ? ».
Il sourit de nouveau et répondit aussitôt. «- Et bien je t'avoue qu'aller chez toi ne me dérangerait en rien ! » il pouffa un instant avant de soudain se ressaisir. T'es con ou tu le fais exprêt? Il tenait juste à plaisanter même si évidemment faire un saut chez elle – sans mauvais jeux de mots – ne lui aurait pas déplu. Mais pas avec elle, pas maintenant, il ne devait pas tout gâcher, pas tout de suite. Il toussota en reprenant son sérieux et reprit. «- Enfin je veux dire.. j'imagine que tu es fatiguée donc on peut aller boire un verre ou aller sur la plage ou... Aller chez moi? « -... C'est toi qui choisit. Ce soir on fait ce que tu veux. » Dit il en la regardant tendrement. En la voyant, il aurait tellement aimer l'emmener danser, la faire rire. Il aurait aimer la voire se lâcher, s'amuser jusqu'à ce qu'elle lui dise que ca faisait longtemps qu'elle n'avait plus autan rit. Qu'elle lui raconte ses tracas couchée sur le sable en pleine nuit en regardant les étoiles, parce qu'à cette période on voyait toutes les étoiles filantes. Mais voilà, il avait de plus en plus peur de faire de mauvais pas. Et cette fois, il n'avait pas le droit à l'erreur.


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