Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
J'étais fatigué de tout ça, j'étais fatigué de voir que j'étais celle qui s'attachait aux personnes et d'être celle qui l'aimait au moins un minimum pour pouvoir vivre une histoire avec lui seulement il était pas prêt et il aimait trop les femmes pour être avec moi donc tant pis, j'en pouvais d'être la seule à vouloir cette chose là et je pouvais plus. "Tu sait quoi je vais te simplifier les choses, laisse tomber il y aura rien entre nous fait ta vie, couche avec tes nanas, pense avec ton sexe j'en est assez." J'en pouvais vraiment plus j'étais à bout et j'en avais marre d'être la seule qui mettait du sien, je me tournait pour partir de sa chambre.
Elle en avait assez ? Moi qui me déménais depuis quelques jours pour faire des efforts et elle, elle en avait assez, elle n'avait qu'à attendre un peu, et hop, tout aurait pu être parfait mais non. Je trouvais sa réaction injuste, je ne cautionnais pas, mais pas du tout. Je ne comprenais pas, un moment elle voulait me sauter au cou, et celui d'après elle me dit d'aller voir ailleurs, les filles alors, j'aimais contente. Je soupirais en la voyant se tourner et partir. Je devais faire quoi moi ? Continuer sur ma lancée ? L'écouter et voir ailleurs ? Je n'en savais fichterement rien, et je me sentais inutile. Peut-être qu'il aurait fallu la rattraper, la tirer contre soi et l'embrasser, peut-être. Quel con tu es, pensais-je avant de refermer ma porte.
J'étais compréhensible mais jusqu'à un certain point et là je pouvais plus, si au moins il me disait que les autres femmes ne comptait pas qu'il me rassurait un minimum mais même pas il me disait juste qu'il va essayer mais moi je veux plus que essayer. Je le regarda à bout avant de sortir pour rejoindre ma chambre, j'avais les larmes aux yeux tellement j'étais blessée et j'allais m'allonger sur mon lit en soupirant.
J'étais en colère, contre moi, et contre elle aussi, elle baissait les bras alors que je faisais des efforts. Je trouvais ça tellement injuste. Il était tard et je voulais me défouler, habituellement, je serais aller boire au bar et aller baiser avec la première venue, mais ce soir, je me sentais différent. Je sortis pour aller : courir. Le sport aussi pouvait me détendre et ça fait un moment que j'avais pas vraiment couru pour moi. Alors j'allais en profiter. Une petite demie-heure, pour me faire prendre l'air, et pour me changer les idées. J'allais devenir un homme nouveau, un homme meilleur, fidèle, et sain. Peut-être que Robyn finira par me convaincre de devenir catholique, après tout ma vie n'en pourrait être que plus belle.
J'aurais peut être du lui dire que je voulais qu'il fasse plus qu'essayer et que je tenais vraiment à lui, que je voulais être avec lui pour de bon et qu'il me prouve qu'il pouvait regarder qu'une seule femme et que sa soit moi mais ces paroles était blessante et il cachait pas son faible pour d'autres nanas alors j'avais préféré lui dire qu'il pouvait continuer de s'envoyer en l'air avec d'autres pour éviter de croire que je pourrais être heureuse et en faite non. J'étais donc dans ma chambre à ne pas savoir quoi faire puis je me décida de descendre en bas pour regarder la télévision de toute manière il y avait que sa à faire en compagnie d'un paquet de pop corn.
J'avais couru si vite, et sans respirer comme il faut - ce que j'aurais réprimé sur quelqu'un d'autre mais que je ne pouvais faire sur moi - que je me sentais mal, je sentais mes jambes qui allaient vaciller, mais au final, j'ai tenu le coup. Je transpirais, ma demie-heure était plus longue que prévue. J'avais une idée en tête et je ne comptais pas m'arrêter là. Je rentrais alors à l'appartement. J'avançais à grand pas sans me rendre compte qu'elle était dans le salon. Je poussais la porte de sa chambre, qui était dans le noir. Après reflexion, nous n'étions plus que deux, puisque Kimberley était repartie. Je retournais à grand pas dans le salon, me mettant devant la télé, devant son film et surtout face à elle. « Non. Je ne te laisserai pas, tu veux que j'abandonne mes efforts ? Je dis non. Je vais continuer, et quand je serais prêt, je viendrais, quitte à me battre avec un autre pour toi ! »
Je savais qu'il était sorti mais ou je ne savais pas et je ne voulais pas le savoir, j'avais pensé que peut être il avait été voir ailleurs comme je lui avait conseiller de faire et lui même disait qu'il ne savait pas si il réussirait donc bon je me disais que c'était peut être ce qu'il était en train de faire et je voulais même pas me l'imaginer, j'étais devant la télévision à regarder mon film alors que je l'entendis rentrer, je resta là a me goinfrer mais quand il apparut quelques temps après devant moi pour me dire sa je fus assez surprise, c'est pourtant lui qui disait qu'il devait changer avant quoi que ce soit. Je le regarda dans les yeux sans savoir quoi dire avant de me redresser. "Anton arrête on va ce faire du mal pour un rien... Alors qu'on pour l'instant tu n'est pas prêt et on va devoir s'ignorer le temps que tu change et je vais devoir prétendre que je ne tiens pas à toi parce que tu n'est pas prêt??
Je me tenais face à elle, et j'avais peur. Je me sentais faible, et vulnérable. Toute ma vie j'ai detesté ce sentiment, pensant être faible et vulnérable, et pourtant ce soir, ce sentiment me montrait que je changeais, que je n'avais plus peur de lui, j'avais peur d'elle. Je ne voulais pas qu'elle me repousse. A chaque fois que je pensais faire un pas vers elle, pour elle, pour nous, je me retrouvais coincé, parce que ça ne pouvait aboutir à rien, d'après elle. Mais ce soir j'étais décidé à me battre.. « Non, ne le faisons pas. Ecoute, ça va faire une semaine que j'ai pas regardé une autre femme et dieu m'est témoin que j'en avais des occasions, j'ai renoncé à des plans culs, parce que la seule personne qui m'intéresse là maintenant, c'est toi. Toi, et rien que toi, mais je suis pas tout à fait prêt, je demande encore quelques jours, accorde-les moi, et tu verras que j'ai changé. »
J'étais surement pas folle amoureuse mais je ressentais des sentiments pour lui et j'avais envie d'être sienne, j'avais envie de pouvoir me blottir dans ces bras sans gêne et pouvoir sentir ces lèvres, ces caresses et dormir contre lui et non toute seule dans mon lit mais j'avais l'impression qu'il avait besoin de temps pour ça. Je le regarda dans les yeux et je m'approcha doucement tout en lui disant. "Tu sait ce que je veux moi?? Ce que je veux c'est pouvoir dormir dans tes bras, entendre que tu m'aime assez pour n'avoir que moi dans tes pensées, pouvoir t'embrasser sans que tu me dise qu'il faut attendre, pouvoir caresser chaque parcelle de ton coeur sans retenue, c'est tout sa que je veux."
Elle se mit debout, face à moi, je me sentais faible, je pensais que j'allais vaciller, m'écraser sous elle, elle me dominait, elle avait gagné, et son discours ne faisait que m'écraser encore plus. Elle s'était approchée et à mon tour, je répliquais. « Et tout ça sera possible, si tu me donnes quelques jours. J'y suis presque, je te l'ai dit, j'aurais pu aller voir une autre femme, laisser tomber, comme tu me l'as dit, mais j'ai envie de me battre, parce que ... » Je m'arrêtais, je me sentais faible, j'avais l'impression que si elle le voulait, elle pouvait m'écraser le coeur, me l'anéantir. Je lui avais donné, et voilà où j'étais maintenant, je l'aimais, enfin j'étais pas fou amoureux, mais elle me rendait fou, et mon coeur se serrait en sa présence, je me sentais différent. Et pour le lui faire comprendre, j'approchais d'un pas supplémentaire pour l'embrasser.
Je n'avais pas envie d'attendre, j'avais envie de dormir avec lui des ce soir je savais que je ne serais pas assez forte pour rester loin de lui, pour lui laisser le temps j'avais envie de passer mes journées avec lui et mes nuits aussi. J'avais confiance en lui et je voulais le laisser faire des efforts mais je sentais que j'allais pas pouvoir prendre des distances avec lui je voulais être avec lui malgré tout. J'étais prête à lui dire que je n'arriverais pas à prendre mes distance avec lui malgré qu'il n'avait pas fini sa phrase mais aussitôt il s'approcha et m'embrassa, je fus surprise en sentant ces lèvres mais elle m'avait tellement manquer depuis l'autre soir que je le laissa faire en glissant ma main contre sa nuque de façon à prolonger tendrement.
Je l'avais embrassé, j'y étais parvenu, j'avais réussi à marcher jusqu'à elle, je me surprenais, ma faiblesse avait disparue, tout comme ma peur, puisqu'elle me rendait mon baiser. Elle ne m'avait pas repoussé, après son discours, je me suis dis qu'il fallait que je tente. Mais il ne fallait pas aller trop loin. Je voulais qu'on prenne notre temps, qu'on ai une relation normale, avec les rendez-vous et tout, bien que ça serait complqiué vu qu'on vivait ensemble déja, mais c'était à voir, on aller avancer comme on le pourrait. Pour le moment je rompis le baiser, pas par envie, au contraire mais pour calmer les choses entre nous. « Donnons-nous le temps, comme une vraie relation, je veux qu'on avance doucement, montre-moi ce que c'est de partager la vie d'un autre, je ne connais rien à l'amour, je suis un enfant face à ça, apprends-moi Isménia !»
Il était plus raisonnable que moi, si je m'écoutais je l'aurais embrasser et plus mais heureusement il avait stopper le baiser avant que tout s'accélère, je le regarda dans les yeux en me pinçant les lèvres pour m'empêcher de lui redonner un baiser langoureux et je recula d'un pas, j'aimais entendre ces mots et j'étais ravie qu'il ne soit plus autant sur la retenue du moins, moins qu'avant. "Je peux t'apprendre mais je peux pas te promettre de ne pas être trop rapide parce que j'ai besoin de te dire ça.." Je posa mes mains contre ces joues pour le regarder dans les yeux et lui chuchoter contre les lèvres et tant pis si c'était trop tôt j'avais besoin de lui dire pour me sentir mieux. "Je t'aime.."
Je souriais, elle annonça qu'elle serait peut-être rapide, d'un coup j'avais à nouveau peur, si elle allait trop vite, j'allais me braquer, je me connaissais, il me fallait du temps, un jour ou deux pour m'habituer au fait qu'on était un, que je n'étais plus seul, que j'avais enfin quelqu'un qui allait m'attendre le soir, qui allait dormir avec moi, et à cette pensée, je me sentais heureux. « Si tu es trop rapide, je vais me perdre, tu es ma première vraie relation depuis.. Je ne compte plus les années, mais j'ai besoin de ton aide, alors si tu peux, essaye d'y aller en douceur avec moi, je m'adapte vite, mais c'est le début. » Je lui fis un grand sourire quand elle m'annonça qu'elle m'aimait. Elle m'aimait, et je ne pouvait qu'être heureux, mais je ne pouvais lui dire en retour, pas parce que je ne l'aimais pas non, mais parce que je ne me sentais pas encore prêt à lui dire, elle ne voulait plus attendre après moi, elle m'avait, mais il me fallait encore du temps, ça viendrait.
J'avais juste besoin de lui dire que je l'aimais pour le reste je ferrais en sortes d'y aller en douceur mais je pouvais pas retenir ces mots là maintenant il fallait que j'essaye de pas trop m'emballer et ne pas lui sauter dessus quand il serait dans sa douche, quand il ce promènerait devant moi torse nu, quand j'allais pouvoir dormir avec lui et vu qu'on avait déjà fait l'amour ensemble sa allait être dur de devoir ce passer de ça mais on allait s'aider mutuellement pour y aller doucement. "J'irais doucement alors parce que contrairement à toi moi quand j'aime quelqu'un je fonce en plein dedans donc avec toi sa sera une première et je te promet d'essayer de pas te brusquer." Je souris en me mordant les lèvres et je recula d'un pas pour justement ne pas trop le coller et lui laisser son espace bien que sa soit dur de ne pas me blottir contre lui.