Invité | Sujet: "Ceux qui rêvent éveillés sont conscients de mille fois plus de choses que ceux qui rêvent endormis" - ft. Rhine Sam 27 Avr 2013 - 21:49 | |
| Pour une fois, il faisait beau. J'avais décidé de profiter à fond de la journée et de ne pas rester enfermé chez moi pendant de longues heures alors que le soleil tapait sur la tête de tous les habitants de Bowen. Je m'étais levé tôt pour pouvoir planifier ce que j'allais faire de cette journée plus qu'estivale, mais jusqu'à midi aucune idée autre que de me poser sur mon balcon ne me vint. Tout seul, je n'avais envie d'aller nul part. Me balader sur la plage allait être d'un terrible ennui et puis je n'en avais même pas envie. Réviser de vieux cours sous un parasol, de façon à joindre l'utile à l'agréable ? Non plus, mes cahiers n'avaient pas envie d'être lus. Et pourtant les rayons du soleil m'appelaient, l'air chaud voulait me retirer de ma caverne, mes jambes avaient une folle envie de se dégourdir. Et en même temps, je me cherchais sans doute des excuses pour ne pas sortir, simplement car j'avais la flemme de bouger du canapé où j'étais affalé depuis mon réveil. Je n'avais pas beaucoup dormi la nuit précédente et je n'étais pas vraiment du matin. Après mûre réflexion, je décidai de bouger les fesses des coussins moelleux pour m'acheter quelque chose à manger. Et pour cela, il fallait bel et bien que je sorte.
J'enfilai un short bleu et un t-shirt léger pour ne pas avoir trop chaud et je sortis pour respirer un peu d'air frais, comme pour m'imprégner de la chaleur de la foule que je n'allais pas tarder à rencontrer. En fait, je n'aimais pas beaucoup sortir car c'était les autres qui me gênaient. Je n'avais aucune idée de comment est-ce que de simples gens pouvaient me gâcher l'existence juste en me regardant ou en étant présents, mais c'était impossible de savoir d'où cette impression me venait. Je me sentais inlassablement observé, et pourtant c'était moi qui était inlassable d'observation. Je descendis la rue sans me hâter et constatai qu'il faisait encore plus chaud que ce que je m'étais imaginé lorsque j'étais encore à l'intérieur. C'était presque impossible de rester au soleil plus de dix minutes sans se reposer à l'ombre un instant. Et puis, pris de je-ne-sais quelle motivation, je montai dans le premier bus qui passait et descendit à l'arrêt de mon choix. Je voulais laisser faire le hasard pour voir où est-ce que j'avais réellement l'intention d'aller. Finalement, la fin de ma courte odyssée se termina en face d'une fête foraine. Je n'y étais jamais allée, et elle devait d'ailleurs n'être que de passage pour les beaux jours du printemps. C'était génial d'être là. J'étais tellement émerveillé par tout ce monde qui grouillait de partout que j'en oubliais ma faim pour me dépêcher de faire le tour des attractions.
J'adorais les fêtes dans ce genre-là, et il fallait que j'essaie chacun des manèges au moins une fois ! Je ne regrettais plus d'être sorti. Il ne faisait plus si chaud que ça et même si je devais me frayer un chemin entre les familles nombreuses et les petits groupes d'amis loufoques qui se pavanaient dans tous les sens, j'étais décidé à m'éclater le plus possible. Et là, mon regard fut attiré par autre chose que les autres. La grande roue ! Gigantesque. Je n'étais jamais monté dans une grande roue. J'étais sûr d'avoir le vertige et voir les nacelles se balancer dans le vide et entendre parler d'incidents où les gens restaient coincés à l'intérieur à cause d'une panne, je préférais tout de suite rester à terre. Mais ma folle motivation bascula dans l'engrenage de folles envies et la première qui me vint à l'esprit fut d'aller faire un tour sur cette roue. Hop, sans réfléchir, j'étais là, derrière une jeune fille, à attendre de pouvoir monter. Je ne savais plus ce que je faisias, mais c'était ça qui était génial. - HRP:
Désolée, au fait. Que ce soit pour le retard ou pour le fait que je te laisse faire pour l'approche des personnages, mais en général quand je fais l'introduction, mon perso' ne parle pas le premier. Enfin bref. 8D
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