Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: tell me about all your issues. Mar 11 Juin 2013 - 14:15
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Thalia & Aléna ♡
Ces derniers jours, Thalia avait de plus en plus de mal à se lever très tôt. Elle retardait donc ses rendez-vous du matin pour 10h au lieu de 8h, de toute façon, rien ne pressait vraiment, surtout pas pour elle. Elle pensait tout simplement que ses clients n'allaient sûrement pas se réveiller aussi tôt, et elle se trouvait même bête à s'être donnée autant de mal les premiers jours. Tout de même contente de s'être déjà fait quelques clients en ville, elle espérait juste pouvoir exercer son métier dans une autre ville, dans un autre pays. Ah, des rêves de jeunesse. Son père possédant déjà un immeuble à Bowen, en plus de quelques maisons au bord de la plage, Thalia n'avait eu qu'à transformer un des appartements en cabinet, elle a eu un peu de mal à se faire connaître les premiers mois, mais elle y est finalement arrivée. Elle dégustait le paquet de biscuits qu'elle venait d'acheter, goût capuccino. Etant allergique au café, elle n'avait droit qu'à ses différents arômes dans des biscuits, des glaces ou autre. Elle buvait aussi du thé le matin. Quelle honte tout de même, elle se disait qu'elle aurait été plus classe avec une tasse de café à la main. Elle se posait dans la terrasse de sa maison, fumant tranquillement sa cigarette, avant d'aller se préparer. Son téléphone sonnait ensuite, elle décroche rapidement, un biscuit toujours en bouche. La secrétaire qu'elle venait d'embaucher était déjà présente au cabinet, lui annonçant qu'un client l'attendait. L'italienne se ruait donc vers son dressing pour s'habiller rapidement, sortant de l'appartement, n'oubliant pas son sac et ses clés.
Elle arrivait enfin à son cabinet, après avoir conduit tranquillement sans se stresser, une cigarette en main, qu'elle piétinait aussitôt arrivée à son cabinet. Elle entrait ensuite à son lieu de travail, saluant l'assistante. Elle entrait ensuite dans son bureau, le patient déjà allongé sur le sofa. Elle avait choisi une décoration plutôt psychédélique, histoire de rendre ses clients encore plus fou qu'ils ne l'étaient déjà.. Non mais elle l'avait surtout bien étudié, et puis elle trouvait que les dessins étaient tout de même relaxants. Elle traitait donc avec son nouveau patient pendant une heure. Il ne s'était pas beaucoup exprimé, et elle notait bien entendu dans son grand carnet, la stratégie qu'elle adopterait pour leur prochaine rencontre. Après qu'il soit partie, elle sorti de son bureau, pour papoter un peu avec son assistante, le temps que sa prochaine cliente arrive. Une cliente qu'elle attendait avec impatience.
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Mar 11 Juin 2013 - 14:43
Thalia & Aléna
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Sentiment d'abandon. Tristesse. Manque de confiance en soit. Toujours peur d'être trait. Coeur meurtri. Tout ce que je pouvais ressentir, mais que je tentais de cacher aux autres, j'avais pas envie que le monde connaisse mon passé et sache qui était la vraie Aléna. Pourtant tout ceci pouvait expliquer pourquoi j'étais ainsi, si possessif à toujours vouloir savoir ce que faisait ma meilleure amie, et que je ne supportais pas que mes proches s'amusent avec d'autre personne... et qu'ils trouvent mieux ailleurs. Je pensais à Caleb, une larme coula le long de ma joue, mais je ne perdis pas une seconde pour l'essuyer rapidement. Je devais montrer que j'étais bien, et heureuse. Cela avait été mon choix de partir comme un coup de vent sans le prévenir, je m'étais juré de ne rien regrettais mais je dois avouer que c'était la plus grosse erreur de ma vie. Avait-il tenté de me chercher ? En fait je ne lui avais pas laissé le choix, comment pouvait-il deviner que j'étais ici, à Bowen, en Australie. Au plus profond de moi, j'espérais un jour, secrètement le retrouver, mais face à la réalité, je savais bien qu'il n'y avait aucune chance. La mélancolie arrivait toujours à grand pas, lorsque j'écoutais des chansons plutôt triste et surtout lorsque je me rendais chez mon psychologue. C'était toujours comme ça, j'avais l'impression que le passé que j'essayé de chasser me rattrapait un peu plus. J'avais toujours cette appréhension de me rendre là bas, parce que je ne savais pas à quoi m'attendre. Quelques fois je perdais le contrôle je pleurais sans avoir même prononcé un mot, d'autres fois je ne disais rien, et je passais mon temps à dessiner vu que j'étais étudiante en art appliquée. Je crois que Thalia ne pouvait rien faire pour moi, parce qu'en fait je lui disais pas tout ce qui avait pu me toucher. Elle ne connaissait rien de l'histoire de Caleb, ni même que j'avais fuit ma famille pour venir ici, je lui avais mentit en lui disant que j'étais venu ici pour étudier... Pourtant même si je ne parlais pas beaucoup de mon mal être et que je préférais parler de mes beaux souvenirs d'enfance, je continuais à aller la voir. Je crois que son calme m'apaisais, que dans ce cabinet je me sentais en sécurité comme dans une bulle. J'avais du mal à faire confiance, et à personne je n'avais parlé de mon passé, enfin pas de celui qui me trouble.
Je poussais la porte de l'immeuble, monta par les escalier, enleva mon casque que je rangeais dans mon sac à bandoulière. J'avais une petite mine, c'est vrai que par rapport à d'habitude, la souriante blonde que j'étais, était absente. J'entrais dans l'accueil, trouvant la secrétaire ainsi que ma psy, je fis un petit sourire - Bonjour.
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Mar 11 Juin 2013 - 15:16
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Thalia & Aléna ♡
Occupée à taquiner un peu son assistante, Thalia avait toujours l'habitude de faire sourire les gens, lorsqu'elle n'exerçait pas son métier. Elle attendait quelques minutes avant de voir entrer sa patiente. Une jolie jeune blonde nommée Aléna, elle la trouvait particulièrement fragile, et savait bien qu'elle ne lui disait pas tout, qu'elle lui cachait certaines choses, seulement, elle savait aussi qu'il ne fallait pas qu'elle la brusque pour qu'elle continue de venir la voir. Aléna intriguait légèrement Thalia, qui la trouvait assez mystérieuse, elle avait tout de même l'habitude que les patients ne se dévoinent pas complètement, il y'en avait toujours certains qui arrivaient à parler, à vite se vider, mais la plupart étaient timides. Elle la regardait donc entrer, un sourire rayonnant venait de s'esquisser sur les lèvres de Thalia en la voyant. « Bonjour. » La jeune femme s'approcha d'elle pour lui faire un léger câlin, elle savait bien entendu qu'Aléna souffrait d'un certain manque d'affection et puis un câlin n'a jamais fais de mal à personne. « Bonjour Aléna. » l'entraînant ensuite avec elle à son bureau, demandant à son assistante de ne pas les déranger. Elle fermait ensuite la porte derrière elle, invitant la jeune blonde à s'asseoir. « tu peux prendre ton aise, je crois que tu es habituée maintenant. » Elle gardait toujours son sourire, ouvrant son carnet, pour voir ce qu'elle avait écrit au sujet de la jeune femme, durant la dernière séance qu'elles avaient eu ensemble. Elle fixait ensuite son interlocutrice du regard, puis d'un ton assez calme et sincère, elle s'adressait à sa jeune patiente. Prenant ainsi une chaise de son bureau, pour prendre place en face d'elle. Elle aimait se sentir proche de ses clients, et les mettre à l'aise. « je vais t'épargner les "comment te sens-tu aujourd'hui", j'ai juste envie que tu te relaxes un petit moment et que tu réfléchisses à ce qui te tracasse pour te vider complètement ensuite. » Thalia n'aimait pas du tout se conformer aux techniques traditionnelles des psychologues, d'ailleurs, elle serait prête si jamais sa patiente ne se sentait pas à l'aise dans son bureau, à l'emmener ailleurs, même à la plage si c'est ce qu'il faut pour la faire parler. Le confort de ses clients primait toujours pour elle. C'est après tout grâce à cela, qu'elle arrivait à les faire parler, pour mieux les cerner.
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Mar 11 Juin 2013 - 16:24
Thalia & Aléna
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Je regardais Thalia s'approchait de moi, et me prendre dans ses bras. Son parfum était toujours le même, elle le portait tout le temps, je crois. Il sentait bon et me rappelait mon enfance, je ne sais pas pourquoi. Sans dire un mot je la suivit dans son bureau, elle était toujours souriante, et quand je la regardais je me disais à chaque fois qu'elle était là pour m'aider et pas pour me juger. De plus, la femme n'avait aucun air effrayant, au contraire elle paraissait paisible et d'une immense gentillesse, c'était cela qui m'avait fait resté sans doute. Mon père m'avait amené voir un psy à la sortie de mon coma, mais devant le regard froid de l'homme je n'avais pas fait long feu là bas. À peine arrivée que j'étais partis comme un coup de vent. Oui c'est ça comme un coup de vent, je partais toujours ainsi, me dégonflant et ne voulant pas me compliquer la vie, mais c'est peut être en détournant le vif du sujet que je compliquais les choses. C'est même comme ça que je gâchais ma vie, j'avais laissé l'homme que j'aimais. « tu peux prendre ton aise, je crois que tu es habituée maintenant. » Je m'installais alors dans un large canapé confortable, sans doute fait exprès pour que l'on se sent à son aise. Toujours muette je lui fis un petit sourire pour la remercier. Si un de mes proches me voyait ainsi, il ne penserait pas que je suis là même Aléna, avec mes amis j'étais toujours d'humeur à blaguer, à rire, et à faire des conneries, mais c'était pour me convaincre que j'avais une nouvelle vie, que le passé était bien loin. Pourtant quand je me retrouvais seule, mes fantômes revenaient me hanter. « je vais t'épargner les "comment te sens-tu aujourd'hui", j'ai juste envie que tu te relaxes un petit moment et que tu réfléchisses à ce qui te tracasse pour te vider complètement ensuite. » Ouf. J'avais aucune envie de dire comment je me sentais, en plus je n'en savais rien, j'étais pas au top de ma forme ça c'était évident, puisque j'étais ici non ? J'écoutais attentivement ce qu'elle venait de me dire, en pensant à tout ce qui pouvait me tracasser. La poubelle pleine à vider, le voisin du dessus avec sa musique pourrave, Mme. Meigthon et ses discours ennuyant, le fait que ma voisine de classe se ronge les ongles, le vent qui emmêle mes cheveux...Effectivement je pouvais en écrire des pages et des pages de ce qui me tracassé mais je pense qu'elle ne faisait pas allusion à tout ceci. En fait je savais pas parlé, je savais pas comment m'y prendre, et si je lui disais tout ceci et que rien ne change ? Et si je souffrais à nouveau en revivant ses souvenirs en les prononçant ? - Je peux fumer ? ... Je devinais un peu sa déception, car elle aurait pu croire que j'allais enfin lui révéler quelque chose sur moi... enfin bon au moins je lui avais dis quelque chose, signe qu'aujourd'hui je n'avais pas perdu ma langue. Je crois qu'il y avait un balcon ici, enfin je sais pas, mais j'avais envie de fumer. Finalement elle me fit signe en me montrant le balcon du doigt, je me levais pour m'y diriger, la voyant ainsi songeuse sur sa chaise je lui lançais - Vous venez pas ? J'avais pris l'habitude de la vouvoyez, je sais pas pourquoi, c'était peut être pour mettre quand même un peu de distance entre elle et moi, qui sait ?
On sortit alors sur le balcon, je craquais une allumette, oui je perdais toujours mes briquets, ça aussi ça me tracassais. Je m'adossais sur la rembarre du balcon et regarda la vue tout en crachant la fumée. - Ça vous fait pas chier d'avoir à longueur de journée des gens qui viennent se plaindre ? lui dis-je en oubliant un peu que c'était pas moi qui était censé poser les questions, mais j'étais ainsi, peut être que si je la connaissais mieux, j'arriverais plus à parler.
► BAUDELAIRE
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Mar 11 Juin 2013 - 18:02
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Thalia osait espérer qu'elle puisse se livrer à elle, mais d'après le regard et le comportement d'Aléna, elle devinait que ça n'allait pas être chose aisée. La jeune blonde s'adressait donc à sa psychologue, lui demandant si elle pouvait fumer, si ça ne tenait qu'à Thalia, elle lui proposerait même de la marijuana à fumer à deux, mais il fallait qu'elle se retienne. Elle restait donc là, un peu songeuse, à écrire quelques mots sur son carnet. Aléna semblait fuir la discussion, elle avait peur de mettre à nu ses pensées, rien de bien étonnant. Thalia tendit donc son index vers le balcon. Sa patiente se levait alors pour commencer à fumer sur le balcon « Vous venez pas ? » Thalia sorti soudainement de ses pensées, lorsqu'elle l'invitait à venir la rejoindre. Elle soupirait donc discrètement avant d'aller prendre un paquet de cigarettes de son sac et un briquet pour venir se joindre à sa patiente, toujours aussi souriante. Elle en sorti une clope, qu'elle positionnait sur le coin de ses lèvres l'allumant grâce à son briquet, elle fumait un coup, tout en écoutant Aléna s'adresser à elle. « Ça vous fait pas chier d'avoir à longueur de journée des gens qui viennent se plaindre ? » La psychologue n'était pas dupe, elle connaissait parfaitement son rôle, c'était bien à elle d'être à l'écoute et non le contraire. Elle décidait tout de même de se laisser aller au jeu, de répondre simplement à sa question. « je m'y suis bien habituée on va dire. Je pense que mes patients sont très courageux, ils arrivent à me dévoiler leurs pensées les plus intimes, et sont conscients du fait que je ne sois pas là pour les juger, mais pour les comprendre et les aider à se comprendre. » Thalia continuait de fumer, posant le paquet sur la table qui se trouvait au balcon, et l'incitant à s'asseoir sur l'une des chaises qui s'y trouvaient. Elle contemplait ensuite avec un semblant d'intérêt le paysage qui s'offrait à elles. « Je pense que tu peux être encore plus courageuse qu'eux, tu n'en as juste pas conscience. Tu sais aussi que tu peux me tutoyer maintenant. » Son ton était neutre, calme et la dernière chose que Thalia souhaitait c'était de la faire fuir. Elle faisait donc de son mieux pour que la jeune fille soit complètement à l'aise. « Ici, dans cet endroit, tu peux être sûre que quoique tu dises, rien ne pourra en sortir. Il va juste falloir que tu sois complètement honnête avec toi-même, c'est difficile, mais je suis certaine que ça t'aidera énormément. »
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Mer 12 Juin 2013 - 14:52
Thalia & Aléna
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Elle me répondit alors, je n'écoutais qu'à moitié, car j'avais la tête un peu dans le vague, et le coeur lourd. Le fait de pouvoir respirer l'air fraîche et de fumer ma cigarette, m'apaiser, j'étais déjà moins crispée qu'avant, peut être prête à m'ouvrir ? Pourtant quelque chose m'en empêcher, je ne savais pas quoi. Je crois que les mots me manquais. Je jetai un coup d'oeil à Thalia, si elle était là c'était pas parce qu'entendre les gens se plaindre la faisaient chier, elle voulait aider. Peut être qu'elle se sentait utile ainsi ? Je me demandais alors quelle était sa situation ? Si elle avait un fiancé, ou si elle avait un chat ? Mais après tout qu'est ce que cela pouvait bien me faire que son mari l'attende le soir et qu'ils passaient des nuits de folie, ou que comme moi elle rentrait chez elle sans que personne l'attende, le répondeur sans message et qu'elle finisse sa journée en jogging avec un pot de glace à la main. Je me disais que si elle en était arrivé là, c'est que dans sa vie, le moindre problème était réglé en moins de deux, que c'était une femme sans soucis, qui décompressait en un claquement de doigt. Bizarrement sa vie me faisait rêvait, cela devait être réconfortant de voir des gens déprimer à longueur de journée et ainsi se rendre compte finalement que sa vie n'était pas pourris. Je devrais songeait à devenir psy - rire- « Je pense que tu peux être encore plus courageuse qu'eux, tu n'en as juste pas conscience. tu sais aussi que tu peux me tutoyer maintenant. » Moi courageuse ? Ça jamais je ne l'avais été. Je me dégonflais à chaque fois que je devais affronter quoi que se soit, le sentiment de peur me faisais perdre le contrôle et du coup je faisais dès choix sans réfléchir vraiment. L'image de Caleb revint alors à mon esprit, et j'essaya de la chasser rapidement en me concentrant sur mon mégot que j'écrasais pour le lançais finalement dans la rue. « ici, dans cet endroit, tu peux être sûre que quoique tu dises, rien ne pourra en sortir. il va juste falloir que tu sois complètement honnête avec toi-même, c'est difficile, mais je suis certaine que ça t'aidera énormément. » J'ignorer si j'avais été honnête avec moi même déjà une fois dans ma vie, enfin je ne me mentais pas, mais je préférais refoulé les choses que je ressentais, et montrer aux autres que je vivais bien. En gros je me cachais des autres, leur envoyant une image de la fille géniale que j'aurais aimé être. J'avançais vers Thalia m'asseyant face à celle ci. - Vous... tu ne diras rien à May. finisais-je par dire. Je savais que les deux filles étaient cousines, et qu'elles s'entendaient bien. J'avais pas envie d'alimenter leurs conversations de café, de plus, même si j'avais une totale confiance à May, j'avais encore du mal à pouvoir lui parler de tout ce qui m'étais arrivée. Et puis je ne payais pas un psy pour que ma meilleure amie connaisse tout mon mal être, sinon je me serais adressé à celle ci directement. - Ce qui me fais peur, c'est que ... Enfin j'ai pas envie que les gens que je fréquente sois au courant de toute ma vie, enfin... de mon passé. Je suis venue ici pour me reconstruire c'est pas pour que mon passé me rattrape. Je m'étais sentie obligé de me justifier alors qu'elle ne me l'avait pas demandé, enfin je pouvais comprendre que certaine personne ne comprenne pas mes choix, mais il y avait bien des raisons.
► BAUDELAIRE
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Ven 14 Juin 2013 - 13:59
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« vous... tu ne diras rien à may. » Thalia fumant sa cigarette la regarde l'air un peu interrogateur, il faut dire qu'elle n'avait même pas envisagé ce genre de possibilité. Elle écoutait tellement les problèmes des autres, sa seule préoccupation était d'arriver à bien les cerner et de faire en sorte de trouver les mots qui mèneront ses patients à avoir ce déclic qui les fera changer leur façon de voir les choses, pour évoluer et arriver à dépasser leurs craintes, les différents blocages qui se mettent inconsciemment dans leurs esprits. Elle aimerait tellement y parvenir, et bien faire son métier. La psychologue restait tout de même bien attentive aux mots de sa patiente. « ce qui me fait peur, c'est que... enfin je n'ai pas envie que les gens que je fréquente soit au courant de toute ma vie, enfin... de mon passé. Je suis venue ici pour me reconstruire c'est pas pour que mon passé me rattrape. » Son regard bien encré dans celui de la blonde. Elle parvenait facilement à se montrer rassurante, bienveillante pour amener ses patients à parler. Elle était déjà bien heureuse et ravie qu'Aléna parle autant. Ses paroles laissaient croire qu'elle allait peut-être enfin évoquer ce passé qu'elle dissimule. Thalia, ayant fini de fumer, écrasa la cigarette sur le cendrier qui se trouvait sur la table, regardant ensuite Aléna, tout en souriant assez faiblement. « ton passé ne pourra te rattraper que si tu l'autorises à le faire. Tout se passe là. » la psychologue pointait ensuite du doigt sa tête, histoire d'appuyer ses paroles. « tu ne peux pas nier ton passé, l'effacer, mais tu peux accepter d'en parler, et passer à autre chose. y parvenir t'aidera énormément à te comprendre. Comprendre tes craintes. » Thalia avait même songé à lui faire une séance d'hypnose pour qu'elle puisse revivre son passé, mais elle n'avait aucune idée de ce qui lui était arrivé, peut-être qu'elle serait prête à l'évoquer sans que la psychologue ne fasse d'intervention. « Je sais Aléna que c'est difficile, mais mon travail n'est pas de divulguer le secret de mes patients aux autres. Mon travail c'est de t'aider à surmonter tes peurs. Alors May n'en saura rien, c'est plus qu'évident. » Thalia élargissait un peu plus son sourire pour la rassurer et lui dire que tout irait bien.
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Sujet: Re: tell me about all your issues. Ven 21 Juin 2013 - 19:18
Thalia & Aléna
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« Tu ne peux pas nier ton passé, l'effacer, mais tu peux accepter d'en parler, et passer à autre chose. Y parvenir t'aidera énormément à te comprendre. comprendre tes craintes. » Pourtant c'est ce que j'aurais aimé faire, appuyer sur un bouton pour tout ré initialisé et tout oublier, ou plutôt retrouvé ma vie qui semblait parfaite avant mon accident. Chaque jour j'avais un peu peur que certaine personne découvre ce qui m'était arrivé, qu'on me traite de folle, mais surtout que je perde les êtres qui m'étaient les plus chers. J'avais déjà perdu ma mère, mon père, et tout ceux qui avaient eu une place importante dans ma vie jusqu'à mes 15 ans. Imaginez vous, vous réveiller un beau jour, sans plus personne pour vous soutenir, vous consolez et surtout, surtout vous aimez. Personne ne m'avait tendu la main, mes amies de collège étaient passé à autres choses, mes parents m'avaient remplacé. J'avais gâché la vie de couple de mes parents. Mais personne, ô grand personne, n'avait eut ce soupçon d'espoir. Ils avaient tous été des lâches, et croyez moi, le sentiment d'abandon est bien le plus cruel des sentiments. J'avais préféré fuir et me faire une nouvelle vie, loin de ceux qui avaient refait leur vie en me délaissant. Ne pensez pas que cela avait été la tâche la plus facile à faire, que je me suis barrée parce que c'était la chose la plus simple. Détrompez vous. Derrière moi, l'homme de ma vie, je l'avais laissé. Alors comment, oui comment, je pouvais me reconstruire, alors qu'une grande partie de moi souffrait, et était remplit de haine ? En parler et passer à autre chose ? Hum, c'était si simple à dire, pourtant je n'arrivais pas à la croire. Faire confiance, je ne le faisais plus, même la personne à qui j'avais pris le risque de donner ma confiance, je restais sur mes gardes. Je n'étais plus naïve, non, je savais que tout pouvait se retourner contre nous et stupidement nous nous retrouverions seul à errer sans savoir où aller. Elle avait ancré ses yeux dans les miens, et je ne détourna pas le regard. Si j'étais ici, c'était parce que j'avais besoin d'aide, et fallait pas que je me dégonfle. Je pouvais essayer d'en parler, même si je n'étais pas très convaincu, qui ne tente rien n'a rien.« je sais aléna que c'est difficile, mais mon travail n'est pas de divulguer le secret de mes patients aux autres. mon travail c'est de t'aider à surmonter tes peurs. alors may n'en saura rien, c'est plus qu'évident. » Je l'imaginais un instant en train de parler de la vie de ses patients à des amis tout en ricanant, j'essayais de voir son côté diabolique, des cornes lui poussaient sur la tête, puis finalement cette image s'effaça très rapidement. Thalia n'avait rien d'une sale garce mesquine, sinon il y aurait bien longtemps qu'elle m'aurait envoyé aller planter des choux loin de son cabinet. Je toussotais, étant quand bien même mal à l'aise. - Très bien. dis-je alors pour lui montrer que je la croyais. May n'en saura pas un mot, me répétais-je alors. Je nouais mes mains, puis commença à jouer avec mes doigts.- Quand j'étais petite ma vie était parfaite. Mes parents m'aimaient le plus au monde, je vivais dans le bonheur... Ma mère prenait soin de moi, elle avait arrêté le travail lorsque je suis née et a attendu que je sois en maternelle pour recommencer à travailler. Elle ne supportait pas l'idée de confier sa fille chérie à des inconnus. Je marquais une pause, me remémorant, le parfum de ma mère, l'odeur de ses cheveux. Un vague sourire passa sur mon visage et je poursuivis.- Mon père, lui, c'était un peu l'homme de ma vie. Il travaillait énormément, mais dès qu'il était à la maison il m'accordait son temps, et faisait tout pour que je sois heureuse... Je marqua une pause alors, ces paroles envoyaient en l'air, semblaient fausses et irréelles, mon esprit était brouillé, j'avais l'impression de n'avoir jamais connus cela. Je me raclais la gorge.- Tellement parfait, que cela semble irréelle. C'est fou comme en un claquement de doigt les choses peuvent virer au cauchemar. dis-je alors en sortant une nouvelle cigarette. De la nicotine il me fallait pour me calmer.