what is youre problem ? + perry peach

Le fait que Perry regarde l'adresse de chez lui sur son portable faisait étrangement sourire Ernesto, peu de personnes ne connaissaient pas le lieu de leur habitation et visiblement Perry en faisait partit, cet homme était vraiment unique dans son genre ! Sur la route, il posa une question simple à Perry qui n'avait rien de pervers, cependant Perry lui dit de ne pas s'inquiéter et Ernesto roula des yeux, par méchanceté ou par envie de rire mais également et peut-être par moquerie. Une expression ne passa cependant pas à l'oreille du jeune homme le fait que Perry dise qu'elles avaient l'habitude qu'il ramène des gens. Déjà Ernesto n'était pas un simple gens et il allait de suite le lui faire remarquer « Je ne m'inquiètes pas. Et puis dis toi aussi par la même occasion que je ne suis pas comme tous ces gens que tu prétends ramener. » Et d'ailleurs la plupart des personnes qu'il ramenait devaient être des filles et non un mec, avec peu d'expérience homosexuelle, donc il n'avait strictement rien à voir avec les gens dont l'homme pouvait parler. Et avant que de se méprendre Ernesto n'était pas du tout jaloux !

Ernesto disait ne pas être comme tous les gens que Perry prétend ramener. Mais il ne fait pas que prétendre, il le fait vraiment ! Même si en ce moment il essaye de calmer un peu le défilé de filles et de mecs dans l’appart’, il y a toujours un bon débit on va dire. « pour le moment… » répondit Perry en lui lançant un regard pervers et en souriant. Si, il allait sûrement finir par être comme toutes ces personnes qu’il ramène, ou du moins au même endroit : dans son lit. Il n’a toujours pas perdu son objectif de vu le petit. Le taxi continuait de rouler et ne mit pas longtemps à s’arrêter devant l’immeuble où vit Perry et ses colocataires. Il fila quelques billet au chauffeur sans faire attention à ce qu’il donnait. Vu la tête qu’il a fait, il a dû donner bien plus que le prix de la course, mais il s’en fiche, c’est son petit don de la journée. Perry est plutôt un type altruiste, il a de l’argent (ou plutôt, ses parents en ont), et il en donne à ceux qui n’en ont pas.

Ernesto provoqua une quinte de toux en entendant la réponse de Perry. Cet homme qui se prenait pour un dieu vivant, alors qu'en fait entre eux c'était bien Ernesto le dieu vivant et suprême en plus de cela. Le fait que le Peach fasse toujours le malin, agaçait quelque peu Ernesto, surtout avec sa réplique tout droit d'une émission de téléréalité, ouais ce truc où des gens sont enfermés dans une maison durant tout l'été où ils doivent découvrir des secrets, et sont guidés par un oeil qui parle, il le trouvait ridicule sur ce point, et soupira longuement dans un haussement d'épaules. Ils arrivèrent rapidement, et Ernesto fut soulagé, le silence était pesant et il n'aimait pas tellement cela. Il sorti du taxi attendant que Perry paie le taxi et mit les mains dans ses poches. Il voulait encore s'en griller une petite mais ça serait certainement trop demandé, alors il se contenta de fixer Perry un instant puis de le suivre vers son appartement, silencieux. Mais le silence ne dura pas, car Ernesto ne remarqua pas la marche et trébucha sans pour autant tomber « Merde... » Et lorsque le jeune homme se retourna il fit mine de rien, comme si tout allait bien, un vrai pro.