| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| comme un fou va jeter à la mer. (pâris) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris) Lun 22 Juil 2013 - 2:20 | |
| Elle ne sait même pas pourquoi est-ce qu'elle s'est soudainement proposée pour l'accompagner. Elle n'est qu'une inconnue, une fille qui débarque d'on-ne-sait-trop-où et qui n'a sûrement pas le droit de s'imposer ainsi. Peut-être est-ce parce qu'un bol d'air frais lui ferait du bien. Peut-être que c'est simplement pour s'assurer qu'elle le reverra un jour après ça. « C'est une très bonne idée, tu n'as qu'à venir avec moi. Ça sera aussi l'occasion de visiter Edimbourgh. » Alors, il est sérieux ? Son cerveau tourne à plein régime. Elle pourrait aisément prendre quelques jours de congé, étant donné qu'elle est indépendante.. elle n'a de comptes à rendre à aucun espèce de patron. Ses lèvres sourient; ses yeux disent ce qu'elles étouffent. Elle se les mordille délicatement, comme une enfant. « Bien.. Alors, va pour une escapade à Edimbourgh la semaine prochaine. » fait-elle en confirmation. Ça la laisse toute impatience, comme une gamine à qui on aurait prévu une sortie au parc d'attractions. Alors, elle l'entraîne jusqu'à sa chambre. Elle lui raconte ce qui ressemble à une histoire pour enfants, elle ne sait même pas pourquoi est-ce qu'elle lui raconte ça. Elle se souvient qu'Emrys ne soupçonnait pas d'elle qu'elle puisse avoir une personnalité en réalité si naïve et enfantine, contrastant bien avec celle, frugale et inaccessible, qu'elle arbore dehors. Quand elle sent le regard de Pâris sur elle, elle tourne également la tête, constatant une proximité troublante même si elle ne s'éloigne pas pour autant. « Dans ce cas-là, je lui remercierai jamais assez de m'avoir amené jusqu'à toi. » Elle est touchée à son tour, elle sourit, elle rougit. Emue, elle ne sait pas quoi lui répondre, se contentant simplement de lui parler d'un regard. Et puis soudain, ses mains s'approchent et se déposent sur son visage. C'est la première fois qu'il le touche, son visage, et ça la laisse toute pantelante. Ses grands yeux bleus ne sachant pas comment se détacher des siens, elle reste figée comme une statue de cire. Ses lèvres chaudes se posent sur son front. Elle en essuie un frisson discret. « J'espère que je veillerai sur toi aussi bien qu'elle le fait alors. » Son coeur tambourine. Elle est touchée de l'entendre dire ça, et comme pour ne pas laisser un malaise s'installer par son incapacité à répondre, elle murmure très vite : « Oh, ça.. Seul l'avenir nous le dira. » Ça veut peut-être dire qu'elle souhaite le revoir. De toute façon, s'ils partent ensemble la semaine prochaine hein.. Toujours troublée de voir son visage si près du sien, elle se dérobe pourtant, comme pour échapper à son emprise sans vouloir réellement lui montrer comme il la fascine. Elle s'assoit seulement un court mètre plus loin, sur le bord du lit. Elle se penche, attrapant de nouveau la main du brun pour l'attirer à côté d'elle, bien que ça ne va pas arranger son trouble. « C'est marrant, quand même. D'habitude.. plus je connais les gens, moins ils m'intéressent. Toi, c'est l'inverse. Plus j'en apprends, et plus tu m'intrigues. » |
| | | Invité | Sujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris) Lun 22 Juil 2013 - 3:06 | |
| pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer. C'est vrai, ça pouvait paraître bizarre. J'allais emmener cette fille avec moi, à Edimbourgh, dans la ville de mon enfance, alors qu'il y a à peine une semaine, j'étais incapable de poser un nom sur son visage. Comme quoi, le hasard nous réserve bien des surprises parfois. Et pourtant, ça n'avait rien d'apeurant, au contraire, c'était même excitant ; j'allais en savoir d'avantage sur elle, elle allait en savoir d'avantage sur moi. J'étais persuadé que sa présence en Ecosse me permettrait de ne pas baisser les bras au dernier moment, de ne pas fuir comme un voleur face au jugement qu'allait me porter mes parents. Elle me donnait un peu plus de force, de courage. « Bien.. Alors, va pour une escapade à Edimbourgh la semaine prochaine. » Ça ressemblait à un voyage purement improvisé, et cela en était vraiment un. Vous m'auriez dit encore ce matin que j'allais retourner en Ecosse, je vous aurais sûrement rigolé au nez. Et pourtant, c'était bien ce qu'il se passait. Et puis, revoir les terres de mon enfance ne me ferait pas de mal. Il me suffisait simplement de prendre quelques jours de congé, bien mérités après les heures supplémentaires que j'avais passées à l'hôpital. J'avais besoin de me reposer, mon visage était marqué par des cernes et un teint pâle ; la fatigue s'y lisait facilement. Le stress m'avait définitivement envahi bien que je savais qu'une toute autre angoisse m'attendait à Edimbourgh. « Je m'occuperai des billets d'avion demain soir. » finis-je par lui dire, le sourire aux lèvres. Accoudé au bord de la fenêtre, cette étoile brillant de mille feux dans le ciel me semblait magique, surtout après l'anecdote que me relata Pandore. Je m'étais alors rapproché d'elle, avant de poser mes lèvres sur son front, signe d'affection et de protection. « Oh, ça.. Seul l'avenir nous le dira. » Je lui souris, hochant la tête. « Oui, comme tu dis, seul l'avenir nous le dira. » Et pourtant, au fond de moi, je savais que je pouvais la protéger et veiller sur elle, ou du moins, j'en avais envie. J'avais envie de savoir qu'elle était bien. Sentant une nouvelle fois sa main attraper la mienne, je la rejoins sur le lit, m'asseyant auprès d'elle. « C'est marrant, quand même. D'habitude.. plus je connais les gens, moins ils m'intéressent. Toi, c'est l'inverse. Plus j'en apprends, et plus tu m'intrigues. » Je souris à ces nouvelles paroles. C'était dingue, Pandore semblait ressentir la même chose que moi. Elle m'intriguait, même plus, elle me fascinait et j'en étais désarmé. « C'était exactement ce que je me disais pour toi. C'est fou, mais je ne me lasse pas de toi. » Heureusement d'ailleurs, parce-que ça ne faisait pas longtemps qu'on se connaissait. Et puis si c'était le cas, je ne serais pas là, à côté d'elle, assis sur son lit. C'était troublant tout ça, parce-que cette fascination semblait être réciproque, et je ne savais toujours pas pourquoi j'étais autant troublé en sa présence. « En tout cas, je voulais te remercier pour cette soirée, elle était parfaite. » Je lui adressai un nouveau sourire, avant de jeter un furtif coup d'oeil à ma montre, l'heure tardive me fit redescendre de mon nuage. « Il est tard, et demain, je travaille toute la journée. Je vais devoir te laisser. » dis-je avec une certaine déception. Mais, il me fallait du sommeil, sinon, je serais incapable de tenir la semaine.
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| | | Invité | Sujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris) Lun 22 Juil 2013 - 3:59 | |
| « Je m'occuperai des billets d'avion demain soir. » Elle hoche la tête. Elle peine un peu à croire comme tout s'est décidé très vite. Ils les diront sûrement un peu fous. Mais Pandore a toujours eu besoin de cette dose d'adrénaline que l'on a seulement.. lorsqu'on ne prévoit rien. Alors qu'il pose ses lèvres sur son front, elle se surprend à ressentir une certaine.. déception ? Ce n'est peut-être pas le bon mot, mais elle ne trouve rien d'autre à cet instant-là. Comme si elle avait voulu qu'il dépose ses lèvres.. un peu plus bas. « Oui, comme tu dis, seul l'avenir nous le dira. » Elle sourit, camouflant ses pensées, qu'elle juge bien trop secrètes et intimes pour être dévoilées. Il confirme donc, et ça la rassure de nouveau un peu. Alors, elle ne lui a pas tant fait peur que ça ? « C'était exactement ce que je me disais pour toi. C'est fou, mais je ne me lasse pas de toi. » Elle sent son coeur tambouriner un peu. D'habitude ce sont des mots que l'on dit à quelqu'un que l'on connait bien. Ce soir, c'est elle qui y a droit. « C'est pareil pour moi... » avoue-t-elle doucement, son regard intensément plongé dans le sien. On ne la reconnaîtrait plus, la Pandore. « En tout cas, je voulais te remercier pour cette soirée, elle était parfaite. » Elle voudrait rajouter que c'est lui qui a été parfait mais elle n'en a pas le temps, perdue peut-être dans une quelconque contemplation de son visage. « Il est tard, et demain, je travaille toute la journée. Je vais devoir te laisser. » Elle jette un coup d'oeil à sa montre à son tour. Le temps a-t-il pu réellement défiler si vite ? « Oh, oui bien sûr, je ne te retiens pas longtemps ! » Elle se lève d'un seul coup, cachant sa déception en fonçant d'un pas animé vers le salon qu'elle traverse, puis vers la cuisine. Elle entend des pas, il revient sûrement vers le salon, puis vers l'entrée. Après avoir trifouillé quelques bricoles, elle s'approche de la porte à son tour, le regard chaleureux. « Merci d'être venu Pâris, c'était super sympa. Et... tiens. » Elle lui tend alors un vulgaire bout de papier où sont griffonnés des chiffres à la suite des autres. Elle passe une main dans ses cheveux et explique : « Mon numéro de téléphone. Hmm.. c'est plus simple, si tu veux me joindre pour l'avion.. ou pour autre chose, même. » Elle se mordille la lèvre, détournant le regard pour parcourir la pièce des yeux, vérifiant peut-être qu'il n'a rien oublié. Finalement, quand ses yeux se reposent sur Pâris, c'est d'une impulsion naturelle assez déconcertante qu'elle s'avance vers lui et dépose un baiser très bref sur le bout de ses lèvres. Comme ça. Elle se recule ensuite, sentant ses joues s'enflammer un peu, mais bien décidée à ne pas se confondre en excuses pour garder une certaine fierté dans son geste, elle croise les bras avec un petit sourire en coin. « À bientôt, alors. » Bon, au pire des cas, il ne la rappellera pas, la fuira, et ensuite... elle l'oubliera, non ? Hum. Non.
- Spoiler:
navrée de te faire subir une réponse de 4h du matin ...
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| | | Invité | Sujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris) Lun 22 Juil 2013 - 16:19 | |
| pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer. Je ne me rendais toujours pas compte que j'allais voyager en Ecosse, avec pour unique compagnie, la belle Pandore, et que j'allais -enfin- revoir mes parents. Que diraient-ils s'ils me revoyaient ? M'accepteraient-ils ? Me pardonneraient-ils ? Mon angoisse s'amplifiait au fur et à mesure que les minutes défilaient, me rapprochant alors toujours un peu plus d'Edimbourgh et de mes parents. Assis sur ce lit, je lui avais avoué que je ne me lassais pas d'elle, qu'elle pouvait me parler pendant des heures et des heures, je ne m'ennuierai jamais de sa présence. « C'est pareil pour moi... » J'étais flatté, et mon teint pris une couleur plus rouge, je me sentais en quelque sorte privilégié d'être, pour elle, si "particulier" à ses yeux. Si elle savait les sensations qu'elle pouvait faire naître au plus profond de mon être, rien qu'en posant son doux regard océan sur moi. Si elle savait à quel point j'étais subjugué, fasciné par elle, par sson charme à couper le souffle. Elle me prendrait sûrement pour un fou, un fou à lier. « Oh, oui bien sûr, je ne te retiens pas longtemps ! » Elle se leva, déambulant jusqu'à son salon, brisant ainsi cette proximité si troublante qui me mettait dans tous mes états. Je fis de même, la rejoignant devant le seuil de la porte d'entrée. « Merci d'être venu Pâris, c'était super sympa. Et... tiens. » J'attrapai le bout de papier qu'elle me tendait, avant d'y jeter un coup d’œil, me rendant compte qu'il s'agissait en réalité de son numéro de portable. « Mon numéro de téléphone. Hmm.. c'est plus simple, si tu veux me joindre pour l'avion.. ou pour autre chose, même. » Je lui adressai un sourire avant de lui répondre : « Oui ça sera plus simple, je t’appellerai demain pour les billets. » Je marquai une pause, rangeant le petit bout de papier dans ma poche. « Merci à toi de m'avoir invité, tu me donneras la recette de tes lasagnes, elles étaient excellentes. » Je lui fis un clin d’œil plein de malice, lorsqu'elle se rapprocha de moi, très près. Je vis ses lèvres se déposer sur les miennes, d'un baiser furtif et bref. Je ne m'y étais pas attendu, et c'était pour ça que j'avais été littéralement figé sur le sol, électrifié par ce contact certes bref, mais agréable. « À bientôt, alors. » - « O-oui à bientôt. » Je tentai du mieux que je pouvais de ne pas bégayer, pour ne pas passer pour un idiot à ses yeux. Je me retournai une dernière fois, un sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux, avant de partir définitivement.
FIN DU SUJET.
- Spoiler:
c'était très bien, ne t'inquiète pas.
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