(#111) charlie - It's time to meet again.

J'étais un peu nerveux à l'idée de la revoir, j'étais arrivé la veille, mais je n'avais pas eu le courage de l'affronter tout de suite. Assez courageux pour aller sur un champ de bataille, mais trop froussard pour faire face à la fille à laquelle je ne cesse de penser depuis près d'un an, très glorieux Russell. J'avais trouvé son adresse et me trouvait devant la porte de son appartement, j'hésitais avant de sonner. C'est vrai une fois l'action enclenchée il n'y aurait put de retour en arrière. J'étais toujours dans mes habits militaires, j'aurais pu penser à m'habiller autrement, après tout elle ne m'avait jamais vraiment vu habiller autrement. Alors que je m’apprêtais à prendre mon courage à deux mains, toutes les raisons possibles pour ne pas le faire me passèrent par la tête. Peut être qu'elle m'avait complètement oublier, que je n'étais qu'une parenthèse qui avait pris place dans un pays très lointain. Peut être qu'elle vivait avec quelqu'un et qu'un grand type balèze allait me péter la gueule à la seconde même où il ouvrirait la porte. Non, je la connaissais assez pour savoir que ces deux possibilités n'étaient pas vraiment possibles. En vérité, je n'avais pas envie d'avoir envie de la revoir, mais même après un an quelque chose me poussait toujours vers elle. Après tout, j'avais atterri à Bowen avant même d'être passer voir ma famille. Dans un élan j'appuyais sur la sonnette, à ce moment précis je me mettais à prier qu'elle ne soit sortit ou au travail, quoi que ce soit pour que la porte ne finisse pas par s'ouvrir. Au bout de quelque secondes, toujours rien, je laissais échapper un léger rire en me rendant compte que je m'étais stressé pour rien. Je pris mon sac de voyage par la main et m'apprêtais à partir, après tout je devais encore trouver une chambre d'hôtel pour passer la nuit, je réessayerai plus tard. Cependant, je me stoppais net en apercevant la jeune femme aux cheveux roux au fond du couloir qui se diriger droit sur moi. J'étais freezé sur place avant même qu'elle ne s'aperçoive de ma présence, je repris vite mes esprits, je ne pouvais pas perdre la face devant elle alors que je ne savais même pas quelle relation nous avions aujourd'hui.

Cela faisait quelques temps que Charlie avait l'impression de ne plus vivre, mais seulement de survivre, elle se sentait comme un robot, avec son train train quotidien, tout pouvait se résumer ainsi : Boulot, manger, rentrer, sa soeur, faire a manger, regarder un programme débile à la télé et se coucher. Elle savait que sa vie n'était pas parfaite, mais il fallait se satisfaire de cela. C'était souvent comme cela, et elle essayait de faire des trucs pour changer ce quotidien totalement mortel, elle allait parfois courir le matin, ou le soir, ou quand elle avait le temps, et cela lui permettait de penser à des choses dont elle n'avait pas vraiment le temps de penser en journée, elle pensait souvent à ce qu'elle avait vécue en Irak, et surtout au garçon avec qui elle avait passé quelques bons moments même si au début ce n'était pas ça, elle pensait à lui souvent, mais elle se disait que lui non, il était surement encore loin en Irak.
Elle était rentrée chez elle après une petite séance de sport, elle avait pris une douche, avait fait un peu de ménage dans l'appartement. Elle s'était enfin installé devant la télé avec une tenue très simple, un short et un long t-shirt, elle ne comptait pas sortir, si voir qui que ce soit ce soir, MAIS elle entendit que quelqu'un avait sonné à la porte, elle se demanda qui cela pouvait être, elle soupira, elle prit son temps pour aller à la porte lorsqu'elle l'ouvrit , elle retient son souffle en voyant l'uniforme de soldat, le sac, elle reconnaissait cette personne, c'était Micah,Son Micah. Et avant même de dire quelques choses elle se précipita sur lui pour l'enlacer dans ses bras, pour ensuite se reculé " Désolé ..." Elle le regarda en souriant légèrement " Je suis contente que tu sois là Micah.... " Elle alla vers la porte de son appartement et lui fit signe de rentrer. Elle ne savait pas comment cette relation allait finir mais pour l'instant elle s'en fichait, elle voulait juste savoir comment il allait, et rattraper un peu le temps perdu.

Je n'avais pas eu le temps d'esquisser un sourire qu'elle s'était déjà jeter sur moi pour m'enlacer, pas que je m'en plaigne bien au contraire. Trop vite elle se détacha de moi en s'excusant, j'avais envie de lui crier de revenir se blottir dans mes bras, mais à la place je me contentais de lui adresser un sourire timide. Elle me regardait en souriant et s'adressa à moi : «  Je suis contente que tu sois là Micah.... », je ne pus empêcher de laisser échapper un léger rire avant de lui répondre. « J'avais cru comprendre », c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'empêcher de la taquiner. Elle me fit signe de la suivre dans son appartement, je ne me fis pas prier et la suivit dans son appartement. En pénétrant dans son appartement, j'eus l'impression de violer son intimité, l'appart n'était en rien comme je l'avais imaginé, mais tout sentait elle. On ne s'était côtoyé que dans des camps, c'était beaucoup plus facile de partager seulement ce que l'on veut avec les autres. Je posais vite mon sac dans l'entrée et la suivit dans un couloir, on peut dire que j'avais une sacrée vue et je remerciais Dieu d'avoir inventer les shorts. J'étais un peu distrait par le spectacle devant moi, pas assez pour ne pas réaliser le silence qui était tombé entre nous. Je repensais à tous les moments que nous avions passés ensemble, à notre premier baiser après qu'elle m'ait sauvé la vie. « Tu... as un appart sympa. », je me frappais intérieurement de ne pas avoir été capable de lui dire ce que je pensais vraiment, tu m'as manqué, c'est quand même pas si compliqué comme phrase. Je fus distrait cette fois par une photo d'elle et de ce qui devait être sa sœur, elles se ressemblaient beaucoup, c'était sympa de pouvoir enfin mettre un visage sur un prénom. Tout est plus réel quand on revient de la guerre, j'ai l'impression d'avoir vécu dans une dimension parallèle pendant des années et que je reviens finalement sur terre.

Lors du câlin que Charlie s'était empressée de faire, elle avait souris, elle sentait Micah, réellement pour la première fois en plus d'un an, c'était bizarre mais dans un bon sens. Elle ne voulait pas paraitre trop distante ou trop collante ce qui était un peu dure pour la jeune femme, Elle ne savait donc pas trop quoi faire. Elle voulait lui dire qu'il lui avait énormément manqué, qu'elle aurait voulu rester en irak plus longtemps pour être avec lui. Mais cela n'était surement pas très approprié. Après qu'elle lui ait dit qu'elle était contente qu'il soit là, le jeune homme ne put s’empêcher de la taquiner, elle sourit légèrement, elle avait l’habitude qu’on la taquine, et puis qui aime bien châtie bien. Elle entra dans son appartement, qui était spacieux, éclairé, et très bien décoré, sur un mur en particulier il y avait beaucoup de photos, la plupart de Charlie & de Moira, il n'y avait que très peu de photos de sa mère ou de son père, il y avait des photos des voyages que Charlie avait fait, et en particulier une photo de la troupe de soldat d’Irak, et une de Micah, il ne s’en été pas aperçu qu’elle était en train de le prendre en photo c’était ça qui rendait la photo magnifique. . Le silence était présent entre eux, et celui-ci se brisa lorsque Micah s'exprima pour dire que l'appartement était sympa, charlie souris " C'est ma sœur qui s'amuse à tout décorer quand je ne suis pas là. Quand je suis rentrée d'Irak, je n'ai pas reconnu mon appartement." Elle laissa échapper un petit rire nerveux, elle n'aimait pas vraiment cette ambiance... " Tu veux boire ou manger quelques choses?" Elle le regarda, elle se disait que peut être s'ils mangeaient ou autre cela appartement un peu de chaleur entre eux. C'était une idée stupide mais une chose est sure, elle voulait qu'autre chose se produise, elle voulait que le silence ne soit plus présent, elle voulait retrouver son Micah, le garçon dont elle avait pensée pendant des heures entières à fixer son plafond et à s'inquiéter, ce garçon qui l'avait sauvé, et qu'elle avait sauvé, ce garçon là.

Quand elle évoqua l'Irak, je me senti un peu mal à l'aise, je ne tenais pas vraiment à y penser alors que j'en revenais à peine. Charlie devait sentir aussi la pression qui pesait parce qu'elle laissa échapper un rire nerveux qui ne ressemblait en rien à son rire franc et joyeux dont je me rappelais. Elle me proposa à manger ou à boire, sans doute une tentative de détendre l'atmosphère, je lui offrais un sourire : « Le gars qui m'a hébergé hier soir a été assez sympa pour me nourrir, mais je serais pas contre une bière si t'as ça. ». Honnêtement en venant ici, je n'avais aucune idée de ce que à quoi je devais m'attendre et je n'avais pas trop voulu me faire de faux espoir. Lorsque elle s'était éloigné un peu pour aller chercher nos boissons, je retournais mon attention sur le mûr remplie de photos. Je ne sais pas exactement ce que je cherchais, mais je fus soulager de constater qu'il n'y avait pas de photos d'un autre gars. En fait elle avait même une photo de moi qu'elle avait pris sans que je m'en aperçoive, cette réalisation forma un large sourire sur mon visage qu'il m'était difficile de dissimuler. J'entrepris de la rejoindre vers la cuisine où elle était en train de m'ouvrir une bière, j'étais un peu plus confiant pour poser la question qui me tracassait l'esprit depuis que j'étais arrivé à Bowen. « Alors aucun gars dans ta vie ? J'avais un peu peur d'être mal reçu en arrivant, non pas que j'aurais pas réussis à me défendre », j'avais un léger sourire au visage essayant de rester sérieux, mais ma question n'avait absolument rien d'innocente. Ma question était tout à fait légitime, contrairement à moi qui avait eu autant de chance de rencontrer quelqu'un que de voir la Corée du nord et la Corée du sud se réconcilier, elle avait eu largement le temps en un an de rencontrer quelqu'un.

Après qu'elle lui ait demandé s'il voulait boire ou manger quelques choses, Micah répondit qu'il aimerait une bière Charlie se dirigea vers la cuisine, et ouvrit le frigo, l'alcool se trouvait au plus profond de son frigo à peine visible, elle ne voulait pas que sa petite sœur de 17 ans commence à boire si jeune. Elle les posa sur le comptoir, en attendant de retrouver l'ouvre bouteille et il vient vers elle, elle fouilla dans un tiroir, et trouva ce qu'elle chercha et ouvrit la première bouteille et la tendit à Micah, et ouvrit la sienne, à ce moment là Micah lui posa LA question, c'est-à-dire si elle avait trouvé un autre garçon. Elle ne savait pas vraiment quoi dire. Non les mecs me trouvent trop bizarre, les garçons s'enfuient en me voyant pensant que je suis dans l'armée. Bref, pour elle à ce point là c'était le désert. Mais en même temps elle n’avait pas non plus cherché à faire des rencontres. Elle le regarda avant de dire en souriant légèrement " Non euh... On va dire que j'ai eu quelqu'un en tête assez longtemps..." Elle sourit légèrement tout en rougissant un peu, elle parlait effectivement de Micah. C'était nouveau pour elle de penser à un garçon à ce point là. Elle avait passé des heures allongée sur son lit, à s’inquiéter pour lui, car elle savait les risques qu’il y avait là bas, et à chaque fois qu’il y avait un mort en Irak, la jeune femme retenait son souffle et espérait que ce n’était pas son Mike. Elle venait de dire la vérité pour essayer de lui faire comprendre, il fallait qu'il sache qu'elle a des sentiments pour lui, ou plutôt que depuis leurs baisers ses sentiments n’ont fait que grandir en repensant à tout ce qu’ils ont fait ensemble, même si au final ce n'est pas réciproque elle aura essayé. Mais avec ce qu'ils avaient vécus elle voulait rester positive, elle se Devait de rester positive, car sinon c’était la déprime assurée. Elle le regarda, elle se disait qu'il n'avait pas changé, qu'il était toujours aussi beau, elle savait qu'elle n'allait pas pouvoir lui résister bien longtemps.

Je pris la bière avec un sourire reconnaissant, avant qu'elle ne réponde à ma question je trinquais ma bouteille contre la sienne avant de prendre une rapide gorgée. Je pouvais facilement voir qu'elle hésitait sur la façon de répondre à ma question, je ne savais pas trop pourquoi c'était une simple question nécessitant un oui ou non après tout. En entendant sa réponse j'eus la confirmation qu'elle aussi n'avait pas arrêter de penser à moi depuis la dernière fois que l'on s'était vu. Le jolie ton rosé qui lui monta au visage ne fit que renforcer ma conviction. Instinctivement je compris que ça ne devait pas avoir été facile, me savoir encore là-bas alors qu'elle avait pu voir par ses propres yeux les dangers auxquels nous étions confrontés. J'avais réussi à continuer parce que je savais qu'elle était en sécurité et que si je m'en sortais en vie je pourrais enfin la revoir. Pendant un bref instant mon père me vint à l'esprit, il devait aussi être mort d'inquiétude surtout depuis le temps que je ne lui avais pas donner de nouvelles. Je me promis de l'appeler dès que j'en aurais l'occasion et d'aller lui rendre visite quand j'aurais assez d'argent.

Mon regard se reposa sur son doux visage, mon regard était neutre presque froid. Je débattais intérieurement pour savoir si je devais le faire ou non, le regard qu'elle me lança coupa court à mon interrogation. Je posais ma bière sur le comptoir et franchis la distance qui nous séparée d'un pas assuré. Je passa mes mains autour de sa taille et l'attira encore davantage contre moi, sa poitrine appuyée contre mon torse et tout mon corps en contact avec le sien. Ma tête alla s'enfouir dans le creux de son cou, ses cheveux roux que j'aimais tant me chatouillés le visage. Tout en respirant son odeur, je ne pus m'empêcher de déposer des tendres baisers dans son cou. Je lui chuchotais près de l'oreille presque de façon inaudible : « Je suis là maintenant. ». Je ne relâcha pas mon étreinte bien au contraire je la resserrée encore, j'avais ce besoin viscéral de la rassuré, de lui montrer que j'étais dans ce bateau avec elle. Cette phrase avait peut être encore bien d'autres implications, mais pour le moment je voulais juste profiter de la sensation de son corps contre le mien.

Micah ne répondit pas à ce qu'elle venait de dire, et elle ne savait pas ce que cela pouvait dire, elle était inquiète, elle s'était donc trompée, peut être qu'il n'avait pas de sentiments à son égard au final ? Tout était confus dans sa tête à présent, elle avait l'impression que cela avait été un échec, elle se sentit encore moins à l'aise qu'avant, elle prit un gorgée sa bière pour essayer d'oublier ce qui venait de se passer, elle posa ensuite son regard sur Micah, elle le vit poser sa bière sur le comptoir pour ensuite s'approcher d'elle, il passa ses mains autour de la taille de la jeune femme pour ensuite la ramener vivement contre lui, leurs corps se touchaient, ou plutôt étaient collés l'un à l'autre, il dépose sa tête dans le cou de Charlie, cela la chatouilla, et ensuite il déposa de déposer des petits baiser dans son cou, qui, là, la firent frissonner, elle posa ses mains dans le dos du jeune homme, et il lui glissa à l'oreille qu'il était là maintenant, elle, souris légèrement, et il la serra encore plus contre lui, elle ferma les yeux quelques instants pour profiter de ce moment de tendresse, ce moment de soulagement, et de joie pour la jeune femme, elle s'écarta un peu de lui, juste pour pouvoir le regarder dans les yeux. " Si tu savais à quel point tu m'as manqué..." Elle soupira ensuite soulagé, et en même temps elle avait envie de l'enlacer une nouvelle fois, de l'embrasser, elle voulait le sentir contre elle. Et maintenant c'était à son tour de le prendre dans ses bras, une nouvelle fois. Elle n'avait pas pu résister à cela, un an c'était long et ils avaient du temps à rattraper, le serra, colla sa joue contre la sienne, plaça ses mains sur son dos, le caressant légèrement, et ensuite décolla son visage pour déposer un doux baiser sur sa joue. Elle ne voulait pas aller trop vite, et tout gâcher, parce qu'elle voulait c'était rester avec lui.

J'étais perdu dans l'instant, je voulais apprécier chaque seconde de nos retrouvailles, nous avions été séparé bien trop longtemps. Soudain je la sentis s'écarter de moi et instinctivement je voulu la ramener à moi, mais elle avait établi un contact visuel entre nous. Mes yeux étaient incapables de quitter les siens, je sortis un peu de ma transe en entendant ses mots. Je savais très bien à quel point j'avais pu lui manquer, elle m'avait manqué le premier jour de son départ. A chaque réveil sur le camp, je cherchais désespérément cette tête rousse qui m'avait apporté réconfort et gaieté pendant ses journées de cauchemar. Je savais, parce qu'elle m'avait aussi manqué à un tel point que je ne pouvais pas le formuler. Moi qui avait tellement râler lors de son arrivé sur le camps, j'en avais été perdu quand elle l'avait quitté. Je me rendis compte que la proximité entre nous me manquer, avant que je n'ai le temps de faire le premier pas qu'elle avait ré-initier le contact entre nous en me prenant dans ses bras. J'étais sur un petit nuage tandis qu'elle se collait à moi, me caresser, je ne pensais pas que je pourrai un jour me lasser de cette sensation. Quand elle déposa un baiser sur ma joue, un sourire timide apparu au coin de mes lèvres, c'était un acte si doux et léger, mais si lourd de sens. Cependant il y avait des choses que je mourrais de savoir, des questions que je voulais lui poser, nous aurions bien le temps pour ses choses là plus tard enfin je l'espérais. Nous étions toujours dans les bras l'un de l'autre, mais à une distance raisonnable pour que je puisse la regarder dans les yeux tout en essayant de lui parler. « Hum... comment tu va ? Je veux dire ta vie en générale, t'est devenu une rock star du journalisme à ton retour d'Irak ? ». Je ne voulais pas tuer le moment entre nous, mais j'avais besoin de savoir qu'elle n'avait pas passer son temps à m'attendre et que sa vie avait continuer à avancer positivement.

Le moment était si parfait entre eux deux, mais Charlie le brisa légèrement lorsqu'elle desserra l'étreinte de Mike, elle voulait le regarder dans les yeux, sentir ses yeux dans les siens, ce qu'elle voulait c'est être sure que tout cela n'était pas simplement un rêve mais la réalité, qu'il était bien là avec elle. Des fois elle se demandait comment elle avait fait pour s'attacher à lui alors qu'il avait été, la première fois qu'ils se sont vus, odieux avec elle, et qu'il a longtemps était comme cela, mais il l'a sauvé, elle l'a sauvé et tout à changer. Elle avait été faible et elle n'avait pu résister à l'envie de le prendre dans ses bras une nouvelle fois. Son contact était si doux, si chaud, si bon. Elle voulait rester dans ses bras pour toujours, car c'était au final un des seul endroits où elle se sentait vraiment en sécurité. Le jeune homme ouvrit la bouche pour lui demandé si avec son retour d'Irak, elle était devenue une rockstar du journalisme, elle le regarda en souriant, et grimaça. "Mon article a fait le tour du monde, mais c'est pas pour autant que j'ai eu plus d'argent ou autre. Enfaite ce qui a le plus changé, c'est que j'ai l'impression d’être devenue la mère de ma soeur. Enfin je me comporte plus comme une mère pour elle que sa sœur. Tu dois me trouver bizarre maintenant." Elle cacha son visage entre ses mains, c'est vrai que depuis son retour, elle surveiller, et essayer plus de protéger sa petite sœur de 17 ans qu'avant. Elle voulait qu'elle soit heureuse, et qu'elle ne soit pas déçu par la vie, par les autres, comme elle, elle a été lorsqu'elle avait son age, et surtout elle ne veux pas que Moira soit aussi solitaire qu'elle ne l'était, l'adolescence n'était pas vraiment une bonne période pour Charlie, et elle souhaite que celle de sa sœur, soit l'inverse. "Je suis contente que tu sois là, mais quand tu vas devoir retourné là-bas, ça va être encore plus dure de te quitter... Et si je ne veux pas que tu partes est-ce que Moi je peux te séquestrer dans ma chambre ?" Elle le regarda en souriant, c'était tout pleins de sous-entendus, de sexe, d'amour, de temps ensemble, et surtout qu'elle voulait être avec lui. Tout le temps.

Je l'écoutais attentivement et sourit en constatant sa modestie évidente concernant son article, comme si tous les journalistes de 24 ans avaient déjà eu un article faisant le tour du globe. Il faudrait d'ailleurs que je lui demande de me le faire lire un de ces jours, elle devait bien garder un exemplaire quelque part. A l'entendre parler de sa sœur, j'étais de plus en plus curieux de rencontrer la fameuse Moira, de toute façon ça ne tarderait sûrement pas à arriver. Quand Charlie évoqua que je devais maintenant la trouvée bizarre, je ne pus contenir un léger rire et ne pus m’empêcher de répondre sur un ton joueur. « Si ça peut te rassurer, je te trouvais déjà bizarre avant, je viens seulement d'avoir une confirmation. ». En la voyant cacher son visage, je me penchais légèrement pour embrasser délicatement ses mains, je voulais qu'elle sache qu'elle n'avait a avoir honte de rien devant moi ou devant qui que se soit d'ailleurs. Les paroles qu'elle prononça ensuite calma tout de suite mon esprit joueur, bien sûr qu'elle ne savait pas que je ne retournerais pas là-bas. Comment aurait-elle put le savoir ? Pour elle j'étais simplement en permission pendant quelques semaines, puis je l'abandonnerai à nouveau pour retourner en Irak. La réalité était toute autre, mais je n'étais pas certain d'être prêt à lui révéler pour le moment, cette révélation entraînerait bien trop de questions à laquelle je n'étais pas prêt à répondre. Tout était encore trop chambouler dans ma tête pour que j'évoque ma situation avec l'armée à qui que se soit. Je savais que c'était mal de ne pas la contredire, mais je ne voyais pas d'autres alternatives pour le moment. « Je viens à peine d'arriver que t'est déjà prête à me remettre dans un avion, tu changeras jamais. Pour ce qui est de me séquestrer dans ta chambre, je trouve ça bien plus alléchant que de me faire séquestrer dans la tente de mon chef de section. ». Je lui offris mon plus beau sourire avant d'incliner ma tête légèrement pour l'embrasser et cette fois sur les lèvres.

Charlie se sentait un peu idiote, et bizarre après tout ce qu'elle avait dit, c'était bizarre de penser d’être la mère de sa sœur, enfin du moins c'était son comportement et c'était comme cela qu'elle le voyait, mais ce n'était pas forcément que Moira voyait, Charlie a toujours était un peu parano à propos de cela. Elle pensa ensuite qu'elle devait présenter Moira à Micah, elle avait beaucoup parlé de sa sœur à Micah, et elle avait beaucoup parlé de Micah à sa sœur, c'était le moment de prouver que tout ce qu'elle a vu, et fait en Irak était vrai et pas des mensonges. Des fois elle pensait que ce qu'elle avait vécue n'était qu'un rêve ou autres.
Le jeune homme ajouta qu'il la trouvé déjà un peu bizarre, et que cela ne faisait que confirmer ce qu'il pensait, il souriait en même temps, Charlie s'était caché le visage avec ses mains, et lui les avait embrassé, l'envie de l'embrasser était désormais encore plus forte qu'avant, il était vraiment adorable avec elle. Elle parla ensuite à quel point cela serait difficile pour elle de le voir partir à la fin de sa permission,et qu'elle redouter ce jour, et qu'elle voudrait le séquestrer dans sa chambre. Il répondit qu'elle pensait déjà à cela alors qu'il venait d'arriver, et qu'en gros le séquestrer dans sa chambre semblait être une bonne idée. Et il lui offris un très beau sourire que Charlie était obligé de voir, il s'approcha d'elle et l'embrassa, après le cou et les mains, il l'embrassa sur les lèvres, charlie prolongea le baiser et posa délicatement ses mains sur le visage de micah, cela lui faisait du bien, en plus que les câlins, c'était doux, chaud et très très agréable, le baiser se termina et Charlie le regarda en souriant avant de le prendre par le sol de sa chemise pour l'attirer une nouvelle fois vers elle et l'embrasser de nouveau. " Avoues que je t'ai manqué. Et que Ca aussi ça t'a manqué." Elle souris en le regardant, ce n'était même pas une question, elle en était sure à présent qu'elle l'avait manquée, ce moment était si parfait à ce moment là que rien n'aurait pu les déranger. A ce moment précis il n'y avait qu'eux deux sur la planète, une chose est sure Charlie se souviendra toujours de ce jour.

Elle répondit à mon baiser qui s’intensifia quelque peu dans le feu de l'action, lorsqu'il se termina la chaleur de ses lèvres me manqua instantanément. Je ne pouvais que constater que pour la première fois depuis un long moment j'étais heureux, peut être bien depuis un an. Charlie avait cet effet là sur moi. Elle m'adressa un sourire qui me fit fondre avant de m'attirer à elle par le col de ma chemise, sexy, pour reprendre où nous nous étions arrêter. Je laissais échapper un soupir lorsque notre baiser pris fin et que je dus l'écouter fanfaronner. C'était difficile de nier qu'elle m'avait manquer, mais de là l'admettre c'était une tout autre affaire. « Hum c'est pas désagréable c'est vrai ». Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de lui dire qu'elle m'avait manqué, au sourire triomphant qu'elle arborait elle était déjà bien consciente de cela. Comment j'avais réussi à rester un an éloigner d'elle demeurait un grand mystère pour moi, j'étais bien content de ne pas avoir à la quitter de si tôt. Soudain je réalisais que nous nous tenions toujours dans la cuisine et que c'était pour le moment la seule pièce que j'avais eu le plaisir d'admirer. A première vu l'appartement semblait assez grand surtout pour deux personnes, le métier de journaliste lui avait peut être mieux réussis que ce qu'elle m'avait laissée entendre. Mon regard se posa sur nos bières qui avaient été négliger presque intouchées, je me saisis de la mienne et fit un signe de la tête pour Charlie afin qu'elle en fasse de même. J'avançais ma bière devant moi dans le but de trinquer avec elle, avant que nos bières ne se touchent je créais un contact visuel entre nous deux. « A nous. », je haussais les sourcils dans sa direction avant de prendre une gorgée de ma bière. Je m'approchais à nouveau d'elle avec un air mystérieux sur le visage et je déposais un rapide smack sur ses lèvres. Puis je saisis sa main qui ne tenait pas sa bière et l'attira vers l'extérieur de la cuisine. « Il est temps que tu me montres le reste de l'appartement, sinon on atteindra jamais ta chambre. ».

Charlie se satisfaisait de pas grand chose, elle n'avait aucune attente particuliere dans la vie, donc la moindre petite chose semblait bien pour elle. Elle avait dit à Micah que là il pouvait avouer qu'elle lui avait manqué, ce qu'il ne fit pas, parce qu'elles savait qu'il n'était pas le genre à dire ses sentiments comme ça, à dire la vérité, il était tout autant secret qu'elle ne pouvait l'être, et elle décida de se contenter de son " c'est pas désagréable" C'était tout de même une victoire pour elle, donc elle arbora sur son visage un beau sourire de vainqueur. Elle souhaiterait qu'un jour il lui dise à quel point il tenait à elle, mais elle savait aussi que cela lui demanderait un énorme effort donc, cela ne serait pas pour tout de suite, elle savait etre patiente, et surtout elle veut tout faire pour que cette relation dure le plus longtemps, c'est bien la première fois qu'elle pense cela à propos d'un garçon. Mais comme elle l'avait pensé pendant longtemps, il n'était pas n'importe qui. C'était Micah. SON Micah. Lui, reprit sa bière avant de regarder charlie afin qu'elle fasse de même,il avança sa bouteille devant lui pour trinquer, et avant que le son du claquement résonne dans la pièce ils avaient établie un contact visuel, ils se regardait dans les yeux, et quand il ajouta le " a nous " elle sourit, mais ensuite il s'approcha d'elle d'un air mystérieux comme lui seul savait le faire et embrassa rapidement la jeune femme pour ensuite sa main non-occupé, pour l'attirer en dehors de la cuisine, qui était la seule pièce qu'elle lui avait fait visiter, et le jeune homme ajouta qu'il fallait visiter sinon ils n'attendrons jamais la chambre, elle le regarda en souriant, et passant dans une pièce lumineuse, colorée où il avait une télé, un baie vitrée, une table basse et un canapé assez gros " Salon, mais aussi le coin où on mange quand on a la flemme. Confortable canapé aussi." Cette remarque n'avait rien avoir avec la présentation, c'était un clin d’œil ou plutôt un détail aguicheur sur ce qu'ils pourraient faire sur ce canapé, Charlie ouvra rapidement un porte sur un des cotés du salon. " La chambre de ma soeur, où on entre JAMAIS. Sa salle de bain à coté." Ils traversèrent une nouvelle fois le salon pour passer devant une porte " Et là... MA CHAMBRE." Elle ouvrit la porte, et pénétra dans une pièce coloré, lumineuse comportant un balcon, et une autre porte, la salle de bain. Charlie s’asseye sur son lit, le regardant en souriant. "T'es content tu as vu ma chambre?! Maintenant que veux-tu faire Micah ?" Elle savait qu'elle ne voulait pas trop précipité les choses, mais un an ce n'était pas rien, elle avait attendu un an pour un gars dont elle était tombé amoureuse, un militaire. De plus tomber amoureuse n'était pas dans le vocabulaire de Charlie, enfin ça c'était avant.

Je me laissais guider dans l'appartement tandis qu'elle me faisait la visite. En arrivant dans le salon, je remarquais l'imposant canapé et souriait intérieurement imaginant ce qu'ils feraient sûrement un jour sur celui-ci. En l'entendant me dire que le canapé était confortable je lui jetais un regard non équivoque avant de lui adresser un sourire coquin. « J'en suis sur. ». Je découvrais ce côté joueur de Charlie et il faut dire que j'appréciais beaucoup. La visite continua et elle montra où était la chambre de sa sœur et je souris, j'étais exactement pareil à l'adolescence, interdiction d'entrer dans ma chambre sans ma présence ou sans y avoir été inviter. « Je prendrai pas le risque je tiens à la vie. ». Elle marcha jusqu'à une autre porte qui menait à sa chambre, je la suivis dans la chambre et observa la pièce. Elle s'était assise sur son lit tandis que j'explorais un peu la pièce, regardant différents objets, on peut découvrir beaucoup de choses sur une personne en observant sa chambre. Je me tournais vers elle quand j'entendis sa voix, elle était assise et me regarder en souriant attendant ma réponse. Là tout de suite, je n'avais qu'une seule envie celle de lui arracher ses vêtements. Peut être un peu trop direct comme réponse. Je n'avais pas envie de tout précipité, mais ils avaient déjà été séparés assez longtemps. C'était assez troublant d'ailleurs, de voir que notre relation n'avait pas vraiment été affecter par le temps. Tout est si naturel quand je suis avec elle, j'ai l'impression que je pourrai être vraiment moi même. J'avais quand même peur de prendre le risque de m'exposer à nouveau, j'avais tellement souffert la première fois que je m'étais ouvert complètement à quelqu'un. Je lui rendis son sourire avant de penser à une réponse appropriée que je pourrais lui donner. Quand celle-ci ne vint pas je décidais de tenter la carte de l'humour. « Hum... strip poker ? ». Je la regardais de façon innocente tout en m'approchant d'elle, je m'assis à côté d'elle et pris son visage entre mes mains pour l'embrasser. Je l'embrassais de façon passionnée, nous avions jamais partagé un baiser aussi fort. Je voulais lui faire comprendre ce que je n'étais pas encore prêt à formuler avec des mots, qu'elle comprenne que nous étions deux dans le même bateau, que j'allais me battre pour que cette relation marche.