(#17) backstreet boy + ernesto

Ils étaient devant l’immeuble et Perry rentra à l’intérieur, Ernesto derrière lui. L’ascenseur ne fonctionne pas, ou alors deux personnes sont en train de s’adonner à des petits plaisirs, Perry penche plutôt pour la deuxième solution. Lui aussi ayant déjà fait usage de la cage d’ascenseur comme d’un lieu pour coucher avec ses conquêtes. Bref. Ce boulet ne remarque même pas qu’Ernesto a failli se casser la figure dans les escaliers, des fois il est encore plus débile qu’un manche à balai. Bref. Heureusement qu’il habite au deuxième, il n’aurait pas pu se faire plus à pieds. Il glissa la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Il laissa passer Ernesto en premier puis lui ensuite. Il referma ensuite la porte. Tout en faisant, il plaqua le jeune homme contre le mur sans que celui-ci ne puisse protester et l’embrassa furtivement. Puis comme-ci de rien n’était se dirigea vers la cuisine avant de dire « tu veux quoi ? »

Ernesto commençait à sentir la boule au ventre se formait, celle qu'il redoutait.. Il n'était pas rassuré à l'idée de se retrouver seul avec Perry, il ne connaissait pas du tout le jeune homme et ne savait pas ses réactions. L'ascenseur ne marchait plus et bien que Ernesto soit assez feignant sur les bords il était content de prendre l'escalier, puisque se retrouver seul dans un lieu clos avec Perry ce n'était pas une idée géniale, oui il se faisait des films. Et il avait raison ! Il entra alors puisque Perry le lui avait indiqué, et ce dernier lui emboita le pas, pour le plaquer contre le mur et l'embrasser. Ernesto ne bougea pas il resta pétrifié (même pas de basilic haha) et fixa Perry se diriger vers la cuisine qui faisait mine de rien. Que pouvait-il faire à son tour ? Comme lui, certainement, faire mine de rien, comme si tout ceci était normal. Normal dans le sens où bien sûr c'était la première fois qu'il embrassait un mec. « Sers moi un whisky pour commencer s'il te plait. » Il lui donna un sourire, même s'il n'oubliait pas le baiser soudain de Perry.

Ernesto ne disait rien suite au baiser. Au moins Perry n’a pas entendu la porte claquer signe qu’il ne s’est pas enfui en courant, c’est plutôt encourageant. Il lui dit qu’il voulait un whisky pour « commencer ». Le jeune homme en versa un peu dans un verre avant de se préparer un mojito (sa drogue) pour lui.  Il devint quelques instants plus tard les deux verres dans les mains. « détends-toi, j’vais pas te violer. » voilà comment détendre quelqu’un selon Perry Peach, rien de bien glorieux. Il voulait qu’Ernesto soit à l’aise, comme chez lui. Perry alla s’asseoir sur le canapé parce qu’il détestait rester planté comme un débile en plein milieu de son appart’.

Ernesto regardait autour de lui, un peu sur la défensive, surtout avec Perry qui venait de l'embrasser, et il ne s'attendait pas du tout à ça, il avait peur d'ailleurs, il allait se faire violer le pauvre petit Dolce. Au pire il toucherait le point sensible, de toute façon il sait le mal que ça fait un coup de pied dans les bouboules et là Perry ne pourra plus se vanter, d'être le meilleur au lit et tout le baratin qu'il disait ! Ernesto prit son verre en bu une gorgée puis déglutit avant de répondre à Perry « Mouais.. C'est vrai que dans l'histoire c'est plutôt moi le violeur ! » Il avait parlé ironiquement, puisque ce n'était pas lui qui voulait monter sur Perry. D'ailleurs rien qu'à l'idée il fut parcouru d'un frisson mais n'en tint par rigueur et rejoignit le jeune homme sur le fauteuil. Il se posa confortablement essayant de se détendre comme le lui avait fait remarqué Perry, de toute façon il était dans la partie alors autant le faire à fond. « T'es bien silencieux ! » lâcha Ernesto alors que le silence régnait depuis un moment.

Perry ou le type qui met à l’aise les gens en un rien de temps ! Ernesto lui répondit que ce serait plutôt lui le violeur. A cette pensée Perry eut un petit sourire. Il se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée, sauf que le principe du viol c’est de ne pas être consentant. Pour lui c’est dur de ne pas être consentant avec un type comme celui qu’il a ramené à l’appart’. Bref. Il vint le rejoindre sur le canapé et après un silence presque pensant, il lui dit qu’il devenait bien moins bavard. Perry fit une moue approbatrice et se rapprocha légèrement de lui, mais pas trop, il ne voulait pas qu’il pense quoi que ce soit. « ouais mais en fait je réfléchis, donc déjà ça, ça me prends du temps, à ce que je pourrais te dire sans me prendre pour un pervers ou avoir envie de te barrer en courant, c’pas facile ! » répondit-il. Il aime bien rire de sa stupidité évidente. Il sait très bien qu’il est con comme un balai, mais il s’en fout, ça l’amuse.

Ernesto trouvait vraiment Perry fou parfois, peut-être qu'il trouvait cela plutôt cool. Plusieurs questions restaient dans son esprit, deviendrait-il bisexuel s'il couchait avec Perry ? Ou bien même s'il avouait une seule seconde qu'il pouvait éventuellement être séduit ? Ernesto le fixe alors que le Peach lui donne une réponse en s'approchant de lui, ce qui faisait de lui quelqu'un de beaucoup plus attirant. Était-ce le cadre ? L'atmosphère qui faisait que son pouls s’accélérait alors qu'il pensait à l'embrasser. Il cligna rapidement des yeux, se recula et lui dit en baissant la tête « Tu n'as qu'à toujours tenté. Si je me barre en courant c'est que j'aurais certainement peur de moi.. » Il disait cela surtout suite à la pensée qui l'avait effleuré quelques secondes plus tôt. Il finit son verre d'un trait, s'approcha à son tour de Perry, et se pointa juste devant son visage à quelques millimètres à peine. « Mais si tu as peur de parler, fais quelque chose. » Woula changement de situation totale, ce n'est plus le violeur qui voulait violer le petit agneau sans défense mais le petit agneau sans défense qui testait le violeur. D'ailleurs que pouvait bien pouvoir faire ce dernier ? Réponse après la pub

Ok. Il lui dit qu’il n’a qu’à dire ce qu’il a envie et il verra bien si Ernesto se barre, mais il n’a pas envie qu’il se barre. Faut dire qu’il a pas des masses envie de retourner dans un bar draguer à nouveau quelqu’un, il est tard et puis il a bien envie de se le faire le petit. Enfin bref. Il décide(pour une fois) de tourner sept fois la langue dans bouche (la sienne, mais la situation peut changer à tout moment). Perry le fixait. Ernesto se rapprocha de lui, très près, vraiment très près. Plus près que Perry n’avait osé le faire à ce moment. Et il lui dit que s’il avait peur de parler, il n’avait qu’à faire quelque chose. Il ne faut pas répéter un truc de ce genre deux fois à Perry. Il a à peine le temps de faire petit sourire pervers avant de se retrouver collé à Ernesto, leurs lèvres soudées. On lui demande d’agir, il n’y va pas à moitié. Perry est le genre de mec qui y va à fond. Il va pas faire un petit bisous chaste comme dans les séries télés américaines pour ados. Nan, il fait bien comprendre qu’il est pas là pour de l’amour et des petites fleurs, mais juste pour du sexe.

Ernesto savait parfaitement qu'il voulait tester Perry mais aussi lui même. Et il le chercher, et le pousser pour qu'il l'embrasse. Perry ne se faisait pas désirer, Ernesto savait que l'homme qui fait des vidéos le voulait pour lui et chose inouïe et bizarre, Ernesto trouva ce baiser plus que torride assez plaisant. Il le prolongea même, et se rendit compte que pendant qu'il prolongeait le baiser en savourant l'instant présent, qu'il allait peut-être commettre une bêtise et que s'il couchait avec Perry il pourrait dire adieu, à son statut du parfait hétéro coureur de jupons. Il mit rapidement fin au baiser en poussant légèrement le Peach et le fixa. « Je vais faire une erreur ! » Il avait peur voilà. Dans sa tête ça donnait ça : alors qu'il était prêt à coucher avec l'homme face à lui, ce dernier ayant été marié avec sa colocataire qui ne lui avait jamais rien dit, et pour qui il pensait éprouver quelque chose; mais s'il couchait avec Perry il se sentirait con mais d'un autre côté il voulait se tester alors que faire ? Ernesto ne se posa pas trente six mille questions il se dirigea directement vers la cuisine et sortit la bouteille de whisky que Perry avait utilisé pour le servir (il s'en rappelait), il ouvrit la bouteille et en but une longue gorgée. Quand il revint vers l'homme il lui dit tout en s'affalant comme un sac sur le fauteuil. « Bon, autant que je reste le pire est fait j'ai embrassé un mec. T'sais quoi je vais mettre ça sous le compte de l'alcool, donc attends que je sois bourré pour me sauter ! »

Perry remarquait qu’Ernesto ne détestait pas son baiser, en même temps il l’aurait sûrement mal prit si ça avait été le cas. Néanmoins il le repoussa légèrement pour remettre à nouveau une petite distance entre eux. Puis il dit qu’il allait faire une erreur. Perry ne considérait pas ça comme une erreur de coucher avec lui mais plutôt comme une chance (enfin il se dit que ce ne serait plus vraiment une chance vu le nombre de personnes qu’il s’est déjà fait). A cet instant il pense même à devenir un minimum responsable à arrêter de se faire n’importe qui. Enfin, il ne se fait pas le premier péquenot qui passe, faut pas exagérer non plus, il tape dans le haut du panier. Est-ce que c’est de sa faute s’il y a tant de gens attirants à Bowen ? Bref. Ernesto se leva et alla se servir un verre d’alcool. Il lui dit qu’il allait mettre ça sur le compte de l’alcool et que donc il fallait attendre qu’il soit bourré pour coucher avec. Perry fit une tête de gosse de trois ans avant de dire « mais c’pas drôle si t’es bourré ! » il repensa alors aux personnes avec qui il avait couché lorsqu’elles étaient bourré (et lui pas complètement sobre), ce n’était pas ses meilleurs souvenirs. « si tu veux ça ne sortira pas cet appart’, j’peux garder un secret… » ou pas, mais bon, il peut tenir sa langue sur lui, il en est capable, probablement.

Ernesto but une nouvelle gorgée à la bouteille de whisky alors que Perry lui exposait son point de vue quant au fait qu'il préférait être qu'il ne soit pas ivre. Un point de vue bien différent du siens, il faut le dire.. « Au contraire je pense que c'est la meilleure chose. Attends mec j'suis l'hétéro par excellence et je suis sur le point de coucher avec toi. » Et là il lui dit que ça pouvait rester ici dans l'appartement mais le truc c'est que dans la vie ya pleins d'imprévus et il ne connait pas si bien ce fameux Perry, il savait juste qu'il avait été marié à Charlie sa colocataire. Alors était-il bon de lui faire confiance, lorsqu'il lui disait qu'il savait garder un secret. Ernesto grimaca alors qu'il buvait encore une gorgée, à ce train là il allait finir la bouteille de whisky dans cinq minutes. Une question lui trottait dans la tête, alors qu'il était dans un état assez sobre pour savoir tenir ses idées en place, il lui demanda sans aucune gêne et n'ayant pas peur non plus de sa vulgarité « Mais ça fait mal ou pas de recevoir un zizi dans son trou du cul ? Je veux dire c'est pas comme une crotte qui passe quoi... Si c'est toi qui met le zizi en général je peux pas savoir mais si t'en as déjà reçu dis moi ! » Et sur ces mots il but une fois de plus une gorgée.

Ouais bon, il se dit qu’il sa peut-être le laisser boire un peu. Ernesto lui dit que c’est un hétéro et qu’il va coucher avec lui, et que donc il a besoin d’alcool. Perry se souvient de la première fois qu’il a couché avec un mec, c’était quelque chose ! Un moment mémorable. Mais pas dans le genre extase totale et tout. Plutôt assez ridicule. Le pauvre, il était presque puceau à cette époque là, il ne savait pas comment s’y prendre ! Il a découvert sa bi-sexualité très tôt donc la découverte sexuelle se fit quasi en même temps du côté féminin que masculin enfin bref. Lorsqu’Ernesto se remet à lui parler et lui demande comment ça fait de coucher avec un mec, il utilise un vocabulaire enfantin. Perry fait des yeux mais ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Un vrai fou-rire ! Il met au moins deux minute à reprendre ses esprits, si ce n’est plus ! Il n’est pas habitué à ce qu’on lui pose ce genre de question et encore moins de cette façon. « ben, nan ça fait pas mal, ‘fin, c’est cool. T’es entre de bonnes mains ! Tu vas voir… » dit-il avant d’à nouveau se reprocher de lui. Cette fois il prend le visage de l’italien entre ses mains et l’embrasse tendrement. Enfin non, disons plus doucement que la première fois où il n’y a pas été de main morte, mais c’était pour le mettre dans le bain.

Ernesto allait exploser, dû au flots d'alcool qui planait dans son corps, mais aussi le fait que sa vraie orientation sexuelle allait être révélée. Jamais il n'avait eu aussi honte de lui, et même lorsqu'il était à son procès lorsque que sa peine devait être prononcée il n'avait pas eu aussi honte. Pourtant il ne détestait pas les bisexuels, il n'avait jamais rien eu contre eux, simplement pour lui on ne pouvait pas mélanger les deux, comme les imbéciles qui pouvaient mélanger du ketchup et de la mayonnaise, ça existe vraiment certes mais ça ne sert à rien. Il avait atrocement peur, et surtout la réaction de sa mère, il se voyait se pointer et lui lancer « Salut maman, j'aime les femmes mais aussi les hommes. Tu viens on va boire un café ! » C'est certain sa mère mourrait de suite d'un arrêt cardiaque, et sa mère il l'aimait donc il ne voulait pas lui infliger cela. Maintenant une nuit avec homme dans une vie, c'était quoi ? Ernesto fit sa remarque, très enfantine certes, mais cela faisait parti de lui, et ce n'était pas dû à l'alcool même s'il venait de reprendre une gorgée. « Chut ! Mais ferme la merde, tu vas réveiller tes copines ! » lui dit-il pris de panique durant les rires de Perry. Et pendant que Perry finissait son fou rire, Ernesto posa la bouteille de whisky vide sur la table, il eut le temps de lever les yeux pour voir une tête -plutôt craquante- se pointer devant lui et des lèvres se poser contre les siennes. Il ne bougea pas, se laissa faire, à quoi bon résister maintenant qu'il était à moitié ivre et que de toute manière il allait coucher avec l'homme face à lui. Il tenta de passer sa langue dans la bouche de Perry, et joua avec celle de ce dernier. Il lui relâcha les lèvres et lui dit « Assolutamente divin. »

Spoiler:

Ernesto l’enguela gentiment lorsque Perry eut son fou-rire. C’est vrai qu’il aurait pu réveiller ses colocs (qui ne dormaient peut-être pas), ou sa fille. Perry redoutait plus que tout ça. Il ne voulait pas que Penny le surprenne en train d’embrasser quelqu’un, ou pire. Elle est petite, il ne veut pas lui donner l’image d’un père nymphomane qui couche avec des inconnus (même si c’est un petit peu le cas). Bref. Lorsqu’ils s’embrassèrent à nouveau, ce n’était pas pareil que la première fois. Perry remarqua bien que l’homme à côté de lui s’investissait un peu plus. Il ne subissait rien. Enfin il avait réussi à le dé-coincer, ou plutôt l’alcool avait réussi. Bref. Ernesto dit ensuite une phrase à moitié en italien, à moitié en français. Sachant que les connaissances de Perry en langue étrangère se résument, pour le français, à « voulez-vous coucher avec moi ce soir ? » (ce qui lui est tout de même très utile). Il ne capta pas vraiment ce qu’il venait de lui, dire mais ça ne pouvait être qu’un compliment. Par la suite, le jeune homme se leva et attrapa le t-shirt de l’italien pour le forcer à se lever et à le suivre vers sa chambre. Maintenant, ils ne peuvent plus revenir en arrière.

Ernesto se laissait faire, l'alcool lui avait un peu monté à la tête, en même temps une bouteille de whisky presque pleine il y avait de quoi avoir quand même un léger sentiment de planage lorsque l'on est bourré. Cependant Ernesto savait remettre ses idées en place, même s'il venait de parler à Perry en italien puis en français et débile comme il état, il n'allait certainement rien comprendre à son baratin. Cela allait se passer, il le sentait dans ses veines comme le sang mélangé à l'alcool qui y circulait et il n'était pas très rassuré de ce côté là mais autant se laisser aller cela ne pouvait pas être plus difficile que de devoir coucher avec une moche, enfin même si Ernesto couchait tout le temps avec de magnifiques jeunes femmes, sauf ce soir avec un magnifique homme. Perry agrippait le T-shirt d'Ernesto afin de l'inciter à se lever, chose qu'il fit sans broncher en attrapant dans la cuisine une bouteille d'alcool -il ne savait même pas ce que c'était- du moment que ça se buvait. Il but une longue gorgée en profitant que Perry ne le regardait pas, il avait peur de se souvenir en fait. Il garda cependant la bouteille en entrant dans la chambre aux yeux de Perry puis sauta sur le lit et lui lança « Je suis tout à toi. »