Keep calm and stay focus + kae.

Kip fut encore plus inquiet lorsque Rae quitta l’immeuble pour se rendre devant le hangar, il savait qu’il était quasiment impuissant à cet instant. Il alla s’assoir devant l’ordinateur et regarda l’écran tout en écoutant la conversation que la demoiselle avait avec les deux hommes qui étaient venus la voir. Elle fut ensuite fouillée et l’homme qui la fouillait en profita pour le peloter un peu au passage, Kip sentit ses poings se serrer, s’il aurait pu le frapper à distance il l’aurait fait. Son rythme cardiaque s’accélérait aussi car c’était le moment le plus délicat, si on voyait la caméra, le micro ou l’oreillette, c’était foutu ! Bon tout se passa bien et cela le fit sourire lorsque Rae fit comprendre au type qu’on ne la tripotait pas comme ça. Kip voyait bien que son collègue matait Rae mais il ne pouvait pas lui dire grand-chose sans être suspect, mais cela l’énervait. « c’est qu’elle cache bien son jeu la petite ! J’suis sûr que c’est une petite chaudasse. » Kip lui lance un regard noir. Il sait très bien qu’il va faire quelque chose qu’il ne faut pas. Mais on ne parle pas de SA copine comme ça, devant lui ! Il se tourne vers son collègue, lui attrape le col et le plaque contre le mur le plus proche. Il a beau être costaud lui aussi, il ne fait pas le poids face à Kip. Celui-ci le regarde dans le yeux et dit « tu dis encore un truc comme ça et je te fais bouffer tes dents ! » il ne rigolait pas, il serait capable de le faire. Visiblement le type a compris, mais il n’est pas dupe. Il lui demande donc s’il y a un truc entre Rae et lui. « nan, c’est juste une amie. » de quoi clore le débat. Bon ce n’est pas totalement faux, c’est une amie, sa petite-amie. Bref. Il appuie sur le bouton pour activer l’oreillette et dit à l’attention de la demoiselle « vous pouvez vous tourner un peu pour qu’on voit où sont les sorties et les portes ? S’il vous plait. »

Tout allait bien pour le moment, Rae suivait le plan à la lettre et jouer son rôle à la perfection, personne ne se doutait de rien pour le moment et c’était tant mieux. Elle était avec le boss quand une voix lui demanda de regarder les sorties, cette voix c’était celle de kip, elle ne fit aucun signe bizarre, aucun sourire, et se tourna faisant comme si elle regardait les bâtiments. « Que regardez-vous ? » Elle se retourna enfin vers lui. « Votre Bâtiment, est vraiment grand, j’ai toujours rêvé d’un comme ça, le nôtre est juste minuscule, vous savez c’est le petit hangar en dehors de la ville. » Il hocha la tête, et puis le téléphone sonna l’homme répondit, il regardait Rae avec insistance, ça ne sentait pas bon, pas bon du tout. « Alors, c’est quoi votre nom déjà, je m’en rappelle plus. » Elle le regarda un peu distante. « Je ne vous l’ai pas donné. » Il s’approcha d’elle relativement très pret. « C’est parce que vous n’en n’avez pas. Je sais que vous n’êtes pas une vrai dealeuse. » « Vos sources ne sont pas à jour alors. » « Ne jouez pas avec moi. Vous allez finir votre vie ici. » Il s’approcha d’elle et la saisie au coup, commençant à essayer de l’étrangler, mais elle arriva à se débattre et notamment donna un coup dans l’entrejambe du monsieur, elle sortit de la pièce et dit à son ‘garde du corps’ de sortir rapidement, il se mit à courir mais elle avait du mal en talon, donc elle s’arrêta pour les enlever et c’est là que des hommes l’ont attrapés, elle se débattu le plus possible, mais ce n’était pas suffisant, ils était trois contre une petit Rae. Deux hommes l’avaient attrapé, ils la retenaient de se débattre, ils la refouillèrent encore une fois pour retrouver l’oreillette, et l’écrasa par terre. « Vous bossez pour qui ? » Elle le regarda « Personne ! Je suis mon propre boss. » il fit une signe à un des hommes qui frappa Rae. « Mensonge ! » « Non c’est vrai. » Un homme chuchota au boss, et regarda Rae ensuite. « Si vous bossez avec personne comme ça se fait que vous avez ça. » Ajouta-il en prenant la mini caméra, et puis comme avec le micro il la détruisit, Rae n’avait plus aucun moyen de contact avec Kip, et puis on l’emmena dans une pièce, qui ressemblait à une cellule à vrai dire, elle était attaché à une chaise et puis on essaya de nouveau de lui faire cracher la vérité mais elle ne dit absolument rien, quand il le fallait elle était un vrai coffre-fort, mais seulement on continuer de la frapper. Elle se retrouva seule dans la pièce elle essaya de se détacher, c’était impossible, et puis elle essaya de se lever, de voir si elle arriverait à se déplacer, elle avait réussi à faire quelques pas. Et puis elle se posa en entendant des bruits de pas, elle se préparer à attaquer sans vraiment savoir comment elle ferait, l’adrénaline devait faire effet parce qu’elle bouillonnait d’énergie, mais aussi de rage, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été dans cet état. Cette fois ci l’homme n’allait pas la frapper, non il était armé d’un couteau c’était plus dangereux maintenant et bizarrement Rae aimait ça. Il s’approcha d’elle et elle se leva et elle réussit à le mettre à terre comme par magie, mais dans sa chute il toucha rae avec son couteau, mais elle ne sentit rien , et sans savoir pourquoi, elle posa la chaise au-dessus de lui, impossible pour lui de bouger. Elle savait que Kip allait arriver à un moment ou à un autre, elle avait entièrement confiance en lui.

Kip était anxieux, tant que Rae n’était pas sortie du hangar, il ne serait pas rassuré. Lorsqu’il s’agit de lui il n’est jamais inquiet, mais là le sort n’est pas entre ses mains et surtout il sait que si un truc va de travers, sa copine risque de souffrir et il ne veut pas ça. La demoiselle se tourna pour que Kip puisse voir plus en détail le bâtiment et le type lui demanda ce qu’elle faisait, Kip serrait les dents. Elle s’en sortait bien, mais il sait que malgré tout l’entraînement qu’elle a eu, ce n’est pas une policière. Le téléphone du type sonna et le flic avait comme un mauvais pressentiment, en général, ce n’est pas très bon ce genre de trucs. Il n’a pas mis très longtemps à la démasquer et Kip lança un juron et tapa du poing sur la table. Maintenant il savait que le temps était compté, ça ne servait plus à rien de rester là. Il vit que la caméra bougeait Rae devait courir, il espérait qu’elle puisse s’en sortir, mais deux hommes l’attrapèrent. Ils lui retirèrent ensuite le micro, la caméra, l’oreillette. A présent ils n’avaient plus aucun contact avec elle. La seule solution pour Kip : rentrer dans le hangar et la sauver. Il se dit qu’il fallait résonner comme lorsqu’il y a une prise d’otage. Il regarda son collègue et lui dit « appelle tout le monde, je veux un maximum d’hommes autour du bâtiment et demande au p’tit génie de l’informatique de venir. » il y a toujours un petit geek dans la police qui tape très vite sur un ordinateur sans utiliser la souris et qui fait défiler des tas de chiffres. (…) Kip faisait les cent pas, il savait que tant que « Q » n’est pas arrivé, il ne peut pas agir, il a besoin de lui pour mettre son plan à exécution. Lorsqu’il arriva il se retint de lui sauter à la gorge, il avait été trop long, beaucoup trop long. « j’ai mis un émetteur sur elle, ils ne peuvent pas le trouver et elle ne sait pas que je lui ai mis. Trouvez où ils l’ont mis et si elle bouge ! » il ne fallait pas trop essayer de discuter avec lui lorsqu’il est aussi à cran. Le type de l’informatique alla s’assoir devant l’ordinateur tandis que Kip lui donnait quelques informations supplémentaires sur l’objet qu’il avait mis sur Rae à son insu. Quelques minutes plus tard, qui lui parurent interminable, on la repéra plus précisément dans le bâtiment. Ou tout de moins, ils savaient qu’elle se trouvait au dernier étage. Il lui demanda si elle bougeait mais on lui répondit que ce n’était pas un « gps » assez précis pour le savoir. « vous entrez par devant avec tous les hommes, personne ne doit s’en aller, vous mettez des gars à chaque sortie, je passe par le toit ! » pas question de discuter ses ordres. Chacun alla se mettre en position et Kip monta sur le toit sans se faire repérer. Armé de deux armes et de deux chargeurs de rechange il était prêt. Il rentra dans le bâtiment et se retrouva à l’étage de Rae instantanément. A présent il devait la trouver. Il se fit le plus discret possible. Il tourna pendant environ cinq minutes avant de repérer un garde devant une cellule. Il était sûr qu’elle était là. Il s’avança à pas de loup derrière l’homme en faisant signe à Rae de ne rien faire. Il mit un coup de crosse en haut du crâne du garde ce qui l’assomma sur le coup. « il risque de pas rester longtemps comme ça. » sur ce il envoya un kit de crochetage de serrure à la demoiselle. « c’est pas plus compliqué que la porte de chez moi. » dit-il.

Cela commençait à être long, Rae n’allait pas pouvoir continuer à se battre encore longtemps, mais heureusement son preux chevalier déboula comme ça par magie, il avait assommé un gardien, il lui passa un kit pour crocheter la serrure, le seul problème c’était qu’elle avait les mains attachés, elle le regarda avant de dire « Kip, mes mains sont attachés, et pas dans le sens sexy tu vois, aides moi s’il te plait. » Elle arriva à mettre ses mains entre deux barreaux et il fallait que Kip, coupe la corde rapidement et quand cela fut possible, elle prit le kit, et essaya le plus rapidement d’ouvrir ça mais c’était plus difficile que cela, elle entendant que le garde qui était à l’extérieur bougeait, elle arriva à ouvrir la porte, et pour laisser l’homme ‘dormir’ encore elle lui cogna la tête avec la porte. Elle regarda kip avec un petit sourire. « Bon aller on sort…. Par là. » ajouta-elle ne montrant une porte c’était un escalier, ils courraient en direction de cet escalier seulement des hommes arrivaient aussi vers eux, Rae prit ce qui ressemblait à un tuyau en fer ou une barre, enfin quelques choses de dure pour se défendre et n’hésita pas à taper, surtout que maintenant elle n’avait pas seulement sa vie entre ses mains mais celle de Kip aussi. Elle essayait de se rappeler du chemin à prendre pour sortir, mais c’était difficile, Elle regardait partout sans savoir le chemin et cela la stressé à vrai dire. Elle pointa du doigt une porte, avant de courir vers elle, c’était assez loin mais elle avait de l’endurance la petite St-clare, elle vérifiait bien sûr que Kip était encore là. Rae était devant pendant un cours instant quand elle vit des hommes qui arrivèrent, ce n’était malheureusement pas des gens de la police, il y avait une porte, autant tenté, elle rentra dedans et c’était un placard, donc voilà Kip, et Rae coincé dans un tout petit placard, elle avait posé sa tête sur son torse, elle déposa un baiser sur sa joue. « Ca va toi ? » demanda-elle, tout en continuant d’écouter pour savoir où pouvaient être les autres hommes.

Elle avait les mains attachées, ce qui n’est pas le plus pratique lorsque l’on doit crocheter une serrure, elle s’approcha donc des barreaux de la cellule pour que Kip lui coupe ses liens. Il sortit un couteau qu’il avait sur lui (il est équipé !) et coupa les liens en faisant bien attention à ne pas faire mal à la demoiselle. Une fois détachée, elle commença à crocheter la serrure. Kip avait appris à le faire mais il se dit qu’elle devait avoir plus d’entraînement que lui puisqu’elle est rentrée dans une piscine municipale ainsi que chez lui ses derniers temps, et peut-être même ailleurs. Mais Kip était presque certain que sa petite-amie n’était pas une délinquante. Bien qu’il trouve légèrement suspect qu’elle se défende aussi bien et qu’elle soit une si bonne menteuse. Il se souvint d’ailleurs qu’elle s’était battue avec une fille à New-York et qu’il y a les vidéos ! Bref. Lorsque la porte fut ouverte, Rae assomma le garde un peu plus avec celle-ci. Ils se mirent ensuite à courir. Le jeune homme ne courrait pas aussi vite qu’à son habitude mais tout de même à un vitesse très raisonnable. Son entorse était presque de l’histoire ancienne, mas cela lui faisait encore un peu mal par moment. Il laissa la demoiselle diriger, après tout c’était elle qui connaissait le mieux l’endroit, entre eux deux. Deux hommes arrivèrent et Rae attrapa une barre de fer tandis que Kip se servait de ses poings et de ses pieds pour les mettre à terre. Ils font quand même une bonne équipe tous les deux. D’autres types arrivèrent et la demoiselle eut le réflexe d’ouvrir la première porte qui passait pour se cacher et ne pas être repérée. C’était un tout petit placard ce qui les contraignaient à être serrés, heureusement qu’ils sont en couple et non des ennemis, sinon la situation aurait été très étrange. Elle lui demanda si ça allait mais il ignora sa question et écoutait les bruits dehors pour identifier des bruits de pas. « t’es blessée, faudra que t’aille à l’hôpital, j’savais bien que c’était une mauvaise idée. »

Ils sont coincés dans un placard, elle lui demande comment ça va et bien sûr il ne répondit, tout ce qu’il réussit à parler c’était le fait qu’elle avait été blessé, elle n’avait pas vraiment regardé ça, elle baissa la tête, et regarda son chemisier qui avait changé de couleur, il était plus rouge que blanc sur ce côté. « Tais-toi, je sens rien. On sort d’ici vite et on verre ça après. » Elle lui embrassa la joue. « Par contre un truc l’adrénaline, j’avoue que ça m’excite quand même beaucoup. » ajouta-elle en le regardant avec un grand sourire. Et puis d'un coup elle se demandait s'il n'avait pas une oreillette mon dieux qu'elle aurait l'air bête, d'un coté c'était flatteur pour Kip, il savait ce qu'il l'attendait après.  Et puis elle se colla à la porte, en écoutant, et puis ouvrit d’un coup la porte, et puis elle saisit la main de kip pour continuer l’aventure dans le hangar jusqu’à ce qu’ils arrivent à sortir, ce qui était encore compliqué, il fallait se cacher par moment, et puis un moment il y avait des ‘méchants’ qui les avaient retrouvés, un moment elle se bâter et puis elle remarqua qu’un mec s’approchait de Kip avec un couteau Rae arriva en courant toujours en avec son tuyau en fer, et le frappa en plein ventre et il tomba. « On touche pas ! » ajouta-elle d’un ton relativement froid. Ils devaient continuer à courir, à parcourir le hangar, elle tomba encore une fois sur un escalier c’est-à-dire qu’ils étaient enfin au rendez-vous. Et puis elle regarda, elle se rappelait du chemin maintenant, elle s’y précipita et la lumière l’éblouisse pendant quelques secondes, elle respirait, et puis elle se retourna vers Kip pour lui sauter dans les bras. « On est sorti ! » Elle avait eu envie de l’embrasser mais elle ne savait pas si elle devait vraiment le faire , puis qu’ils n’étaient censé qu’être amis ici.

Elle disait ne pas avoir mal mais Kip ne la croyait pas vraiment, qu’est-ce qu’il peut être têtu parfois celui-là ! Elle lui avoua ensuite que l’adrénaline l’excitait beaucoup, ce qui le fit rire, ce qui n’est pas forcément mauvais dans une situation comme celle-ci. Bon maintenant il faut sortir d’ici. C’est vrai qu’ils auraient pu le faire dans ce petit placard, ça aurait été encore plus excitant, mais bon, pas franchement sécurisant ni très pro quand même, surtout si quelqu’un les surprenait. Kip lui aussi est excité par l’adrénaline mais peut—être pas dans le même sens que sa petite amie, quoique, ça dépend en fin de compte. Parfois lorsqu’il rentre du boulot, il a beau être épuisé, il a quand même envie de lui sauter dessus, reste à savoir si c’est à cause de l’adrénaline toujours présente en lui, ou pas. Bref. Ils ont tous les deux l’oreille contre la porte, il semble qu’il n’y a plus personne dans le couloir. Ils sortirent puis se mirent à nouveau à courir, à frapper quelques personnes et Kip était toujours impressionné par ce que Rae pouvait faire pour se défendre. A croire que New-York, là où elle habitait, est une ville vraiment dangereuse. Ils finirent par sortir dehors, enfin, la délivrance. Son équipe avait réussi à « capturer » une partie des personnes qui étaient dans le hangar mais le chef avait réussi à filer, au grand désespoir du policier. La demoiselle sauta dans les bras de Kip avant de dire qu’ils sont sortis. Oui, enfin. Il ne peut s’empêcher de l’embrasser. Tout le monde est dehors et peu les voir, mais il s’en fout, il assume d’être en couple maintenant. De toute façon il peut calmer les moqueries de ses collègues en un clin d’œil. Il n’aime pas user de la violence, mais c’est un sang chaud alors mieux vaut ne pas le chercher.

Ils étaient enfin dehors, elle s’était jeté au cour de Kip, ils étaient sortis en vie, c’était génial, et là, ce fut lui qui l’embrassa elle enroula ses bras autour du coup de Kip, et se serra contre lui tout en prolongeant le baiser, une fois le baiser finit, elle colla son front contre celui de kip pendant quelques secondes avant de l’embrasser encore une fois, et après elle le regarda dans les yeux. « Je t’aime. » ajouta-elle avec un sourire, et elle l’enlaça, et soupira totalement soulagée, qu’est-ce qu’elle se sentait soulagé. Et puis elle se détacha de lui quand des agents viennent les voir. « Juste ami hein. » ajouta-un mec, elle le regarda en souriant. « Ahhh. C’est vous qui mettez Katarolzka de bonne humeur certains matins. » Elle le regarda en souriant, et haussa les épaules ce n’était pas vraiment à elle de répondre à cette question, mais il fallait bien dire que cela lui faisait plaisir d’entendre ça. «Par contre votre chemisier est passé de blanc à rouge. » Elle regarda un instant sa chemise et oui sur un des côtés c’était plus rouge que blanc, elle prit son téléphone, et fit un signe qu’elle allait s’éloigner, et puis elle appela bien évidemment Jared, son demi-frère c’était plus simple pour elle, qu’elle lui demande un service et puis elle avait confiance en lui, seulement il ne devait pas le dire à leur père. Elle revint vers Kip plus tard. « J’ai appelé mon demi-frère, aujourd’hui il est en congé donc je peux aller le voir dans son appartement. » ajouta-elle avec un petite sourire, elle savait qu’il ne voulait pas venir avec elle, il n’avait pas encore envie de rencontré la famille même si cela fait quelques mois qu’ils sortent ensemble, bon jared n’était pas non plus le plus méchant de la famille, non il était cool. Elle regarda Kip. « Je vais me changer, mais faut que je te parle. » ajouta-elle avec un petite sourire, elle lui prit la main, et une fois rentrée dans la chambre d’hotel quelques minutes après elle se remit à l’embrasser doucement. « Merci. » elle lui fit un petit sourire, merci de l’avoir sauvé, merci d’être là pour elle, tout le temps, de l’avoir embrassé, enfaite merci pour tout. « Tu sais que je te fais absolument confiance, je n’ai pas doué que tu viendrais, parce que tu m’aimes trop, et parce que tu ne trouverais pas d’autre copine aussi cool que moi. » ajouta-elle avec un grand sourire, pour le taquiner, c’était une preuve que la pression était retombé et que malgré sa blessure elle se sentait vraiment bien là.

Ils fichaient du monde autour, à cet instant il n’y avait plus qu’eux. Kip n’en avait rien à faire à l’heure actuelle que ses collègues le voient avec Rae, au contraire, il assumait (enfin). Le je t’aime qu’elle venait de lui dire n’attendait sûrement pas de réponse. Car oui, ce n’est pas parce qu’il lui a dit une fois, sans réfléchir, que ça va devenir une habitude. Bien sûr il est amoureux d’elle (même si ça lui fait bizarre de se le dire), mais le déclarer haut est fort, est très compliqué pour lui. Du coup, il sourit. Et presque en faisant un effort surhumain, il dit «…moi aussi…. » ces deux mots étaient presque aussi compliqués à dire que les trois que Rae a utilisé, mais au moins ça lui prouvait qu’il l’aimait vraiment. Et puis leur petite bulle éclata et ils retournèrent à la réalité. Plusieurs collègues du policier s’approchèrent d’eux. Maintenant il devait assumer et il assumait. C’est vrai qu’ils n’étaient pas « juste amis ». Ils sont un peu des amis amoureux quoi. Parce qu’ils s’entendent très bien et que s’ils n’avaient pas fini en couple ils seraient sûrement devenus amis, même si à la base on aurait jamais parié sur eux. C’est vrai, qu’ont-ils en commun au final ? Pas grand-chose, mais ça marche, c’est le principal. « oui, c’est elle qui me met de bonne humeur. Estime-toi heureux comme ça je suis moins grognon ! » c’est vrai qu’en général il faut le caresser dans le sens du poil. Mais grâce à la demoiselle il est plus souple et peut-être moins sévère que d’habitude. Il fit ensuite à Rae que son chemisier avait changé de couleur. C’est vrai qu’il était complètement tâché de sang. Il fallait aller à l’hôpital, elle le savait. Elle prit son téléphone et partit. Kip en profita pour parler un petit de lui et de sa copine à ses collègues. Ou plutôt répondre à leurs questions les moins indiscrètes. Elle revint ensuite disant que son demi-frère allait la soigner. Kip était presque sûre qu’elle avait fait exprès d’appeler quelqu’un de sa famille pour ne pas qu’il vienne. Elle voulait lui parler et il se demanda bien ce qu’elle voulait lui dire. Ils retournèrent dans la chambre d’hôtel et elle lui dit merci. Elle enchaîna ensuite sur le fait qu’elle lui faisait absolument confiance parce qu’elle était sûre qu’il allait venir la sauver. Lui n’avait pas totalement confiance en elle, mais il n’allait pas revenir sur ce sujet tabou, il ne voulait pas se disputer avec elle. « j’allais quand même pas te laisser là-dedans ! Question de conscience professionnelle, tu comprends… » dit-il en souriant avant d’ajouter. « et puis c’est déjà assez compliqué de trouver une petite-petite, donc autant la garder en vie le plus longtemps possible » il la taquinait, il aimait bien faire. Il ajouta également, l’air plus grave « est-ce que tu peux me promettre que tu feras plus jamais ça ? » il parlait de se mettre en danger comme elle venait de le faire, chose que lui faisait quasi-quotidiennement. Faites ce que je dis pas ce que je fais.

Elle ne put s’empêcher de sourire à son lui aussi quand elle lui dit qu’elle l’aimait, elle s’avait que cela demander un effort extrême pour Kip, et elle comptait bien lui faire comprendre plus tard qu’elle avait apprécié cela, et aussi le fait qu’il ait approuvé le fait qu’elle le rendez heureux le matin, elle le regarda en souriant à sa réponse avant de se mettre à téléphoner à Jared pour qu’il la soigne.
Et Rae quelques minutes plus tard demanda à Kip de venir avec elle, elle l’embrassa et le remercia, et il lui dit que c’était normal, la conscience professionnel peut être et puis le fait qu’elle était sa copine avait aussi joué de ça, elle lui sourit jusqu’au moment et puis il la taquina ensuite ce qui la fit extrêmement sourire. Elle n’allait rien répondre à tout ça, et puis il lui demanda de lui promettre de ne jamais faire ça, elle le regarda avant de l’embrasser tendrement. « Je te le promet Katarolza. » Et puis elle lui sourit, c’était drôle sachant que c’était lui qui l’avait demandé de l’accompagné sur cette affaire et autre, mais bon elle n’allait pas lui dire ça. « Oh et si j’ai appelé mon frère c’est pas parce que je veux pas que tu viennes, c’est juste que si je vais à l’hopital, ça va être sûr que mon père l’apprenne et je pense qu’il risque de me protégé et donc ça serait pas joli à voir pour toi. Et Jared est un bon medecin, et je sais qu’il gardera ça pour lui. Et puis si jamais tu veux venir, tu peux, après je pense qu’il voudra plus de remercié pour m’avoir sauvé que d’autre chose. » ajouta-elle avec un petite sourire. Et puis elle se détacha de lui pour aller dans la salle de bain récupéré ses anciens vêtements. Elle avait commencé par sa chemise elle l’avait enlevé et regardait sa plaie c’était plus long que profond heureusement, mais cela continuant encore de saigner à certain endroit, elle prit le reste du chemisier (qui allait surement aller à la poubelle après) pour faire compresse en attendant elle alla voir kip (donc en soutient gorge, mais avec sa jupe encore) « Ce soir tu quittes ton travail, tôt et on passe touuute la soirée ensemble, parcontre je ne ferais aucune promesse, du style ‘on ne couchera pas ensemble’ parce que là ça risque d’être impossible. » ajouta-elle avec un grand sourire, elle voulait passer un peu de temps avec lui, elle baissa la tête pour regarder ce que donner la plaie pour l’instant, ça allait mieux, cela arrêté de couler. Elle releva la tête vers Kip. « Sinon j’ai une idée, pour le livre déjà, soit un couple, de super sexy policier, ou alors un très sexy policier et une très sexy écrivain ou l’inverse ! » ajouta-elle avec un grand sourire, et puis elle s’approcha de lui pour l’embrasser doucement. « Très sexy, je me demande bien de qui je me suis inspiré. » ajouta elle avant de lui faire un gros clin d’œil.

Elle lui promit de ne plus jamais refaire un truc pareil, il gardait ça dans un coin de sa tête, comme toutes les choses qu’elle lui dit. Kip est un homme qui a une excellente mémoire (bien qu’il soit amnésique, ce qui peut être un comble), donc il retient énormément de choses ! Comme par exemple lorsqu’une fois elle lui a dit qu’elle ne peut pas être énervée contre lui s’il cuisine et qu’il l’embrasse. Il est persuadé que ça lui servira un jour. Bien sûr il ne veut pas avoir à s’en servir, mais ils se sont déjà disputés, plusieurs fois et Kip n’est pas naïf, il sait que cela se reproduira. Ils ne sont pas d’accord sur tout et heureusement sinon ils auraient de bien ennuyeuses discussions. Elle lui dit ensuite que ce n’était pas pour ne pas qu’il vienne qu’elle avait appelé son frère mais pour ne pas alarmer son père. Il est vrai que Kip n’est pas pressé de rencontrer la famille de la demoiselle. Non pas qu’il ne veuille pas les connaitre, mais il trouve que cela serait trop officiel et aussi peut-être précipité. Il se dit qu’ils ont le temps, pas besoin de presser les choses. Et puis jusqu’à maintenant il n’a jamais eu le souvenir de rencontrer la belle famille de quelqu’un donc il n’a aucune idée de comment il faut faire et aussi comment il réagira. Enfin bref. Il lui sourit comme pour lui dire qu’il comprend. Elle retourna ensuite dans la salle de bain mais ressortie assez vite, en soutien-gorge avec son chemisier sur sa plaie. Elle lui dit en suite qu’il fallait qu’il quitte son travail tôt pour qu’ils passent toute la soirée ensemble en sous-entendant bien des choses. « ok. J’crois que je vais partir maintenant. Je t’attendrais à ton appartement. » dit-il en regardant sa montre. L’heure avait tourné et il pouvait rentrer maintenant s’il le souhaitait. En général, lorsqu’il était sur une affaire comme celle-ci il détestait rentrer chez lui tôt, même rentrer chez lui tout court, tant que tout n’est pas réglé, question de principes. Sauf que là il veut se comporter en bon petit ami et prendre soin de Rae. Elle lui dit ensuite qu’elle avait une idée pour le livre et lorsqu’elle lui dit à quoi elle pensait, il sourit. Puis elle l’embrassa et ajouta qu’elle ne savait pas de qui elle s’était inspirée pour le « très sexy ». « je me demande aussi » dit-il avant de l’embrasser. « bon maintenant tu vas te faire soigner et on se voit ce soir. » ajouta-t-il. Le policier est protecteur avec elle.

Ils s’embrassaient encore et toujours, c’était plus qu’une addiction entre eux, malgré le temps qui passaient ils restaient toujours autant attiré l’un à l’autre, et toujours avoir envie de toucher l’autre, ou de plaire à l’autre, en tout cas c’était le cas de Rae. Mais elle ne s’était pas rendue compte de l’heure qu’il était, c’était vrai que s’il le voulait il pouvait partir tout de suite, il comptait l’attendre à son appartement, et cela la fit sourire encore une fois. Elle l’embrassa et lui raconta une idée qu’elle avait eut lorsqu’elle était enfermé dans l’espèce de cellule, c’est toujours pas les moments plus bizarre que Rae a des idées, et elle trouve ça assez perturbant comme si elle avait besoin d’être menacé pour trouver des idées. Même si au final ses idées de personnages étaient plus ou moins inspirés d’eux deux. Super sexy, c’était eux, il n’y avait rien d’autre à dire. Elle l’embrassa il l’embrassa. Et ensuite il lui dit qu’elle devrait y aller, elle grimaça, avant d’aller chercher son ancien t-shirt et le rajouta par-dessus, elle regarda Kip. « Mouais » avant de l’embrasser de nouveau. « Bon bah on se voit tout à l’heure, je pense pas que j’en ai pour longtemps, je lui ait déjà tout décrit il doit être préparé. » ajouta-elle avec un petit sourire avant d’aller vers la porte, elle comptait prendre un taxi jusqu’à chez jared, avant de partir elle regarda Kip avec un petite sourire. « J’ai hâte de te revoir. » ajouta-elle. « Nu. » avec un très grand sourire avant de sortir de la chambre et donc de se rendre chez son demi-frère, qui allait soignée cette vilaine blessure.