+ a total eclipse of the heart. (pâris)

(pâris + spencer)
a total eclipse of the heart.

« Je n'avais besoin de personne pour m'aider. Et ce n'est pas aujourd'hui que ça changera, Dave. » Les parents à Bowen, ça ne pouvait pas me faire plus plaisir. Oui, ceci était de l'ironie évidemment. Qu'est-ce qu'ils faisaient là? Excellente question. Je leur avais annoncé quand même mon état de santé, qui semblaient étrangement les affecter. Enfin, tout ce qu'ils me proposaient, c'est de m'envoyer dans un des meilleurs hôpital de Londres. Seulement, non. Je refusais toute aide de leur part. Ma maladie s'est peut-être aggravée. J'avais peut-être plus de mal à paraître plus en forme. C'est qu'avec des crises aussi fréquentes, je me fatiguais. J'imagine que c'était mon médecin qui avait mis au courant mes parents, sachant très bien que je ne voulais pas les alerter. Je passais donc une horrible soirée. Une veste sur le dos, je sortais de chez moi, laissant mon père, le fameux Dave, et sa femme tout seuls dans mon appartement. En ce moment, les choses allaient de mal en pire. D'abord, mon rein qui fait des siennes, l'arrivée de mes parents, puis la disparition soudaine de Pâris et on termine par la découverte de la semaine : son rapprochement avec Pandore. C'était trop pour moi. Moi qui pensais qu'on commençait à retrouver notre complicité habituelle. Je m'étais mise le doigt dans l'oeil. J'avais le coeur brisé, c'était comme s'il m'avait remplacé. Je redoutais ce moment-là, et c'était arrivé. Alors que je marchais sur le trottoir, respirant l'air frais du soir, mes doigts se cognèrent à des clés dans ma poche. Les clés de l'appartement de Pâris. Rien que de repenser au moment où il me les avait donné me pinçait le coeur. Ce moment était magique malgré la situation dans laquelle on était. Je serrais les clés, me décidant à aller le voir. Non pas chez lui, mais à l'hôpital. A cette heure-ci, il ne pouvait qu'être là-bas. J'allais le confronter. Ça me faisait peur mais il le fallait. Je voulais des explications, même si d'un côté, j'étais bien trop blessée pour les écouter. Je partis donc en direction de l'hôpital, un endroit comme les autres pour moi. M'avançant vers l'accueil, je demandais à la jeune femme de l'accueil où est-ce que je pouvais trouver mon meilleur ami. Celle-ci me connaissait très bien, à force de passer du temps dans ce bâtiment. Il était alors au troisième étage, dans la salle commune des infirmiers. C'était peut-être sa pause. Aucune idée à vrai dire. Je me précipitai vers l'ascenseur, sentant que mon rein n'allait pas tarder à se manifester. Mais, je soufflai un coup, les yeux fermés. Il ne fallait pas que ma maladie vienne gâcher notre conversation. J'arrivai enfin devant la porte. J'avais peur de le voir, de devoir lui parler. Prenant mon courage entre mes mains, sans frapper, je l'ouvris, le voyant assis sur un fauteuil en face de moi avec un de ses collègues. « Je crois qu'on a besoin de parler. » 

« Il faudrait que tu fasses un dernier tour des patients. Bipe moi si jamais tu en as besoin. » Mon coeur battait à vive allure. J'étais à présent face à Pâris et son collègue qui quitta aussitôt la pièce, nous laissant seuls. Ma main serrait légèrement le côté droit de mon ventre, le côté où mes reins me rappelaient sans cesse que j'étais malade. Que je ne pouvais pas me fatiguer bêtement pour des broutilles. Pourtant, j'étais là, prête à confronter ma plus grande peur : le perdre. J'avais déjà presque failli vivre sans lui en l'abandonnant. Une grosse erreur que j'ai réalisé qu'après onze jours d'absence. Maintenant, je comprenais ce qu'il avait pu ressentir. Se sentir délaissée par la seule personne qui compte réellement à nos yeux, c'était horrible. C'était bien ce que j'éprouvais là. Peut-être qu'il n'était pas allé jusqu'à penser cela, moi si par contre. « Quelque chose ne va pas ? » Il se rapprocha de moi, faisant battre mon coeur à vive allure. Sans réfléchir, je fis un pas en arrière. Pourquoi? Bonne question. Notre relation était devenue tellement étrange qu'il m'arrivait de ne plus comprendre mes faits et gestes. Un rire, complètement faux, sortit de ma bouche en entendant ses paroles. « Pour être honnête, rien ne va. » Rien ne va. C'est exagéré, il faut le dire. Mais j'avais l'impression qu'en ce moment, ma vie était un vrai chaos interminable. « D'abord, mes parents débarquent et tentent de m'aider, mon rein s'empire de jour en jour et .. » J'avais comme ma respiration qui se coupa à cet instant. Je regardais Pâris, triste et surtout, déçue avant de reprendre doucement. « Mon meilleur ami me cache des choses maintenant. »

Spoiler:

Je ne m'étais vraiment pas attendu à la voir ici, à l'hôpital. A vrai dire, on ne s'était pas vu depuis quelques jours. Je lui avais envoyé de simples sms, pour lui dire de ne pas s'inquiéter, prétextant une masse de boulot infernale. Elle s'était soudainement reculée, mettant une certaine distance entre nous. Elle ne s'en était peut-être pas rendue compte, mais ce simple retrait m'avait blessé. Avait-elle peur ? Ou bien n'avait-elle plus confiance ? Que lui avais-je fait ? « Pour être honnête, rien ne va. » Ça avait suffi pour me faire totalement flipper. Mon cœur s'était emballé sous ces quelques paroles de Spencer, prenant alors une allure irrégulière. Alors... elle n'allait pas bien. Et je ne m'en étais même pas aperçu. Je culpabilisais déjà d'être parti en Ecosse sans la prévenir, sans prendre, ne serait-ce qu'une fois de ses nouvelles pour partir la conscience tranquille. Je restai silencieux, l'amertume nouant bien trop douloureusement ma gorge pour pouvoir lui dire quelque chose. « D'abord, mes parents débarquent et tentent de m'aider, mon rein s'empire de jour en jour et .. » Avais-je bien entendu ? Ses parents étaient revenus ? Ça ressemblait presque à un exploit. Tandis que la première partie de sa phrase avait fait naître en moi un sentiment d'étonnement, la seconde partie n'avait fait qu'empirer mon inquiétude et mes angoisses quant à sa maladie. « Mon meilleur ami me cache des choses maintenant. » Mon cœur loupa un battement, littéralement. Fronçant les sourcils, mon regard croisa une nouvelle fois le sien. « De quoi tu.. » Inutile de continuer, j'avais deviné. « Oh, je vois.. » Alors, elle savait. Pour l'expédition avec Pandore. Cette expédition presque secrète et totalement improvisée. « J-je comptais te le dire. C'est juste que j'avais besoin de changer d'air. » Pourquoi ce besoin de me justifier ? Peut-être parce-que la culpabilité s'emparait de moi lorsqu'il s'agissait de ma meilleure amie. « Le médecin t'a prescrit un nouveau traitement ? » Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je savais que la discussion n'était pas portée sur ça, mais j'avais ce besoin de savoir. De savoir si elle prenait correctement son traitement, si les médecins avançaient, si elle avait une chance d'avoir une nouvelle greffe. Mes yeux posés sur les siens, la déception que je pouvais lire dans ses prunelles bleues me frappait de plein fouet, comme un poignard planté violemment dans ma poitrine.

Spoiler:

Je voyais qu'il était perdu, et ça me décevait encore plus. Je soutenais mon regard, gardant la petite distance que je nous avais imposé. « De quoi tu.. » Ma gorge se serra au fur et à mesure qu'il prononçait ces paroles. « Oh, je vois.. » Maintenant qu'il s'était rendu compte de ce que je sous-entendais, je baissai mes yeux, n'arrivant même plus à dire quoique ce soit. « J-je comptais te le dire. C'est juste que j'avais besoin de changer d'air. » Cette phrase me fit halluciner. Elle résonnait sans cesse dans ma tête. Comment pouvait-il dire ça? Comme si ça allait arranger mon humeur. « Le médecin t'a prescrit un nouveau traitement ? » C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je soupirai en passant une main dans mes cheveux, agacée de déclencher une nouvelle dispute entre nous. Je ne pouvais pas m'en empêcher, j'étais profondément blessée, bien trop pour laisser passer cela. Ce changement de conversation me bouleversa et  « Besoin d'air?! » M'exclamai-je, haussant légèrement le ton. Je levais de nouveau mon regard vers lui, les sourcils froncés avec une rancœur qui s'amplifiait de plus en plus. « Arrête Pâris, si tu voulais vraiment me le dire, tu l'aurais fait dès le départ. » Mon coeur battait à vive allure. Physiquement, je sentais que je n'étais pas capable de lui tenir tête, mais je ne pouvais pas rester silencieuse plus longtemps. « Puis, mon traitement est le cadet de mes soucis pour l'instant. » Il était clair que ce rein pouvait me faire mal mais pas autant que d'être mise à l'écart par son meilleur ami. Mes doigts touchèrent à nouveau ce petit trousseau en métal qui reposait dans ma poche. Je me pinçai les lèvres, en les sortant lentement. C'était un symbole trop fort pour m'en séparer, et pourtant. Je poursuivis en tendant ma main devant lui. « Je n'ai plus besoin de ces clés, tu peux les donner à ta nouvelle meilleure amie. » Des mots plus stupides que les uns que les autres. Je le décevais peut-être mais j'étais bien trop triste pour agir autrement. Je savais qu'il allait être remonté, qu'il n'allait pas digérer ça. Ce qui était tout à fait compréhensible, car malgré ces quelques mots, je n'arrivais pas à le détester. Je ne crois pas que ça arrivera un jour à vrai dire.

J'avais clairement déconné pour le coup. Il était évident que j'aurais dû lui dire, l'informer de ce voyage, depuis le début. Mais cette fois-ci, je m'étais laissé bercer par mes envies, guidé par ma simple intuition. J'avais eu ce besoin de changer d'air, de m'envoler au loin, libre de tout, de cette vie au rythme effréné, comme si absolument rien ne me retenait de Bowen. Juste partir le temps de quelques jours, pour m'évader, relâcher la pression et me vider l'esprit. « Besoin d'air ?! » Son intonation était visiblement plus sévère, plus froide. Plus blessante. « Arrête Pâris, si tu voulais vraiment me le dire, tu l'aurais fait dès le départ. » D'un côté, elle n'avait pas tort. J'avais choisi de garder le silence. Ça avait été voulu. Pandore et moi avions décidé de ne rien dire, peut-être parce-qu'on savait qu'on allait être incompris. J'ai eu peur de ce que pouvait penser mes proches. J'étais partie avec une fille que je connaissais depuis très peu de temps dans le but de me réconcilier avec mes parents. Plutôt original, non ? On m'aurait certainement pris pour un fou « T'as raison, c'est vrai. J'ai voulu partir sans rien dire, parce-que je savais que t'allais pas me comprendre. » J'avais moi aussi, haussé le ton, passant une main dans ma mèche rebelle avant de soupirer lentement. Qui pourrait comprendre la relation que j'avais avec Pandore ? Alors que même moi j'étais démuni de mots pour la décrire. Cette relation basée sur une fascination dangereuse, ce sentiment étrange qu'elle faisait naître en moi. « Puis, mon traitement est le cadet de mes soucis pour l'instant. » Je fronçais immédiatement les sourcils, ne comprenant pas comment elle pouvait mettre sa santé de côté alors que c'était certainement ce dont elle devait s'occuper le plus. A cet instant-ci, je me dégoûtais. Parce-que j'avais été absent lorsque Spency avait eu le plus besoin de moi. Un véritable crétin. Un égoïste écervelé. « T-tu ne devrais pas laisser ta santé de côté Spencer.. » Mes yeux s'étaient détournés de ceux de ma meilleure amie, la honte bien trop présente pour pouvoir affronter son regard. Soudain, je vis sa main sortir de sa poche. Je sentis mon cœur se décomposer lorsque j'aperçus le trousseau de clés que je lui avais donné. La déception s'était emparée de moi, et le souffle semblait me manquer, provoquant une vive douleur en moi. « Je n'ai plus besoin de ces clés, tu peux les donner à ta nouvelle meilleure amie. » Mes yeux se baissèrent sur ces clés tendues vers moi. Ça m'arrachait le cœur, littéralement. Ce geste sonnait-il la fin de notre amitié ? Ce n'était absolument pas ce que j'avais voulu. Mais maintenant, c'était peut-être trop tard pour m'en rendre compte. « C-C'est pas.. » Je fermai les yeux, tentant tant bien que mal de ne pas me laisser submerger. « C'est pas ce que tu crois. » J'avais reposé mes yeux sur elle, quand bien ce fut difficile. « Mais si c'est vraiment ce que tu veux.. je peux pas te retenir. » Je me saisis des clés, la ventre noué par une douleur violente. Je les serrai avec force dans ma main, peut-être dans l'espoir de me persuader qu'il ne s'agissait que d'un affreux cauchemar et que j'allais me réveiller dans la minute qui suivait. Mais non, Spencer était belle et bien en face de moi, et je tenais réellement ce trousseau de clés dans mes mains. La tristesse était concrète, bien enfouie en moi, d'une violence à peine supportable. Ce moment me remémorait cette scène au fast-food, celle où elle m'avait tendu ce gobelet en carton, geste qui avait résonné comme une barrière entre nous, une nouvelle faille dans notre amitié.

Ma réaction pouvait sans doute paraître égoïste et exagérée. Il avait quand même une vie, et je n'étais simplement que sa meilleure amie. Il avait tous les droits de faire ce qu'il voulait après tout. A cet instant, je ne cherchais pas à savoir si cette conversation était justifiée. Ce sentiment de rancoeur me submergeait. J'étais réellement blessée. Je disais être blessée qu'il soit parti sans rien dire, mais la vérité, c'était qu'il avait choisi une autre. Je n'avais aucune raison d'être possessive avec lui, mais ça avait toujours été ainsi entre nous et aujourd'hui, je me rendais compte à quel point j'étais attachée à Pâris. Bien plus que n'importe qui. Cela dit, je fonçais tout droit dans le mur car, il ne fallait pas oublier : je n'étais que sa meilleure amie. « T'as raison, c'est vrai. J'ai voulu partir sans rien dire, parce-que je savais que t'allais pas me comprendre. » Cette phrase résonnait dans ma tête. J'étais tellement chamboulée que je ne savais pas quoi répondre. Je le regardais, perdue. C'était comme si notre complicité n'était plus qu'un souvenir. Un souvenir qui me hantera pour toujours. « T-tu ne devrais pas laisser ta santé de côté Spencer.. » Mon regard baissé, je haussais les épaules, un peu anéantie par notre situation. « Ça n'a plus beaucoup d'importance .. » Je lui avais alors tendu les clés de son appartement. Cet appartement qui était presque le mien vu le temps passé là-as. Encore un souvenir qui sera dur à oublier. Rien que de le voir ente ses mains me faisait mal au coeur. J'avais rendu un symbole important à notre relation. J'avais l'impression qu'on était maintenant revenu au point de départ, à l'époque où nous étions que deux inconnus. « C-C'est pas.. C'est pas ce que tu crois. Mais si c'est vraiment ce que tu veux.. je peux pas te retenir. » Déclara-t-il difficilement. Mes yeux étaient à présent rivés vers lui, et soudain, un sourire triste prit possession de mes lèvres. « C'est mieux comme ça. Je ne voudrais pas débarquer au mauvais moment. » Je lui avais déjà dit cela lors de cette nuit où nous étions retrouvés à son appartement. Je l'avais abandonné pendant onze jours sans nouvelles, mais il m'avait retrouvé et je ne pouvais plus rester loin de lui. J'avais tellement besoin de lui, mais peut-être que notre discussion d’aujourd’hui était un nouveau signe. Un signe pour nous dire que notre relation n'était pas destinée à perdurer plus longtemps. Je m'éloignai de lui, pour aller m'asseoir sur le canapé. Ma douleur avait repris et ni vu ni connu, je tentais de calmer ces maux. Au bout de quelques minutes, je finis par casser ce silence, essayant également d'oublier mon rein. « D'un côté, je peux comprendre que tu aies eu besoin d'une pause avec tous les soucis que je te cause .. » A vrai dire, je ne le comprenais pas, mais il fallait bien que j'apaise l'atmosphère. Etait-ce peut-être notre dernier instant en tant que meilleurs amis? « Puis, tu sais que je suis une solitaire au fond donc, finalement, je ne devrais même pas être en colère contre toi. » Mais, je le suis malgré tout.

Comment en étions-nous arrivés là ? A ce quasi retour en arrière. A cette impasse dans laquelle nous ne trouvions aucune sortie. A cette relation qui me paraissait bien loin de celle que j'avais eue avec Spencer, il y a encore quelques semaines avant. Ça m'en foutait des hauts-le-cœur, rien que de penser que nous étions arrivés au terme de notre amitié. Je ne pouvais pas nous laisser faire ça. Nous laisser nous détruire, détruire cette relation à laquelle je tenais beaucoup, même voire plus que je ne le pensais. « Ça n'a plus beaucoup d'importance .. » Alors qu'est-ce qui avait de l'importance à ses yeux ? Certainement pas moi. Ou du moins pas depuis ces derniers temps. Je savais que j'avais sans aucun doute perdu de la valeur à ses yeux en partant comme ça, à l'autre bout du monde, avec quelqu'un d'autre qu'elle. « Ça en a pour moi. » Avais-je finir par dire, dans un semblant de murmure empreint d'hésitation, ne sachant pas vraiment si j'avais le droit de lui dire ça après l'avoir laissé seule pendant quelques jours. « C'est mieux comme ça. Je ne voudrais pas débarquer au mauvais moment. » Mes sourcils se froncèrent alors que je sentais que sa réticence envers moi ne faisait que s'amplifier. « Arrête Spencer.. » dis-je doucement, en soupirant légèrement. Ça me blessait qu'elle puisse prétendre que je l'avais remplacée. Pandore n'était qu'une amie, une amie assez spéciale certes à qui j'accordais beaucoup -trop- d'importance, mais ce n'était pas pour autant que j'avais oublié ma meilleure amie. Celle pour qui je ferais tout. Et c'était la raison pour laquelle ça ne pouvait pas se terminer de cette façon, pas là, pas maintenant, parce-qu'au fond je savais que je m'écroulerai si elle partait. « D'un côté, je peux comprendre que tu aies eu besoin d'une pause avec tous les soucis que je te cause .. » Elle s'était éloignée de moi, allant s'asseoir sur le canapé. J'étais resté figé un instant à la même place, avant d'aller m'asseoir sur cette chaise que j'occupais avant l'arrivée de Moore. « Ce voyage n'avait en aucun cas un rapport avec toi, ni avec les soit-disant soucis que tu me causes. J'aurais bien plus de soucis si tu avais l'intention de ne plus faire partie de ma vie. » déclarai-je avec un ton un peu plus grave, essayant de lui faire comprendre qu'elle ne pouvait pas me laisser tomber. « Puis, tu sais que je suis une solitaire au fond donc, finalement, je ne devrais même pas être en colère contre toi. » Je laissai échapper un nouveau soupire de désespoir. « Alors.. on est vraiment arrivé à un point de non retour ? » Dis-je, blessé plus que jamais, ne tentant même pas de chercher le regard bleuté de la belle brunette.