Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Le voilà rassuré et surtout, revenu sur terre. Elle l'avait inquiété pour de vrai avec ses paroles plus que vagues et maintenant, il pouvait sourire. Mais c'était ce qu'elle venait de dire, avant qu'il ne lui coupe bêtement la parole, qui réchauffa son coeur. Il allait devoir repenser ce qu'il faisait ici. Au début, Sebastian était venu pour ramener une fille chez lui et coucher avec une inconnue, sauf que maintenant, il voulait prendre soin d'Amayla, prendre son temps et gagner sa confiance. C'était étrange comme sentiment. « J'ai trouvé ça plus qu'agréable, moi... » Dit-il avec un petit sourire confiant. Puis, c'était de retour aux rigolades et aux choses beaucoup moins sérieuses. Il regarda autour et haussa les épaules d'un air calme et réfléchi. « Je sais pas. Nous sommes en Australie, il y a des requins partout, il faudrait s'attendre à ce qu'il y en a proche. » Il ria, sachant bien que tout le monde n'adorait pas les requins. « Mais je suis là pour te protéger si jamais le requin de Nemo refais surface. »
Elle n'avait surtout pas voulu l'inquièter avec cet histoire d'alcool, ce n'était pas la peine de gâcher une si bonne soirée. Il était vrai qu'au début, elle cherchait juste un pigeon qui fonderait devant son sourire pour lui offrir un ou deux verres, mais elle avait trouvé plus que ça. « Ah oui, alors t'as trouvé ça comment ? » Elle se rapproche de lui, de ses lèvres puis dévie soudainement, un sourire rieur pendu aux lèvres pour le faire languir et se faire désirer en quelque sorte. Personnellement, les requins ne lui faisait pas peur. Elle ne croyait même pas à la présence de requin sur cette plage. Et puis en général, ils n'attaquent que s'ils sentent la présence de sang, ce qui n'était pas le cas. En tout cas, si jamais il y a une attaque, elle sera protégée. ou pas « J'ai un chevalier servant rien qu'à moi, quelle chance ! » C'était rare dans les temps actuels, non ? « Et puis le requin de Némo, il est pas si méchant que ça je trouve, il est juste mal aimé et se venge.. » Comme le vilain petit canard en quelque sorte. Mais ce n'était pas de sa faute s'il avait de grande dent et le rôle de méchant. C'était un peu pareil avec les humains quand on y réfléchissait.
Il pensa un instant, mais ce ne fut pas si longtemps. « J'ai trouvé ça génial, de rencontrer une fille comme toi. C'est rare de nos jours, les filles difficiles. Et belle. » Il dit en riant, alors qu'elle se rapprochait lentement de lui, se levant sur la pointe des pieds. Mais juste au moment où Seb se pencha pour l'embrasser, Amalya s'enfuit, le déviant. Il se releva brusquement, clignant des yeux et trouva la brunette quelque part plus loin. Il fallait tout simplement avouer qu'avec les multiples verres que le jeune homme avait pris ce soir, il n'allait pas rattraper une fille qui semblait aussi bien en contrôle de son corps, alors que lui était totalement perdu. « Hé oui. Un chevalier aux réflexes bien lent en ce moment. » dit-il en riant, le sourire accroché aux lèvres. Le requin de Nemo était en fait un personnage qui reniait sa nature, qui se reniait lui-même. Il était un requin, il aimait le sang et pourtant il s'entêtait à ne pas vouloir manger de la viande. C'était comme un gay dans une société catholique. « Je sais pas. Je lui ferais pas confiance au requin. » Sebastian s'approche finalement d'Amayla, regardant la lune. « Elle est très belle la lune ce soir. »
Entendre ces compliments faisaient énormément plaisir à Amalya. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas entendus. Et non, malgré son métier de mannequin, lors des défiles ou des shootings ce n'étaient pas les mots gentils qui régnent le plus souvent. C'est bien ça l'envers du décors de ce métier, c'est quelque chose que l'on ne s'imagine pas en feuilletant les magasines de modes. Mais cela aide à se forger une carapace. La petit blague d'Amalya avait l'air d'avoir perturbé Sébastian. Elle se félicita mentalement de cette petit plaisanterie. « Mais non, ce n'est pas toi qui est lent, c'est moi qui suis rapide. » Et puis un chevalier ça a une lourde armure donc c'est normal que ça le ralentisse. Quand au requin, Amalya haussa les épaules. On ne saura jamais ce qui passe par la tête de ces bestioles de toute manière. La brune suit doucement des yeux le regard de Sébastian qui les lève vers le ciel, complimentant la lune. « Elle est plus belle que moi ? »
Il savait qu'il lui avait plaisir, en disant ça, et se donna presque une tape sur le dos. Sebastian essayait d'élargir son vocabulaire de compliments qui rendent les filles contentes et on dirait que n'importe quoi vraiment faisait l'affaire, en autant que le jeune homme le disait avec certitude et confiance. Tout ceci dit, elle était vraiment belle et des compliments lancés ici et là ne lui faisait pas vraiment justice. Il rit, restant ainsi à ses côtés, l'ayant finalement rattrapé. « C'est quand même effrayant comment tu cours aussi vite après avoir pris tous ces cocktails. » dit-il, lui prenant la main comme si de rien n'était. C'était bien sûr qu'une partie du plan dans sa tête, un plan qui n'était pas très élaboré à cause du fait qu'il avait du mal à penser plus de dix secondes dans le futur. La prochaine fois, il devrait prendre moins d'alcool. Elle lui demande si la lune est plus belle que lui et il hausse les épaules, avant de la ramener vers lui, l'embrassant langoureusement et relève doucement la tête pour la regarder dans les yeux, un sourire crétin aux lèvres. « Hum... Non. Vraiment pas. Je suis pas sûr que la lune embrasse aussi bien que toi. »
Il était vrai qu'elle avait elle même du mal à croire qu'elle soit si en forme après cette orgie d'alcool. Peut être était ce le fait qu'elle se sente bien et en bonne compagnie qui ne déclenchait pas les symptômes habituels ? En attendant, elle n'allait pas se plaindre et elle allait profiter pleinement de sa soirée. Enfin continuer d'en profiter car elle était bien entamée. Elle se laisse enlasser et embrasser, hypnotisée par le sourire de Sébastien. « C'est sur qu'entre elle et moi, y a pas à discuter. » Amalya n'était pas du genre à se vanter comme ça. Si ça avait été une fille, elle n'aurait pas dis la même chose. Mais là, la lune, il n'y a vraiment pas photo. Un lèger écho de musique se faisait soudain entendre. Elle devait sûrement provenir du bar. Amalya releva les yeux vers ceux de Sébastian. « Tu sais danser ? »
Sebastian sourit, restant là quelques instants, la gardant ainsi dans ses bras. C'était tellement bien... Mais le silence fut brisé par la musique au bar, une musique assez rapide. Intérieurement, il disait des gros mots et ne faisait pas bonne impression, du seul fait qu'il n'avait probablement plus une forme apte à danser vite, enchaîner des mouvements avec autant d'aise. Mais Amalya semblait vouloir dire qu'elle aimerait danser et il ne fut pas très surpris. C'était une jeune femme après tout, qui aimait s'amuser et il ne doutait pas de son talent. Être mannequin demandait une certaine coordination, elle devait donc danser avec facilité. « Je peux me débrouiller. » dit-il, avant de la tirer par la main hors de l'eau et de se diriger vers leurs vêtements. Il regarda alors son sous-vêtement trempé et sa chemise mouillée. « Heu. Je veux bien danser comme ça moi, mais je sais pas si c'est recommandé. »
Bien sur qu'elle était bien dans ses bras, bercée par la douce brise du soir et par le bruit des vagues. Mais l'appel de la musique était plus fort. Elle savait d'ailleurs plutôt bien dansé car elle avait pris plusieurs cours de danse, principalement de la latino ce qui correspondait parfaitement au tempo de la musique actuelle. Sebastian semblait moyennement enchanté par l'idée et trouva pour excuse que leurs vêtements étaient mouillés. Amalya haussa les épaules. Il ne faisait pas froid et puis cela ne la dérangeais pas de le voir comme ça. « Ah bon ? Moi je trouve qu'il fait même plutôt chaud. Tu veux récupérer ta chemise ? » Elle y ajouta un petit regard coquin tout en déboutant un à un les petits boutons de la chemise dévoilant doucement ses sous vêtements. « Parce qu'il va falloir la mériter. »
Elle n'allait pas lui rendre la vie facile, cette Amalya. Il rit, trouvant la situation bien comique. Et s'il allait là, juste en boxer, qu'est-ce que les autres penseraient ? Il s'approcha, regardant avec discrétion Amalya qui défaisait les boutons de sa chemise. Sebastian sourit avant de lever les yeux pour regarder son visage qui avait un air coquin fièrement imprimé dessus. « Bien sûr qu'il fait chaud. Sûrement trop chaud pour cette chemise. » Dit-il, sourire au coin. Il était un garçon avec des envies de garçons après tout et vu qu'elle semblait l'enlever elle-même, il n'allait pas rester là sans l'encourager. Il regarda le bar, où plusieurs filles tentaient de faire quelques mouvements sans aucun rythme et plusieurs garçons ne faisaient que bouger leurs bras et garder leur bouche grande ouverte. Wow. Ils étaient définitivement les pires danseurs du monde. « Oh, un autre jeu, miss Amalya ? Je me joins bien sûr, ne serais-ce que pour voir ma chemise par terre. »
Elle avait remarqué les petits yeux espiègles de Sébastian qui la détaillaient au fur et à mesure des boutons enlevés ce qui lui déclencha un nouveau petit rire. Ce dernier fut accentué en observant à son tour les personnes un peu trop éméchées qui dansaient au bar. Quel désastre. Cela donna d'ailleurs une idée à Amalya. « Et pourquoi ne pas rester ici, on entend bien la musique non ? Et puis il n'y aura personne pour nous observer. » C'était une bonne alternative. Et puis si ça e venait à déraper.. ce serait sans ameuter la population vous voyez ? Replongeant son regard vers Sébastian, elle commenca à doucement fredonner la chanson qui passait au bar. « Hum, combien de baisers tu penses qu'une chemise comme cella là mérite ? »
On entendait la musique très bien ici, effectivement. Sebastian aimait plus l’idée parce que si quelque chose arrivait, ils ne seraient pas au beau milieu de pleins de personnes qui les reconnaîtraient le lendemain. Mais en même temps, il avait abandonné l’idée de l’avoir dans son lit depuis longtemps. Il voulait que ça soit différent cette fois, prendre son temps, de voir où cela allait. « Excellente idée. En plus, ils dansent comme des penguins là-bas. » Au jeu qu’elle propose, Sebastian lève un sourcil. « Bizarre, je crois que j’aime mieux ce jeu-là. » Il ne répondit pas à sa question exprès, car c’était à elle de juger. Sebastian s’approcha, l’amenant à lui avec douceur et lui donna un baiser qui dura beaucoup plus que les derniers. Quand il se détacha, c’était pour plonger ses yeux dans ceux d’Amalya.
Sa remarque sur les pingouins d'en face la fit rire de plus belle. Selon le proverbe, on dit femme qui rit à moitié dans son lit, non ? Pourtant, ce n'était pas non plus le but d'Amalya ce soir. Et de Sébastian non plus, en tout cas elle l'espérait. Elle se rapprocha de lui et passa ses mains autour du coup du jeune homme. « J'espère que tu ne danses pas comme ça toi. » Elle voit son sourcil s'arquer. Elle avait déjà remarqué qu'il faisait ça plusieurs fois dans la soirée, et c'était plutôt bon signe si elle avait bien totu décrypté. Elle se laissa faire, jouant avec sa langue et faisant durer le baiser bien plus longtemps que les autres. Sébastian ne dit plus rien mais fixa ses beaux yeux bruns dans ceux d'Amalya. « Je crois qu'elle vaut bien plus que ça ta chemise, tu sais. »
Le jeune homme se joint à son rire, ne serais-ce que pour ne pas la laisser rire toute seule. Amalya se rapproche et passe ses mains autour de son cou, ce qui le fit sourire. Elle faisait des pas pour être plus près de lui. C'était bon signe. Il mit ses mains sur les hanches de la brunette, comme le font les danseurs professionnelles, même si tout n'était pas parfait dans leur position. « Je vais faire de mon mieux. » Souffla-t-il, ses lèvres près de l'oreille de la belle fille. Mais qu'est-ce qu'elle valait sa chemise ? Sebastian eu une idée. Bien sûr, il fallait aller dans l'original pour plaire à Amalya ! Ses lèvres frôlèrent son oreille et descendirent le long de son cou, avant de remonter lentement avec une lenteur excessive vers les délicieuses lèvres d'Amalya, les yeux toujours plantés dans les siens, déposant des baisers tout au long du chemin.
Comme elle l'espérait, après avoir mis ses mains autour du cou de Sébastian, ce dernier posa les siennes sur ses hanches. A présent, leurs corps étaient plus que proche, presque collés l'un contre l'autre. Elle ferme les yeux, et frisonne en entendant sa voix murmurer dans son oreille. Ses lèvres se rapprochent de son oreille et descendent tout doucement le long de son cou. Cela eu pour conséquence de faire frissonner Amalya jusqu'à ce qu'il atteigne ses lèvres. Elle en voulait encore, tout ça ne lui avait pas suffit. C'était tellement agréable. Elle s'approcha à son tour de son oreille, murmurant elle aussi. « Encore un p'tit peu plus... » Elle se mort la lèvre une lueur malicieuse dans les yeux.
Pour Sebastian, c'était évidemment le paradis. Leur deux corps étaient si proches, collés l'un contre l'autre. Lui qui ne portait qu'un sous-vêtement, la sensation était d'autant plus présente, la chaleur réchauffant son corps encore mouillé à cause de leur baignade. Et pourtant à la fin, lorsqu'il pensait avoir réussi, celle-ci se rapprocha de son oreille pour lui murmurer cinq petits mots. Ses doigts remontèrent lentement, la faisant frissonner encore davantage et agrippèrent le bas de la chemise, mais il décida de ne rien faire. Après tout, c'était le jeu d'Amalya. « Plus ? Moi qui pensais que tu voulais danser. » Il sourit, pas du tout mécontent et traça un nouveau chemin avec ses lèvres, cette fois osant descendre plus bas. Mais Sebastian remonta rapidement, cherchant la bouche de sa compagne de jeu, jouant avec sa langue, s'amusant plus qu'un simple baiser.
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» Elle se rapproche de lui, de ses lèvres puis dévie soudainement, un sourire rieur pendu aux lèvres pour le faire languir et se faire désirer en quelque sorte. Personnellement, les requins ne lui faisait pas peur. Elle ne croyait même pas à la présence de requin sur cette plage. Et puis en général, ils n'attaquent que s'ils sentent la présence de sang, ce qui n'était pas le cas. En tout cas, si jamais il y a une attaque, elle sera protégée. 
Quand au requin, Amalya haussa les épaules. On ne saura jamais ce qui passe par la tête de ces bestioles de toute manière. La brune suit doucement des yeux le regard de Sébastian qui les lève vers le ciel, complimentant la lune. « Elle est plus belle que moi ?