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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 So drunk and wild. But free. [Julian.]

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MessageSujet: Re: So drunk and wild. But free. [Julian.]   So drunk and wild. But free.  [Julian.] - Page 2 EmptyDim 22 Sep 2013 - 22:37





Eileen  & Julian
So drunk and wild. But free.

Bad boy ? Arrête de te foutre de moi. N'empêche, ce serait bien la première fois qu'on me la sortirait celle-là.

Julian éclata de rire. Il avait déjà entendu "fils à papa" ou "leader", mais bad boy, absolument pas. Il en avait fait tomber des filles, mais ce n'était pas grâce à son côté rebelle, mais plutôt sa popularité. Enfin, le clin d'oeil d'Eileen était assez parlant. Il avait failli tomber dans le panneau. Il haussa les épaules, sourire en coin sur les lèvres.

Bad boy ou pas, une chose est sûre, je n'ai plus envie de faire tomber les filles.

Non, non, Julian n'était pas devenu gay ! Il se rendait simplement compte que les coups d'un soir, les conquêtes par-ci, par-là, n'étaient pas ce qu'il recherchait réellement. Certes, c'était amusant, mais ce n'était pas en les accumulant qu'il parviendrait à construire quelque chose, ou à se construire lui-même. Un pas en avant quand on connaissait le coureur de jupons qu'il était. Il voulait autre chose, réparer les erreurs du passé, ne pas les recommencer, comme cet enfant qu'il avait laissé partir, sans avoir pu réagir. Il n'était plus ce lycéen borné, qui s'entourait de beau monde, n'agissant qu'avec moqueries, méchanceté et hypocrisie, sans se soucier d'avoir fait du mal ou non. Bien sûr, il savait qu'il ne pouvait retirer son masque avec tant de facilité, il allait devoir jouer le "sale gosse" encore et toujours, c'était sa marque de fabrique. Du made in Callaway. Mais aujourd'hui, il agissait avec plus de légèreté, il avait pris du recul. Parce qu'il savait que, désormais, une personne savait ce qu'il était réellement. Et c'était cela qui changeait la donne.

Sur le chemin en direction de l'appartement d'Eileen, Julian avait prouvé que son sens de l'orientation n'était pas aussi infaillible qu'il le laissait croire. Heureusement, elle ne lui en fit pas part. Pour cause, il lui avait sorti sa moue qui faisait craquer tout le monde, son arme secrète pour obtenir ce qu'il voulait. Il lui adressa un regard malicieux qui voulait clairement dire que oui, lui aussi savait jouer de ses charmes quand il le voulait. Il ne fallait pas croire, Julian n'était pas bête, il avait bien vu qu'Eileen tentait de l'amadouer avec ses petites expressions. Et le pire était que cela avait marché ! Ces deux-là jouaient dans la même cour, voilà tout. Une fois arrivé à l'appartement, complimentant la demoiselle sur la décoration, cette dernière lui présenta son chaton. Une bête féroce, mon oeil ! Julian secoua la tête d'un air amusé, ne s'empêchant toutefois pas de caresser la petite bête. Le jeune homme était aussi un passionné d'animaux. Son chien, c'était tout pour lui. Son plus fidèle compagnon, celui qui avait été là dans les moments les plus difficiles. Julian en prenait le plus grand soin et cela se voyait à travers le lien qu'ils avaient tous les deux établi. Quand Eileen s'attela ensuite à la préparation du café, Julian observa plus attentivement la décoration. Paris... Paris... Paris... Ce n'était pas faux quand elle disait aimer cette ville, ce qu'il s'empressa de lui annoncer. Il prit la tasse qu'elle lui tendit, la remerciant et s'installa sur le canapé. A sa réponse, il esquissa un léger sourire, ses yeux verts posés sur elle :

Je te l'ai déjà dit, il y a des rêves comme ça que l'on ne peut expliquer. C'est ça qui est magique.

Julian la comprenait mieux que quiconque. Ils avaient tous les deux cette envie d'évasion et c'était probablement cela qui les rapprochait l'un de l'autre. En un regard, ils se comprenaient, ils mettaient le doigt sur les soucis, sur les rêves et les envies d'ailleurs qu'ils avaient réciproquement. D'ailleurs, en parlant de Paris... Le beau blond s'empressa de lui parler de son projet d'aller dans la capitale française et ainsi, de lui proposer de l'accompagner. C'était avec elle qu'il voulait partir. En cette proposition, il y avait aussi un test : Eileen serait-elle capable de plaquer boulot et études pour accomplir son rêve ? Julian était persuadé que la réponse serait positive. Il porta la tasse à ses lèvres et but une gorgée de café, ce qui d'ailleurs lui fit un bien fou. Son regard se fit malicieux, amusé, en la voyant emballée par l'idée. Il éclata même de rire quand elle lui demanda si c'était vrai.

Non, en fait, je me fous de toi. Partir avec toi à Paris, t'imagines ? Je serai obligé de t'abandonner sur la route - Il lui adressa un énorme sourire - Bien sûr que oui, je veux que tu viennes avec moi, sinon, je ne serai pas là à te le proposer.

Quand elle lui demanda pourquoi il devait s'y rendre, Julian lui lança un regard blasé.

C'est là où ça devient moins marrant. Je t'ai déjà dit que mon père a un cabinet d'avocats là-bas ? Eh bien, il se trouve qu'il y est actuellement et il a demandé à ce que je vienne. Je ne sais pas pourquoi... Du coup, je me suis dit, autant faire d'une pierre, deux coups et rendre le voyage sensiblement plus agréable.

Un nouveau sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Et quand il entendit le murmure de la jeune femme, il lui demanda :

Tu es partante alors ? On part vendredi prochain, pour une semaine. ça veut dire qu'il faudra que tu laisses de côté boulot et cours, hein ?

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MessageSujet: Re: So drunk and wild. But free. [Julian.]   So drunk and wild. But free.  [Julian.] - Page 2 EmptyLun 23 Sep 2013 - 18:47

Julian & Eileen.
Tu sais parfois, je dois avouer que tu fais rêver, j'ai les étoiles dans les yeux, c'est dingue. Je veux voir le monde à tes côtés, surprends moi, fais moi rêver comme personne n'as jamais réussis à le faire.



Le rêve que l'on sois éveillé ou endormis, c'est quelque de chose de magique, c'est sublime et puis si iréel. C'est pour cela que tant de personnes s'enferment dans leurs bulles. C'est réconfortant, rassurant et la désillusion ne viens que rarement toquer à votre porte. La brune n'était pas ses gens la, la vie c'était aussi se prendre des claques dans la gueule, tomber pour mieux se relever. Regarder droit devant soit, défaillir le moins possible, c'était cela, la vrai vie. Passer les obstacles, ne pas les contourner, s'entourer des bonnes personnes, qui sont la pour les hauts et les bas que la vie nous offres. Eileen avait peu de monde autour d'elle mais au moins elle savait qu'ils étaient, authentique. Julian faisait bien sur partit de ses personnes la, en tête de liste bien entendu. Il était différent de tout ce qu'elle avait pu penser et parfois elle regrettait de ne pas s'en être rendu compte avant. Mais bon, mieux vaux tard que jamais comme on dit ! N'est ce pas ?

Et maintenant, il lui proposer d'aller à Pariis, avec lui. Si on lui avait dis que Julian Callaway lui aurais proposé cela il y à quelques mois, la demoiselle serait sûrement encore entrain de rire. Il était franchement improbable que Eileen et Julian s'apprecient assez pour partir ensemble en voyage, il était complètement hors de question qu'elle laisse passer cette chance. L'université et son boulot qu'importe qu'ils aillent tous au diable, on ne pouvait pas passer un voyage pareil pour des futilités pareilles. Oui oui des futilités, en cet instant Eileen s'en fichait complètement de tout ce qui pouvait l'entourer sauf de Julian et de ce voyage. La jeune femme porta sa tasse à ses lèvres pour y boire de longues gorgées de café. Bordel, ce que ça faisait du bien, la prochaine fois, si il y en avait une. Elle boirais moins, note à elle même, quand les effets de l'alcool commençait à se dissiper, tout était un peu moins agréable, surtout le mal de tête carabiné qu'elle sentait commencer à venir. Un sourire se dessina sur ses lèves aux paroles du jeune homme, elle hocha la tête d'un air entendu quand Julian, lui parla qu'un rêve ne pouvait pas forcement s'expliquer, il avait complètement raison. Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres lorsque le beau blond parla de l'abandonner sur la route, tapant gentiment sur son épaule, elle ne put s’empêcher de répliquer sans attendre.


"Ah mais au final, je ne sais pas si je vais venir pour voir ta tête dés le matin, oh lalala.. Il vas me falloir du courage, c'est clair et net !"

La jeune femme regarda le blond à ses côtés d'un petit air malicieux toute fière de la connerie qu'elle venait de lui sortir, la jeune femme passa ses doigts fins dans les poils de son petit chaton blanc qui s'était rallongé pour dormir paisiblement, celui ci ronronnant directement en y sentant des caresses, la jeune femme eut un petit moue attendrie pendant un court instant avant de relever les yeux en direction de Julian qui lui expliquait que si il devait venir à Paris, c'était parce que son père lui avait demandé, Eileen fit la même tête de blasé que le jeune homme. Décidemment son père ne pouvait pas le laisser tranquille, mais d'un côté si elle pouvait venir avec lui et qu'ils puissent s'amuser quand même, autant joindre l'utile à l'agréable. Elle n'allait pas prendre la mouche pour si peu, la jeune femme savait depuis longtemps que la famille Callaway n'était pas connue pour être cool et agréable.

" Papounet Callaway à besoin de son fiston, t'inquiète pas au moins si il te saoule, on se changeras les idées. T'as vu c'est bien c'est encore mieux ! Mais tu as obligation de me faire visiter Paris, je veux faire ma touriste !"

La jeune femme se mit à sourire de plus belle en le regardant, elle se dépêcha de finir sa tasse de café avant de se laisser aller dans son canapé avec un petit soupire de bien être, aux dernières paroles de Julian la belle le regarda avec un petit air de défi et à la fois malicieux. C'était normal qu'il lui pose la question en même temps quand on connaissait un minimum la jeune Bennett, mais la, il n'y avait plus de cours ou bien de travail, c'était quoi déjà d'ailleurs?

"Je m'en fiche, j'ai le droit de me prendre des vacances quand même ! Puis c'est Paris alors études ou pas et travail ou pas, moi je pars avec toi vendredi prochain, c'est décidé et je ne reviendrais pas dessus ! Toi je sais que les études c'est pas forcement ce qui te préoccupe alors bon je te pose même pas la question hein !"





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MessageSujet: Re: So drunk and wild. But free. [Julian.]   So drunk and wild. But free.  [Julian.] - Page 2 EmptyLun 23 Sep 2013 - 21:40





Eileen & Julian
So drunk and wild. But free.

Une nouvelle fois, Eileen et Julian prouvaient à quel point ils étaient contradictoires. Quelques minutes auparavant, ils s'étaient disputés avec une telle violence dans les mots que cela aurait pu marquer la fin de leur étrange "relation". Mais non, les voilà encore l'un à côté de l'autre, à envisager un voyage commun à Paris. C'était parfois très difficile de les suivre, ces deux-là. Paris... la très belle ville française. Jusqu'à présent, il n'avait pas vraiment pu profiter de cet endroit comme il se devait. Désormais, cela allait être chose faite. La perspective de partir avec Eileen rendait Julian encore plus impatient. Il était même ravi de s'y rendre, même s'il savait qu'une fois sur place, il allait devoir se confronter à son père pour des raisons encore inconnues. Alors qu'il la taquina sur le fait de l'abandonner en cours de route, la demoiselle ne se démonta pas et répliqua au tac-au-tac. Il éclata de rire, et secoua la tête :

Je ne sais pas comment je dois le prendre ! Non mais du courage, il t'en faudra. T'imagines, me supporter 7 jours/7, 24h sur 24. En plus, le matin, je peux me montrer d'humeur exécrable. Non vraiment... je te plains !

Il lui adressa un sourire taquin, alors qu'il posa son regard sur le chaton endormi. C'était mignoooooon ! Quand elle lui demanda ensuite les raisons pour lesquelles il devait se rendre à Paris, bizarrement, toute trace de sourire avait disparu du visage de Julian, afin de laisser place à une expression blasée. Son père. Ou celui qui débarquait toujours pour mettre sa zizanie. Julian redoutait cet instant. Cela faisait quelques semaines qu'il ne l'avait pas vu et c'était bien mieux comme ça. Son père ne supportait pas et ne comprenait pas le fait que Julian ait baissé les bras. Il voyait cela comme une défaite, ne se rendant pas compte que son fiston se sortait peu à peu d'une longue dépression, d'un mal qui l'avait bouffé de l'intérieur. Néanmoins, il esquissa un sourire en entendant les paroles d'Eileen.

Ne t'en fais pas, je serai ravi d'être ton guide.

Il but une nouvelle gorgée de café, posant alors LA question à Eileen, à savoir si elle était capable de tout plaquer pour partir à Paris avec lui. Et la réponse était oui. Toutefois, à sa dernière phrase, Julian plissa des yeux et dit, sur un ton plaisantin :

Mauvais conducteur, alcoolique, et en plus de ça, glandeur. C'est ma fête aujourd'hui ?! Soit, tu as de la chance que je ne sois pas rancunier. - Il retrouva son sérieux et lui lança, sincèrement - ça me fait plaisir de t'entendre dire ça. De toute façon, même si tu aurais commencé à chipoter pour tes études ou ton boulot, je t'aurais kidnappé.

Il ponctua sa phrase par un nouveau rire, avant de finir sa tasse de café. Il commençait à se faire tard... enfin, tôt. Sans compter que les effets de l'alcool commençaient à se dissiper. Ce qui allait assurer une belle gueule de bois.

Bon, je vais y aller. J'ai encore de la route à faire. Et j'ai mon ami Doliprane qui m'attend sagement. Merci pour le café.


Il se redressa et posa la tasse sur la table basse, avant de se retourner vers la jolie brunette.

Dans ce cas, on se dit à vendredi. Je passerai te chercher, avec le taxi. Enfin... je t'appelle de toute façon. ça ne sert à rien d'organiser maintenant, faudra tout recommencer demain.

Il lui adressa un joli sourire avant de se diriger vers la porte.

Passe une bonne nuit, Eileen. Et encore merci...

Là, ce n'était pas que pour le café, mais pour tout. Tout ce qu'elle avait fait pour lui. Pour sa présence, tout simplement. Il lui fit un clin d'oeil et quitta l'appartement.

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