| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) Mar 19 Nov 2013 - 19:19 | |
| QUOI ? C’était quoi cette merde ? Cela ne faisait que deux secondes qu’il avait dézippé le protège costard que déjà, il regrettait. Il regrettait de l’avoir emmenée dans cette boutique « mariage à prix discount » mais pire, il regrettait d’avoir accepté le deal. L’épouser ? Pff la pire des erreurs. Déjà qu’il n’était pas frais après la nuit qu’il venait d’avoir. Entre l’enterrement de vie de garçons, le petit after chez Hurl, plus le petit arrêt shopping dans une bijouterie, c’était trop. S’il avait pas encore un peu mal à la tête de hier soir, il s’enfilerait un truc bien fort. Il enfile l’atrocité qu’il devra porter le jour de son mariage, tout en se disant qu’après tout, la réaction de Poppy dans l’autre petite pièce de la mairie doit être bien, bien, bien, bien pire. Milo avait beau détesté Lyne, il ne voulait pas rendre non plus ce jour comme un « devoir » même si au final, c’était ça. Un devoir, une punition même. Il avait donc proposé à Lyne de choisir son costard, tandis que lui choisirait sa robe de mariée parmi toutes celles proposées pour moins de 100$ dans la boutique. Bien sûr, pour choisir la robe, il avait fait ultra attention au prix. Mais le critère le plus important était .. le décolleté. Disons que tant que ce sera lui le marié, sa « future femme » ne portera jamais le fameux « col roulé » dont elle n’avait pas arrêté de parler pendant tout le trajet jusqu’au magasin discount. Une fois le « costard » enfilé, il se déplaça jusque là où se trouvait Poppy. Peu importe si elle se changeait, qu’elle était en train de prier, de faire de la magie vodoo sur une poupée à l’effigie de Milo ou encore en train de dormir dans un cercueil, histoire d’être fraîche et reposée pour la cérémonie, oui, peu importe tout ça, il devait lui parler. Ainsi il entra sans frapper, et constata Lyne, en plein milieu de la pièce, devant le miroir. « Nianianiania je sais, ça porte malheur de voir la mariée avant le mariage, mais étant donné qu’on a rendez-vous dans 3h pour faire annuler ce mariage, je pense qu’il est déjà voué à l’échec. Désolé chérie. » dit-il en rigolant. C’était encore mieux que de la voir boire du sang au cou d’un humain, oui, beaucoup mieux. Elle portait la robe qu’il avait choisie. L’emballage disait « Slutty wedding dress » et pour une fois, ce n’était pas une pub mensongère. Il afficha un énorme sourire, il était tellement fier de lui à ce moment-là. Il choisit toujours avec un goût sûr. Il la rejoint à ces côtés face au miroir, la prend par le bras, et tout en la regardant à travers le miroir, lui dit d’un ton sérieux. « C’est plus un mariage mais la Fashion Week dis moi. » Il reste sérieux encore deux secondes, et finit finalement par exploser de rire, dans un rire gras et nerveux. Quelque chose le tracassait. Il en avait fait des cauchemars pendant la courte nuit qu’il a passé chez sa voisine, et disons que même au réveil, cette question le turlupinait. « Langue ou pas langue ? » dit-il, furtivement, stoppant net son rire. Bien sûr, il ne faisait référence qu’à une seule chose, le baiser après le « oui, je le veux ». |
| | | Invité | Sujet: Re: un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) Mar 19 Nov 2013 - 21:18 | |
| Il voulait un mariage discount, et il l'avait eu. Après tout, à quoi bon dépenser ton son argent dans un mariage qui ne durera que quelques heures ? Mais elle voulait tout de même s'offrir le luxe d'avoir une belle robe, ce qui n'était pas au goût de monsieur. Milo allait choisir sa robe et avec un gamin comme celui-là, elle s'attendait à quelque chose de hideux. Il n'a aucun goût celui-là. Alors elle avait aussi ses exigences : choisir son costume. Dans tous les cas, il ferait une terrible faute de goût. Même pour son mariage, alors autant l'enfoncer un peu plus. Elle avait fait de nombreuses boutiques avant de trouver la perfection. Des boutiques classiques puis finalement vintages et jusque dans les friperies. Si elle pouvait trouver quelque chose de bien ridicule et peu cher par la même occasion, c'était parfait. Un sourire satisfait aux lèvres, elle lui donnait avec fierté ce qu'elle lui avait dégoté. Mais c'est qu'elle ne savait pas encore ce qui l'attendait, la pauvre petite. Il l'entendrait sûrement de l'autre bout du bâtiment. Enfermée dans une salle pour s'habiller, elle avait pris soin de ne prendre personne avec elle. Elle serait déjà assez ridicule pendant le mariage, alors autant réduire son humiliation le plus possible. Et lorsqu'elle découvrit sa robe, qui ressemblait plus à un déguisement qu'autre chose, elle ne put retenir un léger cri. Pas assez fort cependant pour qu'il l'entende, il en serait trop fier. Ça faisait déjà cinq bonnes minutes qu'elle se regardait, encore choquée. Ce morceau de tissu blanc ne ressemblait à … rien. On croirait un torchon. Et bien sûr, il y avait un décolleté plongeant. Au début, il l'était tellement qu'elle pensait même ne pas le remplir. Mais finalement, elle avait de la matière, de quoi rendre heureux Milo. Limite au bord de la déprime, elle examina rapidement les issues de secours de la pièce. Elle pourrait s'enfuir par la fenêtre et adios toute cette histoire sans queue ni tête. Mais elle avait bien trop fierté pour ça. Alors qu'elle se pensait pire qu'humiliée, l'arrivée surprise de Milo 'égaya' étrangement cet horrible moment. La tenue qu'elle lui avait choisi était juste magnifique. Taillée dans un précieux tissu en velours bordeaux, il présentait en plus de ça quelques imprimés fleurs digne des plus belles tapisseries de grand-mère. Un peu de dentelle par-ci par-là, histoire de rendre le tout plus 'foufou'. Il avait de l'allure, le petit Milo. Photo souvenir exigée. « Me marier avec toi est déjà en soi un malheur, alors on peut pas faire pire. » répondit-elle directement, essayant de garder son sérieux quelques minutes au moins. Apparemment, Milo avait pensé la même chose, mais le voir exploser de rire provoqua la même réaction chez cette dernière. « La pointe de la mode, on va faire sensation comme ça. » Tous les deux face au miroir, ils constataient rapidement les dégâts. Ce mariage, c'était vraiment une grosse blague. « Le maire va vraiment se payer nos têtes. Il a intérêt de faire une photo souvenir histoire de rendre le tout encore plus humiliant. » Enfin, au point où ils étaient ce n'était plus très grave. Alors elle préférait en rire. Avec un peu d'alcool ça aurait été peut-être plus simple. Dommage qu'elle n'en ait pas sous la main. « Pardon ? » Milo semblait tracassé par quelque chose, comment ne pas l'être ? Mais elle ne s'attendait pas à une question de ce genre. Il la prenait au dépourvu un peu là, comme ça. « Baaaah... » Elle imagina rapidement la scène. Être recouverte de la bave dégueu de Milo ou alors pas du tout ? Finalement, la décision fut rapidement prise. Elle mima une petite mine de dégoût avant de dire la sentence. « Un petit bisou rapide et basta. » Ça serait déjà bien suffisant. Remettant rapidement en place sa poitrine qui prenait pratiquement l'air, elle sentait que le moment tant redouté approchait à grand pas. Elle essayait de visualiser la tête de Pandore, lorsqu'elle la verra arriver habillée de la sorte. Enfin, elle est quand même moins ridicule que Milo, qui ressemblait à Ronald Weasley de Harry Potter avec les cheveux roux en moins. Mais il fallait bien un dernier accessoire. « Il ne manque plus que ça à ton déguisement. » dit-elle en allant chercher quelque chose au fond de la pièce. Triomphante, elle sortit un chapeau haut-de-forme de la même couleur que le reste de la tenue. « Tadaaaaa ! » Elle le rejoignit rapidement, avant de poser elle-même cette horreur sur sa tête. Un léger sourire aux lèvres, elle reprit son bras imitant un air faussement amoureuse. « Tu es magnifique, mon amouuur. » Et le défilé n'allait pas tarder à commencer. Tous aux abris, ça va vous piquer les yeux. :bitch: |
| | | Invité | Sujet: Re: un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) Mar 19 Nov 2013 - 21:55 | |
| Il lui lance une petite mimique genre « hin hin » quand elle insinue que se marier avec lui est un cauchemar. Comme si se marier avec ELLE était une bénédiction, le rêve d’une vie. Il se retient de lui dire ironiquement que oui, se marier avec elle est le rêve de tout homme. Mais il est de bonne humeur. Stressé, mais de bonne humeur. La preuve il arrive à rigoler avec elle. « T’inquiètes pas pour ça, Marius a engagé un photographe professionnel de mariage. Il voulait pas qu’on oublie d’immortaliser l’instant. » Il soupire et se tape la main contre le front. « Le pire c’est que le photographe est hyper doué. Mais je suis content, j’aurai des photos de … cette robe. Tu penses ça se fait toujours d’imprimer des photos en format poster ? » Bon bah comme ça, c’est réglé. C’est vrai que la réponse était évidente. Mais qui sait, mieux valait mettre les points sur les i, pas que l’un tente quelque chose que l’autre ne veut évidemment pas. Bien sûr, dans cette situation, c’est Poppy qui tenterait. Pff, personne ne peut résister à Milo. C’est évident. « Ouai. Voilà. » Il sourit, content que cette discussion soit passé. Heureusement, elle part fouiller dans ses affaires. « Faites que ce soit de l’alcool, faites que ce soit de l’alc… » Milo s’arrête de prier pour constater que non, c’est Poppy qui a décidé de le martyriser un peu plus. Machiavélique jusqu’au bout décidément. Déguisement, c’est le mot. Ressemblait au roux de Harry Potter, pas franchement une tenue pour un mariage, mais soit. Il accepte en rechignant, mais amusé. Elle a beau dire tout ce qu’elle veut, finalement.. il se trouve vraiment pas mal dans cette tenue un peu d’époque. Il aurait fait un beau baron. Il la regarde, prenant un air niais sur le visage. « Arrêtes de dire des bêtises mon chaton. C’est toi la plus mo…belle. Tu es radieuse dans cette robe. Mais j’ai hâte de te l’enlever ce soir. » Dit-il, un air narquois sur le visage. Et si finalement ce mariage n’était qu’une opportunité de plus de faire chier Lyne ? Elle vivait déjà chez lui depuis quelques jours, mais il n’avait pas encore atteint le paroxysme de son talent pour la faire chier, loin de là. A côté de ça, ouvrir le robinet de l’évier de la cuisine alors qu’elle est sous la douche, manger la dernière part de pizza, la forcer à regarder le Survivor, ce n’est rien. Non, Milo a prévu bien pire pour elle, pour sa femme. Il ne regarde même pas l’expression de dégoût et outré qui doit probablement se dessiner sur le visage de sa femme, il commence déjà à partir, Lyne au bras, en direction de la salle principale de la mairie. Mariage, here we come. Avant de pousser la porte, ils ne sont que tous les deux. Il la regarde, sort de sa poche une pastille mentholée ainsi qu’un stick à lèvre à la cerise. Il s’en passe un peu sur sa bouche, prend une pastille, replace le tout dans son atrocité de costume, remet en place son chapeau et la regarde tout en mimant un bisou. « Je veux que ton premier baiser avec un garçon soit par-fait. » Il ricane encore un peu plus. « A tout de suite chérie. J'arrive pas à croire que dans quelques minutes tu seras mienne. » Il ouvre la porte, et va se placer au bout de l’allée. Dans la salle, Marius, Hurl assise sur une chaise, Lily, prêt de lui, et… Pandore. Pandore est la témoin de LYNE ?! Il est assez choqué, se demande pourquoi, comment, mais il est coupé dans ses pensées par le doux son de… la marche nuptiale. Si elle ne portait pas cette robe, Milo ne serait absolument pas pressé que les portes s’ouvrent et qu’elle arrive. Mais heureusement, elle porte cette robe.
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| | | Invité | Sujet: Re: un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) Mar 19 Nov 2013 - 22:48 | |
| Evidemment, pourquoi n'y avait-elle pas pensé ? Marius avait tout organisé, parfaitement, et la photographe allait être là. Pour une fois, ce très cher Milo avait raison. S'il est aussi doué qu'il ne l'affirme, il a intérêt de les mettre à leur avantage. Ou du moins essayer parce que la tâche ne s'annonce pas facile du tout. Encore une fois, il parlait de sa robe. Il n'allait pas arrêter de la charier, et s'il plonge son regard un peu trop longtemps dans son magnifique décolleté, la main va voler. Elle préféra ignorer sa question, qui était totalement inutile. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'il pourrait faire avec des posters géants, eurk. Heureusement, il semblait lui aussi d'accord sur la question de la langue, donc pas besoin d'insister pour protéger le territoire très privé qu'était sa bouche. Finalement, elle avait mis fin à ce moment plus que gênant pour récupérer la dernière partie de son costume. S'il pensait au baiser avec la langue, il devait aussi penser à la nuit de noces et plein d'autres atrocités. Bref, elle préfère largement le voir avec ce chapeau. Il a même failli lâcher une remarque désobligeante, qu'elle gratifiant d'un coup sur son pieds. Avec ses talons aiguilles, ça promettait de lui faire un peu mal quand même. « Ça t'apprendra. Même comme ça, je reste la plus belle. Pas négociable. » Et alors la suite eut le mérite de provoquer un nouvel air de dégoût. Non, non, non. Il pensait vraiment à cette nuit, qui n'allait jamais se passer ! Même dans ses plus beaux rêves, nada. « Ça, t'oublie. Tu dormiras sur le canapé mon ange. » Bah quoi ? Elle habite chez lui maintenant, et déjà qu'y vivre était déjà difficile psychologiquement, il devait se faire à sa présence plus qu'imposante. Alors il aurait le droit au canapé, pendant qu'elle profitera du confort de sa chambre. Dans un couple, il faut faire des sacrifices. Et tout le monde sait que Milo aime Lyne d'un amour fou, alors il se plierait sans problèmes à ses désirs. Même si ce n'est pas le cas, il n'a pas le choix. Quitte à s'enfermer pour l'empêcher d'y entrer, elle le fera. Ou alors, ça finira en grosse bataille sur le lit, à coup de coussins jusqu'à des objets bien moins mous et inoffensifs. Au moins, il est prévenu. Le moment arrivé, ils se dirigèrent vers la salle principale de la mairie pour procéder au mariage. Le vrai mariage. Ils allaient vraiment signer un bout de papier, et ce, au plus grand bonheur de ce cher Marius. Il devait déjà avoir ce sourire sur le visage depuis plusieurs jours. Il devait être fier de lui, le fourbe. Et il le serait encore plus quand il verra que leurs tenues sont pires que ridicules. Elle observe Milo prendre sa pastille, sage décision. « Qu'est-ce que t'en sais ? » demanda-t-elle faussement outrée. « On m'a toujours dit que j'embrassais bien. Mais t'auras pas le droit au top du top évidemment. » Elle le provoquait, ça l'amusait, parce que ça avait toujours été comme ça entre eux. « Moi non plus mon bouchon, un rêve qui devient réalité. » Ou un cauchemar plutôt, autour pour Lyne que pour Milo. Mais ils feraient avec. Elle attendit quelques minutes le temps que Milo prenne place et sentit malgré elle la pression monter. Ses parents n'étaient même pas là, et au final heureusement vu comment elle était, et on allait la voit plus ridicule que jamais. Mais ça restait un mariage, tout le monde allait la regarder, chercher ses défauts, et là ils en auront à la pelle. Merci Milo, ça va être gravé dans les annales, inoubliable ce truc. Le mariage le plus ridicule de l'année pour deux personnalités comme les leurs. On s'attend à quelque chose de beau, luxueux quand on sait leurs métiers respectifs. On s'attend pas à ça. Elle avait envie de pousser les portes et de hurler Surpriiiiiiiiise! mais resta finalement calme. Avec son bouquet de pâquerettes et d'herbes arrachées dans la pelouse d'à côté, elle avait tellement honte qu'elle retenait difficilement un léger rire. C'était probablement la chose la plus insensée qu'elle avait fait de sa vie. Ce mariage, cette robe, tout quoi. Elle lança des regards rapides sur les côtés. Pandore était bien là, tout comme Lily, les témoins des heureux mariés. Marius devait être en avance d'au moins trois heures et la brune … elle la connaît pas. Bref, elle lança un sourire à Pandore, qui devait sûrement se retenir de ne pas pouffer de rire. Elle ne lui avait même pas dit qui était l'heureux élu, et il lui semblait que Milo ne lui était pas étranger. De quoi le faire chier un peu plus, tant qu'à faire. Le Maire gardait néanmoins son sérieux. Chapeau. Ça allait faire le tour de la ville, quelle honte, mais quelle honte ! Il commença son blabla, auquel Lyne n'accordait pas vraiment d'attention. Elle était trop occupée à regarder Milo et à le déstabiliser. Elle le fixait du regard, ne les détournant pas une seule seconde. Elle avait envie de lui dire, T'es coincé, tu peux rien dire, rien faire, hahahahahahahaha. Pauvre petit, il devait déjà l'avoir tuée quinze-mille fois dans son esprit. « Ouiiii, pour le meilleur, et surtout pour le pire ! » Elle ne pouvait pas se contenter de donner son affirmation, il fallait bien qu'elle apporte sa petite touche personnelle. Imitant une fille faussement heureuse, elle devait vraiment l'exaspérer. Tant mieux, c'est l'effet souhaité. |
| | | Invité | Sujet: Re: un mariage, deux enterrements (Poppy-Lyne Bradshaw) Mar 19 Nov 2013 - 23:44 | |
| Il sourit l’air de dire « mais oui mais oui » à sa chère et tendre. C’est qu’il en serait presque déçu de passer à côté d’une telle expérience… Hum hum. Mais heureusement, il leur restera toujours leur unique et pénible baiser pour sceller le deal. Il restera gravé à jamais dans la mémoire du Bradshaw. Le Maire était habillé classe. De toute façon, il porterait son pyjama qu’il aurait toujours l’air plus classe que Milo. Néanmoins ce dernier gardait le sourire. La vue de sa fiancée, s’avançant vers lui, pfiou que d’émotion. Une fois arrivée en face de lui, elle se lança dans un espèce de jeu que Milo eut du mal à interpréter. Un jeu de celui qui cligne les yeux en premiers ? Celui qui rigole en premier ? Non il ne voyait pas. Elle se tenait juste là, à le bouffer des yeux. Milo paniqua légèrement. « Elle me kiffe réellement ? » No way. On parle de Lyne là. Il se ressaisit, continuant ce petit jeu avec elle. Peu importe ce que c’était, il ne perdrait pas. Il renchérit donc, la regardant plus amoureusement qu’elle le fait. Sérieux, qu’est-ce qu’elle fout ? Ca y est, c’est la fin. Il est coincé avec elle. Obligé de dire oui, obligé de gâcher son premier mariage avec cette.. c’est même pas une traînée. « T’inquiètes Milo, dis toi que c’est le brouillon de ton mariage parfait. Un brouillon ouais. » Il essaye d’écouter le Maire, mais ses textes juridiques sont d’un ennui assez impressionnant. Milo comprend enfin ce qui se trame. « Elle est en train de chercher la grosse veine dans ton cou, histoire de voir où est-ce que c’est le mieux qu’elle te morde pour te vider de ton sang, c’est ça ! » Il rigole intérieurement, et un peu extérieurement, ce qui doit le rendre débile. L’engouement de Poppy le fait flipper et rigoler à la fois, elle est décidemment trop creepy. Il rigole, comme un jeune marié le ferait. « Ahaha, elle a de l’humour ma fiancée. » Le Maire lâche un rire rauque, que tu sais pas d’où il sort. Sa tête ne va pas du tout avec ce rire. Enfin, c’est à Milo de répéter la dite phrase. « Oui, je le veux. » Dit-il, plus crédible que jamais. Finalement, Meryl Streep, c’est vraiment lui. Il mériterait un oscar pour cette prestation du plus bel hypocrite. Il sourit, se retournant vers Lily pour saisir la boîte contenant les alliances, fraîchement achetées chez Tiffany’s le matin même. Rien n’est trop beau pour sa douce. « Cette anneau représente toute l’affection que je te porte, et bien plus encore. Encore aujourd’hui…je… j’arrive pas à croire que tu m’ais dis oui. » Il verse de fausses larmes de bonheur tout en lui enfilant une bague qui lui a coûté la peau de ses fesses. Pour une fois, il ne s’est pas foutu de sa gueule, la bague est réellement belle. Bien sûr, petite touche personnalisée, il l’a faite gravé à l’intérieur. « M+P = amour éternel ». Il lui tend la bague qu’il s’est choisi pour lui. Il la regarde lui enfiler, tout en lui faisant des mimes de baisers en tendant ses lèvres. Il les frotte l’une contre l’autre avec un sourire narquois, le goût de la cerise en bouche. Le Maire, joyeux, annonce fièrement à toute la salle « Je vous déclare mari et femme ! Vous pouvez embrasser la mariée ! » dit-il, en lui donnant un petit coup d’épaule. Milo jette un petit regard à Marius, il a le regard qui pétille, il est hilare, tout en tenant une caméra de sa main gauche. Le jeune marié se penche donc vers son… épouse, et permet, enfin, le contact de leurs lèvres. En fond, le bruit d’un appareil photo en mode rafales se fait entendre. |
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