Wine and steak - Libre

Il était arrivé chez lui et, alors qu'il se demandait ce qu'il ferait pour le dîner, Will eu envie d'un steak. Bon, ça impliquait qu'il devait aller chez le boucher, mais ça valait bien la peine. Le docteur s'y rendit donc à bord de sa subaru. Une fois la viande achetée, un petit tour au liquor store pour s'acheter une bonne bouteille de vin s'imposa. Il passa la porte et flâna dans les allées, lisant les étiquettes tranquillement.

Elle se promenait comme sa notre petite blonde. Sans raison. En fait elle avait un rendez-vous professionnel qui venait de tomber à l'eau. Mais Lou avait décidée de ne pas se souler au bar et préférait déguster un petit vin de la ville qu'elle viendrait achetée elle-même ici toute seule comme une grande fille. C'est alors qu'elle rentre dans le même magasin que Will. Coïncidence de ouf hein ?  :hihi: 

Toujours aussi concentré à déchiffrer l'indéchiffrable étiquette d'un vin qui avait soit disant gagné une médaille, Will ne se rendit même pas compte de la belle blonde qui venait d'entrer. À vrai, la plupart du temps il ne regardait pas les femmes, enfin, il le faisait, mais très subtilement. Il fit une moue satisfaite et se dirigea à la caisse pour payer. Il avait hâte de se caler dans son fauteuil en mangeant son steak et en buvant une coupe de ce bon vin.

Elle, elle venait de choisir un vin totalement au hasard et d'ailleurs sans s'en rendre compte avait prit entre ces maisn un très bon crue. Quand Lou se dirige à la caisse elle bouscule malencontreusement (ton cul chaudasse il connait pas la maladresse !  :hihi: ) l'homme qui attendait.

Heureusement qu'il tenait fermement la bouteille, parce qu'elle aurait bien pu tombée et se fracasser sur le sol. Il se tourna vers la jeune femme et lui fit simplement un petit sourire pour lui montrer que tout allait bien. Oui, il aurait pu engager la conversation, mais à la place, il se retourna sans rien dire.

Confuse, Lou souffle un coup en voyant la bouteille toujours en main de l'homme. Une fois ces esprits revenus, elle regarde l'inconnu avec un peu plus de détails, remarquant qu'il était un peu beau gosse quand même. Mais Lou tenait absolument à se faire pardonner verbalement. "Oh, excusez-moi."

« Ça va. » Dit-il en la regardant simplement du coin de l'oeil. Bon, là il avait vraiment l'air d'un gars qui se fou du reste du monde. Il tourna le haut de son corps vers la blonde et brandit sa bouteille. « Je l'ai sauvée. » Sa phrase fut accompagnée d'un grand sourire tout blanc.

Mais la blonde avance vers la caisse mais fut confuse. Se mordant les lèvres, elle baisse le regard en attendant son tour.

C'est principalement ce genre de comportement qui fait se renfrogner Will et qui lui rappelle pourquoi il aime être seul. C'est son tour, le brun pose la bouteille sur le comptoir et la paye en silence.

Il était tellement silencieux que, non il n'était pas silencieux mais elle, elle s'en voulait quand même. "Vous n'êtes pas grand parleur hein ?"

« Ça dépend avec qui. » Il prit la bouteille qu'il venait d'acheter et se retourna en s'éloignant de la caisse. C'était au tour de la jeune femme. « Bonne soirée ! » Sur ce, il lui fit un grand sourire et se dirigea vers la sortie.

En vitesse, Lou paye sa bouteille et se précipite vers l'homme silencieux qui venait de sortir. "Attendez ! Je suis désolé j'ai faillis cassée une bouteille de votre main qui je pense, vu votre carrure et votre caractère, est sûrement une très bonne bouteille et j'aimerais me faire pardonner."

Se faire pardonner comment ? « Oh uh. Écoutez, vous en faites pas, vous n'avez pas besoin de vous faire pardonner. Je suis certain que vous avez mieux à faire, je ne veux pas vous faire perdre votre temps. » Où alors peut-être qu'elle avait simplement envie de passer du temps avec toi Will, tu y a pensé à celle-là ?

D'accord, en réalité Lou voulait passer du temps avec lui, apprendre à le connaître. "S'il vous plait, sinon je vais en faire une dépression et qu'est-ce que vous y perdez ? Votre temps ?" Allez Will, en plus tu pourrais passer un bon temps avec elle, amuse-toi.

Le temps, c'est de l'argent ! Lui disait toujours son père. Il y avait son streak qui s'impatientait dans sa voiture et il était hors de question qu'il invite une étrangère chez lui. « Bon. Comment voulez-vous vous faire pardonner ? »