Une rencontre musclé. Aie bobo || Calliôpe & Zéphyr.

Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. Albert Einstein

L'air est si doux ce soir, malgré cette pluie très fine qui tombe et mouille tout juste comme de la vapeur froide. Après avoir passé la journée enfermée il a eu envie irrésistible de prendre l'air de marcher et de s'éclaircir les idées, il a entamé son roman, cela devient vraiment sérieux et dans ses moments là il en oublie la réalité, il vit au rythme des mots, des phrases et des paragraphes qu'il créer. Sans but précis en sortant de chez lui il a pris sur sa droite et suivit le trottoir, il arrivera bien quelque part, il n'a pas pris de direction dans le but d'arriver à un endroit bien précis. Les mains enfoncés dans ses poches de jeans, il déambule tel un touriste un jour de canicule. Sur le trottoir d'en face il distingue les lumières d'un bar, il en a entendu vaguement parler, mais il n'y est jamais allé, ce n'est pas son style d'endroit, lui si discret et timide passer la soirée à siroter un verre pendant que de plantureuses jeunes femmes se déshabillent, avant le lever du jour il finit entre quatre planches de bois massif. Il lève les yeux alors qu'une jolie brune pour ce qu'il en voit de loin sortir et passer devant deux mecs qui la regardent comme un bout de viande. Pathétique, mais c'est la nature brute de l'homme. Il avance de son côté sans vraiment les regarde de vague regard, la nature humaine et naturellement curieuse, des voix roques et brutal, des protestations, il regarde franchement dans la direction les deux hommes entraînent la brune dans la rue perpendiculaire au bar. Il regarde la scène comme dans un brouillard, comme sur le siège arrière d'une voiture battu par la pluie. Il a deux choix partir et faire comme s'il n'avait rien vu ou intervenir, le choix il ne l'a pas fait alors que sont cerveaux réfléchis à ses deux possibilités il avait traversé la route et bien faillis se faire écraser aussi. "HE" Lâche-t-il d'une voix qui porte. Il attire immédiatement les regards des deux hommes sur lui, de loin il n'avait pas vu leurs carrures, le style footballeur américain, tas de muscles booster aux dopants. "Laissaient-la tranquille !"l'un d'eux se redresse sortant un couteaux qui brille dans la pénombre digne d'un mauvais film. De quoi tu te mêle c*nnar ! Il croise brièvement le regarde de la jeune femme. Zéphyr n'est pas un bagarreur, mais il sait aussi se défendre et rendre les coups si besoin, mais face à un couteau il balise un peu. Levant une main il recule d'un pas il porte a son oreille son portable après avoir appuyé sur une touche. Il recule encore d'un pas. " J'suis Mrs Baker Zéphyr une jeune femme est victime d'une agression et je vais l'être aussi..."
Qu'est-ce tu fou petit P*
Zéphyr a continué à donner des informations, le nom de la rue et même la description des agresseurs, le mec au couteau s'avance et son poing s'écrase sur sa mâchoire son visage pivoté dans un angle improbable, son mobile voltige et tombe sur le sol, avec la batterie qui glisse plus loin, tant mieux ils ne verront pas que c'était du bluff, avec de la chance ils se casseront pour éviter les flics, mais pour le moment il trébuche en évitant l'homme visiblement fou de rage et il le voit maintenant imbibé d'alcool.
Un conseil cassait vous, les flics arrivent, laisse là  partir!
Je vais te buter mec !
Pas vraiment la réponse qu'il attendait