'cause everything can happen (damen)

Tara venait de passer la nuit la plus étrange de sa vie. Elle était revenue à Bowen, parce qu'elle ne pouvait pas se résoudre à partir en laissant Liam sans surveillance, alors tant qu'elle était là, elle pouvait le suivre discrètement, jusqu'à ce qu'il soit remis, si tant soit peu que ça se remette un jour. Et hier soir, tu avais un peu trop bu. Parce qu'en te réveillant, tu n'étais pas dans ton lit. Ni même dans ta chambre. Tu ne savais pas trop où tu étais mais pas au bon endroit. Tu jettes ta main de l'autre côté du lit et elle heurte quelque chose. T'es avec quelqu'un. Tu soupires, qu'est-ce que t'as bien pu faire hier soir ? A part coucher avec le premier venu. Et surtout, pourquoi t'as fait ça ? Tu ne sais pas où tu en es, et tu ne sais pas quoi faire non plus. Tu ouvres les yeux, pour le regarder, plutôt charmant cet homme. Et ne te souviens même pas de son prénom. Tout ce que tu as, c'est une migraine, qui ne va pas s'améliorer.

Je me retournais dans mon lit en poussant un grognement, lorsque des images de la soirée revenait dans mon esprit. Je revoyais une belle blonde, un peu petite, mais dont le sourire ne m'avait pas laisser indifférent. Je me souviens de son regard, transperçant, comme s'il désirait percer mon être. C'était peut-être dû au fait que cela faisait trois ans que je n'avais pas été en contact avec une femme. Je n'en sais rien. En tout cas, des frissons parcouraient mon corps lorsque cette nuit me revenait en mémoire. Je poussais un long soupire de bien être lorsque soudain, je sentais un bras se heurter faiblement contre moi. J'ouvrais d'abord un œil, la lumière qui traversait la pièce me donnait envie de vomir, ou peut-être étais-ce la dose d'alcool que j'avais ingurgité la veille. Je vis des filament doré à côté de moi, oh, elle est encore là. Merde. Ne pouvait-elle pas faire comme tout le monde ? Partir au réveil et ne plus jamais revenir ? La nuit d'hier soir était magique, mais plusieurs fois avec la même femme, ça pourrait faire trop. Bonjour murmurais-je tandis qu'un horrible mal de crâne me prenait. Je me levais C'était cool hier soir, mais on en reste là hein. Au moins, on ne pouvait pas faire plus franc.

Tu frottas tes yeux, en remettant en place une des tes mèches de cheveux, lorsque tu l'entendis. Elle n'avait pas l'habitude de coucher comme ça, sans raison, ni même de finir dans le lit d'un parfait inconnu, et tu ne savais pas comment te comporter, alors autant agir normalement, comme si c'était normal. « Bonjour » lanças-tu dans un murmure, tu n'étais même pas sûre qu'il l'entende mais tant pis. Tu te redressas, en tirant le drap sur toi. Avant de marquer une pause, pour enregistrer ce qu'il venait de te dire. Quel culot, tu n'en revenais pas. « Tu m'aurais offert un croissant avec, j'aurais accepté, mais là, je suis pas certaine de bien comprendre. » Tu souriais, avec malice, s'il croyait pouvoir te jeter comme ça, il se mettait le doigt dans l'oeil.

Mon problème était que je ne me souvenais plus de son prénom... Tori ? Tamara ? Je ne savais plus, mes idées étaient complètement floues, mais s'il y avait une chose que je ne comprenais pas, c'était pourquoi elle restait là. Elle n'allait tout de même pas s'attendre à ce que je lui offre le petit déjeuner au lit avec un petit mot « Merci d'être un bon coup, pour la peine, voilà des pancakes ». Non, je devais être franc avec cette fille, qu'elle n'attende pas autre chose de moi. Elle est canon, elle est bonne au lit, mais ça s'arrête là. Cependant, je ne m'attendais pas à ce genre de réponse. Un petit sourire s'esquissa au coin de mes lèvres. Elle était énervante, mais je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça drôle. « Écoute Tamara, je ne fais pas la cuisine, j'ai pas un rond pour t'offrir un croissant comme tu dis, je ne suis pas ton prince charmant il doit se balader ailleurs. Donc si tu ne veux pas remettre ça, tu peux te rhabiller et t'acheter toi-même ce croissant, j'ai des trucs plus intéressants à faire de toute façon ». C'était faux, je n'avais rien à faire à part aller chercher le journal pour écumer les petits annonces afin de trouver un boulot, retourner au bar le soir et refaire le même scénario avec une autre jolie blonde.

Tu l'écoutes parler, et tu as envie de rire. C'était bien une première pour toi, on ne t'avait jamais jeté aussi vite, comme s'il était pressé de se débarrasser de toi. Mais fallait qu'il t'attrape et qu'il te jette à la rue s'il voulait vraiment que tu partes. « Et tout ça c'est dit avec tellement de politesse. Au fait, c'est Tara, monsieur le don Juan. » Elle se leva du lit, enroulant le drap autour de te toi, pas parce que t'es gêné, mais parce qu'on pourrait te voir par la fenêtre et que t'es pas là pour ça. Tu ramasses doucement tes affaires, et sans même lui demander son avie, tu te diriges vers sa salle de bain, afin de prendre une douche. Tu prenais toujours une douche, surtout que tu irais directement bosser comme ça.