vade retro satanas. (doggy)

la sonette, tes parents sont pas là. tu descends les escaliers de la maison, configurée de façon à ce que tu puisses disposer de l'étage entier. t'ouvre la porte sans un sourire, mais il ne tarde pas à se greffer sur ton visage. « pourquoi t'es là ? », que tu demandes, en passant tes mains autour de son cou en essayant d'ignorer les chiens qu'il tient en laisse. tu l'embrasses, t'es bien contente de le voir. « salut... », regard pervers.

c'est l'heure de la promenade pour norbert, robert et pierre-jacques. si ça n'tenait qu'à toi, tu ne les mettrais pas en laisse, mais apparemment les gens ici n'aimaient pas autant les bulldogs que toi. pauvres cons. et évidemment, tu t'arrêtes devant chez lilith, qui ne tarde d'ailleurs à ouvrir. « bonjour à toi aussi. » dis-tu en guise de réponse à sa question, tout en enroulant sa taille de ton bras libre afin de la rapprocher de toi et de pouvoir l'embrasser. tu souris, tu n'arrêtes pas de sourire. « j'passais par là et j'me suis dit "tiens, c'est vrai que j'ai une copine qui habite dans le coin", alors me voilà. »

il râle presque, te faisant comprendre qu'il préfère que la discussion commence par un "bonjour". c'est normal, seulement t'es pas normale, toi. tu fais jamais les choses comme les gens l'attendent. tu sens son étreinte, tu fermes les yeux en l'embrassant, c'est vraiment cool qu'il soit là. « j'passais par là et j'me suis dit "tiens, c'est vrai que j'ai une copine qui habite dans le coin", alors me voilà. », et tu le regarde, suspicieuse. « ça t'arrive de m'oublier ? », tu demande, au cas où. il a intérêt à être honnête. « tu veux entrer ? », que tu puisse lui sauter dessus.

est-ce que ça t'arrive de l'oublier ? t'en sais rien, toi. « hm.. non ? » tu n'sais pas trop ce qu'elle aimerait entendre, en fait. t'as pas doué pour ce genre de choses. tu voulais juste faire une blague à la base, toi. « que s'ils peuvent rentrer.» tu jettes un coup d'oeil à tes trois chiens que tu tiens en laisse. hors de question de les laisser dehors. on allait te les voler, pour sûr. tu l'embrasses à nouveau, comme pour faire passer la pilule. tu n'comprends toujours pas c'qu'elle a contre tes chiens. ils sont parfaits.

ton regard est digne de celui d'un agent du FBI en plein interrogatoire. tu le regardes, et devant son inaptitude à répondre, tu lui lances un regard d'autant plus interrogateur. « c'est un truc dont t'es censé savoir la réponse, quand même. », que tu balance, avant de quand même lâcher un ptit sourire. tu lui demandes s'il veut entrer, il te répond aussi sec et t'embrasse, pendant que tu as juste un air outré sur le visage. quand finalement, il arrête son baiser, t'es forcée de trouver une réponse correcte. « ils savent pas monter les escaliers, right? », oui, c'est une question importante, faut pas croire.

« bah je sais pas moi... je t'aime, c'est ce qui compte, non ? » toi t'avais cru comprendre que "je t'aime" était la réponse à tout. hm. de toute manière, tu faisais toujours tout de travers. comme lui dire qu'il fallait que tes chiens rentrent. il n'y avait qu'à voir sa tête. et pourtant, c'est toi qui est outré à sa question. « mais quel genre de père je serai si je n'apprenais pas à mes bébés à monter des escaliers ?»

tu fonds quand il te dit qu'il t'aime, et que c'est censé être la chose qui compte le plus à tes yeux. « évidemment que c'est le plus important... », que tu dis, avant de te rapprocher encore de lui pour l'embrasser une énième fois. c'est vraiment trop mignon, tu en ferais presque une syncope. et puis le voilà qui te dit que ses chiens savent monter les escaliers. « alors c'est mort, j'voulais les enfermer dans l'entrée... » bah quoi ? ils avaient l'escaliers et deux portes, assez de place pour eux trois et rien à casser, c'était parfait. « j'peux les foutre nul part ailleurs, ils vont tout saccager sinon. » que tu dis, c'est vrai quoi.

ça marche toujours, le coup du je t'aime. la preuve. elle t'embrasse. du coup tu souris fièrement. c'que tu peux être doué, doggy. enfin, pour les chiens, c'était autre chose. « tu voulais les enfermer dans l'entrée ? ça va pas ?!» on enfermait pas tes bébés, à toi. « mais n'importe quoi, ils vont pas tout saccager... hein norbert ? hein robert ? hein pierre-jacques ? » tu lâches lilith pour porter un de tes bulldogs dans les bras afin de lui faire des papouilles. c'est fou c'que tu peux être gaga devant eux. « ils sont innoffensifs, j'te dis.» pour vrai.

il râle, il essaie de te convaincre, mais t'es vraiment pas persuadée par tout ce qu'il avance. c'est des bulldog, dans le genre "inoffensif", comme il dit, t'as déjà vu mieux. il aurait pas pu avoir un chien comme celui de Leho ? un truc minuscule, trop laid (quoi que c'est déjà laid, les bulldogs), et totalement inoffensif ? « mais ils m'aiment pas, tes bulldogs. ils savent que j'peux pas les voir, alors ils vont détruire la moitié du salon. », que tu balances. t'façon, Doggy sait pertinemment que t'as du mal avec ses bulldogs, et que les chiens sentent ce genre de choses. bon courage pour te convaincre du contraire, c'est vraiment pas gagné. et puis, t'es persuadée qu'ils ont une âme et qu'ils sont capable de te faire du mal juste parce que tu leur "vole" leur maître ou tout simplement parce que tu ne les aime pas. et que ça s'sent. ça s'sent dans la façon dont tu les regardes, ça se sent dans la façon dont tu parles avec Doggy. ça s'sent, c'est tout.

elle a toujours fait toute une histoire à cause de tes chiens. et toi, tu comprends pas. non, franchement pas. tu ne comprends vraiment pas pourquoi elle les aime pas. ils sont adorables. tu les aimes, ils t'aiment, elle t'aime, tout devrait rouler, non ? « mais si, ils t'aiment, qu'est-ce que tu racontes ?» tu lèves les yeux aux ciels. tes bulldogs aimaient tout le monde, oui oui. t'en étais sûr. « tu sais quoi ? laisse tomber.» tu fais genre t'es vexé, et tu commences à t'éloigner avec tes chiens en laisse. sauf que tu finis par te retourner pour t'inviter sans son autorisation dans sa maison. et tu lâches tes chiens. « qu'ils saccagent tout, on s'en fou.» tu dis en souriant. et avant qu'elle n'ait le temps de râler, ou de rattraper tes chiens, tu la portes en sac à patate et tu montes les escaliers tout en la tenant.

boum, tout se passe très vite. ils t'aiment, qu'il dit. il fait son air vexé, puis s'invite chez toi, lâche ses chiens. t'es choquée, tu t'retournes vers Doggy, des grands yeux. « qu'ils saccagent tout, on s'en fou. », ok, tu vas le tuer. d'autant plus qu'il a déjà commencé à te porter sur son épaule, tu le frappes sur les fesses, le seul endroit où t'aies pas trop à faire d'effort, ton bras reste tendu. « mes parents, eux, ne s'en foutent pas ! », que tu lui cris presque. « s'il n'y a plus de coussins dans le salon de mes parents, tu te débrouilleras pour les dédommager, j'te préviens ! », que tu balances alors que vous arrivez presque en haut des escaliers. « ils risquent pas de te suivre? j'en veux pas près de Nounou. » et surtout pas dans ta chambre, c'est un espace réservé à vous deux, uniquement à vous deux.

tu la portes sur tes épaules, alors que tu entends que tes chiens sont tout heureux d'être enfin lâchés. tes bébés chéris. toi, tu te contentes de rire alors qu'elle te tape sur les fesses.  « j'ai pas d'argent de toute façon, ils peuvent rien me demander.» vrai de vrai. tu pouvais pas les dédommager de toute façon.  « roh ça va, arrête de paniquer comme ça. de toute façon Nounou est pas assez appétissant pour eux.» ou pas, vu qu'ils avaient bouffé Nounou 1 sans problème, hm. Une fois en haut, tu la poses au sol. « calme-toi.» tu dis en l'embrassant tendrement.

il a pas d'argent. ouais, ça, Lilith le sait. du coup, elle sera obligée de réparer les conneries des chiens de Doggy elle-même. « ouais bah... ptêtre tu seras obligé de m'épouser pour compenser. », tu dis n'importe quoi, tu sais plus quoi répondre à Doggy. et puis il râle, parce que tu paniques pour Nounou, parce que tu veux pas qu'ils montent et viennent foutre le souk également chez toi, dans ton étage. « tu parles, Nounou sait nager, ça va forcément les intéresser ! » c'est très con, les chiens. de ton point de vue, du moins, ça l'est. il te pose sur les sols, finalement, et t'embrasses pour te calmer. faut dire que ça marche un peu, enfin, ton coeur s'emballe, comme d'habitude. mais ça va, ça marche. une fois le baiser terminé, « ok... », que tu lances, en soufflant doucement. tu attrapes sa main, l'emmène jusqu'au canapé et le fait s'asseoir, histoire que tu te mettes à califourchon sur ses jambes. tu l'embrasses, t'as plus envie de penser à ses chiens, c'est fini.

« si c'est ça ma punition, moi ça me plaît plutôt bien.» te marier avec la femme que tu aimais, tu ne voyais franchement pas en quoi c'était un inconvéniant. faudrait peut-être que tu ramènes tes 15 chiens chez eux en même temps, alors.  « qu'est-ce que ça peut faire, qu'il nage ?» tu demandes en arquant un sourcil, ne voyant pas trop le rapport. finalement vous arrivez à l'étage et tu l'embrasses dans l'espoir qu'elle se calme. tu serres sa main dans la tienne tout en la suivant, pour finir sur le canapé, avec lilith sur toi. tu déposes une de tes mains sur son cou, et l'autre sur sa hanche afin de la rapprocher un peu plus de toi.  « je t'aime, je te l'avais déjà dit, ça, hm ?» tu murmures contre ses lèvres dans un sourire.

et voilà, ça te calme encore plus. qu'il te dise que ça lui plaise plutôt bien, de devoir t'épouser pour éponger ses dettes. « c'est... adorable. », c'est tout ce que tu trouves à dire, c'est fou quand même. t'arrive vraiment pas à lui résister, il est vraiment trop adorable. de bout en bout. le seul point noir dans votre relation, c'est véritablement ses chiens. ça gâche constamment tout. c'que ça peut faire, que Nounou nage ? « il bouge, il attire l'attention. genre "venez essayer de me tuer". j'espère que si ça arrive, il sortira ses crocs. », il a le droit de se défendre quand même, ce pauvre Nounou, contre ces assaillants féroces. tu finis finalement sur ses genoux, tu l'embrasses, il te rapproche encore plus de lui. c'que t'aimes ce genre d contact, c'que t'aimes l'avoir tout contre toi. « je crois, oui. », tu souris, tu murmures ça à ton tour. « c'est réciproque. », t'es pas trop du genre à le dire vraiment, à dire "je t'aime". t'es pas du genre à dire grand chose, en fait. y'a qu'avec lui que tes lèvres se délient un peu plus que d'ordinaire, avec Leho aussi. c'est tout, ils sont les exceptions. tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres. ta main glisse sur son torse, tu te mords la lèvre. « tu veux... boire un truc, je sais pas ? », c'est pas pour casser l'ambiance, mais tu veux qu'il se sente à l'aise.