Benj & Brooke | IN DA CLUB

Samedi Soir, la cohue a l'entrée des boîtes de nuit, les filles moulées dans des robes prises à leurs petites sœurs et les mecs vêtus avec les vêtements des mannequins figurant sur les couvertures de tous les magazines de mode. Tous agglutinés dans un espace clos étouffant, cherchant pour la plupart un plan cul, tel est le monde d'aujourd'hui. Il n'a rien à dire lui aussi a été de ses mecs là qui veulent à tout prix choper une meuf pour la nuit, pour combler se manque en lui qu'il n'arrive toujours pas à satisfaire et surtout depuis... l'incident. Bref, ce soir il est en mode dragueur t-shirt blanc moulant au col en V bien échancré et jean slim tombant bas sur ses hanches.
Accoudé au bar un verre de vodka pure a la main il observe les corps se trémoussant sur de la musique bien trop forte. Benjamin a besoin d'une aventure, de sentir le contacte d'une peau tendre contre la sienne, de soupire d'une femme a son oreille. Au tréfonds de son être une voix secoue la tête désespérée qu'il ne voit pas l'évidence, la voir et l'accepter. Il y aura peut-être un déclic un jour, mais pas ce soir. Rejetant la nuque il avale d'une traite son verre qui lui brûle une second l’œsophage avant de se répandre en lui, il pose son verre sans ce retourné et c'est là qu'il remarque un éclat rouge dans la pièce sombre, une femme qui détonne dans cette atmosphère délurée où les filles sont en jupe indécente et petit haut descendant pas plus bas que sous leurs poitrines. Une touche de classe de sensualité et aphrodisiaque. Voilà une personne qui sait se mettre en valeur. Il l’observe avec intérêt, mais pas comme un mâle en rûte. Jusqu'à ce qu'elle tourne son visage et croise son regard Benjamin lui sourit, elle est vraiment splendide, avec assurance il traverse la foule croisant un regard masculin qui le fait frémir avant qu'il se reconcentre sur la belle blonde vers qui il se dirige. À sa hauteur il se penche pour lui parler de plus près, sinon avec le bruit elle ne l'entendra pas, elle sent merveilleusement bon au passage. Bonsoir, cela vous ennuie si je vous tiens compagnie ?

« Pourquoi, t’as peur de te perdre ? » Benjamin se mit à sourire sans prendre la mouche au contraire il préfère ça que la meuf qui va glousser et le dévorer dû regarde en mode mante religieuse, il ne supporte pas ce genre de fille.
Oui. Je viens d'arriver a Bowen, cela vous gêne t-il de me tenir compagnie. Demande-t-il à nouveau, il ne lui sourit pas genre gros dragueur, elle est belle et stylée et ça lui plaît pile ce qu'il a besoin pour combler se vide en lui et il ne parle même pas de sexe, même si quelque part, il y viendra automatiquement. Il poursuit en rajoutant avec un air de défi. Sauf si une grande fille comme vous a peur d'un petit français. C'est aussi un coup bas dans un sens car quand il était en voyage il suffisait qu'il dise qu'il venait de France pour que les filles se sentent toutes choses, il n'a jamais compris pourquoi et ça lui a toujours fait ni chaud ni froid. Avec de telle attitude normale qu'il ne soit jamais tombé amoureux, qu'il est se vide en lui qu'aucune de ses conquêtes n'est pu combler, loin d'être un tombeur, il y a eu pas mal de fille dans sa vie.

Benjamin partie d'un grand rire, pas pour se moquer d'elle où méchamment comme certains aurait réagi en ce faisan nommé " mon petit chat" lui cela le fait rire et tant pis si sa virilité en prend un coup, il vaut bien mieux le prendre à la rigolade. Benjamin est ainsi et il ne changera pas. Je suis loin d'être un simple chat ( je suis un chat-lapin d'abord   ) Et faite attention moi aussi je pourrais mordre " chaton" lui dit-il avec un rire dans la voix alors qu'elle poursuit en lui demandant qu'il il fuie comme ça, il ne fuit personne ou simplement lui-même cette partie de lui qu'il repousse de toutes ses forces et qui au final l'épuise et le laisse tel un naufragé, perdu, paumé. Il n'y a pas de copine dans ma vie et mon ex que j'appelle désormais, mon amie, je ne risque pas de la fuir elle me tuerait. Il lui fit un clin d'oeil, ah oui Indiana il ne peut pas la fuir et il est bien trop heureux qu'elle soit proche de lui en ces temps de trouble. Un groupe passe tout près d'eux en chahutant un peu trop fort, tous imbibé d'alcool plus qu'il n'en faut, il se tourne vers elle, désignant la terrasse ou coin fumeur et optant comme elle pour le tutoiement.  Tu fumes ? J'ai envie d'en griller une, tu m'accompagnes ?
Un petit sourire et sans voir sa réponse il se dirige vers la terrasse il se retourne marche en reculant en lui faisant un signe de tête, il a une bonne bouille de celui sur qui on peut compter, sa mère dit de lui "a te donnerait le bon Dieu en confession". Il espère qu'elle va le suivre...

Oh pitié, je préfère de loin petit chat ! Dit-il avec un grand sourire, il n'est pas fan des surnoms mais il n'a souvent pas le choix ses ex avait le chic pour lui en donner des ridicules. Ce soir elle peut le nommer comme elle veut, il en est là... Puis lui-même fit de même en la nommant chaton cela lui va bien en plus, un chaton aux griffes bien effilées ! Il la vit changer soudain d'attitude et de ton dans sa réplique cinglante, visiblement son ex elle ne l'aime pas beaucoup, il se contente de lui répondre avec un regard tendre.
Un cas et un cas. Tout le monde est différent et toutes les histoires aussi, son ex et sa meilleure amie et elle compte énormément à ses yeux. Par la suite il lui proposa de le suivre pour en griller une sur la terrasse, sa réponse lui fit sourire décidément cette fille elle ne ressemble à aucune autre. Il lui tend le paquet ouvert et ensuite il actionne le briquet est la tige pour qu'elle s'enflamme avant de faire de même avec la sienne dont il extirpe une longue bouffée, il fait frais c'est agréable et on s'entend mieux et il peut l'observer à son aise sans les lumières trompeuses de la boîte. Il la regarde ensuite de son regard clair. Je m'appel Benjamin. il lui fait un petit mouvement pour qu'elle fasse de même, il a évité de mentionner son nom de famille Monaco est peut-être loin, mais son nom et connu de beaucoup de monde.

Il s'appuie sur le muret derrière lui sans la lâcher des yeux, elle est vraiment sublime, elle a du feu dans les yeux et dans le corps aussi et cela n'est pas une vision vulgaire. Elle a de la classe de l'allure un sexe apeal qui invite au regard et il adore son timbre de voix, assuré et mesuré elle ne jacasse pas comme la plupart des filles, surement pour cela qu'il n'arrive pas à se sentir bien au côté d'une femme, elle l'agace de suite avec leurs voix stridentes et leur dialogue insipide. Elle se présenta et il lui sourit. Une Kennedy du clan  Kennedy. Dit-il en plaisantant, ce nom n'est pas banal et il en connait quelque-uns, du moins de loin, des relations de son père qui s'étend sur toute la planète certainement. Quand elle s'accoude au mur il tourne le visage pour garder le contacte visuel, il est vraiment attiré, cela lui plait drôlement, cette sensation qui court dans ses veines et fait pulser son coeur davantage, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas ressenti. Et elle avait de l'humour tout pour lui plaire, même si elle lui demande sur un ton relativement sérieux.
Pour le moment et hormis cet instant, je ne fais rien, j'ai eu besoin de temps pour souffler et vivre alors j'ai pris le large, je viens d'arriver dans le coin. Il porte sa cigarette à sa bouche et plisse les paupières sur la fumé qui lui monte dans ses yeux bleus, il recrache la fumer dans l'air nocturne son regard toujours sur elle, visiblement ils ne veulent pas ce lâcher cela lui convient.
Et Toi chatons qu'est-ce tu fais dans la vie ? Et ne me sort pas que tu es vendeuse de pépitos, sinon je vais t'en réclamer. dit-il avec un grand sourire amusé.

Une Kennedy parmi tant d'autres, cela sonné d'une façon qui attira l'attention de Benjamin, une sorte d’aveux ? Certainement il est tenté de poser des questions, il connait énormément de monde, de famille du petit-fils a l'arrière-grand-oncle du Canada, tout cela appris année après année auprès de son père, dans les galas, dans les soirées mondaines de Monaco et d'ailleurs. Il se contente de lui dire " une très jolie Kennedy" Benjamin n'a pas l'allure et encore moins la façon de parler de banals dragueurs du samedi soir, il est un Grimaldi après tout. LA jolie blonde aime jouer avec les mots, les retournant à chaque fois contre lui, il sourit donc à sa réplique, il l'a bien chercher en parlant à tort et à travers, il s'y laissera surement encore prendre. Par la suite elle prit un ton plus froid pour lui répondre, ce n'est qu'une simple question qui en dit long sur elle, méfiante la blonde. et pourquoi pas ? J'entretiens la conversation aussi, tu me demandes je fais de même, cela s'appelle faire connaissance. Elle avait enchaîné mais il tenait à lui répondre elle a du caractère, s'il s'écrase elle le piétinera sans arrière pensé. C'est donnant donnant, je te réponds si tu fais de même. Il affiche un sourire sincère et franc, Benjamin à une bonne tête sa mère adore lui dire qu'il ira loin juste avec sa gueule d'ange, lui pense qu'il en faut bien plus, mais ce soir si cela pouvait l'aider à décontracter Brooke Kennedy la sulfureuse blonde. le regard dans le sien il lui répond tranquillement. J'ai 23 ans bientôt 24 d'ailleurs. Et je viens de quelque part en France... dit-il avec un grand sourire.

La blonde a un fort caractère, peut-être même un peu trop prononcé a son goût, il a la sensation qu'elle est là juste car il le faut et pas car elle le souhaite. Benjamin et un peu là par obligation aussi mais pas forcé pour autant il y a des dizaines de filles qu'il pourrait draguer mais il s'est tourné vers elle, qui n'est pas du tout réceptive. Il hausse un sourcil à son ton à sa réplique elle cherche encore une fois à ce défilé à ne rien lui dire, pourquoi tant de mystère! Pour faire connaissance il faut une base, un dialogue mais elle est sourde a tout cela que ce cache derrière se caractère imdomptable et c'est quoi cette histoire, quel travail avec la justice .
Je ne sais pour le moment rien de toi alors moi aussi je me fais désiré. Et non je ne suis nullement recherché. Tu bosses dans quoi d'ailleurs ? Peut-être qu'elle répondra peut-être pas. Il est un peu blasé là appuyer sur le muret il tire fort sur sa clope pour ensuite relâcher la fumer devant lui. Tu as soif . Je vais me chercher un verre tu veux quoi ? Il se débarrasse de sa clope et frotte ses mains sur son jean levant le regard pour croiser le sien.