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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 apocalypse please -r.

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adm h
Woody Rutkowski
Woody Rutkowski
MESSAGE : 4137
ICI DEPUIS : 03/10/2014
COMPTES : jackson & isaiah & concho & elmo & oskár & reyansh
CRÉDITS : urochrome (a) & yourdailykitsch (g) & beloved (s)

STATUT : ⋄ oh, I wish you were right there to fight off the nightmares. you were the night light on a dark night like the stars.
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MessageSujet: apocalypse please -r.    apocalypse please -r.  EmptyDim 23 Nov 2014 - 3:26

Plus les années passaient, plus je sentais la fin qui me serrait le cou, qui m’étranglait. Je n’arrivais plus à respirer en pensant que chaque jour passé, chaque pas fait devant l’autre, me rapprochait du jour où je n’arriverais plus à m’auto-suffire comme je l’avais toujours fait. Je ne pourrais plus rien faire par moi-même. À l’âge de cinquante ans peut-être, j’allais être le fardeau de quelqu’un. C’était la dernière chose que je voulais : qu’on s’occupe de moi par obligation, parce qu’on avait eu le malheur d’être mon ami ou mon amour. Peut-être était-ce un peu pour cette raison que je ne cherchais pas à m’engager dans une relation sérieuse. Pourtant, j’avais toujours rêvé d’une épouse et d’enfants qui joueraient dans la cour. Plus je vieillissais, plus je réalisais que cela ne m’était pas possible. Parce que je ferais un enfant à une femme qui serait condamnée à les éduquer tout en s’occupant d’un pauvre homme incapable de marcher droit. Parce que c’était bel et bien l’avenir que la sclérose en plaques me réservait. On ne savait trop quand, ni quoi. Quels symptômes embarqueraient et pour combien de temps et à quel âge ? Des questions sans réponse, parce que tout cela varie d’un patient à un autre, me répondait-on.

Sauf que depuis quelques semaines, je sentais que mon état s’aggravait trop vite pour un homme de vingt-neuf ans. J’avais de temps en temps les jambes engourdies à un tel point que je devais m’asseoir le temps que ça me passe, incapable de marcher tout en soutenant mon poids. Il m’arrivait aussi de perdre la vision, symptôme que je n’avais jamais eu auparavant. Ça allait en alternance : parfois l’œil droit, parfois l’œil gauche. Cela me faisait flipper, totalement. Je sortais de la douche et tout d’un coup je ne voyais plus de tout mon côté gauche. Ou alors je voyais double. Ou alors je voyais embrouillé. C’était un peu pour cette raison que je venais à l’hôpital aujourd’hui : une sorte de vérification de mon nerf optique mais aussi de mon état en général. Pouvais-je continuer mes activités habituelles ou était-ce un signe qu’il était déjà le moment d’en demander un peu moins à mon corps ? Si jeune. Maudit corps si faible.

Je m’assis dans la salle d’attente blanche comme mon visage quand je vivais des moments pareils. Des moments d’incertitude, de peur, de vulnérabilité et de détresse émotionnelle si vive que j’aurais pu fondre en sanglots ici, là, maintenant. J’avais regardé mon téléphone portable et je faillis appeler Sara pour qu’elle vienne me tenir compagnie et me faire rire un peu, mais je me résignai. Il fallait que j’affronte cela seul, comme je l’avais toujours fait. En plus, je ne voulais pas l’inquiéter avec mon état alarmant. Elle avait bien d’autres choses en tête depuis son accident et depuis son retour surtout. Elle devait être avec Jamie. Ils avaient besoin de ce temps ensemble. Personne d’autre n’était au courant pour le moment, alors je soupirai en appuyant ma tête contre le mur derrière moi. Woody Rutkowski, qu’une voix féminine appela au bout du couloir. Je relevai la tête et la tournai vers cette femme. Une belle grande blonde élancée … avec qui j’avais déjà couché sans jamais lui reparler par la suite. « Super. » Grommelais-je pour moi-même entre mes dents. Je me levai difficilement, puis marchai jusqu’à la demoiselle. J’espérais qu’elle ne me reconnaisse pas. « Bonjour. » Dis-je en entrant dans la petite salle d’examen.

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