| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| chill for the afternoon - libre | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: chill for the afternoon - libre Lun 24 Nov 2014 - 0:06 | |
| Chill for the afternoon - libre Il était 13h57. La jolie blonde avait fini les cours et s'était empressée d'aller à la plage. Elle avait englouti son sandwich saumon/concombre/crème fraîche/aneth, avait mis son bas de maillot de bain avant de s'installer confortablement au soleil, sur un transat, face à la mer. Et oui, depuis peu Keera avait découvert les joies du topless, et le plaisir de ne pas avoir de vieilles traces de bronzage peu gracieuses. Le soleil tapait fort mais elle avait pensé à se badigoner de crème solaire. Ses lunettes de soleil sur le bout du nez, elle observait les surfeurs s'adonner à leur sport favori. Qu'ils étaient beaux, et musclés, et doués ! Jamais elle ne serait capable de tenir en équilibre sur une planche de surf, enfin, elle n'avait jamais essayé. Le temps passait, elle sentie l'envie de fumer une cigarette. Elle chopa son sac qu'elle avait posé à sa gauche, sortie une marlboro rouge et se mit à chercher son briquet. Cela prenait du temps mais ce n'est pas étonnant : trouver un briquet dans un sac de fille c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! Seulement, cinq minutes plus tard et après avoir fouillé dans les moindres recoins, elle était incapable de mettre la main dessus. Merde. Elle allait devoir se lever et taxer du feu, mais elle n'en avait franchement pas envie. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'un fumeur passe à côté d'elle, avec un peu de chance ça ne saurait tarder !
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| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Mar 25 Nov 2014 - 22:58 | |
| suis-je atteinte par une folie passagère ? j'ai peur de l'eau, pourtant la mer m'attire et aujourd'hui j'ai décidé de profiter des rayons du soleil sur ma peau blanchâtre. je garde toujours un maillot de bain dans mon placard, même si cela est rare que je l'enfile. ne sait-on jamais. comme maintenant, poussée par cette pulsion légèrement suicidaire de se relaxer sur le sable chaud de la plage de bowen. je n'approcherai pas de l'eau, je ne m'y baignerai pas. personne ne m'obligera à tremper mes pieds. non, je resterai sur la plage à contempler les vagues s'élever ainsi que les intrépides surfeurs qui combattent le déchaînement de l'océan. je m'arme de mes lunettes de soleil et j'attache ma chevelure brune d'un joli chignon. je ne me suis pas maquillé, je suis naturelle. mes habits sont simples. t-shirt large, short et tangues. me voilà donc partie en direction de la plage. je suis les panneaux qui me dirigent vers ma destination voulue. je ne tarde pas à voir l'étendue de l'eau se perdre dans l'horizon ainsi que les différentes personnes qui se trouvent déjà à la plage. mes pieds rentrent en contact sur le sable chaud et je continue à marcher vers la mer. bien sûr, je m'arrête à plusieurs mètres de l'eau pour ne pas que les vagues s'échouent sur mes chevilles. je ne permettrai pas poseïdon jouer avec ma plus grande peur. je lâche un soupir et j'installe ma serviette en la secouant avant de la poser. |
| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Mar 25 Nov 2014 - 23:10 | |
| Dans sa tenue légère, Keera observe et guette chaque personne qu'elle voit passer à côté d'elle, et encore, "chaque" signifiait deux, personne ne passait près d'elle, ils restaient tous agglutinés au niveau de l'entrée de la plage. Commençant à perdre patience, elle avait posé sa cigarette et pris un livre dans son sac. Bel Ami, de Maupassant, encore et toujours. Elle devait le finir pour dans deux semaines. Cinq pages, en français, donc au moins une demi-heure, c'est le temps qu'il fallut pour qu'enfin quelqu'un s'installe à côté d'elle. Elle corna la page qu'elle lisait, ferma son livre, le rangea dans son sac et regarda la nana d'à côté. Elle était fraîche, un beau teint, des jolis cheveux qui ondulaient légèrement, un peu comme ceux de sa sœur. En bref, elle était jolie, même dans cette tenue si simple. La blonde reprit sa cigarette et se pencha un peu vers la nouvelle venue, consciente d'être à moitié nue. "Excusez-moi mademoiselle..." commença-t-elle avec l'intention de lui demander un briquet, ou des allumettes, enfin n'importe quoi qui puisse allumer une clope.
Dernière édition par Keera L. Stone le Mer 26 Nov 2014 - 17:16, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Mer 26 Nov 2014 - 1:37 | |
| et mon regard ne cesse guère de jouer avec les vagues. il les suit dans leur progression avant d'envahir le sable, s'arrêtant à deux/trois mètres de ma serviette. soudain, une voix me sort de mes pensées et mon regard se pose sur la jeune femme qui vient de m'adresser la parole. je remarque rapidement la nudité de cette dernière, me laissant confuse. je ne suis pas à l'aise face à une telle dévergonde. je déglutis, avale ma salive avant d'assimiler les paroles de la fille aux cheveux châtains.
« oui ? » mon regard s'attarde sur ses mains, je ne le relève pas, perturbée par ses seins nus. je n'ai jamais été à l'aise face aux personnes qui n'ont aucune difficulté à trouver leur aise. je suis timide, je le sais et cela se voit dans ma façon de fixer cette inconnue. mon regard azur est ailleurs, se trouve dans l'embarras face à cette scène. il se perd sur l'océan, se marie à lui et je pousse alors un soupir.
je remarque que je ne suis pas encore installée sur ma serviette tandis qu'elle est posée sur le sable. j'hésite à changer de place pour laisser de l'intimité à l'autre, mais mon cul ne tarde pas à se poser sur mon linge. mon regard n'a point bougé, contemplant longuement l'océan agité. il regarde les surfeurs combattre les grosses vagues avec agilité. une lueur de peur se lit dans mes prunelles bleues. je ne suis pas rassurée. mordue par une empathie, je me mets à imaginer le pire. la mer finira par se retourner contre eux et les noyer jusqu'à ce que la mort les emporte.
ces pensées néfastes qui hantent mon esprit me rongent l'intérieur. une boule au ventre noue mon estomac et me rend nauséeuse. quelle idée d'être allée à la plage ! c'est une bonne façon pour moi de sombrer dans l'agonie, tétanisée par la crainte que la mer me dévore. je suis quand même loin du grand bleu, mais pourtant je crains le pire. toutes ces appréhensions me font diverger, oubliant la présence de l'autre. mais je suis rappelée à l'ordre et mes yeux s'attachent à la silhouette de l'inconnue. il ne faut pas que je sois envahie par la peur. néanmoins, mes yeux trahissent ma panique. va-t-elle le remarquer ? |
| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Mer 26 Nov 2014 - 17:32 | |
| La brunette lui répond mais vite, Keera remarque qu’elle est gênée face à sa poitrine. Elle pousse un soupir et attrape son t-shirt, dépassant de son sac. Elle le plaque sur ses seins nus et regarde à nouveau la brune. « Ce ne sont que des seins tu sais, tu as les mêmes aussi » lui dit-elle avec une douce voix et un sourire en coin. La nudité était taboue, la sexualité était taboue, dans ce pays, et partout ailleurs, et au jour d’aujourd’hui, il existait tout un tas de sujets face auxquels les gens n’étaient pas à l’aise. Et pourtant, il n’y a rien de plus naturel que d’être nu ! Les premiers hommes n’étaient pas habillés, la Bible même raconte qu’Adam et Ève étaient nus dans le jardin d’Eden ! La jeunette songea à aller se faire bronzer sur une plage naturiste la prochaine fois, enfin on en reparlera…
Alors que le regard de la douce inconnue se perd au loin parmi le bleu de l’océan, Keera, elle, l’observe, sans gêne. Elle voit la panique qui commence à tirer ses traits, elle aperçoit des tics nerveux sur son visage et perçoit une certaine raideur quand celle-ci s’assoit sur sa serviette. Mais c’est surtout quand elle se retourne vers elle et la regarde dans les yeux que la blonde comprend que ça ne va pas, du moins pas très bien. Sûrement une phobie liée à la mer, c’était commun à tout un tas de gens, elle-même n’était pas toujours très rassurée face à la nature. « Ça ne va pas ? » Toujours la même voix douce, enfantine, innocente, mais cette fois-ci plus de sourire, sa tête est un peu penchée sur le côté. Elle allait presque oublier pourquoi elle avait commencé la conversation ! « D’ailleurs, tu n’aurais pas du feu s’il te plaît ? » Elle lui propose même une cigarette, tendant son paquet vers elle, l’air compatissant.
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| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Dim 30 Nov 2014 - 21:46 | |
| je viens d'une ville où le naturiste n'est pas autorisé. il est même condamné par les autres comme étant quelque chose de néfaste pour l'innocence de certaines personnes. mais pourtant, je m'y fais. elle met son tee-shirt, voilant ainsi ses seins et je la regarde faire. je trouve cela bien sympathique de penser aux autres. elle doit être certainement altruiste. pensant d'abord à autrui au lieu de soi. mais est-ce simplement un geste anodin qu'elle vient de faire ou pense-t-elle à l'intérêt des autres, surtout du mien ? bref, tant de questions qui me tourmentent l'esprit. des questions inutiles, mais pourtant je cherche des réponses comme si torturer mon esprit m'amuse.
puis l'océan me captive encore. il est pour moi comme un lion enragé qui est prêt à faire qu'une bouchée de moi. j'ai l'impression que c'est la même pour l'eau. que cette dernière va se soulever, m'englober, me capturer vivante et ainsi me tuer pour que mon âme erre éternellement dans les eaux. non, je ne laisserai pas poséïdon enlever ma vie ! je suis encore jeune et bien sûr, je ne suis pas dépressive au point de vouloir me suicider pour mourir. j'ai encore une cinquantaine d'années à vivre, voire plus et puis, j'ai toujours pas mal d'expériences à faire pour enrichir ma vie. je regarde les autres nager, comme s'ils étaient fous de vouloir se faire emporter par les vagues. j'entends leur rire ainsi que leur cri. tout cela agresse mes oreilles. je ferme les yeux, sentant la tétanie m'envahir. mes poings sont serrés, je suis tendue.
j'en oublie l'autre et je reviens à moi quand elle m'adresse la parole. ça ne va pas ? cette question simple qui brise le silence installé entre nous deux. je me retourne vers elle, ouvre les yeux et les pose dans les siens. mes mains lâchent la pression et la gauche décide de se faufiler dans mes cheveux. j'attrape une mèche et la caresse. une manie que j'aimerai perdre mais la difficulté de s'enlever un tic m'empêche de cesser ce geste. bref, je me demande si je lui avoue ma faiblesse en disant non, ça ne va pas. mais je sais que cette réponse va ouvrir les portes à d'autres questions et j'ignore si je vais avoir la foi à lui répondre ou non. « ça va, merci. » je mens, bien sûr. je ne suis pas à l'aise. arg, pourquoi donc m'être aventuré ici, sur la plage, alors que l'océan me terrifie ? ouais, en fait je suis suicidaire et j'aime faire souffrir mon esprit. j'ai des envies masochistes, à croire.
mes yeux suivent le parcours des mains de la jeune femme. je vois qu'elle sort deux cigarettes. j'hésite. une cigarette peut me permettre de me détendre, mais je ne fume pas. je n'ai jamais essayé cette chose que la plupart dise dangereuses et apportent des maladies. d'ailleurs, je me demande pourquoi les hommes sont-ils attirés par des choses qui les détruisent à petit feu ? tout le monde est masochiste, il faut croire. nous pouvons aussi dire qu'il faut profiter des plaisirs de la vie. elle est éphémère, nous pouvons mourir à tout moment. si je mourrai demain, vais-je m'en vouloir de ne pas goûter ce plaisir ? telle est la question. malgré mes questions, je refuse la cigarette d'un bref signe de tête. elle me demande un briquet, mais ne fumant pas, je ne me balade pas avec cela sur moi. « désolée, j'en ai pas. » je la fixe d'un regard sincèrement désolé. mon regard fait le tour de la plage sans me tourner vers l'eau pour éviter une autre crise de tétanie. je vois un groupe de jeunes qui fument du cannabis. je souris légèrement puis en faisant quelques pas, je me trouve face aux adolescents. « dites-moi, vous avez un briquet à me prêter ? » ils tournent leurs yeux rouges vers moi et me répondent qu'ils en ont. ils m'en donnent même un et je les remercie. je repars vers l'autre et lui tends le briquet. « voilà pour toi. » |
| | | Invité | Sujet: Re: chill for the afternoon - libre Lun 1 Déc 2014 - 0:20 | |
| Pendant cinq bonnes minutes, c’est comme si Keera n’existait pas. L’autre s’était à nouveau tournée vers l’océan, toujours aussi peu rassurée à l’idée de voir le grand bleu se déchaîner. Serait-elle maso ? Pourquoi venir à la mer quand on n’aime pas ça ? Pour bronzer, ok, mais on peut bronzer ailleurs ! Ou pour mater les surfeurs, mais elle ne semblait pas très concentrée sur leurs performances sportives. Elle se détend un peu quand ses poings se desserrent et que ses doigts vont toucher ses cheveux, ah ce tic-là, Keera le connaissait aussi ! Elle sourit dans le vague, se doutant que la brune ne comprendrait pas. Ca va merci, la blonde rigole franchement à ce gros mensonge. Elle n’est pas psychologue mais remarque quand les gens vont mal, et surtout, elle sait quand ils mentent pour couper court à la conversation. Elle ne peut s’empêcher de lui dire : « Je préfèrerais que tu me dises que ça ne va pas mais que tu ne veux pas en parler plutôt que l’inverse, parce que là, tu me mens, c’est flagrant ! » Keera avait remarqué une chose en dix-sept ans de vie, c’est que les gens se mentent constamment. Ils mentent aux autres, ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent à leur femme, leurs amis, leur famille. Par hypocrisie ou par timidité, ils mentent, c’est un fait.
La cigarette tendue vers l’inconnue, celle-ci refuse, c’est à ce moment-là que la blonde comprend qu’elle ne s’est pas adressée à la bonne personne. Et merde pensa-t-elle, avant de se raviser, qui sait, peut-être pourraient-elles devenir copines. Sans feu et la clope au bac, Keera se demande que faire quand elle la voit se lever, et se diriger vers le groupe de jeunes non loin. Mais oui bien sûr ! Elle avait pourtant senti l’odeur de l’herbe, et un pétard ne s’allume pas par magie. En la voyant se diriger vers eux et leur demander du feu, Keera sourit, et elle sourit encore quand celle-ci revient, un briquet dans la main. Puis elle lui tend, voilà pour toi et la jeunette allume sa cigarette. « Merci beaucoup, c’est très gentil de ta part. » Qui sait, peut-être pourraient-elles devenir copines. |
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