Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
if there are boundaries, I will try to knock them down -r.
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Woody Rutkowski
MESSAGE : 4138 ICI DEPUIS : 03/10/2014 COMPTES : jackson & isaiah & concho & elmo & oskár & reyansh CRÉDITS : urochrome (a) & yourdailykitsch (g) & beloved (s)
STATUT : ⋄ oh, I wish you were right there to fight off the nightmares. you were the night light on a dark night like the stars.
Sujet: if there are boundaries, I will try to knock them down -r. Sam 20 Déc 2014 - 16:43
Sortir à Bowen avec Alice aurait été la même réalité que de blasphémer dans une église. On ne pouvait pas faire cela à moins qu'il se passe réellement la fête du siècle. Ainsi, à part lors d'occasions spéciales comme la fête d'été sur la plage ou l'Halloween, Alice et moi sortions toujours dans les villes voisines durant les week-end. Du nouveau monde, de nouveaux endroits, de nouvelles aventures et de nouvelles limites à repousser. Toujours aller plus loin. J'avais conduit la belle jusqu'à Rose Bay, où une fête sur la plage avait lieu toute la nuit. J'avais réservé une chambre d'hôtel pas trop loin, sachant pertinemment qu'aucun de nous deux ne serait en état de conduire vers Bowen durant la nuit. Ni même tôt demain matin, pour tout vous dire.
La soirée était déjà commencée, nous étions là depuis une heure ou deux, j'avais perdu le fil déjà. Alice s'arrangeait pour se faire payer des verres par d'autres invités et dès qu'elle le pouvait, elle me ramenait une partie de son butin. Bien sûr, nous déboursions également par nous-mêmes, mais si ce stratagème pouvait nous permettre d'économiser un peu, alors pourquoi pas. Je crois qu'un remix de Zeds Dead jouait à fond sur la plage, et je dansais mes mains posées sur les hanches d'Alice. Je me penchai vers elle et l'embrassai avec fougue, collant mon corps au sien comme si nous n'étions pas entourés par une centaine de personnes. Je bu une gorgée du drink gracieusement payé par un inconnu au bar. Derrière Alice, un mec arriva et posa ses mains sur ses fesses. Je tassai mon amie et me retrouvai face à ce gros lourd. « T'avises plus te toucher à ma femme, gros con ! » Et je lui administrai un magnifique coup de poing sur le nez. Il tomba à la renverse et j'attrapai la main d'Alice pour courir dans le sens inverse, en riant comme un fou. J'avais échappé mon drink - quel gâchis.
Sujet: Re: if there are boundaries, I will try to knock them down -r. Sam 20 Déc 2014 - 18:47
small line of lyrics
Une soirée de débauche de plus sur ma liste. En compagnie de qui croyez-vous ? Woody Rutkowski. Oui ce beau brun avec le sourire d'enfer. J'aimais faire la fête, peut-être même un peu trop, mais je dois être honnête, j'en avais atrocement de besoin en ce moment et depuis un bon moment aussi. Avec Cassie je faisais toujours un peu plus attention, mais avec Woody, je me laissais allé. Je n'avais rien à craindre avec lui. De lui, peut-être avais-je des trucs à craindre, mais je m'en fiche, j'aime jouer avec le feu. Avec lui, je ne pouvais pas craindre les actes des autres hommes. J'étais à lui et il le savait. Je dois avoué qu'il jouait les possessif envers moi et j'aimais ça. Me sentir dans ses bras, que je lui appartenait, que personne ne pouvait me toucher ça me rendait en quelque sorte folle.
Nous étions là, à danser au coeur de cette fête de plage. Je portais un haut un peu trop provocateur et une jupe courte, mais tout ça pour attiré son attention à lui. Je n'avais pas besoin de faire ça, pas avec lui en tout cas. j'étais accroché à ses lèvres, à son cou, collé à lui. J'étais empli d'alcool et de frisson. Non, les frissons n'étaient pas en cause de l'alcool. Ses lèvres contre les miennes, c'était comme s'Il n'y avait que lui et moi et au moment ou la chaleur me prend, une main inconnu se plaque contre mes fesses. Je sursaute légèrement jusqu'à être écarté du chemin de Woody. Je vois le coup de poing partir et je me met à rire. Entraîné dans une course effrénée, je m'arrête après quelques minutes et le pousse un peu. « Comme ça je suis ta femme. » J'hausse un sourcil amusé, j'aimais bien l'entendre dire ce genre de chose.
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Sujet: Re: if there are boundaries, I will try to knock them down -r. Sam 20 Déc 2014 - 19:01
Je dois l'admettre, ce coup de poing n'avait pas fait que casser le nez de l'autre gros lourd. J'avais les jointures légèrement rougies par l'impact ; heureusement, ça ne saignait pas. Ça avait juste un peu déplu à ma main, mais elle s'en remettrait. De toute façon, je ne sentais déjà plus rien, juste parce que le rire d'Alice arrivait à panser toutes mes blessures, qu'elles soient physiques ou psychologiques. Elle me faisait tout oublier, celle-là : Sara, ma maladie, le vide de sens dans ma vie. Je n'avais plus aucun souci, plus aucune raison de songer à quoi que ce soit d'autre qu'elle, moi, et nous. Après notre course effrénée loin de la bagarre que j'avais déclenchée, je repris mon souffle en même temps que la belle blonde et rigolai quand elle me poussa. Je m'empressai de la tirer de nouveau vers moi, comme incapable d'être séparé d'elle lorsque nous étions à proximité. « Avoue que t'aimerais ça. » Répondis-je en souriant et en l'embrassant. Cette relation ... c'était tout et rien à la fois. C'était pas de l'amour, c'était pas de l'amitié, c'était rien de précis, rien de clair. Juste une ligne floue, on ne savait trop ce qu'on était mais on s'en fichait. L'important était que nous nous avions l'un l'autre. « Pas certain que ça ferait le bonheur de tout le monde en tout cas. » Je pensais surtout à son frère, qui avait déjà eu du mal à m'accepter dans son réseau social à cause de mes antécédents avec son épouse - s'il savait ce que je ressentais réellement pour elle. Ajoutez à ça ma relation malsaine avec Alice, et Jamie était prêt à me planter un couteau dans le coeur. De toute façon, pas question de parler de mariage en ce moment. Bien que je sentais que ma vie avançait et que moi je stagnais, je n'étais pas prêt à me poser, ou du moins pas avec n'importe qui. Alice n'était certes pas n'importe qui, mais elle n'était pas non plus à ce point dans sa vie. Ce n'était pas pour ça que nous étions "ensemble". Nous avions besoin l'un de l'autre mais pour des raisons plus sombres. « On va nager ? » Proposais-je. Les danseurs se trouvaient plus loin et nous n'étions éclairés que par la maintenant faible lueur de la fête.
Sujet: Re: if there are boundaries, I will try to knock them down -r. Sam 20 Déc 2014 - 19:54
Alice Marshall a écrit:
small line of lyrics
Du bien, voiilà ce que ça me faisait, ce qu'il me faisait. Je ne pensais plus à rien, juste ànous et la plage. Je ne pensais pas à mon frère et je dois l'avoué rare que ça pouvait m'arriver de ne pas penser à lui. L'histoire est compliqué et je ne parle pas de cette relation étrange avec Woody. Je ne me souviens même plus comment cette histoire avait bien pu commencer. Je ne m'en souviens plus et je n'ai même pas envie d'y penser, ça a commencé, et ça continue. J'étais à quelques pas de lui, pas trop loin, mais ça n'a pas duré. Il me tira vers lui et je me plaquai contre son corps mes mains contre son torse. Je l'observe, je le regarde droit dans les yeux. Cette fois il n'y avait vraiment que nous deux. Je souris bêtement, la tête légèrement incliné sur le côté. Je glisse mes doigts sur son torse par réflexe et le taquine du regard. « Qui sait. » Ça pourrait être intéressant, mais je ne suis pas rendu à ce point. J’aimerais pouvoir récupérer mon frère avant de me lancer dans quelque chose comme ça. Et d'un autre côté, Mon frère ne serait pas d'accord que je ramène Woody dans la famille. Je ne sais pas pourquoi, mais Jamie n'apprécie pas vraiment le beau brun. Pourtant elle ne voit pas ce qui pourrait être détesté chez lui. « Ah et on s'en fiche, comme si j'allais laissé les autres me dire quoi faire. » C'est vrai, je ne suis plus une gamine, je suis majeure et vaccinée, je fais ce que je veux de ma vie. Je ne savais rien de lui, du moins pas grand chose et je m'en fichais un peu. C'était sa vie et j'avais la mienne. Je n'avais rien à dire sur sa vie comme il n'avait rien à dire sur ma vie. Si on allait nager ? Je crois que j'aimais bien cette idée. Je le recule un moment de moi et abaisse la fermeture éclair de ma jupe la laissant tomber au sol. Je retirai mon haut et me colle à lui à nouveau. « rattrape-moi. » Je me mis à courire vers l'eau avec un sourire large et un petit rire.
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Sujet: Re: if there are boundaries, I will try to knock them down -r. Lun 22 Déc 2014 - 4:40
Je savais la relation entre Jamie et Alice compliquée, mais je ne cherchais pas à savoir pourquoi. Alice et moi n’étions pas de ces sentimentaux qui s’ouvraient leur cœur pour pleurer leurs peines. Elle ignorait que j’étais malade, elle ignorait que j’étais éperdument amoureux de ma meilleure amie, et de mon côté j’ignorais tout de ses histoires familiales et de ses histoires de cœur. La seule chose qui nous important était l’instant présent, l’un avec l’autre. Un « nous » éphémère mais explosif, un feu ardent. Rien d’autre ne m’importait. Rien d’autre ne faisait de sens. Je pense que c’était notre raison d’exister dans la vie de l’autre : nous faire oublier le reste et simplement apprécier la vie comme elle venait. On fabriquait peut-être un peu notre bonheur, à deux, mais c’était si simple entre nous que seul le résultat importait.
J’haussai les sourcils avec un sourire amusé à la réponse d’Alice quant au mariage. « Ah ouais, vraiment ? » Et on rigola tous les deux, parce qu’on savait pertinemment qu’on ne faisait que dire de la merde et que rien de tout cela ne se concrétiserait un jour. Franchement, Alice en robe de mariée, marchant jusqu’à l’autel où je l’attendrais ? Nous étions les deux pires personnages à mettre dans une telle scène. Pour le moment, du moins. Qui sait ce que le futur nous réserve, c’est vrai. Je ne voulais cependant pas y songer. Parce que j’avais trop d’attentes qui seraient sans doute déçues. Le futur, je l’imaginais tellement naïvement que je ne voulais même plus le vivre réellement. Rien de bon ne m’attendait au bout et je le savais, je tentais juste de me rendre aveugle face à cette certitude. « À part moi, hein ? » Répondis-je quand elle prétendit ne laisser personne lui dicter sa vie. C’est vrai, Alice était une battante, une tête forte, elle suivait ses propres traces. Mais, rien que pour renforcer notre union, on répondait à nos lois communes. On se disait mutuellement quoi faire.
Quand je proposai d’aller nager, Alice ne mit pas de temps à enlever sa jupe et son haut et à me crier de la rattraper, courant vers l’eau. Cela me rappela vaguement mon après-midi passé avec Sara, à courir vers l’eau de cette même façon et avec le même entrain. Mais Alice et Sara étaient deux personnes tellement différentes. Et j’étais quelqu’un d’absolument différent en compagnie de l’une ou de l’autre. Avec Alice, c’était autodestructeur. Je ne mettais aucune limite, à tel point que c’en était dangereux. Malsain. Et malgré tout, je courus après elle, enlevant au même rythme que ma course mon chandail et mes pantalons. Alors que nous touchions tous les deux l’eau, j’attrapai Alice et je la balançai par-dessus mon épaule, de sorte à ce que sa tête ballotte dans mon dos, et je virevoltai comme une toupie. Je riais aux éclats comme un gosse. L’alcool aidait à cette légèreté d’esprit, mais la plus grande responsable était Alice. Toujours Alice.