Let it snow. (jassie) [LONDON]

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JASSIE

Elle ferme sa valise. Ça y est, elle est prête. Pour Noël, elle a offert à Jamie un voyage. Elle l’emmène avec elle à Londres, lui qui n’est jamais vraiment sortie de son pays natal. Elle va l’emmener découvrir la belle métropole anglaise d’où elle vient et elle en est impatiente. Comme elle s’est douté que Jamie ne voudrait probablement pas prendre un avion banal, elle a supplié maintes et maintes fois ses parents, ils ont fini par accepter quand elle leur a expliqué la situation de louer un jet privé. Impatiente, la brune charge sa valise dans sa voiture et va chez le brun, frappant brièvement avant d’entrer. Alors Marshall, tu es prêt ? S’agit pas que je parte sans toi ! Elle rit joyeusement et impatiemment. Quand ils sont prêts, ils vont à l’aéroport, et prennent l’avion. En tant qu’habituée, Cassandre, bien qu’elle tienne la main de son meilleur ami, dort tout le vol, y compris pendant les escales. Quand elle se réveille, ils sont à Londres et elle fait un sourire endormi à Jamie. Ca a été, tu vois… Allez, on va visiter ? ils vont se charger de nos valises. Elle rit et se lève, lui tendant la main.

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❝Jassie❞
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Durand tout le voyage, Jamie ne lâcha pas la main de Cassie qu’il tenait fermement, se raccrochant à elle comme à une bouée de sauvetage et sur laquelle il se crispait à chaque secousse de l’avion. Il se demanda maintes et maintes fois pourquoi il avait accepté ce cadeau de partir avec elle. La petite brune était venue le chercher un peu plus tôt, tandis qu’il refermait sa valise, pile à l’heure. Elle sous-entenda que ce serait dommage qu’elle parte sans lui et maintenant, il se demandait s’il n’aurait pas mieux fallu, même si au fond, il était impatient de découvrir le pays de sa meilleure amie qu’elle lui vantait depuis des années. Et comme il ne pouvait rien lui refuser, il se laissa embarquer et c’est ainsi qu’il se retrouva dans un avion, dans lequel il n’était pas remonté depuis des années. Il l’avait bien spécifié à la jeune femme et c’est pourquoi elle avait décidé de prendre un jet privé grâce à ses parents. Il avait apprécié cette attention et c’était dit que ce serait peut-être différent, que tout irait bien et pourtant, dès le décollage il se trouva tout aussi effrayer. Il paniquait et sentait son cœur s’affoler à chaque fois que l’engin accélérait ou changeait de direction. La brune dormait depuis longtemps sur son épaule et c’était bien mieux comme ça, car il ne voulait pas qu’elle le voit aussi faible et le regard apeuré, bien que ses raisons fussent légitime. Évidemment, il ne réussit à fermer l’œil et resta sur ses gardes pendant les heures qui les séparaient de Londres, où ils allaient arriver d’ici peu. Ce qui enfin se produisit, au plus grand soulagement de Jamie qui n’en pouvait plus, et régler comme une horloge, sa meilleure amie se réveilla aussitôt qu’il atterrir. Il lui fit un sourire crispé, toujours nerveux à l’idée d’être dans cet avion en la regardant s’éveiller doucement. « Parle pour toi la marmotte, t’as rien vus du voyage ! » Elle lui affirme par la suite qu’on va se charger de leurs valises –quel riche !– et qu’ils peuvent ainsi commencer à visiter, ce qui enthousiasmait davantage l’homme. « D’accord, tant qu’on sort de ce machin rapidement ça me va. » Dit-il amusé, alors que pourtant il le pensait. Il prit la main qu’elle lui tendit et se dirigea maladroitement jusqu’à la sortie, où un homme les attendait après avoir installé une plateforme qui permettait à Jamie de sortir de l’appareil. Il descendit par la rampe et fit un signe de tête à celui qui l’avait mise pour le remercier. Puis, il leva son nez vers la ville qui se trouvait devant lui et resta quelques instants ébahi, tel un enfant découvrant le monde. Il avait vu des tas de photos et connaissait tous les mérites de Londres, et pourtant il ne s’attendait pas à ça, ni d’être aussi curieux de voir la suite. Mais un détail ne manqua pas de lui sauter aux yeux : la température, beaucoup plus hivernale que ce qu’il avait chez eux à cette période de l’année. Il frissonna et se maudit de n’avoir pas pensé à emmener plus de vêtements chaud. Il leva finalement des yeux brillants d’excitation vers Cassie, de qui il tenait toujours la main, pour lui dire. « Alors, on commence par quoi madame le guide ? »

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JASSIE

Elle est heureuse. Cassie n’est que joie, que bonheur quand elle est avec Jamie. Elle ne sait absolument pas d’où vient ce sentiment mais c’est comme ça depuis qu’elle est revenue à lui il y a un an de ça. Elle dort, un sourire sur les lèvres alors que l’homme à ses côtés est crispé, nerveux. Il a peur, elle le sait, mais elle lui fait combattre sa peur, elle fait de son mieux. Cass a définitivement une bonne influence sur Jamie et elle ne le sait que trop bien c’est pour ce motif qu’elle en profite tant qu’elle le peut. Elle est son point faible et elle ne sait que trop bien. Elle se réveille en douceur une fois arrivée à Londres, par habitude. C’est un sourire crispé de la part de Jamie qui l’accueille alors qu’elle lui fait remarquer que tout s’est bien passé durant le vol. Parle pour toi la marmotte, t’as rien vu du voyage ! Elle rit. Elle sait qu’elle dort tout le temps comme ça. Mais on est arrivés à destination. Et je vais pas souffrir d décalage horaire, moi. Elle rit joyeusement et se lève, disant simplement qu’on va amener leur valise chez elle et qu’ils peuvent donc visiter. D’accord, tant qu’on sort de ce machin rapidement ça me va. Elle sourit timidement et sort, frissonnant de tout son être quand elle est sortie de l’appareil. Hey mais il fait super froid ! Elle râle, ne pouvant pas s’en empêcher. Elle est frileuse, elle n’aime pas le froid alors qu’elle est celle qui y est née. Elle jette un coup d’œil à Jamie, qui lui vient de l’hémisphère sud. Il semble encore plus congelé qu’elle, pas franchement habitué aux températures si négatives dans sa petite ville natale. Alors, on commence par quoi madame le guide ? Elle plisse les yeux et réfléchit. On commence par aller se prendre un bonnet et un manteau chaud chacun. Elle dit avant de l’entraîner à pied, puisqu’ils ne peuvent pas prendre de taxi avec le fauteuil de Jamie. Elle ne connaît que les magasins de riches, alors c’est là qu’elle va, ne pensant qu’ils n’ont pas les mêmes moyens. Elle se débarrasse bien vite de sa veste en cuir pour la troquer contre un long manteau bien plus chaud, un bonnet et une écharpe. Elle regarde Jamie. Equipe toi, y en a besoin. Je t’avance chaton, t’inquiètes. Elle lui fait un sourire qu’elle veut rassurant et discute avec la vendeuse jusqu’à ce qu’ils sortent, elle le regarde. Tu sais… ici, c’est pas la même Cass. Ici, j’suis une putain de gosse de riche et j’aurais du mal à t’emmener dans des trucs pas trop chers, désolée. Dis moi si tu me reconnais plus d’accord ? Faut me rappeler à l’ordre des fois… Elle reprend sa main et avance dans les rues, l’emmenant dans les endroits les plus touristiques.

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Jamie avait commencer à appréhender ce voyage dès que sa meilleure amie avait prononcé le mot avion et cette nervosité ne l’avait plus quitté jusqu’à ce qu’ils soient complètement posé sur le sol anglais. Le soulagement était immense pour le jeune homme qui pouvait enfin respirer correctement, sans être compressé par toute cette peur. Ils étaient tous deux en un seul morceau et il en était ravi. A son réveil, Cassie lui affirma avec évidence que tout c’était bien passé, alors qu’elle avait fait la marmotte pendant que lui flippait. Il la rembarra sèchement et elle protesta de nouveau, en disant qu’elle ne souffrirait pas de décalage horaire, elle. Ça il s’en moquait bien, il préférait être en plein jet lag plutôt que de mourir –pour de bon cette fois- dans son sommeil. Il soupira pour montrer son exaspération et sortit de l’appareil avec elle, pour se retrouver au grand air britannique. Un fois dehors, celle-ci dit à voix haute ce qu’il pensait depuis qu’ils avaient mis le nez dehors : il faisait froid. Alors qu’elle était originaire d’ici et donc normalement habité à ces températures de saison, contrairement à l’australien, qui avait l’habitude de passer les fêtes de fin d’années sous le soleil. Il rit, amusé de la situation, et approuva d'un hochement de tête en grelotant, avant de demander à la brune le programme, puisque c’est elle qui devait lui présenter les lieux. Et évidemment, la première idée qui lui vint venue à l’esprit fut de faire les boutiques pour s’acheter de quoi se couvrir. Il leva les yeux au ciel et rétorqua. « C’est pas la peine tu sais, on peut attendre chez toi. » Pour elle en tout cas qui avait des habits chez elle et Jamie en avait un peu dans ses valises, mais peut-être pas suffisamment pour de telles températures qu’il n’avait pas anticipé. De toute façon, ses protestations passèrent dans l’oreille d’un sourd et il se fit malgré tout traîné dans les magasins. Une fois arrivé, elle lui dit ce qu’il devait s’acheter et s’assura de lui payer, ce qu’il détestait et lui fait bien comprendre en lui jetant un regard noir. Mais il n’avait pas son mot à dire et choisi un manteau un peu au hasard, ainsi que des gants et une écharpe, qu’il ne rechignera pas à mettre aussitôt sortit. Comme promis, une fois arrivé en caisse, ce fut la jeune femme qui paya le tout et il écarquilla les yeux en voyant le prix excessivement cher. Il s’en voulut de ne pas avoir regardé les prix au préalable, car il ne pourrait certainement pas lui rembourser une somme pareille, bien qu’elle devait s’en douter. Il dit poliment au revoir aux caissières et voulut attendre de passer la porte pour déverser sa colère sur la brune, mais celle-ci le devança, expliquant qu’elle n’était pas la même ici et cela lui fit un petit pincement au cœur. Il aimait sa Cassie et ne souhaitait pas la voir comme cette gosse de riche pourrie gâté, qu’il savait qu’il n’allait pas aimer. Au moins elle le prévenait et il n’allait certainement pas se gêner pour la rappeler à l’ordre comme elle le demandait, notamment maintenant. « D’accord. Bas à partir de maintenant je choisirais les boutiques où on va et je paye mes trucs. Pigé ? Je tiens pas à me faire entretenir par toi. » Il râlait, mais au fond il savait qu’elle le faisait avec plaisir et ses attentions le touchait. Il en profita ensuite pour enfiler ses nouveaux achats et fut bien content d’être au chaud pour commencer les visites, main dans la main avec sa meilleure amie, à qui il sourit. Jamie s’émerveilla devant tout ce qu’il voyait et demandait à la jeune femme chaque fois où ils se trouvaient. « Et là, c’est quoi ? » Demanda-t-il une fois de plus en arrivant dans un nouveau lieu.

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Cassie a décidé de faire visiter à Jamie sa ville natale et ce n’est pas pour rien : Londres est magnifique et elle sait que malgré le fait qu’il soit anxieux quant à l’idée de prendre l’avion, il est impatient de visiter la ville. Elle paie tout, tout est à ses frais : elle n’utilise pas l’argent qu’elle possède quand elle est en Australie et il faut bien que ça serve à quelques choses par moment, c’est la moindre des choses. Ils sortent de l’avion et la première chose qui frappe Cass, c’est le froid : elle en a l’habitude, certes, mais elle n’a jamais aimé _ça et elle a l’impression qu’il fait plus froid que d’ordinaire. Ainsi, quand Jamie lui demande ce qu’ils vont faire, son premier réflexe est d’aller acheter de quoi se tenir chaud. C’est pas la peine tu sais, on peut attendre chez toi. Foutaises ! Lui, il n’aura pas de vêtements chauds. Elle n’a de toute façon pas le courage de tenir et elle l’emmène bien rapidement dans un magasin, un haut de gamme, puisque c’est tout ce qu’elle connaît. Elle paie les quelques centaines de livres qu’elle doit au magasin avec sa carte et sort, expliquant à Jamie tout en se couvrant. Ici, elle est riche, elle ne connaît pas la vie normale, elle ne connaît que la vie de luxe puisqu’elle a grandi ainsi. La seule chose qu’elle connaît qui n’est pas pour les riches, c’est les bars et les clubs. D’accord. Bas à partir de maintenant je choisirais les boutiques où on va et je paye mes trucs. Pigé ? Je tiens pas à me faire entretenir par toi. Elle fronce les nez, énervée. J’irais pas dans les petites boutiques avec toi, j’en connais pas, en plus. Ils visitent, tout joyeux qu’ils sont. Ce n’est pas un si petit différent qui va les mettre en froid, ils sont bien plus proches que ça après tout. Et là, c’est quoi ? Elle regarde la grande roue qu’il désigne. Ca, c’est London Eye… La plus belle vue de Londres. Je t’emmènerais pas, c’est un truc d’amoureux, désolée. Elle rit doucement et l’emmène à Buckingham Palace, où ils s’amusent à faire les cons devant les gardes qui ne bougent pas. Ensuite, elle l‘emmène chez elle. Putain de grande baraque, dans une résidence privé. Besoin d’être sur liste pour pouvoir entrer, et besoin de carte pour les invités. Elle en prend une pour Jamie et rentre chez elle, l’emmenant grâce à l’ascenseur jusqu’à sa chambre, située au deuxième étage. Elle regarde autour d’elle. Voilà un moment qu’elle n’a pas été dans cette chambre trop grande pour elle. Tu voudras dormir avec moi ? J’ai un lit à eau ! Elle rit et lui fait n sourire puéril avant de se jeter sur le lit après s’être découverte.

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L’épreuve de l’avion étant enfin passé, Jamie pouvait pleinement profiter de son arrivé à Londres et commencé les visites qui l’enthousiasmait tellement. Mais d’abord, Cassie choisit d’aller rapidement faire les boutiques pour qu’ils puissent se protéger du froid, car ici, il ne faisait pas aussi beau que chez eux et ils venaient d’en faire l’expérience. Manteaux, gants, bonnets, tout était bon pour les deux amis, mais qui sortirent avec une note phénoménale de la boutique, ce qui ne plut pas vraiment au jeune homme. Ce cadeau du voyage l’avait déjà gêné au départ et il n’aimait pas qu’elle continue de dépenser son argent, même arrivé ici, en lui offrant des choses hors de prix, ce qui n’avait jamais été son genre de toute façon. Il ne se gêna pas pour le lui faire remarquer et elle fronça le nez, signe qu’elle n’appréciait pas ce qu’il disait, il soupira et rétorqua. « Et bas faudra apprendre, c’est pas si terrible. » Elle commençait déjà à se la jouer riche et il n’appréciait pas ça. Heureusement cela se calma tandis qu’ils rentraient dans le cœur de Londres, pour découvrir les endroits les plus touristiques. Il se laissa mener par Cassie qui connaissait bien davantage que lui et qui pouvait ainsi lui montrer ce qu’il y avait de mieux dans cette ville, décoré aux couleurs des fêtes. Rapidement ils se retrouvèrent sur une grande place, dominé par une grande roue et Jamie lui posa des questions sur ce bel endroit, bondé de touristes des quatre coins du monde. Il n’y avait aucun doute que cela devait être la plus belle vue de Londres, à en croire par la file d’attente interminable, qui ne le faisait pas regretter de ne pas y aller. De toute façon, ce n’était pas là le frein qui l’empêchait d’y aller, mais plutôt son fauteuil qui n’était surement pas adapté pour ce genre de chose, donc au fond, c’était peut-être mieux que la brune ne veuille pas y aller. Malgré tout, il ne put se retenir de dire, amusé. « T’es méchante, j’aurais bien aimé voir, moi ! On aurait pu faire semblant d’être en couple, on dirait déjà de toute façon. » Puis ils reprirent leur route vers Buckingham Palace, où les fameux gardes postés devant les grilles, restaient impassible devant les passants. C’est Cass qui commença à faire l’imbécile devant les hommes et il fut obligé de la rejoindre, trouvant tout de même cela très drôle. Les pauvres, ils devaient en avoir marre toute la journée de se faire embêter par des touristes idiots. Leur première excursion toucha à sa fin et la jeune femme l’emmena enfin jusque chez elle, dans une demeure immense qui ressemblait davantage à un château qu’à une habitation. Il se laissa entraîner à l’intérieur, ayant l’impression d’être une personne importante après avoir eu besoin d’une carte spéciale pour entrer. Il fut impressionné par tout ce luxe et jetait des regards inquiets à Cassie, ne se sentant pas vraiment à sa place, du "petit peuple" qu’il était. Ils prirent l’ascenseur, pratique bien que surprenant dans une maison, pour se rendre à la chambre de sa meilleure amie, toujours aussi démonstratif de ses moyens et bien loin de ce qu’il connaissait. Il la regarda retirer son manteau et en fit de même, alors qu’elle se jetait tout sourire sur son lit, à eau selon elle, tout en lui proposant de dormir avec elle. Il sourit et s’approcha, parce qu’au fond, il n’y avait même pas besoin de demander étant donné qu’il dormait déjà ensemble le reste du temps. « Ouais, mais je vais tester ton truc avant. » Il s’approcha et toucha le lit, curieux, il fronça les sourcils, analysant la situation, mais le mieux était d’essayer et c’est pourquoi il sortit de son fauteuil à la force des bras, pour se mettre sur le lit. Il s’enfonça directement et se laissa tomber, surprit et se mit à rire. « C’est trop bizarre ! » Mais plutôt confortable, il était bien et regarda le plafond, profitant de ce petit moment de détente où il pouvait se dégourdir un peu, après être resté assit le reste de la journée. « Vous faites vraiment pas les choses à moitié ici, tout est… énorme et très chère ! Je pensais pas que c’était à ce point et encore moins que tu aimais ça. » Dit-il avec un petit sourire, regardant l’intérieur de la chambre de sa meilleur amie, qui ne dérogeait pas au règle du reste de la demeure.

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JASSIE

Elle n’est pas du genre à se balader dans les boutiques du petit peuple. Cassie, à Londres, elle ne connaît que la grande vie, elle ne connaît que le côté riche de la ville, que les défilés de mode et le luxe de tous les jours. Ils commencent presque à se disputer, énervés tous les deux. Cassie se fiche de payer tout à Jamie, et lui il ne s’en fiche pas visiblement, alors que ça représente une goutte d’eau aux yeux de la fortune de la demoiselle. Et bas faudra apprendre, c’est pas si terrible. Elle soupire. Jamais elle n’apprendra à aller dans ces petites boutiques qu’elle juge inutile. De toute manière, c’est trop tard, elle a déjà acheté et elle se décide à le faire visiter. Il lui montre London Eye, le repère des amoureux, là où elle a rêvé pendant toute son adolescence qu’on l’embrasse. Mais il y a une file énorme de gens qui attendent pour monter et en plus, elle ne tient franchement pas à se rendre avec son meilleur ami dans l’endroit des amoureux. T’es méchante, j’aurais bien aimé voir, moi ! On aurait pu faire semblant d’être en couple, on dirait déjà de toute façon. Elle sourit en coin. Nah, rêve pas, on dirait pas. Elle rit doucement et lui fait un petit sourire, ils continuent à aller faire les ânes dans l’espoir de faire rire les gardes de Buckingham Palace, en vain. Ils rentrent finalement chez Cassandre, qui se montre tout ce qu’il y a de plus blasée devant tout ce luxe dont elle a l’habitude : ce n’est pas franchement le plus important. Ils vont dans sa chambre et elle propose naturellement à Jamie de dormir avec elle comme ils le font si souvent. Ouais, mais je vais tester ton truc avant. Elle attend qu’il soit prêt et elle le regarde s’enfoncer dans le lit en riant joyeusement comme le ferait un gamin. Il y a longtemps qu’elle n’a pas vu Jamie rire comme ça, de choses simple sans qu’elle ne fasse la con pour le forcer à avoir un minimum de semblant de joie de vivre. C’est trop bizarre ! Elle rit. Oui, c’est clair que ça change des matelas classique à ressort, et elle dort bien mieux là-dessus. Il n’y aurait pas Jamie avec elle, elle dormirait très mal, seule dans un grand lit à ressort qui grince. Vous faites vraiment pas les choses à moitié ici, tout est… énorme et très chère ! Je pensais pas que c’était à ce point et encore moins que tu aimais ça. Elle se tourne pour se mettre sur le ventre et le regarde de ses grands yeux clairs. On vient pas du même monde chaton… J’ai grandi avec tout ça, c’est une partie de moi que tu connais pas et que tu aimerais pas parce qu’elle est absolument pas comme ta petite Cassie. Elle lui fait un petit sourire timide et va pour se redresser, le regardant. Demain matin on a rendez vous avec un mec qui a un doctorat alors tu t’habilles bien et tu te tiens bien ok ? Il connaît mes parents et tout le monde pense que je suis en couple avec toi. Elle lui fait un petit sourire et elle commande une pizza à faire livrer chez elle, pour le coup ravie de se faire une petite soirée télé avec son ami. Ensuite, elle lui montre un endroit où il peut se doucher et qui est accessible pour lui en vue de la taille de la douche, qui ressemble à une pièce en elle-même, avant d’aller de son côté également prendre sa douche et de revenir en nuisette après avoir embrassé ses parents, sa tignasse brune en chignon. Elle le regarde. J’espère vraiment que Londres va te plaire mon chaton… Tu verras le nouvel an par ici c’est complètement différent. Elle dit en fouillant sur son téléphone pour demander aux volets automatiques de se fermer tout en allant se coucher, poussant un soupir d’aise alors qu’elle se glisse dans les draps et les couettes molletonnées.

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Décidément, Cassie n’était pas la même ici et son meilleur ami ne savait pas s’il devait s’en plaindre ou pas. Depuis leur arrivé elle se comportait comme une parfaite petite anglaise aux poches bien remplis, que ce soit en lui offrant des vêtements hors de prix ou par sa demeure aux allures extravagante. Mais après tout, elle était comme ça depuis toujours et il ne la connaissait simplement pas sous cet angle, dans son habitat naturel. Ils passèrent l’après-midi en ville, de London Eyes, où la jeune femme refusa d’aller, jusqu’à Buckingham Palace où ils firent les idiots. En soit, une journée déjà bien remplis et qui en avait mis pleins les yeux à Jamie. Mais c’était sans compter sur la demeure Richards qui étaient très impressionnante et mettait mal à l’aise le jeune homme, faisant grincer son siège pour avancer dans les grandes pièces silencieuse, éclairé par d’immenses lustres de cristal. Il ne se sentait pas à sa place, mais suivit la brune jusqu’à sa chambre, pouvant enfin se détendre un peu plus. Il était seul avec elle à présent et ils pourraient donc retrouver leur complicité habituelle, loin du regard de ses parents ou de la communauté britannique qui comptait tant aux yeux de sa meilleure amie. La première chose qu’elle lui présenta fut son lit à eau, qui ne manqua pas d’intriguer le jeune homme et qui l’essaya aussitôt. La sensation était nouvelle, mais pas désagréable, ce qui le fit rire aux éclats, sous le regard de la brunette. Il finit par s'y habituer et fit remarquer à Cassie à quel point il était étonné par tout ce luxe, dans lequel elle était à son aise, alors qu’il la connaissait davantage pour sa simplicité. Elle se tourna alors sur le ventre pour lui faire face et lui expliqua ce qu’il savait déjà, qu’elle n’était pas le même ici, ce dont il avait déjà pu faire l’expérience. Et comme elle venait de le dire, il n’aimait pas ça, ce qu’il fit comprendre par un soupire et sa mine renfrogné. « Moi j’aime bien ma petite Cassie comme elle est. » Ensuite, elle se redressa pour lui expliquer le programme du lendemain, en y accordant une importance particulière, à en croire ses propos, puisqu’il devrait faire attention à lui pour rencontrer cette fameuse personne. Cela le fit rire. « Tu me mets la pression là, on va rencontrer le président ou quoi ? » Il se moquait gentiment d’elle et alla coller un baiser sur sa joue, avant de reprendre son sérieux. « Je me tiendrais, mais c’est pas parce que je suis pas riche que je vais faire n’importe quoi tu sais. Par contre, à part une chemise, j’ai pas grand-chose de classe, hein, ça ira ? » Il ne savait pas si il devait prendre mal son propos, remettant en cause ses capacités à ce tenir en société, mais ce n’était pas vraiment son genre, alors il se contenta de penser qu’elle le prévenait juste, pour ne pas qu’il se retrouve comme un plouc au milieu d’eux, même si c’était surement ce qui allait se passer. Mais il fut piqué par la fin et un sourire en coin apparu sur ses lèvres, lorsqu’il reprit. « Et comme ça, j’ai l’honneur d’être ton mec ? On va vraiment devoir faire semblant ? » Puis ils passèrent la suite de la soirée dans le lit, a mangé une pizza que la brune avait fait commandé, tout en se marrant devant la télé qu’il avait parfois du mal à comprendre à cause de leur accent très prononcé, ce qui lui fit remarqué que celui de sa meilleure amie se faisait entendre. Une fois terminé, elle lui indiqua une salle de bain, qui avait une douche immense et il fut soulagé de l’apprendre, car il commençait à craindre ce genre de détails qui pourrait s’avérer problématique pour la suite du séjour. Il prit donc son nécessaire de toilette pour aller prendre une bonne douche et se changer pour la nuit. Après plusieurs minutes dont il profita pleinement, il ressortit, avec son habituel jogging et un tee-shirt, les cheveux légèrement humide. Cassie n’était, quant à elle, pas encore sortie, ce qui lui laissa le temps de se réinstaller dans le lit, sous les couettes cette fois, bien au chaud. Il attendit peu avant qu’elle ne réapparaisse, vêtue d’une nuisette qu’il n’avait jamais vu et qui l’obligea à la regarder quelques instants. Il ne l’avait jamais vu aussi bien habillée pour dormir et il dû lui dire, amusé, après avoir détaché son regard d’elle. « Même tes pyjamas changent ici ? » Elle le rejoignit ensuite sous les draps et activa la fermeture des volets à partir de son téléphone, ce qui le désespérait encore plus. Finalement, elle lui avoua qu’elle espérait qu’il aimerait Londres et lui assura que le nouvel an ici était différent, ce dont il ne doutait certainement pas. Il lui fit un sourire et dit. « C’est déjà le cas pour l’instant, mais j’ai hâte de voir la suite… J’suis sûr que ce sera génial, ça ne peut pas être autrement avec toi. » Il rit doucement et s’enfonça un peu plus dans le lit, avant de l’attirer contre lui, où il put enfouir son visage dans son épaule et respirer son odeur, avant de chuchoter. « Merci Cass, c’est vraiment parfait… »

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Elle est très heureuse de permettre à Jamie de découvrir sa ville et son pays, et Cassie sait parfaitement que ça ne se ressent que trop bien dans ses réactions. Elle est excessive, elle lui achète trop de choses, trop souvent. Il le lui fait remarquer mais la jeune femme n’y fait pas tellement attention pour le coup ; elle aime trop offrir des choses à son ami. Ils sont presque à se disputer, il ne comprend pas comment elle peut se sentir bien dans cet univers de luxe qui n’était auparavant pas tellement le sien. Moi j’aime bien ma petite Cassie comme elle est. Elle lâche un bref soupir : vaut mieux ne pas poursuivre cette discussion, elle ne veut pas s’engueuler avec son ami ; a la place, elle le prévient que le lendemain, il va devoir bien se tenir, juste pour le prévenir parce qu’elle le connaît et qu’elle sait la réaction qu’il va avoir en se rendant compte qu’elle a emmené pour voir un médecin pour des cours de rééducation. Tu me mets la pression là, on va rencontrer le président ou quoi ? Elle rit et le regarde. Ca serait plutôt la Reine sachant qu’ici c’est une monarchie pour info. Tu pourrais connaître l’histoire des anglais ! Elle lâche un rire et le tape doucement. Je me tiendrais, mais c’est pas parce que je suis pas riche que je vais faire n’importe quoi tu sais. Par contre, à part une chemise, j’ai pas grand-chose de classe, hein, ça ira ? Elle le regarde. Elle sait bien que ce n’est pas un sauvage, elle connaît son meilleur ami, notamment pour vivre avec lui depuis un bon bout de temps. Je sais que t’es bien élevé, oui la chemise suffira. Au pire on ira t’acheter de quoi t’habiller vite fait avant. Et si tu préfères je peux aller voir dans la chambre de mon jumeau, il fait à peu près ta taille. Elle rit et le regarde avec un petit sourire. Et comme ça, j’ai l’honneur d’être ton mec ? On va vraiment devoir faire semblant ? Elle le regarde. Faire semblant. La perspective a franchement l’air de l’intéresser il ne peut pas dire le contraire. Un petit sourire en coin s’affiche sur les lèvres de la jolie brune. Faire semblant si tu veux, mais pas de bisou. On se tient la main et on est proche comme d’hab et voilà. J’ai jamais eu de copain et ils risquent de te harceler je ne veux pas t’effrayer. Elle lâche un rire et après s’être baffré de pizza devant la télé, ils vont se doucher. C’est Cass qui arrive la deuxième, trouvant un Jamie bien installé dans les draps. Même tes pyjamas changent ici ? Elle fait un sourire timide et rougit légèrement en le regardant, sentant les yeux de l’homme regarder son corps presque nu. Quoi, tu vas te plaindre ? C’est toujours plus sexy que les pyjamas licorne et panda que j’ai pour chez toi ! Elle rit et se met dans les draps avec lui, lui avouant qu’elle espère qu’il va aimer l’endroit. C’est déjà le cas pour l’instant, mais j’ai hâte de voir la suite… J’suis sûr que ce sera génial, ça ne peut pas être autrement avec toi. Il l’attire contre lui et elle se blottit dans le bras de l’homme, le serrant contre elle alors qu’il a son visage dans son cou. Cass se sent bien, comme ça, elle se sent à sa place même si elle ne le lui avouera jamais. Merci Cass, c’est vraiment parfait… Sa voix n’est que murmure et elle frémit, caressant ses cheveux comme elle le ferait s’ils étaient un couple.
***
Le lendemain, elle se réveille les cheveux détachés, toujours contre Jamie. Si elle est de nature à beaucoup bouger dans le lit, quand elle est avec son meilleur ami tout ceci disparaît pour le mieux, évidemment. Elle se lève en douceur après avoir collé quelques baisers dans le cou de son ami, souriante. Debout toi… j’vais me doucher. Elle lui chuchote avant de se rendre dans la salle d’eau, se douchant et ressortant maquillée assez simplement avec un rouge à lèvre rose clair qui la fait ressembler à une petite fille et elle enfile une robe qui lui arrive au dessus du genou avec des escarpins noirs et sobres. Une fois prête, elle attend son ami et ils se rendent en voiture, après avoi galéré à mettre le fauteuil dans le coffre, jusqu’à l’université. Bonjour, je suis Cassandre Richards et je voudrais voir le docteur Travelyan s’il vous plaît. Elle dit avec son accent on ne peut plus évident dans ses paroles, sa main serrant celle de son amie.

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Leur première journée sur le sol anglais touchait à sa fin et après quelques différents sur les goûts de luxe de la demoiselle, ils changèrent de sujet pour parler de ce qu’il allait faire le lendemain. Il semblait y avoir au programme une rencontre avec une personne importante dont Jamie ignorait tout, mais où il se faisait malgré tout traîner, sans savoir de quoi il s’agissait. Pour se moquer, il sous-entendit qu’ils allaient rencontrer le président, compte tenue de la solennité avec laquelle elle avait énoncé la chose. Mais à vouloir faire une blague, celle-ci c’était retourner contre lui, car il avait oublié que ce pays ne possédait pas de président et bien une reine. Il se sentit honteux d’avoir dit une telle bêtise et elle ne manqua pas de l’en disputer, le tapant au passage. Il se dégagea pour ne pas recevoir trop de coup et s’écria. « Oh ça va, je le savais ! Juré ! » Et il rit tout de même avec elle, bien que quelque peu gêner, car il savait pourtant qu’ici était une monarchie, mais il ne pouvait pas penser à tout. Reine ou pas, cela semblait être un rendez-vous important pour sa famille où il devait faire bonne figure et cela passait par ses vêtements, comme elle venait de lui suggérer et il hocha les épaules, n’ayant surement rien à la hauteur de ce qu’elle attendait. Finalement, la chemise semblait suffire et heureusement, car il ne voulait pas qu’elle lui achète d’autres choses ou embête son frère pour quelque chose d’aussi futile à ses yeux que les vêtements. « Ça fera l’affaire t’inquiète pas, merci. » Lui répondit-il souriant et content qu’elle ne le prenne pas pour un sauvage parce qu’il n’avait pas été élevé dans ce milieu, même s’il ne doutait pas vraiment de ses intentions à son égard. Par la suite, elle souleva quelque chose qui l’intrigua, comme quoi ils pensaient tous qu’ils étaient en couple, alors qu’ils ne c’était pourtant jamais présenter tel quel et il voulait donc connaître plus de précision sur son rôle à jouer, si c’était effectivement ce qu’il devait faire. Et sa réponse le décontenança un peu, s’ils faisaient ça, ils devraient faire comme d’habitude, sans bisou, ou le mieux étant de se comporter normalement pour ne pas risquer d’être effrayer par ses parents qui pourraient se montrer envahissant. A moins que ce ne soit eux qu’elle ne voulait pas effrayer en leur présentant un gendre handicapé. Mais il se retint de le dire et essaya de cacher qu’il était un peu vexé, car il n’avait vraiment aucune raison de l’être au fond et il se surprenait lui-même de penser ça. « Ouais, comme d’hab quoi et ils penseront bien ce qu’ils veulent, on s’en fiche. » Il lui sourit doucement et ne souleva plus le sujet pour le restant de la soirée, qu’ils passèrent devant la télé à manger de la pizza, avant d’aller se doucher pour ensuite se retrouver dans le lit qu’ils allaient partager. Et lorsqu’il la vit revenir vêtue d’une simple nuisette dévoilant les courbes de son corps, il ne put s’empêcher de la regarder, ce qui fit rosir ses joues. Gêner également, il détourna les yeux et lui lança une énième pique sur ses habitudes différentes ici, à laquelle elle répliqua en lui demandant s’il allait vraiment se plaindre qu’elle porte des pyjamas plus sexy. Il secoua la tête et répondit avec un petit sourire en coin. « En effet, c’est plus sexy… Mais elles étaient bien tes licornes aussi, ou quand tu mets mes tee-shirts ! » Il n’ajouta rien de plus pour ne pas la mettre encore plus mal à l’aise et parce qu’il ne voulait pas qu’elle se change, car il fallait avouer qu’elle était quand même pas mal la dedans et qu’il allait avoir la chance de l’avoir toute la nuit. Cette perspective le réjouissait, aimant toujours dormir avec son odeur et son corps chaud tout contre lui. Et c’est dans cette position qu’il se mit lorsqu’elle l’eut rejoint et dans ce moment intime, il la remercia pour ce voyage qui lui faisait énormément plaisir et profita de ses caresses dans ses cheveux qui le faisaient frissonner et qui ne tardèrent pas à l’endormir, la serrant toujours dans ses bras.

Au petit matin, ce sont les baisers de Cassandre dans son cou qui le réveillèrent en douceur et un sourire endormi, mais ravi, flottait sur ses lèvres. « Bonjour… » Il aimait se réveiller comme ça, surtout qu’il avait bien dormi avec la jeune femme contre lui et ce lit qui était tout simplement parfait, sans aucun doute meilleur que celui de chez lui. Heureux dès son réveil, il s’étira longuement, avant de se rendre lui aussi à la salle de bain où il se prépara, enfilant un pantalon noir, ses chaussures les plus classe et une chemise blanche, ouverte sur les deux boutons du col. Un petit coup de brosse, dents propre et il pouvait rejoindre sa meilleure amie, elle aussi habillé pour l’occasion. Ils s’approuvèrent mutuellement leurs tenues et prirent la voiture pour se rendre dans un endroit qui lui était encore inconnu. Cela devait vraiment être important pour qu’ils s’obligent à prendre la voiture, avec un chauffeur en plus, alors qu’il avait l’habitude de se déplacer sur ses propres roues et que ce n’était pas facile de caler un fauteuil dans le coffre. Par chance, ils avaient réussis et ils se rendirent jusqu’à l’université comme l’indiquait l’enseigne de cette énorme bâtisse. Avec l’aide de Cassie et du chauffeur, il remonta sur son siège et suivit la brune, ne sachant vraiment pas où ils se rendaient et surtout ce qu’ils allaient y faire. Ils pénétrèrent à l’intérieur et la brune se rendit directement à l’accueil, pour demander un certain docteur. La laissant faire, il en profita pour regarder autour de lui et vit plusieurs affiches, et autres distinction pour ce fameux docteur, qui vantait ses mérites sur de "miraculeuse guérison" suite à une nouvelle forme de rééducation qu’il semblait avoir inventé. Ses sourcils se froncèrent et il regarda dans la direction de sa meilleure amie qui s’apprêtait à entrer dans le bureau où l'on venait de l’inviter et il tira doucement sur sa main pour la faire rester. Il était hors de question qu’il rentre là-dedans sans explications, même s’il n’arrivait pas à croire qu’elle ait arrangé ça derrière son dos. « On fait quoi là Cassandre ? » Demanda-t-il d’un ton sec, qui ne laissait place à aucune plaisanterie tandis qu’il plantait ses yeux dans les siens.

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JASSIE

Elle dort tout contre lui et elle est bien. Cassie, comme une enfant le ferait, a à présent pris l’habitude de dormir avec son ami, contre lui, en lui caressant les cheveux. Enlacés ainsi, ils ont vraiment l’air d’un couple, surtout qu’elle respire son odeur avec un petit sourire. Elle se serre contre lui et fais un sourire avant de coller de doux baisers dans son cou, le voyant quand elle s’écarte doucement à sourire avec un air endormi. Bonjour… Sa voix n’est que murmure, un doux murmure qui fait frissonner tout le corps de la Richards. Elle le regarde et va finalement se doucher, enfilant des vêtements sobres mais élégants, qu’elle n’a absolument pas l’habitude de porter en général. Ca lui donne l’air femme, et cassie n’est qu’une grande enfant. Mais ça l’entraîne pour quand elle sera avocate, au moins. Elle approuver et passe la main dans les cheveux de son Jamie préféré pour le recoiffer un peu avant de se rendre en voiture –taxi plutôt- à la plus grande université de Londres, demandant à voir le Docteur avec qui elle a pris rendez vous, impatiente. Elle ne voit pas Jamie regarder, et elle sursaute quand il prend sa main pour l’empêcher d’entrer dans la salle où on leur propose d’aller. Elle fait un sourire poli à la secrétaire qui la scrute avec un air interrogateur. Excusez nous un instant.. Elle se tourne vers Jamie, les yeux légèrement écarquillés par la surprise, et a un frisson dans le dos quand elle voit son regard, davantage encore quand il lui adresse la parole. On fait quoi là Cassandre ? Elle lui fait un sourire. Un sourire désolé, et elle l’emmène à part dans une salle que vient de lui indiquer la jeune femme, refermant derrière eux. Elle s’assied sur lui et elle le regarde. Il ne peut pas être en colère contre elle. Pas longtemps, en tout cas. Elle colle de rapides baisers dans son cou, elle lui fait un petit sourire. Mon chaton… C’est ça ton plus gros cadeau d’anniversaire. Quoi que tu oses dire, quoi que tu me dises, je sais que tu veux récupérer tes jambes. Il va rien te faire, on va juste parler. C’est que de la réeduc Jamie. Tu imagines pas les galères que ça a été pour t’avoir un rendez vous, normalement y a des mois d’attente. Je t’en prie mon chat… Je veux te voir totalement heureux, tu comprends ? Son regard se fait suppliant alors qu’elle se rapproche doucement de son oreille pour y murmurer un Je t’en supplie accepte.. Elle caresse sa joue et reste près de son oreille, une de ses mains dans les cheveux de l’homme, assise sur ses genoux et les jambes par-dessus l’accoudoir de son fauteuil comme elle en a l’habitude.

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A Londres, dans un superbe lit à eau et réveillé par les baisers dans son cou de sa meilleure amie, il n’y avait rien de mieux pour Jamie. Une fois qu’il eut émergé du pays des rêves, il se prépara pour ce mystérieux rendez-vous, avant de rejoindre Cassie dans sa chambre. Elle le recoiffa un peu et il la remercia par un sourire, avant qu’il ne monte en voiture. Cela faisait bien longtemps qu’il n’utilisait plus ce genre de transport à cause de son fauteuil et il profita de cette sensation, qu'il n’allait certainement plus lui arriver avant longtemps. Ils pénétrèrent ensuite dans une université de renom du pays, où il ne savait pas du tout ce qui l’attendait. Il laissa donc la brunette s’occuper de tout et attendit sagement non loin, regardant les affiches qui allaient l’éclairer sur la suite des évènements. L’homme qu’ils allaient voir semblaient être connus pour ses talents en rééducation, puisqu’il avait rendu la marche à un bon nombre de personnes, plus reconnaissantes les unes que les autres. Les indices se mirent en place dans son esprit, mais il n’arrivait pas à croire ce que son amie venait de faire. Il avait répété un nombre incalculable de fois qu’il n’essaierait pas de réapprendre à marcher et une boule vint se former dans son ventre à l’idée de ce qui l’attendait. Son plus grand frein était la peur évidemment, celle de l’échec, de la déception, ou de savoir que cela ne lui ferait pas retrouver sa vie d’avant. Non, il ne voulait pas. Mais avant, il devait au moins avoir la certitude que c’était de cela dont il s’agissait et ne se préoccupant pas le moins du monde qu’on les attendait, il tira sur la main de Cassandre pour lui demander, d’un ton tranchant. Elle tente de lui faire un sourire qui ne l’atteint pas et elle s’excusa brièvement à la secrétaire, avant de l’entraîner plus loin, s’asseyant sur lui dans la foulé. Elle l’embrassa de nouveau dans le cou, dans l’espoir de le calmer et de se faire pardonner pour ce qu’elle avouait enfin. Il était évident qu’il lui en voulait, mais elle savait s’y prendre pour lui faire perdre sa colère, ce qu’il détestait d’ailleurs. Il se laissa faire malgré tout. « T’avais pas le droit de faire ça. Que je le veuille ou non, ce n’est pas à toi de prendre cette décision et de me mettre au pied du mur. Tu n’es pas à ma place. Je sais que tu penses pas à mal et que tu veux juste m’aider, mais tu sais que je voulais pas et que j’aime pas ça, que les raisons te plaisent ou non. » Répondit-il ensuite, sur un ton de reproche, mais plus doux que précédemment. Ses câlins avait réussi à le calmer et son air suppliant l’acheva une bonne fois pour toute, tandis que ses caresses et ses chuchotements firent frémir tout son corps. Il croisa longuement son regard, une main sur ses cuisses pour la maintenir sur lui. Puis soupira, exaspérer par la capacité de persuasion de sa meilleure amie et même si tout n’était pas gagner, il capitula. « Bon, je peux avoir deux minutes s’il te plait ? » Il l’embrassa ensuite sur la joue pour lui montrer qu’il n’était pas fâché et qu’il voulait simplement prendre le temps de digérer l’information, de se préparer. Il sortit donc de l’établissement et resta devant, au grand air, où il posa ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains. Il ferma les yeux et prit de grandes inspirations. Voilà, il allait enfin être fixé. Il n’était pas prêt, c’était encore trop tôt, mais une part de lui était tout de même curieux de savoir ce que le médecin allait pouvoir lui dire. Finalement, de longues minutes, il se redressa, plus déterminé et retourna à l’intérieur. Il rejoignit Cassie et prit sa main qu’il serra fort, anxieux, pour se donner du courage et lui jeta un regard, un timide sourire sur les lèvres. « Parce que je veux pas que tu te sois embêter pour rien et faire perdre son temps à ce type. Mais c'est bien parce que c'est toi. Donc, on y va ? »

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JASSIE

Cassie fait de son mieux pour que Jamie passe un bon moment à Londres. Elle n’est pas pour ainsi dire sûre de ce qu’elle fait mais elle a tout programmé, y compris des choses qui ne vont au début pas tout à fait lui plaire, et le programme pour le premier véritable jour qu’ils vont passer dans la capitale anglaise est de ceux là qui ne vont pas plaire à Jamie. Cassie le sait parfaitement, mais elle ne lui dit rien, même quand ils sont dans l’université, parce qu’elle sait pertinemment que sinon il va rebrousser chemin. A la place, c’est au moment où elle allait entrer qu’il vient et lui demande confirmation. La demoiselle va s’enfermer avec l’homme dans une salle indiquée par la secrétaire et s’installe sur lui, collant des baisers dans son cou comme elle le ferait si elle était en couple avec lui. Ils sont très proche, sans doute même qu’ils sont trop proches mais pour être tout à fait honnête elle ne fait pas tellement attention à ça. T’avais pas le droit de faire ça. Que je le veuille ou non, ce n’est pas à toi de prendre cette décision et de me mettre au pied du mur. Tu n’es pas à ma place. Je sais que tu penses pas à mal et que tu veux juste m’aider, mais tu sais que je voulais pas et que j’aime pas ça, que les raisons te plaisent ou non. Elle entend d’ores et déjà dans sa voix qu’elle a réussi à calmer à force de baisers dans le cou et de murmures qui font frissonner de partout son ami. Elle sait définitivement s’y prendre avec lui-même s’ils ont vraiment l’air d’amoureux. Mais étant donné qu’elle a totalement l’habitude elle n’y prête pas plus attention que ça. Il a l’air de réfléchir et d’être agacé en même temps. Bon, je peux avoir deux minutes s’il te plait ? Elle lui lance un air interrogateur et lâche un rire quand il colle un baiser sur sa joue et elle hoche la tête, se levant rapidement pour le laisser y aller. Elle attend nerveusement avec un sourire gêné pour la secrétaire. Au bout de longues minutes pour la demoiselle, des minutes qui lui semblent une éternité, elle peut finalement voir son meilleur ami revenir. Parce que je veux pas que tu te sois embêter pour rien et faire perdre son temps à ce type. Mais c'est bien parce que c'est toi. Donc, on y va ? Elle rit et serre encore plus sa main avant de se pencher pour l’embrasser sur la joue, chuchotant un Merci… quasiment inaudible. Ils entrent dans le bureau et tiennent une longue conversation avec le médecin, Cass caressant tout le temps le dos de la main de Jamie pour le réconforter et affichant un grand sourire sur son beau visage quand le docteur affirme qu’une rééducation est possible, mais qu’il faut faire des radios. Cass tend celles qu’elle a chipé à son ami au cas où et le docteur les regarde, attentif. Elle sourit quand il propose de commencer la rééducation dès le lendemain en leur indiquant une liste de centres en Australie puisqu’ils y vivent. Elle prend la main de son ami, elle la serre, ravie. Ils ressortent quelques heures après : heureusement qu’il n’a que peu de rendez-vous par jour ! Elle le regarde et rit comme une enfant, elle se rapproche de lui et se met sur ses genoux en riant, l’enlaçant et le errant, les larmes aux yeux, le visage dans le cou de son ami. On a réussit… Tu vas les récupérer tes jambes mon chat… Tu vas remarcher… Tu pourras m’emmener danser… Les larmes aux yeux, trop heureuse qu’il puisse remarcher, elle rit joyeusement et caresse ses joues avec un grand sourire. Tu veux rentrer et on se fait une journée télé ? Tu veux faire quoi chaton ? Elle lui demande en se relevant doucement, redevenant la jolie bourgeoise de Londres qu’elle est.

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❝Jassie❞
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Sans vraiment savoir comment, Jamie s’était laisser embarquer par sa meilleure amie et se retrouvait dans l’enceinte d’une université. Il lui fallut un petit moment avant de comprendre ce qui se passait là : Cassie avait pris secrètement rendez-vous avec un médecin reconnu pour ses talents, afin qu’il examine le cas du jeune homme. Tout ce qu’il avait refusé depuis un an et qu’il n’était toujours pas prêt à faire, mais ça, Cassie s’en moquait bien puisqu’elle venait de lui en faire la surprise. Ce qui l’étonna effectivement, mais qu’il n’apprécia pas du tout. Ses traits s’étaient durcis et il s’adressait de façon plus sèche à la jeune femme, avec qui tout était en câlins depuis ce matin. Il n’aimait pas être en colère contre elle, mais là, il n’avait plus le choix. Il n’aimait pas qu’on prenne des décisions pour lui et pour des choses aussi importantes en l’occurrence. Il se laissa alors emmener dans une autre salle pour parler en privé et laisser à la brune l’occasion de s’expliquer. Au final, cela ressemblait plus à une séance de bisous pour se faire pardonner qu’autre chose. Il n’avait pas du tout envie de cela, mais il ne pouvait certainement pas lui résister et continuer de lui en vouloir lorsqu’elle faisait ça. Elle lui rappelait à quel point il l’aimait au fond et que ses intentions étaient bonnes. Il dû alors se ranger de son coté, mais demanda comme condition de lui laisser quelques minutes avant. Elle accepta, avec son euphorie naturelle, lui faisant comprendre qu’elle était heureuse de sa réponse finale et il put sortir prendre l’air quelques minutes. Il voulait prendre le temps de réfléchir, de peser le pour et le contre, tiraillé entre différents sentiments. Finalement, il retourna à l’intérieur, prenant son courage à deux mains et rejoignit la demoiselle. Elle le remercia, ravi et ils entrèrent dans le bureau du médecin, leurs mains jointes pour se soutenir. Il s’accrocha à se contact, anxieux, alors que l’homme face à eux commençait à leur expliquer les procédures et tout le fonctionnement de la rééducation. Il en avait déjà entendu parler, mais n’y avait pas prêté attention puisqu’il ne comptait pas le faire jusqu’à maintenant. Il écoutait donc attentivement ce qu’il disait, suspendu à ses lèvres, voulant croire à ce qu’il disait, une légère lueur d’espoir dans les yeux. Ayant tout anticipé, Cassie lui donna ses radios et il lui lança un regard interrogateur, ne sachant pas comment elle avait pu mettre la main dessus. Le docteur les regarda et leur annonça qu’il pourrait commencer la rééducation le plus tôt possible, leur donnant l’adresse de plusieurs cliniques auxquels il allait appeler pour appuyer sa candidature. Cela lui faisait chaud au cœur et il ne savait plus quoi dire, sous le choc de ses nouvelles qu’il n’arrivait pas encore à imaginer. Il lui demanda plus de détails, puis le remercia du bout des lèvres, sincèrement touché, et sortit de la pièce avec sa meilleure amie, qui lui sauta directement au cou. Il sentait sa voix pleine d’émotion et croisa son regard brillant. Elle était heureuse et ne cessait de le serrer contre elle, de rire joyeusement et de l’embrasser. Cela était communicatif et il souriait fièrement, la serrant dans ses bras, même si pourtant il lui restait une pointe de doutes. La voir dans cet état lui faisait plaisir et était suffisant pour vouloir continuer, pour elle et il ne voulait certainement pas la décevoir, alors qu’elle était si contente qu’il puisse remarcher. Toutefois, il devait la mettre en garde, car même si ces nouvelles étaient encourageantes, elles n’étaient pas acquises pour autant. « Pas si vite, c’est pas encore fait… Mais je te promet que je t’emmènerais danser un jour. Et faut que t'arrêtes de faire cette tête, sinon on va finir déprimer ! » Dit-il doucement, frissonnant à ses caresses sur ses joues, avant de prendre lui aussi son visage dans ses mains, puis de déposer un baiser sur son menton. Que serait-il sans elle ? Elle se releva finalement et lui proposa de passer la suite de leur journée à profiter du lit, tranquillement. Même si cette idée était tentante, il se souvenait d’une chose qu’elle avait évoqué et sur laquelle elle ne c’était pas vraiment étendue. Elle avait évité le sujet, mais lui n’avait pas oublié et il se fit un plaisir de le lui rappeler, avec un petit sourire en coin, sournois. « A toi de faire un truc pour moi maintenant. Je crois que t’avais un défilé prévu ce soir… Je veux te voir ! »

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JASSIE

Elle est heureuse. Ça y est, elle est absolument certaine que ça va arriver. Jamie va de nouveau pouvoir utiliser ses jambes pour le plus grand bonheur de la demoiselle. Pas qu’elle soit obsédée à l’idée que son petit ami récupère ses jambes, elle a seulement très envie de le voir sortir à nouveau, et c’est pour ce motif que se moquant du regard des autres, elle se met sur ses genoux et, pleine d’émotion, se laisse aller toute à sa joie.Pas si vite, c’est pas encore fait… Mais je te promets que je t’emmènerais danser un jour. Et faut que t'arrêtes de faire cette tête, sinon on va finir déprimer ! Elle rit et sent une larme couler, avant de lui parler de ce qu’ils vont faire cette aprèm. Les deux meilleurs amis en viennent ainsi à parler d’un défilé qui a été prévu depuis un bout de temps, visiblement. A toi de faire un truc pour moi maintenant. Je crois que t’avais un défilé prévu ce soir… Je veux te voir ! Elle lui en a parlé mais elle ne pensait pas qu’il s’en rappellerait autant. Elle rougit, elle est gênée qu’il s’en rappelle, surtout que les défilés, par ici, ne sont pas toujours habillés. Elle n’est pas sûre que ce soit une très bonne idée. Et pourtant, ils rentrent en taxi, et une fois dans la chambre de la demoiselle une fois qu’un Jamie tout gêné eut à affronter le père de Cass notamment vu que sa mère est largement moins intimidante. Ils sont montés, et Jamie se fait une joie de lui rappeler le fameux défilé. Elle se prépare toute l’après midi et le soir, c’est surmaquillée que la demoiselle se rend au défilé, regardant Jamie. Tu te mets devant ? Je me bougerais promis. J’te laisse prendre des photos si tu veux. Elle rit et va passer sa soirée à défiler en bikini, gardant toujours un regard, un sourire pour son meilleur ami.

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