burning desire for you, baby -r.

Je ne prévoyais que rentrer et sortir. La seule raison pour laquelle ma voiture était fermée et stationnée, c'était par souci pour l'environnement. Sinon, je l'aurais bien laissée rouler. Parce que j'avais en tête que je rentrais, que je payais un plat pour emporter, et que je ressortais une fois que je l'aurais en main. Sauf qu'alors que je me rendais au comptoir où on pouvait passer des commandes pour emporter, mon regard balaya le bar, et j'aperçus Cassandre, assise les jambes croisées sur le tabouret, portant une jupe qui faisait rêver à sa cuisse cachée par le tissu. Je souris, les mains dans les poches. La demoiselle au comptoir me demanda ce qu'elle pouvait me servir. « Non, rien, désolé. Merci. » Lui lançais-je dans la confusion - elle m'avait sorti de mes rêveries.

Je marchai jusqu'au bar, et je m'assis à côté de la belle demoiselle. Nous ne nous connaissions à peine. J'ignorais son nom de famille, et elle devait ignorer le mien. Je la connaissais d'abord de par Jamie et Sara, car elle était la meilleure amie de Jamie, selon mes connaissances. Nous nous étions rencontrés lors d'événements dans lesquels Jamie était impliqué. Puis, peu à peu, j'avais commencé à l'aborder même lorsque Jamie ou Sara n'étaient pas là. Le premier contact étant fait, c'était maintenant à moi de jouer. Parce qu'elle était belle, parce qu'elle avait un regard à détruire le plus solide des coeurs, parce que peut-être qu'elle pourrait me faire oublier Sara le temps qu'il faudrait. J'étais loin de me douter qu'elle vivait maintenant une sorte d'histoire avec Jamie, l'époux de Sara. Si je l'avais su, jamais je ne me serais avancé jusqu'à elle. Mais je l'ignorais. Alors je lui souris. « Qu'est-ce qu'une aussi belle femme comme Cassandre fait-elle seule dans un resto-bar ? » Un cliché. Une phrase toute faite, prête à être envoyée vers la première venue. Sauf que c'aurait pu être n'importe qui assise à ce bar, j'aurais commandé mon plat et je serais rentré chez moi. Mais il s'agissait de Cassandre.

Je sentis un regard quasi-offusqué se poser sur moi après que j’aie interpellé Cassandre. Tout de suite, je su que je venais de faire un faux-pas – croyez-moi, je suis capable de lire et de reconnaître n’importe quelle expression dans le visage et les yeux d’une femme. J’avais de l’expérience, depuis le temps. Et là, je venais de dire quelque chose qu’il ne fallait pas à Cassandre. Je compris tout de suite qu’elle était atteinte par ce qu’on appelle le dédain de son propre prénom quand elle me reprit et m’indiqua que je devais y enlever le andre pour le remplacer par le ie. Je m’assis à côté d’elle, un petit sourire amusé aux lèvres, qui se voulait aussi légèrement moqueur. « Oh, pardon. Cassie. » Répondis-je avec un ton de voix que j’aurais bien pu utiliser devant la reine d’Angleterre. En aucun cas je ne voulais l’offusquer (davantage). C’était simplement dans ma personnalité de me montrer un peu taquin et farceur. C’était à prendre ou à laisser. La jeune femme répondit finalement à ma question de départ, et j’hochai la tête. « C’est gagné. J’espère que tu n’es pas trop déçue de ce que tu as trouvé, par contre. » Trop confiant pour réellement croire qu’elle pourrait être déçue, je lui offris un sourire charmeur et commandai ma boisson, même si je n’avais pas prévu rester. Cassie me questionna à son tour sur ma présence ici. J’haussai les épaules en hochant la tête. « Habituellement, oui. Là par contre, tu as choisi la seule soirée où je ne prévoyais que rentrer et sortir avec un truc tout fait à manger chez moi. Sauf que voilà, je t’ai vue, seule avec ton verre, assise au bar, et je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser comme ça. Alors je suis venu. » Je rigolai légèrement, puis payai mon verre au serveur qui venait tout juste de le poser devant moi. Je lui laissai un généreux pourboire, n’ayant pas envie de me ramasser avec de la monnaie dans le fond de ma poche. Je remarquai que Cassie avait terminé son verre. « Tu en veux un autre ? La soirée est jeune … » Et puis, plus nous buvions, plus nous avions de chance de terminer dans les bras l’un de l’autre, et plus je pouvais espérer oublier Sara pour une nuit …

Au moins, Cass avait le sens de l’humour. Face à mon ton sarcastique, bien des femmes de mon entourage m’auraient trouvé con et auraient été blessées par un commentaire aussi insignifiant. Fallait-il songer à délaisser certaines de ses connaissances et à m’entourer de personnes plus proches de la personnalité de Cassandre ? Peut-être. Je ne me pencherais pas sur la question pour le moment, j’aimais bien avoir un grand réseau social composé de toutes sortes de personnes. Ma confiance en moi semblait jouer en ma faveur pour ce cas-ci puisque la brunette me renvoyait des sourires en coin de lèvres et un regard séducteur. J’adorais jouer à ce petit jeu, j’avais même oublié à quel point. Depuis le retour de Sara, ma routine de drague avait été chamboulée. Son retour avait réveillé des sentiments sur lequel j’avais fait une croix en même temps que mon deuil, pour me protéger. Maintenant que je pouvais l’apercevoir n’importe où, je m’étais calmé sur mes ardeurs envers les autres femmes. Pourtant, depuis notre discussion sur la plage, je me disais que j’allais sans doute devoir attendre longtemps avant qu’elle ne mette de l’ordre dans sa tête. Il fallait bien que je m’occupe pendant ce temps.

Je rigolai à la réplique de Cassie quant à la pitié éprouvée à son égard. « Je n’appellerais pas cela de la pitié, quand même … mais une attention, oui. » La demoiselle s’approcha finalement de moi et m’embrassa sur la joue, avant de caler son verre. Je souris. Elle prenait elle aussi les devants ; la soirée allait être intéressante, finalement. Moi qui pensais la terminer seul devant la télévision, j’appréciais la tournure des événements. Je proposai un autre verre à la demoiselle, qu’elle accepta avec un éternel sourire en coin. Elle prit de mes nouvelles. « Oui, je suis content qu’on ait finalement une occasion de se parler seul à seul. Ça nous permettra de mieux nous connaître … quand on est avec tous les autres, c’est souvent moins facile. » Je pris une gorgée de mon verre avant de continuer : « Je vais bien ! Le train-train quotidien qui continue. Je songe à me démarrer une clinique de physiothérapie à moi, on verra bien, faut que je regarde ce qui est possible … » Je lui souris. Je ne voulais pas entrer dans les détails importants de ma vie actuellement, cela ferait fuir Cassandre. Le retour d’un amour qu’on croyait perdu et l’avancement d’une maladie qui me tuerait ? De quoi casser l’ambiance. « Et de ton côté ? » La questionnais-je avec intérêt.

J'avoue qu'à toutes les fois où j'avais rencontré Cassandre, celle-ci n'avait jamais été saoule comme le reste du groupe. Personnellement, j'étais le premier à annoncer le début d'un concours de calage de bière. Et le premier à monter sur le podium, aussi. Mon attitude du lycée m'avait suivie jusqu'à l'approche de ma trentaine. Je ne sais trop s'il fallait être fier ou non d'avoir conservé aussi longuement sa réputation de fêtard au sein de la population de Bowen, mais il s'agissait des faits et je ne pouvais pour le moment rien faire pour les changer. Et puis, ce n'était pas ce soir, devant une Cassandre visiblement prête à se laisser aller un peu plus qu'à l'habitude, que j'allais brusquement changer. On verrait pour la suite, on verrait lorsque Sara se serait fixée, on verrait où j'en serais alors. Pour ce soir, j'étais le bon vieux Woody, insouciant et grand charmeur.

À bien y penser, il était étrange qu'il ne se soit jamais passé quoi que ce soit entre Cassie et moi. Nous avions l'habitude de sortir avec Jamie et Sara, en quatuor. Eux étant en couple, nous étant les meilleurs amis de l'un ou l'autre des membres du couple, c'aurait été tout à fait plausible qu'on ait essayé de se caser. Même que Sara et Jamie auraient pu pousser un peu plus. Pourtant, ils n'avaient jamais fait quoi que ce soit laissant sous-entendre que Cassie et moi aurions pu être quelque chose de plus. En même temps, j'en étais quand même reconnaissant à Sara, car cela m'aurait déçu que la femme que j'aimais en silence tente de me pousser dans les bras d'une autre.

Sans plus penser à cette situation hypothétique qui ne s'était jamais passée, je questionnai Cassandre sur les nouveautés dans sa vie. J'appris qu'elle revenait de Londres. « Pour la neige, y'a toujours le marché hivernal et les pistes de ski qui pourront t'aider à être moins nostalgique. Paraît que c'est assez bien. » Dis-je en souriant. Je n'y étais pas encore allé, cela venait tout juste d'être mis en place, mais on en parlait à la télévision locale ce matin. « Qu'est-ce qui pourrait mettre un peu plus d'action, dans ta petite vie ? » Demandais-je avec un sourire charmeur. Puis Cassie me reparla ensuite de ma clinique, se montrant intéressée par mon idée, ce qui m'encouragea dans mon projet. « Oui, idéalement ! J'crois qu'avec tous les surfeurs qu'on a, et les autres sportifs, y'aura une assez bonne clientèle. Sans parler des accidentés et tous les autres qui pourraient en avoir besoin. » Je voulais rester à Bowen parce que j'adorais cette ville et que je détestais l'idée de devoir me rendre à la ville voisine pour travailler. « C'est pour quand, ton diplôme ? » Demandais-je. Je savais qu'elle était en droit, mais j'ignorais quand elle devait passer l'examen du Barreau et compléter ses stages. Je bus quelques gorgées de mon verre. J'achevais mon troisième.

Cassie m'apprit qu'elle était déjà allée dans ce faux hiver créé au milieu de la ville de Bowen. J'hochai la tête avec un grand sourire, puis rigolai un peu lorsqu'elle avoua que ce n'était pas aussi froid que chez elle. « Oui, je sais, mais quand même. Le froid du Canada, de la Russie, Groenland et compagnie, c'est quand même pas facile à reproduire ! » Dis-je en souriant. J'étais déjà allé dans les deux premiers pays cités, pour des compétitions de vélo de montagne dans le temps où j'en faisais encore. Évidemment, je m'y étais rendu l'été car les compétitions se faisaient sur des montagnes à sec, mais j'avais parfois prolongé mes séjours pour attendre les premiers froids. Je n'étais jamais resté plus longtemps, trouvant que les froids de novembre et décembre étaient déjà bien assez froids. Je demandai finalement à Cassie ce qui pourrait mettre de l'action dans sa vie qu'elle disait ennuyante pour le moment. Sa réponse me décocha un petit sourire en coin, dragueur, et un petit regard séducteur. « Ah c'est sûr, si tu cherches de l'action, tu parles à la bonne personne. » J'avais toujours été un amoureux des sensations fortes, allant d'un saut en parachute à l'orgasme le plus étourdissant de votre vie. Je terminai mon verre et en recommandai un autre, et pour Cassie aussi puisqu'elle achevait également le sien. La demoiselle me questionna davantage sur mon projet de clinique, et je lui détaillai ma pensée et mes plans. Par contre, je n'étais pas rendu aussi loin qu'elle dans mes préparatifs. Je secouai la tête. « Non, non, du tout. C'est encore un petit projet dans ma tête, mais faudra éventuellement que je me trouve des prêts, des investisseurs, oui. » J'avais présentement trop de choses en tête - notamment par rapport à Sara et à ma maladie - pour songer sérieusement à ma clinique. Tôt ou tard il faudrait que je me botte les fesses, mais ça pouvait encore attendre ; j'étais professionnellement encore jeune. À mon tour de questionner Cassie sur ses études. Je fronçai les sourcils. « Pas un vrai métier ? Pourtant je peux te lister des noms de personnes qui en vivent très aisément. » Dans ma tête, mannequin était un métier comme un autre, avec son lot d'avantages et de désavantages. Comme on dit, il n'y a pas de sous-métier. « T'as quel âge ? Mi-vingtaine genre non ? Même si tu devenais avocate à 27 plutôt que 26, serait-ce si grave ? » J'avais tendance à encourager les autres à poursuivre leurs rêves. Après tout, j'avais lâché l'école après le lycée pour devenir champion mondial de vélo de montagne. Retraité à 22 ans, j'étais retourné aux études après, tout simplement.

Je fus assez surpris de la proposition de Cassandre. Assez que je faillis m’étouffer avec ma gorgée. Mais je dissimulai assez bien mon étonnement et ne fronçai que légèrement les sourcils. J’avais maintenant l’impression d’être dans un rendez-vous d’affaires, ce qui ne me plaisait guère étant donné que je tentais de mettre cette jeune femme dans mon lit. Je ne voulais pas que, par la suite, mes actes soient vus comme malintentionnés ou quoi que ce soit. Je raclai ma gorge subtilement en déposant mon verre sur le comptoir, prenant un air sérieux. « Ah oui ? Des contacts ou un truc dans le genre ? » La questionnais-je. C’était quand même mystérieux, son histoire. Malgré tout, je devais avouer que je la trouvais très généreuse de me proposer cela, surtout que l’on ne se connaissait pas plus que ça. « En tout cas, je garde ça en tête, ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd c’est sûr … Merci beaucoup de l’offre, Cassie. Si jamais ça se concrétise, on pourra aller en discuter autour d’un dîner. » Proposais-je. Et tout d’un coup, je me dis que je ne devais pas merder sur ce coup, si jamais nous passions la nuit ensemble. Il faudrait que ce soit clair dès le début que ce ne serait qu’une histoire de fesses sans lendemain. Parce que si elle s’accrochait comme Lily-Anaëlle l’avait fait, par exemple, je ne pourrais la mener en bateau. Et le faire rien que pour l’argent, ce n’était pas du tout mon genre, je n’étais pas un connard quand même. Je ne voulais cependant pas non plus me fermer des portes en gâchant notre relation.

Nous parlâmes finalement de son diplôme, pour clore ce sujet sur l’argent qui ne nous mettait pas forcément confortables ni l’un ni l’autre pour le moment. Ce n’était pas le moment idéal pour discuter de prêts et d’intérêts. Je parlai de son métier de mannequin, qu’elle dénigrait à cause de ses parents. Prise deux pour manquer de m’étouffer quand elle me parla de son contrat pour Victoria’s Secret. « … Victoria’s Secret ? Genre … t’aurais été un ange ?? Putain … T’aurais été … Wow. » Dis-je en la regardant de la tête aux pieds, l’imaginant très bien dans leurs petits costumes sexy avec de grandes ailes. Je ne manquais jamais leur défilé annuel. C’était rempli de beautés. « Et qu’est-ce que tu veux dire, ne pas t’embrouiller avec Jamie ? » Je n’avais pas bien saisi cette partie et son lien avec l’offre de la compagnie de sous-vêtements. J’hochai finalement la tête à sa réponse sur ses parents un peu exigeants, comme tout parent qui se respecte, en fait. Mais ceux-ci semblaient encore plus intenses dans leurs demandes. « Oui, oui, je comprends ça. L’opinion que mes parents ont de moi aussi m’importe, juste qu’ils en demandent visiblement moins que les tiens. » Dis-je avec une petite moue désolée pour Cassandre qui avait à endurer cela. La jeune femme sourit puis se leva, avouant qu’elle devrait arrêter de boire. Puis elle me confia qu’elle revenait, et partie vers les toilettes en titubant. Je rigolai en la regardant partir, ne manquant pas de laisser mes yeux sur le bas de son dos.

J’avais aussi la tête qui tournait. Le rire me venait plus facilement, puisque je rigolais encore tout seul de la démarche de Cassandre. Je terminai mon verre d’un trait et regardai autour de moi. Tout le monde était en conversation, aucun regard sur moi. Je me levai donc, un air espiègle au visage, et je me rendis vers les toilettes en tâchant de ne pas avoir l’air bourré, même si j’avais également quelques verres de trop dans le nez. J’ouvris doucement la porte des toilettes des femmes. Cassandre sortait de la toilette et se dirigeait vers le lavabo. J’arrivai derrière elle et nos regards se croisèrent dans le miroir. Elle se demandait ce que je foutais là, et je me contentai d’approcher d’elle et de coller mon bassin à ses fesses, l’une de mes mains se porta à ses cheveux et je les tassai sur un seul côté afin de dégager une partie de son cou, où je vins déposer mes lèvres. « J’arrive plus à te résister, Cassie … » Murmurais-je dans son oreille.

Quand la discussion se dirigea vers le cas de Jamie, je tentai de cacher la désapprobation dans ma tête. Je ne comprenais franchement pas ce que Cassandre sous-entendait par le fait que son meilleur ami était possessif et même jaloux de ce que je pouvais en comprendre. Jamie était l’époux de Sara, ils venaient de se retrouver, et même si je me doutais que les retrouvailles seraient difficiles surtout avec ce qui s’était passé à la plage entre Sara et moi, je ne pensais pas que Jamie pouvait agir de la sorte avec Cassandre. À mes yeux, cela me semblait même inconcevable, inimaginable. Cette découverte m’agaçait au plus haut point, car même si tout ce que je désirais était que Jamie sorte du portrait, je ne voulais pas que Sara en soit blessée par la même occasion. Malheureusement, les paroles de Cassandre sonnaient une alarme dans ma tête. Jamie lui cachait quelque chose. J’ignorais encore qu’il s’agissait de l’amour qu’il portait à sa meilleure amie. Et que c’était réciproque.

Je pense qu’un peu de vengeance se cachait derrière ma soudaine impulsion d’aller rejoindre Cassie aux toilettes. Certes, le désir avait toujours été très présent entre nous, mais le fait de savoir que Jamie la convoitait sans se soucier de Sara m’avait donné le coup de pied qu’il me manquait pour faire le saut. J’ouvris donc la porte et me rendis jusqu’à la belle brunette afin de déposer des baisers dans son cou. Elle gémissait déjà de satisfaction et de plaisir. Elle souriait timidement, mais je savais que c’était dans la poche. Nous nous séduisions depuis tellement de temps, il s’agissait de la suite naturelle des choses. Assouvir notre envie, ne plus jamais en reparler. Après mes chuchotements, elle m’assura que je ne devais plus résister, alors. Elle n’avait pas besoin de me le dire deux fois. Je souris, et la tournai vers moi afin de pouvoir atteindre ses lèvres avec toute la fougue que je possédais. Cassie riait, m’embrassait, et me caressait de ses douces mains. Ici ou chez quelqu’un fut la question qui fit monter le désir en moi au point où je ne pouvais franchement plus sortir des toilettes. « Soyons fous … » Il s’agissait de plusieurs cabines de toilettes, ainsi la porte principale ne se verrouillait pas. J’entraînai donc Cassandre dans l’une des cabines que je verrouillai. Je plaquai la jeune femme sur la porte maintenant fermée, et ne voulant pas qu’elle ait à s’asseoir sur ces toilettes malpropres, je la déshabillai et la soulevai pour qu’elle entoure ses jambes autour de mon jean détaché. Sans plus tarder, je la baisai avec tout le désir brûlant et toute ma colère contre Jamie. Une délicieuse vengeance.