i know if i'm haunting you you must be haunting me. (jassie)

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❝Jassie❞
i know if i'm haunting you, you must be haunting me

L’attirance qui unissait les deux meilleurs amis était inattendue, puisqu’ils n’avaient jamais eu envie l’un de l’autre de cette façon jusque-là et ont toujours eut des relations fraternels, malgré leur proximité. Et pourtant, Cassie n’arrêtait pas de faire des allusions au jeune homme qui s'en montrait gêné et ne savait pas quoi en penser ou comment réagir. Il se laissa alors faire, se laissant submerger par les sensations que lui procuraient ses lèvres sur lui et qui le tentait un peu plus chaque fois. Mais maintenant qu’elle avait épuisé toutes ses remarques à son propos, il n’eut aucun scrupule à en faire de même. Certes c’était des compliments, mais il savait qu’elle n’aimait pas ça, comme le lui prouvait une fois de plus ses joues roses. Il n’arrivait pas à croire qu’elle ne puisse pas se rendre compte de sa beauté et de son charme naturel, bien qu’il n’y ait pas été aussi sensible auparavant. Il la contempla tendrement, sa joue empourprée lui donnait un air encore plus enfantin et il avait envie d’embrasser chacune d’elle, ce qu’il ne fit évidemment pas. Cassie par contre, vint coller un baiser sur sa joue, qu’il prit comme remerciement et lui sourit doucement. Finalement elle s’éloigna et il lui ordonna, pour rire, d’arrêter, car sinon cela allait mal finir. Ce qu’elle approuva en riant, soulevant un problème de taille qu’était le lit qu’ils allaient devoir partagé. S’il avait du mal à se contenir lorsqu’elle était à côté de lui, comment serait-il une fois que son corps serait collé au sien ? Non, il ne voulait pas y penser. Il n’y avait jamais rien eut de sexuel entre eux et cela devait continuer, c’est pourquoi il se rassura en disant, avec un sourire amusé. « T'as si peur ? C’est bon, on peut dormir ensemble, il va rien se passer. Pour le nombre de fois où on a fait ça, t’inquiète. » Après tout, il se voyait bien mal lui sauter dessus pendant la nuit, bien que cette idée lui évoqua des pensées qui le firent rougir et qu’il chassa rapidement de son esprit. Elle renchérit par la suite sur ses vêtements, avouant qu’elle n’avait rien de plus habillé. Cette confession le gêna de plus belle, ne sachant pas comment il ferait si son corps restait découvert à ce point tout le temps de leur séjour. « T’abuses… Tu sais qu’on est censé faire semblant d’être en hiver ? Heureusement que je vais pouvoir te prêter des tee-shirts. » Dit-il timidement, heureux de pouvoir lui sauver la mise et la sienne par la même occasion. Il ne se reconnaissait plus vraiment dans cette attitude d’adolescent et il devait se reprendre en main, pour cela, il devait se détourner de la brunette. Il reposa alors son attention sur le chocolat et en dégusta tranquillement la chantilly, ne pouvant pas s’enlever de la tête l’image de sa meilleure en train d’en manger. Il évita son regard et tenta de lui poser une question plus personnelle, dont il attendait la réponse depuis deux semaines. « Dis… tu regrettes ? Parce que j’avais l’impression que tu m’en voulais pour ce qu’il s’était passé… »

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JASSIE

Dormir dans un lit tous les deux. Voilà quelque chose que les deux meilleurs amis ont fait des milliers de fois, et pourtant, c’est bien la première fois que Cassie se retrouve à être nerveuse à cette idée, se demandant franchement s’ils vont pouvoir se tenir ou s’ils vont finir par s’envoyer en l’air comme des ados alors qu’aucun des deux n’est le genre de personne à faire ça. Mais elle doute, et en riant pour malgré tout faire par de ses doutes à la légère, elle lui dit. Et sa réaction naïve le surprend franchement pour être honnête. T'as si peur ? C’est bon, on peut dormir ensemble, il va rien se passer. Pour le nombre de fois où on a fait ça, t’inquiète. Elle sourit timidement. Elle espère ça, mais elle n’est quand même pas naïve à ce point et elle ne sait que trop bien qu’il ne faut pas rêver, elle ne sait que trop bien ce que ça risque de donner même si elles n’en a pas vraiment envie. Son petit sourire en dit long, ainsi que le rougissement de ses joues. Il y pense, exactement comme elle. Mais il ne le dit pas à voix haute. Il a raison. Peut être que s’ils ne le disent pas à voix haute ça leur paraîtra moins réel, peut être que s’ils se taisent tout ça disparaîtra, qu’ils redeviendront de simple meilleurs amis. Mais elle se doute bien qu’il ne faut pas rêver, même si ça permet toujours d’espérer. T’abuses… Tu sais qu’on est censé faire semblant d’être en hiver ? Heureusement que je vais pouvoir te prêter des tee-shirts. Elle rit doucement. C’est pas sa faute ! Non, elle n’a rien fait pour ça, mais alors rien du tout. C’est Alice qui a fait sa valise, et elle commence à mieux comprendre pourquoi sa meilleure amie ne lui a pris que des dessous. Elle savait très bien ce qu’elle faisait, elle savait pour eux deux. Alice est devin, si l’on peut le dire ainsi. C’est ta sœur qui a fait mon sac chaton, elle a prévu son coup limite j’crois bien. Elle dit, gênée, rougissante. Quand elle entend la question de Jamie, elle lève les yeux vers lui. Il croit qu’elle regrette. Il semble le croire de tout son cœur, et elle, elle culpabilise. Il croit qu’elle regrette, qu’elle n’en avait pas envie. Dis… tu regrettes ? Parce que j’avais l’impression que tu m’en voulais pour ce qu’il s’était passé… elle se mordille la lèvre pour ne pas carrément dire qu’elle se la bouffe, se la ronge à cause de la culpabilité. Non ! Sa réaction est vive, peut être même trop. Elle n’espère pas, elle espère qu’il ne va pas croire à un nouveau mensonge de sa part. Je regrette rien, c’est ma plus grosse bêtise de ma vie je crois, mais… c’était la meilleure partie du voyage. Elle rougit et réfléchit. Expliquer. Dire ce qu’elle ressent, sans pour autant se montrer blessante ou qu’il puisse l’interpréter d’une autre manière que ce qu’elle voudrait. C’est juste que… j’ai l’impression que ce baiser a changé mon regard, mon regard sur toi principalement. J’ai l’impression d’enfin me rendre compte que t’es canon et tout… Comme Lola elle disait… Elle dit, humiliée et gênée d’évoquer sa colocataire qui ne cesse jamais de le taquiner à ce sujet. Je te vois plus comme un frère, et c’est ça que je regrette. Je regrette de craindre de dormir dans tes bras parce que ça pourrait dégénérer, mais je regretterais jamais de t’avoir embrassé. En plus j’aurais enfin su ce que c’est de bien embrasser.Parce que mon dernier copain faut remonter à sept, huit si c’est pas neuf ans donc voilà.. Elle dit en se mordillant la lèvre.

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C’est une situation délicate dans laquelle se trouve Jamie, gêner par la présence de Cassie, qui ne fait qu’en rajouter des couches. Ils réussirent finalement à redétendre l’atmosphère qui était électrique entre eux, mettant en évidence le problème de lit, duquel il essaya de la rassurer naïvement. Mais puisque rien n’était gagné si facilement, elle expliqua par la suite qu’elle n’avait pas tellement de vêtements qui recouvraient son corps, ce dont il se moqua pour cacher son embarra, et elle lui en donna rapidement la raison : ce n’était pas elle qui avait prévu sa valise, mais sa sœur, Alice et elle semblait avoir plutôt privilégié les habits légers. Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent et il demanda, légèrement paniqué. « Hein, pourquoi ? ....Tu lui as dit ? » Il espérait que ce ne soit pas le cas, bien que l’équation semblerait évidente dans ce cas. Il se retourna ensuite vers son chocolat qu’il avait un peu délaissé et en but quelques gorgés, avant de se donner le courage d’interroger sa meilleure amie sur un sujet qui le tracassait. Elle répondit vivement que non, ce qui le surprit et le fit tourner son visage vers elle pour savoir ce qu’il en était. Il se mordilla la lèvre lorsqu’elle évoqua leur baiser telle une bêtise, déçu, mais elle se rattrapa en avouant que c’était la meilleure partie du voyage. Il en était soulagé, mais restait tout de même perplexe devant ce paradoxe et la laissa poursuivre, à propos de ce qu’elle ressentait. Il vit bien qu’elle était gênée lorsqu’elle disait tout cela, ce qui prouvait bien qu’elle lui parlait à cœur ouvert et il lui fit un petit sourire, satisfait par sa réponse qui correspondait aussi avec ce qu’il sentait au fond de lui. « Je comprends, pour aussi ça à changer… Je te voyais déjà plus comme une gamine, mais là, c’est encore différent… » Avoua-t-il à timidement, à son tour. Il posa ensuite sa tasse sur la table basse pour se rapprocher un peu d’elle et caressa tendrement sa joue pour la rassurer, au cas où elle croirait que ce baiser mettrait fin à leur amitié. « Mais je suis là et tu me perdras pas, j’veux pas qu’on gâche tout pour ça. Tu pourras encore dormir dans mes bras c’est promis et on continuera de faire les cons pour longtemps ! Ça finira par revenir comme avant… ou sinon autrement, tu verras. » Il affirme avec un sourire, son regard planter dans le sien. Ses doigts continuèrent de glisser le long de sa mâchoire et il s’arrêta au niveau de sa bouche, où il passa doucement son pouce sur ses lèvres. Elle l’attirait depuis longtemps et les toucher enfin était un soulagement. Et dans un murmure il dit. « Et j’ai bien aimé t’embrasser aussi, même si je comprends pas trop ce que ça veut dire.. »

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Ils sont tous les deux gênés. Ils ne savent pas quoi se dire, et l’ambiance se fait tendue, encore plus quand ils ont évoqué le problème du lit.. Comment ils vont faire pour dormir ensemble sans que ça ne dégénère ? Cassandre se pose assez clairement la question et quand elle voit le comportement naïf de Jamie, elle ne peut s’empêcher d’y croire. Elle veut y croire. Elle se justifie comme elle le peut, elle ne sait pas trop quoi dire quand il l’accuse de porter des vêtements aussi légers. Hein, pourquoi ? ....Tu lui as dit ? Elle secoue vivement la tête. Non, elle ne lui a pas dit ! Comment elle pourrait dire à sa meilleure aie chérie qu’elle a embrassé son frère et qu’elle rêve de se le taper ? Ca ne se dit juste pas, assez clairement ; Non, je suis pas encore complètement conne, James. Sa voix se fait lassée, elle se fait blasée. Je comprends, pour moi aussi ça à changer… Je te voyais déjà plus comme une gamine, mais là, c’est encore différent… Elle sourit en coin. Différent. Oui, c’est ça le mot, exactement. Mais Cass a peur du changement. Elle a peur qu’ils ne s’éloignent suite à ça, que ça ne change tout, surtout que c’est ce qu’il semble se passer en ce moment même. Mais je suis là et tu me perdras pas, j’veux pas qu’on gâche tout pour ça. Tu pourras encore dormir dans mes bras c’est promis et on continuera de faire les cons pour longtemps ! Ça finira par revenir comme avant… ou sinon autrement, tu verras. Elle rit. Autrement ! Ca lui plairait tellement, qu’ils reprennent autrement. Qu’enfin, elle ne soit plus Cassie la gamine, mais Cassandre la femme à ses yeux. Qu’elle ne soit plus une petite fille, qu’elle ait enfin quelqu’un, quelqu’un de sérieux pou que sa famille cesse de l’embêter. Mais il est marié. Elle le sait, à une de ses amies en plus de ça. Elle sent ses mains glisser sur ses joues et elle le regarde de ses grands yeux enfantins, laissant ses lèvres céder au contact du pouce de son ami et y comlant un doux baiser.Et j’ai bien aimé t’embrasser aussi, même si je comprends pas trop ce que ça veut dire.. Elle rougit et se mordille la lèvre. Elle non plus, elle ne comprend pas ce que ça veut dire. Elle a peur, mais en même temps elle sent quelque chose dans son ventre. De la joie? Elle ne sait pas. Je sais pas non plus... mais je suis contente qu'on reste amis quoi qu'il arrive. Je nous fais a bouffer ça te dit? elle propose avec un grand sourire. et si tu continues a t'approcher de mes lèvres elles vont te violer et je serais pas reponsable! elle dit en riant.

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Puisqu’il était temps de soulever les problèmes qu’ils pourraient rencontrer durant leur séjour, ils commencèrent par parler du lit qu’ils devraient partager, mais qui se régla rapidement, car Jamie ne voyait pas d’inconvénients à dormir avec elle. Cependant, le fait qu’elle ne porte que peu de vêtements et ce par la faute de sa sœur, le préoccupait davantage. En effet, cela le surprenait qu’elle ait tout organisé d’une façon aussi romantique si elle n’était pas au courant, il questionna donc la brune qui lui répondit que non, sur un ton qui laissait penser qu’elle était vexé. Même s’il ne regrettait pas leur baiser, ce n’était tout de même pas une raison pour le crier sur tous les toits et à Alice en l’occurrence, qui le prendrait surement mal. Il fallait reconnaître que tous ces indices étaient bizarres, mais il lui faisait confiance et mit cela sur le compte d’une coïncidence inconsciente de la part de sa cadette. Par la suite, il lui avoua ce qu’il avait sur le cœur avec une certaine timidité, ce qui sembla la ravir comme le prouva son rire et son regard pétillant. Soulagé il sourit à son tour et se risqua à toucher avec tendresse son visage, s’arrêtant sur ses lèvres qu’il frôla du bout des doigts. Il la sentit céder à son contact et y déposer un baiser, avant qu’il ne s’en écarte, tout chamboulé. Il la vit rougir, mais ce n’était surement pas autant que lui et elle se mordilla la lèvre, ce dont il ne put détacher son regard jusqu’à ce qu’elle ne vienne le couper en reprenant la parole. L’anglaise ne semblait pas non plus comprendre ce qu’il se passait entre eux et l’homme se sentait donc moins seul, d'autant plus qu'elle était contente qu’ils puissent rester amis, ce qui fit plaisir à Jamie qui en pensait de même. Elle proposa par la suite de manger et il acquiesça rapidement. « Oui carrément ! Tu me fais visiter avant ? » Il sourit et s’apprêta à sortir du canapé pour se remettre dans son siège quand elle l’interpella une nouvelle fois, pour le prévenir d’arrêter de toucher ses lèvres. Ne s’attendant pas à ça, il fut à nouveau gêner. « Hey ! T’as qu’à calmer tes ardeurs... » Il dit pour se défendre. Ceci était d’ailleurs un bon conseil pour chacun d’eux, pour ne pas qu’ils finissent par se sauter dessus comme deux adolescents. Il rit avec elle et se remit dans son fauteuil roulant, avant de prendre son sac sur ses genoux et la suivit dans les quelques pièces du chalet, aux allures confortable et romantique, qui correspondait merveilleusement bien à Cassie. « C’est chouette ici, on reste combien de temps ? » Demanda-t-il avec un sourire, en la regardant.

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Ils sont proches mais bien que Cassie soit effrayée par cette proximité, elle ne peut s’empêcher de la favoriser, en cherchant Jamie toujours un peu plus quand il essaie de s’éloigner d’elle. Malgré tout, quand ils finissent par se séparer, elle décide d’évoquer des choses bien plus légères et qui ne lui donnent aucune envie de sauter sur son ami : elle lui propose de faire la cuisine. Si par le passé, la demoiselle n’était pas très douée pour faire à manger, à présent c’est bel et bien fini : elle s’est mise à faire l’effort d’apprendre histoire d’arrêter d’intoxiquer Jamie quand elle lui fait à manger. Oui carrément ! Tu me fais visiter avant ? Elle hoche la tête et se lève, ne pouvant pas se retenir de faire une réflexion au sujet de ses lèvres au passage. Il ne doit pas les toucher, il est son point faible et elle ne veut surtout pas qu’il le sache. Elle le voit rougir et fait un sourire en coin, se retenant malgré tout de lâcher un petit rire quand elle entend sa réponse. Hey ! T’as qu’à calmer tes ardeurs... C’est ça, parce que lui il n’en a pas, parce qu’il est totalement innovent, assez clairement. Mais bien vite, l’incident est oublié, et il se met dans son fauteuil pour qu’elle lui fasse visiter, visitant en même temps. Si Alice visualise les deux amis comme un couple, chose d’ailleurs assez surprenante, elle a vraiment bien choisi le chalet, très coquet et tout à fait à l’image des deux jeunes gens. Tout ce qu’il y a de plus romantique, tout ce qui pourrait convenir à un couple pour la saint Valentin. Mais ils n’en sont pas un. C’est chouette ici, on reste combien de temps ? Elle sourit en coin. Elle ne sait pas pour combien de temps Alice a loué le chalet. Une semaine ou deux, faut que je vois avec ta sœur si je peux lui rembourser le paiement du chalet parce qu’elle à pas à payer pour nous… Elle dit en souriant doucement. Elle se rend dans la cuisine et commence à sortir de quoi faire à manger : au programme un petit risotto. Elle se remercie de s’être intéressée quand elle n’était qu’une gamine à ce qu’il se passait dans les cuisines du grand manoir duquel elle vient. Une fois que tout est près, elle a dressé la table et appelle Jamie, lui mettant un plateau avec les assiettes sur les genoux pour qu’il les apporte dans la salle à manger. Elle s’installe et lui sourit timidement. Bon appétit… Quand le repas est fini, elle se lève et va chercher de mousses au chocolat toutes prêtes, lui en donnant une. Tiens mon Australien préféré…

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Finalement, il ne fallut pas longtemps au deux amis pour trouver de quoi changer de sujet et permettre d’effacer le malaise qui s’installait entre eux, et qui ne faisait que s’accroître. Cassie proposa alors d’aller manger, ce dont il s’enthousiasma, mais demanda au préalable s’ils pouvaient visiter, car il n’en avait pas encore eut l’occasion. Elle accepta et une fois de retour dans son fauteuil, il la suivit à travers les pièces, toute plus chaleureuse les unes que les autres, même si la chaleur n’était pas ce qu’il manquait en Australie. Il se surprit plusieurs fois à détailler les courbes de la brune que ses maigres vêtements peinaient à dissimuler, mais il détourna vivement le regard chaque fois. Par ailleurs, il fut soulagé que le chalet soit adapté pour lui, ainsi il passait dans chaque encadrement de porte et il n’aurait pas de problème pour la salle de bain. Surtout que lorsqu’il lui demanda combien de temps ils restaient, elle annonça que cela serait pour une semaine, voire plus, ce qui était donc indispensable. Il fut tout de même surprit, ne s’attendant pas à ce qu’ils restent aussi longtemps et même s’il en était content, il avait aussi un peu peur. Mais il ne le montra pas et dit avec un sourire en coin. « Et moi qui pensait qu’on resterait qu’un week-end, tant mieux, on va bien s’amuser ! Enfin, j’espère qu’on va pas s’ennuyer. » Mais il n’en doutait pas vraiment, car ils avaient toujours de bonne idées pour faire passer le temps, sans parler de leur désirs surprenants. Elle ajouta par la suite que c’était Alice qui avait tout payé et il en était gêner, lui qui n’avait participé à rien et qui avait complètement oublié ce détail. « Ah oui, t’inquiète je m’arrangerais avec elle. » Se hâta-t-il de dire en lui rendant son sourire. Ensuite, elle s’éclipsa en cuisine et il en profita pour s’installer un peu dans la chambre qu’ils partageaient, ce qui lui permit, malencontreusement, de tomber sur les vêtements de la brune qui comportait, effectivement, très peu de tissu. Rouge, il referma rapidement le tiroir et poursuivit son rangement, avant de la rejoindre lorsqu’elle l’appela pour le repas. Il l’aida à tout installer et mangea tranquillement le risotto qu’elle avait préparé, qui était une vraie merveille, ce qui l’obligea à s’exclamer. « C’est super bon ! T’es vraiment trop forte Cass. » Il rit et termina le plat avec la même envie, et accueilli la suite avec gourmandise, en levant son regard vers elle quand elle lui donna le dessert. « Merci mon anglaise chérie. » Il sourit et engloutit le reste avec le même engouement, et commença à ramasser les assiettes en un tas, tout en lui demandant. « Alors on fait quoi maintenant ? On essaie de trouver un film à la télé ? »

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Dissiper le malaise s’est retrouvé à être une chose plutôt facile, en fin de compte. Elle était plutôt fière d’elle quand elle a proposé un petit repas après lui avoir fait visiter. Cassandre, qui s’est améliorée en cuisine à force de faire des repas pour son meilleur ami, a pris son temps pour le préparer une fois qu’ils ont eu terminé de visiter la maison. Et moi qui pensait qu’on resterait qu’un week-end, tant mieux, on va bien s’amuser ! Enfin, j’espère qu’on va pas s’ennuyer. Elle sourit en coin. Eux, s’ennuyer ? Jamais de la vie ! Ils trouvent toujours quelque chose à faire et dans le pire des cas ils iront faire des batailles de boules de neige quand les grands gamins qu’ils sont alors qu’ils ont la vingtaine passée. Ah oui, t’inquiète je m’arrangerais avec elle. Elle al regarde d’un œil bovin avant de répondre au bout de quelques instants. Non, t’inquiètes pas, je m’en occupe. Tu as pas besoin de payer, et en plus tu lui parles toujours pas je te rappelle espèce de grand idiot. Elle rit et lui fait un sourire en coin. Ils vont à table, enfin plutôt se poser devant la télé comme des ados, une nouvelle fois. C’est super bon ! T’es vraiment trop forte Cass. Elle, trop forte ? Pas vraiment. Elle essaie d’apprendre, elle essaie de s’améliorer vainement et elle rougit quand on lui fait des compliments dans ce genre. Merci chaton, tu es mignon. Elle sourit timidement encore et lui sert une mousse au chocolat. Merci mon anglaise chérie. Elle rougit et ne dit rien, finissant tranquillement sa mousse au chocolat, relevant les yeux vers son meilleur ami. Alors on fait quoi maintenant ? On essaie de trouver un film à la télé ? Elle le regarde. Ouai, mais on peut aller dans le lit s’il te plaît ? Elle demande en l’entraînant avec elle, s’installant dans le lit et se blondissant dans les couettes. Ca lui fait penser à l’Angleterre, elle adore les lits comme ça. Elle allume la télé et se blottit dans ses bras quand il s’installe et ferme les yeux. T’es confortable petit chat… Elle dit en riant.

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Maintenant que tout était réglé entre eux et qu’ils avaient mit les choses aux clairs, ils ne restaient plus à Cassie et Jamie que de profiter de leur semaine de répit, loin de leurs vies, dans un environnement hivernal, presque surnaturel. Seulement, ce petit séjour ne pouvait pas se payer seul et il ne devait surement pas rester à la charge de sa petite sœur, c’est pour cela qu’il proposa de payer, même si ce n’était pas au goût de la brunette. Il n’aimait pas qu’elle paie tout sous prétexte qu’elle avait plus d’argent que lui, évoquant par la même occasion son conflit avec Alice et il grommela. « On fera moitié-moitié. » Ils passèrent ensuite à table et le jeune homme s’extasia devant le plat qu’avait préparé sa meilleure amie, le dégustant jusqu’à la dernière miette. Ses compliments firent rougir la demoiselle, ce qui forma un sourire sur ses lèvres, car elle avait vraiment le don d’être adorable en tout occasion. Pour la suite, il proposa de se poser devant la télé comme deux pantouflards, ce qu’elle accepta, en posant la condition qu’ils aillent dans le lit. Au vue de leur précédente conversation, il ne s’attendait pas à ça et une brève hésitation le prit, avant qu’il ne se laisse finalement entraîner. Il la rejoignit alors dans la chambre, puis dans le lit en sortant de son fauteuil à la force de ses bras comme il en avait pris l’habitude et s’installa avec elle. La télé était allumée sur un programme qui lui était inconnu, mais qui n'était pas sa priorité de toute façon, puisque tout de suite après, Cassie se blottit contre lui. Il fut à nouveau surprit par ce contact, mais la laissa faire, passant son bras autour de ses épaules pour la serrer. Il frémit en la sentant si près et si peu vêtu, mais il ne devait pas y penser et c’est ce qu’il essaya de faire en riant avec elle. « Ca me rappelle Londres, c’était tellement bien… Même ton lit me manque ! A moins que ce ne soit de dormir avec toi… » Dit-il timidement, les joues roses. Il était évident que ce voyage avait été parfait du début à la fin et il était déjà nostalgique en y repensant. Il caressa doucement son épaule dénudée et posa son regard sur elle, plein de désir et chuchota. « Encore une semaine juste toi et moi… »

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Cassandre fait tout pour se faire pardonner auprès de Jamie et pour être tout à fait honnête, ça semble marcher à fond. Ils sont tous les deux, dans ce chalet, seuls, comme en Angleterre. Cass ne l’admettra probablement pas, mais Jamie lui a manqué plus que de raison alors qu’ils s’évitaient tous les deux pour ne pas parler de ce baiser si envoutant qu’ils ont partagé. Alice leur a permis de se retrouver en leur payant la location de ce chalet aux allures montagnardes, mais la demoiselle n’est pas d’avis de la laisser payer la totalité de la location du chalet et Jamie non plus d’après ce qu’elle peut voir. Mais elle n’aime pas non plus le voir payer alors qu’elle a bien plus d’argent que lui et qu’à part les petits extras qu’elle s’accorde avec Jamie, elle vit plutôt simplement par rapport à la vie qu’elle a toujours mené. On fera moitié-moitié. Cass rit et vu comme il ronchonne elle se décide à ne pas trop l’embêter avec ça. Ils vont manger un repas que Cassie leur a préparé avant de se décider à aller au lit regarder la télé. La demoiselle, comme à son habitude, se blotti dans les bras de son ami et se laisse aller, se sentant à sa place ici. Cass n’est pas du genre à penser aux côtés sensuels que Jamie et elle ont bien souvent, mais elle le sent frissonner, alors qu’il l’entoure doucement d’un bras protecteur. Ca me rappelle Londres, c’était tellement bien… Même ton lit me manque ! A moins que ce ne soit de dormir avec toi… Elle rit et ferme les yeux. Londres. C’était tellement parfait, tellement génial. Peut être même trop. C’est ce dont elle a peur. Elle frissonne aux caresses que lui prodigue la main de son meilleur ami sur son épaule et lève les yeux vers lui pour finalement voir un Jamie qui la regarde avec des étincelles de désir dans le regard. Cassie, surprise, ne peut pas s’empêcher de sentir quelque chose se tordre dans son ventre. Du désir ? Encore une semaine juste toi et moi… Juste eux deux, oui… Elle le regarde, elle ne sait pas quoi faire. Intérieurement, elle rêve de lui sauter dessus, mais ils sont meilleurs amis et elle ne sait pas si c’est vraiment bien qu’ils se fassent des câlins. Mais elle cède finalement à ses pensées et prend doucement les mains de Jamie qu’elle pose sur ses deux cuisses, les faisant lentement remonter sur tout son corps et menant une nuée de frisson sur elle, s’arrêtant au niveau de sa poitrine. Elle lui coule un regard embrasé, s’immobilise quelques instants, puis va doucement l’embrasser sur les lèvres, ne réalisant pas ce qu’elle fait. Elle lui caresse la cuisse, elle perd le contrôle et n’a plus la moindre idée de ce qu’elle est en train de faire. Elle murmure Tu embrasses bien…

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Enlacé avec la brunette, Jamie était bien, à se remémorer leurs souvenirs de Londres, qui n’étaient pourtant pas si loin et qui avait été baigné d’une magie qu’il sentait à nouveau. Son regard posé sur elle, elle ne tarda pas à lever également ses yeux vers lui et ils se croisèrent, plein d’envie et de retenue à la fois. Ses yeux le retournèrent de l’intérieur et il baissa finalement les siens sur ses mains, qu’elle venait de prendre et qu’elle déposa sur elle avec délicatesse. Légèrement paniqué, il se laissa faire et commença par caresser ses cuisses avec timidité, tout en se laissant guider le long de son corps, avec tout de même une certaine hésitation de sa part. Il découvrit son corps avec un désir certain, mais qu’il n’osait pas assouvir, bien que Cassie lui en donnait clairement l’autorisation. Puis elle le laissa au niveau de sa poitrine et au cours de son ascension, il avait pu sentir qu’elle était brûlante sous ses doigts. Là, il resta figé, toujours prit d’un certain malaise, surtout qu’elle avait eu la merveilleuse idée de mettre des vêtements très fin et il en resta le souffle coupé. Il posa alors sur elle un regard interrogateur et n’osa plus bougé. « Cassie… » Son chuchotement se perdit lorsqu’elle plaqua ses lèvres sur les siennes. Dépassé par les évènements, il eut un petit temps de surprise avant de répondre à son baiser avec tendresse, puis avec plus d’ardeur tandis que l’une de ses mains remontait derrière sa nuque et l’autre alla se perdre sur sa taille, pour l'attirer à lui. Ses lèvres étaient toujours aussi douces et sucrés, et il ne se lassait pas de l’embrasser, sentant la même passion qui se pressait contre lui. Il frissonna à son tour en sentant la caresse de sa meilleure amie sur sa cuisse, qui était loin d’être chaste et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Même si il sentait que son corps la réclamait, il ne pouvait pas encore se laisser aller, ne comprenant pas ce qu'ils étaient en train de faire. Il détacha finalement son visage du sien de quelques centimètres, haletant, pour la regarder, envahit de pulsions auquel il ne pouvait céder. Il lui sourit timidement et murmura, frôlant sa lèvre inférieure. « Toi aussi… Qu’est ce qui nous arrive Cass ? »

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Elle perd le contrôle. Cela n’est jamais arrivé à Cassie. La douce Cassie, toujours maîtresse d’elle-même, qui mesure en général chacun de ses faits et gestes se retrouve à perdre tout son savoir vivre. Elle a pris les mains de Jamie après avoir échangé un regard électrisant. Des bougies sont allumées dans la chambre, qu’elle a initialement allumées pour parfumer la pièce sans même songer un seul instant à la connotation romantique de ce genre d’atmosphère. Les mains de Jamie sous les siennes, parfaitement manucurées, en douceur glissent sur son corps comme elle lui indique de le faire sans rien dire. Elle fait s‘arrêter les mains de l’homme sur sa poitrine, qui n’est pas excessivement opulente mais qui fait tout de même son petit effet à Jamie à en juger par les frissons qu’elle sent. Cassie… Elle ne le laisse pas finir sa phrase et l’embrasse, ne sentant absolument aucune résistance du côté de Jamie, qui semble même l’encourager en la tenant par la taille. Elle se retrouve à cheval sur lui, haletante, dans une position plus que suggestive. Il est haletant et se détache d’elle mais reste contre le corps de la brunette, ses lèvres effleurant celles de Cass, qui sont entrouvertes. Toi aussi… Qu’est ce qui nous arrive Cass ? Sa voix n’est que murmure, Cass le regarde de ses yeux verts légèrement écarquillés par la tension sexuelle qui règne entre eux. Qu’est-ce qui leur arrive ? Elle ne sait pas. Elle ne sait pas pourquoi elle est obsédée par ses lèvres, elle ne sait pas pourquoi elle se comporte comme ça. C’est instinctif. Un drôle d’instinct qui la force à se montrer aguicheuse avec son Jamie préféré. Je sais pas James… Mais ça me plait… Elle dit avant de coller un rapide baiser sur ses lèvres avant de plonger dans son cou, caressant son torse et se surprenant elle-même par sa dextérité alors qu’elle n’est pas le genre à coucher à gauche à droite si souvent que ça. Doucement, elle caresse son torse, relevant le visage vers lui pour lui faire son plus beau sourire. Vaut mieux pas réfléchir mon bébé.. Elle murmure en collant des baisers partout sur lui et en lui enlève doucement son t shirt avec un sourire taquin sur ses lèvres.

MESSAGE 900 :11:

EKKINOX

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❝Jassie❞
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Sans vraiment comprendre comment, Jamie se trouvait avoir les mains sur sa meilleure amie d’une manière dont il ne pensait jamais la toucher et encore moins qui lui ferait plaisir. Et pourtant, voilà qu’il se retrouvait à l’embrasser avec passion, l’attirant sur lui d’une manière beaucoup moins fraternel que leur étreinte passé. Il la sentait réactive à chacun de ses contacts et sentait son corps désireux, presque autant que lui. Ils se regardèrent ensuite, leurs souffles haletants se mêlant. Tout son esprit était embrouillé et il ne savait pas si cela venait de son manque d’oxygène ou à cause de la surprenante position dans laquelle il se trouvait. Et pourtant il ne voulait en rien cesser, il voulait encore embrasser Cassandre, sentir son parfum et l’avoir toujours plus près de lui. Ce qu’elle semblait partager, comme il pouvait le voir dans ses yeux brillants d’une lueur qu’il ne lui connaissait pas. Elle déposa rapidement un autre baiser sur ses lèvres, avant de descendre dans son cou, tandis que l’une de ses mains caressa son torse. Il la laissa faire, toujours un peu surprit par ses initiatives et la sensualité avec laquelle elle le touchait. Il ne l’avait jamais vue comme ça et cela ne faisait qu’accroître ses envies, la trouvant extrêmement sexy à cet instant. Il frissonna à ses baisers et fit glisser ses mains pour caresser ses cuisses, remontant chaque fois dangereusement plus haut, jusqu’à rencontrer l’extrémité de son short. D’infime soupirs de plaisir s’échappaient de ses lèvres, alors que sa respiration était saccadée et son cœur battant la chamade. Elle se redressa finalement un peu, pour lui murmurer qu’il ne devait pas trop réfléchir et il hocha la tête. Parce qu'effectivement il ne le voulait pas, non, il voulait seulement profiter de ce moment et ne pas penser aux conséquences. Il avait envie d’elle, c’était irrémédiable et il ne pouvait plus s’arrêter. N’hésitant plus, il laissa alors ses doigts s’aventurer sous le tissu et caresser le haut de ses cuisses. Puis elle lui retira son tee-shirt et il l’embrassa fougueusement, goutant ses lèvres enivrantes. Une de ses mains vint trouver ses cheveux et les détacher d’une main habile, pour enfouir ses doigts dans ses boucles brune. Ses lèvres trouvèrent ensuite sa mâchoire et il descendit ses mains pour attraper le bas de son débardeur, avant de s'en détacher un peu pour lui demander la permission du regard, légèrement gêner et hésitant.

Invité

i know if i'm haunting you you must be haunting me.

JASSIE

Les deux se câlinent, ils cèdent à des pulsions dont ils n’avaient même pas conscience jusque là. Cass goûte à la peau de Jamie qu’elle n’a jamais trouvée si sucrée alors que bien des fois elle l’embrassait dans le coup ou sur les épaules. Elle le caresse doucement après lui avoir fait glisser ses mains sur son corps brûlant de désir. Elle n’aurait jamais pensé se retrouver dans une situation de ce genre avec Jamie, avec son meilleur ami, et pourtant, là elle le veut. Elle veut qu’il l’aime pour une nuit et elle est claire dans ses gestes et dans ses désirs, le caressant et le déshabillant avec une sensualité et un professionnalisme qu’elle ne se connaissait pas jusque là. Même Jamie en est étonné, elle el voit bien dans son regard. Mais elle fait comme si elle avait confiance en elle et le déshabille lentement, tout en caresse, en murmures et en baisers. Ils profitent, l’un autant que l’autre, c’est assez clairement visible. Elle le regarde, le dévore des yeux, même. Elle sent les mains de l’homme se balader sur ses cuisses et remonter lentement sous son mini short, laissant des nuées de frisson sur elle. Elle prend son pied et ne le cache pas en soupirant de bien être, totalement à l’aise dans cette position qui n’a rien d’amicale comme ils en ont l’habitude. Il lui demande du regard son accord pour lui enlever son débardeur et elle prend les devant en se le retirant, se retrouvant topless sous les yeux de son meilleur ami. Doucement, ses mains descendent vers la fermeture éclair du pantalon de Jamie qu’elle enlève doucement, commençant à lui enlever son pantalon pour qu’il se retrouve en caleçon devant elle, mais elle commence juste à lui enlever et lui lance à son tour le même regard interrogateur dont il vient juste de la gratifier. Doucement, plutôt, elle enlève ses propres vêtements, se retrouvant bien rapidement en tenue d’Eve au dessus de l’homme, ses cheveux d’un côté pour qu’il ne les ait pas dans le visage et un petit sourire sur ses lèvres rosées.

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❝Jassie❞
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L’un contre l’autre, ils s’embrassent, se caressent, se découvrent. Lui qui pensait connaître sa meilleure amie mieux que personne, se rendait compte que ce n’était pas le cas, il n’avait jamais été confronté à son coté femme, sensuelle, jusqu’à ce que cela lui saute aux yeux comme maintenant. Toutefois, il était encore assez timide à l’idée de la toucher, mais ces hésitations finirent pas disparaître, surpasser par l’envie de la sentir sous ses doigts, de l’avoir à lui. Il glissa alors ses mains sur elle avec délicatesse, lui faisant clairement comprendre ses intentions et embrassa ses lèvres, puis son cou. Il sourit, heureux de la sentir aussi réceptive à lui, tandis qu’il sentait sa peau frissonner, émanante de chaleur. A présent torse nu, il était encore intimidé et se sentit obligé de lui demander sa permission pour la déshabiller à son tour. Mais elle ne lui laissa alors pas le temps et retira d’elle-même son débardeur, laissant apparaître sa poitrine nue aux yeux de Jamie, faisant glisser ses boucles sur ses épaules. Il sentit ses joues légèrement rosir en la regardant, car c’était quelque chose de vraiment inhabituel et il la désirait de tout son être. Il l’attira alors de nouveau à lui pour l’embrasser, la collant à son torse pour la sentir contre lui, ainsi que son cœur battant énergiquement, ce qui lui arracha un petit rire. Elle avait tout aussi envie de lui et c’était une chose qu’il n’arrivait pas à accepter, puisque c’était absurde et il aurait ri au nez de la personne qui lui aurait dit une chose pareille un mois plus tôt. Et pourtant non, elle était bien là, avec lui et elle n’avait pas froid aux yeux, puisqu’elle s’attaquait déjà au pantalon du jeune homme. Il la laissa commencer, puis se mordilla la lèvre en réalisant ce qu’il était en train de se passer et dont il n’était plus sûr tout à coup. Il se crispa sous ses doigts, commençant à paniqué et releva son regard vers elle, attrapant doucement ses poignets. « Cass, attends… » Chuchota-t-il, nerveux. Finalement, elle abandonna cette initiative, à son plus grand soulagement, pour finir de retirer ses propres vêtements et dévoiler entièrement son corps. Il passa ses yeux sur ses courbes parfaite et peinait à respirer, avant de poser ses mains sur ses épaules et les laisser descendre sur tout son corps, pour en découvrir chaque parcelle qui lui était à présent offerte et il lâcha dans un soupire. « Tu es magnifique Cassandre. » Il était rare qu’il l’appelle par son prénom complet, mais c’était elle tout entière dont il avait envie et plus seulement la petite Cassie à présent. Mais malheureusement, il n’était pas à la hauteur et elle avait réussi à le lui faire oublier, mais pas à le faire disparaître. Une lueur de tristesse traversa alors son visage et c’est rouge de honte qu’il bredouilla. « Mais, je… Mes jambes… Je sais pas, si je… »

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