Un appartement douillet, mais ça c'était avant... [ Ally &Max]

Il la regarde droit dans les yeux à sa déclaration, il a envie d'y croire il le désire tellement, il veut être l'homme de sa vie, être la seule personne dans son coeur, la seule personne qui la fait vibrer... Oui cela paraît de l'extérieur purement égoïste, mais vue les circonstances il se sent le droit de ce privilège. Maladroitement ils se sont relevé du sol rigide, il a mis la machine en route et le café remplit à nouveau la tasse. Il c'en saisi et se tourne vers elle a ses mots, à sa demande, il pose le café sur la table devant sa place habituelle... Et il ne sait pas quoi lui répondre, comme si souvent elle a deviné ses pensées, il en a envie et en même temps, il a besoin de prendre ses distances. Il se fait à son tour un café prenant le temps de réfléchir lui disant simplement d'une voix cassée par le trouble.
Je sais pas trop...
Son métier compte énormément à ses yeux, aider les autres, trouvé leurs maux et les aider à les soigner le mieux possible apaiser... Mais aujourd'hui ses lui le malade, la maladie d'amour et une maladie difficilement soignable, il n'y a pas de prescription pour ce type de pathologie, de maux, de douleurs. Il tire la chaise et s'installe avec son café il fait tomber la moitié d'un sucre dans l'or noir. Il lève le visage croise le regard de sa femme, les yeux rouges et un peu bouffis, ses joues rouges et ses cheveux en bataille il adore son allure du matin, a chaque lever il s'émerveille de voir ses yeux endormis... Ses cheveux dans tous les sens, les marques des draps imprimer sur sa peau, son pas trainant son corps qui s'étire comme un chat magnifique...chaque fois il se surprend à tomber à nouveau amoureux d'elle, de jouir de l'avoir, d'être son mari. Il baisse les yeux les plongeant dans son café qu'il porte à sa bouche et avant d'y goûter il dit doucement.
Que veux tu  que nous faisions aujourd'hui ..?

Max n'est pas un rand timide, juste un poil, mais il se souvient qu'au début de leurs relations il avait toujours le trac, il arrivait en avance pour avoir le temps de trouver le courage d'aller vers elle, un vrai débile ! Puis dès où ils étaient tous les deux des barrières tombaient naturellement. Ce matin il se sent comme à la veille de leur 1re rencard, il ne sait pas quoi faire quoi dire, comment agir, perdu et surtout terrifier ! Il avale son café en la regardant à la dérober derrière son mug, elle est aussi intimidé que lui, même si ce n'est pas de la timidité mais de la crainte et de la peur, ils sont sur le même banc de touche espérant entré à nouveau en jeu et retrouver l'aisance qui a toujours été là entre eux. J'ai pas envie de rester dans cette appartement....Sous entendu si prêt ..d'elle .. De la voisine. Il a besoin d'air d'espace et il fait un temps magnifique autant en profiter.
Et si je sortais la moto ? on pourrait longer la côte et on verrait ensuite...
Ce n'est peut-être pas un si mauvaise idée, une seconde il l'imagine collée contre son dos ses mains sur sa taille le serrant, l’adrénaline de la vitesse le plaisir d'une balade sur les routes, le soleil, l'océan, une ballade comme ils aiment.

Comme depuis qu'elle est entré dans la pièce il l'observe ses moindres fait et gestes, rien ne lui échappe, il ne la jamais autant observer, une peur de ne plus pouvoir le faire si son coeur ne pouvait supporter la souffrance endurer, il voit donc ses petites gorgées, sa main qui prend un biscuit le bruit de ce dernier quand il se brise juste avant qu'il ne lui propose de sortir la moto, en une seconde il voit une flamme vive s'allumer dans le regard de son épouse et cela embrase son coeur de la voir si enthousiasme si joyeuse, elle en fait même un peu trop. Il esquisse un faible sourire.
Doucement une chose à la fois, tu sais qu'on trébuche si l'ont tente de courir avant de marché.
Une métaphore pour parlait d'eux, il faut qu'ils y aillent pas à pas, lui il en a besoin. Il repose sa tasse qu'il a bue à moitié et traverse la cuisine. et ce stop à la porte il cherche son regard. On se prépare et on y va Ally. il esquisse à nouveau un sourire et sort de la pièce, il a le coeur qui bat et un sourire aux lèvres il veut y croire, il l'aime tellement qu'imaginer vivre sans elle lui serait fatale. Il appelle un confrère qui débute qu'il a formé et qui ne s'est pas encore installé il fait des remplacements et il va faire celui de son cabinet. Cela fait il se prépare, jeans t-shirt etc. avant de rejoindre ally il adoré comment elle est habillée simplement mais elle est tellement belle. Sans plus y réfléchir il luit tant la main. On y va ?