Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles ▽ Grace

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Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Pourquoi est ce que j’avais accepté une sortie avec Ben déjà ? Le sang déjà bien alcoolisé je commençais de plus en plus à me poser la question. Certes, Ben était un bon pote, il était marrant, sympa et on passait toujours une bonne soirée avec lui mais il y avait un tout petit hic. Ce mec était un apollon ! Sérieusement, je n’étais pas tellement complexé par mon physique mais à côté de Ben je ressemblais à une sorte de crevette blonde qui aurait oublié de grandir, et de faire de la muscu par la même occasion. Toutes les filles étaient à ces pieds - ce qui était compréhensible puise en plus d’être beau il était intelligent drôle et gentil. Si j’avais été de l’autre bord moi même j’aurais eu de la peine à rester. Du coup, quand le but de la soirée étaient de faire des rencontres la tâches devenait deux fois plus compliquée. J’avais fini par me séparer un peu de lui pour aller chercher un énième verre, bien que je n’en ai probablement plus besoin pour oublier le chemin de la maison. Et en rebroussant chemin ce qui du arriver arriva. Perte d’équilibre et verre d’alcool ne faisant pas bon ménage mon verre finit sur un charmante jeune fille qui n’avait rien demandé.

« Oh merde ! Désolé, désolé je suis vraiment trop maladroit. » J’avais envie de l’aider mais vu que tout c’était renversé sur son décolleté je gardais mes mains bien en l’air en faisant la grimace. Je n’avais pas envie d’empirer les choses et de passer pour un gros pervers qui en profitait pour la toucher. « Je vais chercher un truc pour t’essuyer je reviens. » J’étais allé cherché ça au pas de course et revenu aussi vite vers la jeune fille avec de quoi éponger mon erreur. « Ca va aller ? Je m’excuse encore ! Je suis… J’aurais du faire plus attention. » Pour le première fois depuis que j’avais renversé mon verre sur elle je pris le temps de l’observer un peu mieux. Bordel elle me rappelait quelqu’un. Je mis quelques secondes à mettre un nom sur sa tête puis d’un coup je me sentis complètement blanchir. Elle ressemblait à Grace… Je sentis mon coeur commencer à battre plus vite. Evidement c’était une coïncidence une fille qui devait un peu lui ressembler, la dernière fois que je l’avais vu elle avait 10ans et moi pas beaucoup plus, je n’avais donc aucune idée de à quoi elle pouvait ressemble aujourd’hui.

Je devais en avoir le coeur net et lui demander son prénom, mais je n’avais aucune idée de comment le faire sans me présenter d’abord ou sans donner l’impression que je la drague. « Hey mon pote ! T’étais où ? Il te faut la soirée pour aller chercher un pauvre verre ? » Ben venait de débarquer. Je remerciais le bon dieu qu’il n’ait pas dit mon prénom. Puis son regard se posant sur la jeune femme il m’adressa un petit sourire. « Oh je vois, je dérange peut-être ? T’as fait une jolie rencontre. » Bon dieu lui aussi avait trop bu, il allait commencer à devenir lourd. « Enchanté je m’appelle Ben et toi ? » Dit- il en tendant sa main à la jeune femme. Je crois que je ne l’avais jamais autant aimé qu’à ce moment là. Je priais alors pour qu’elle ne dise pas Grace, pour qu’elle ne dise pas June et encore moins Berlioz, cette fille ne devait pas être ma soeur. Ca ne pouvait pas être ma soeur, elle était en Amérique comme tout ceux de ma famille avec qui j’avais rompu le contact.

crackle bones

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Le bar s'était rempli tout au long de la soirée. Assise au niveau du comptoir, un verre à la main, j'avais une vue imprenable sur la salle. Le mouvement était perpétuel et l'alcool montait petit à petit. Je commençais à avoir le tournis et pire que tout je me sentais seule. C'était moi qui avait pris l'initiative de sortir ce soir et par miracle j'avais réussi à entraîner l'une de mes amies. Bien entendu elle m'avais abandonnée juste après avoir croisé le regard d'un charmant jeune homme. Personne ne pouvait la changer et au fond j'étais contente pour elle. Elle en profitait pour s'éclater, elle avait raison. La soirée battait son plein. Malheureusement j'avais perdu de vue Nathy depuis une bonne dizaine de minutes déjà.

Il était temps pour moi de rentrer à la maison. Laissant mon verre sur le bar je m'apprêtait à partir lorsqu'un liquide froid s'invita à traverser mon haut. De mon décolleté jusqu'à mon nombril tout devient humide et encore je soupçonne la boisson de ne pas avoir arrêté son petit bout de chemin jusque au dessus de mon jean. Le responsable se confondait en excuses tout en veillant à garder ses mains éloignées de moi. Il valait mieux que ce soit comme ça surtout qu'il ne semblait plus tout frais.
Le temps qu'il parte chercher de quoi m'essuyer je cherche à retirer le liquide dégoulinant le long de mon ventre. « Sérieux! C'est toujours sur moi que ça tombe. » Le jeune homme revint aussi vite qu'il était partit et recommence à s'excuser. Encore. Ça devient lourd là... J'ai juste envie de rentrer chez moi et d'éliminer durant la nuit l'alcool que j'ai ingurgité ce soir.

C'est alors qu'il commence à me fixer étrangement. Il n'a plu l'air si bien que ça tout d'un coup. J'en profite donc tout autant. Il n'est pas si mal que ça, excepté sa maladresse. Enfin c'est ce que toute femme aurait pensé avant de se retrouver devant un second jeune homme encore plus charmant que le précédent. Je n'étais plus vraiment d'humeur à flirter mais je ne me gênais pas pour inspecter chaque traits de leurs visages.
C'est après avoir charrié son ami qu'il me tendit la main et se présenta. Un certains Ben. Tout d'un coup le maladroit semblait un peu plus détendu, quoi que... Je lui serre,la main par pur réflexe mais mon nom n'arrive pas à traverser mes lèvres. A vrai dire je n'aime pas beaucoup donner mon identité alors que je n'ai aucune chance de les recroiser dans le futur.
Je n'ai cependant pas envie de casser l'ambiance, bien qu'il n'y en ait pas vraiment. Je respire donc un grand coup. « Grace. Et toi le maladroit? »

Depuis qu'il a posé ses yeux sur moi il semble terriblement mal à l'aise. Je n'arrive pas à comprendre la raison d'un tel comportement mais si je peux le détendre un peu et bien il est alors de mon devoirs de ne pas foutre un grand froid. « T'inquiète pas pour ton verre, ils en servent encore au bar... » Je n'ai pas très envie d'énoncer mon haut qui vient d'être contaminé par de l'alcool fort d'après l'odeur. Même après trois lavages il empestera toujours donc autant lui faire mes adieux tout de suite.

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Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Je ne pouvais pas le croire, non c’était impossible je devais être dans un rêve – ou un cauchemar – je n’avais pas encore choisi. Ca ne pouvait être que dans ma tête. Ca m’était déjà arrivé plus d’une fois, voir une personne qui me semblait ressembler à l’un de mes frères et sœurs, mais jamais comme aujourd’hui. Jamais je n’avais réellement eu le doute. Puis ça me semblait impossible. Je m’étais expatrié tellement loin de l’Amérique qui m’aurait retrouvé ici ? Certes, j’avais envoyé des lettres, du moins Julia m’avait obligé à le faire, tous savaient que j’étais ici en Australie mais je ne pensais jamais voire l’un d’eux débarquer. Puis de tout évidence cette fille ne savait pas qui j’étais. J’étais juste le mec un peu bourré qui lui avait renversé son verre dessus. Don non, ça n’était pas elle.

Il me semblait qu’il c’était passé plusieurs secondes avant qu’elle ne réponde – avant que la sanction tombe. « Grace. Et toi le maladroit? » Même une fois son nom sortie j’avais de la peine à y croire. Impossible, impossible. Il me semblait d’un coup que la pièce tournait encore plus vite, j’allais tomber dans le pomme ou vomir ou… Je ne sais pas il fallait que quelque chose se passe et vite. J’étais incapable de répondre alors qu’elle me regardait. Ma sœur était là… Grace était devant moi et elle ne m’avait pas reconnu. « T'inquiète pas pour ton verre, ils en servent encore au bar... » Je tentais un léger sourire pour ne pas avoir l’air encore plus étrange que je devais déjà l’être. Ben à côté de moi me regardait comme un bête étrange. « T’as perdu la voix mon pote ? » J’étais dans l’impasse puis sans réfléchir un nom sortir. « Arthur ! » « Qu.. » Je ne laissais pas Ben en placer une et le coupais en lui donnant un petit coup. « Je m’appelle Arthur, c’est français. Je suis français de France . » Bordel mais qu’est ce qui venait de me prendre. Où j’avais été chercher ce bobard ?

Ben me regardait sans comprendre pourquoi j’avais menti sur mon prénom, il devait sans doute penser que c’était une histoire de séduction, ou une ex qui ne m’avait pas reconnue et grâce au ciel il fermait sa bouche. « Bon je crois que mon pote, ARTHUR te dois au moins un verre. » Bon dieu Ben lui faisait les yeux doux… Non il pouvait pas faire les yeux doux à ma sœur ! Grace était ma sœur, bien sur lui ne le savait pas, pas même elle. Pourquoi j’avais menti sur mon nom ? Je commençais vraiment à me sentir mal. Une part de moi voulait juste courir loin d’ici mais l’autre avait très envie d’en savoir plus… Pourquoi Grace était-elle ici ? Comment allait-elle ? « Oui bien sûr, laisse moi au moins te payer un verre ! Enfin… J’imagine que ça doit un peu coller mais si t’as envie ça me ferait plaisir. Puis je dois en prendre un pour moi de toute façon donc… » Je tentais de paraître normal mais l’idée qu’elle puisse croire que je la draguais était vraiment farfelu… Dans quoi je m’étais engagé…

crackle bones

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La situation m'intriguait de plus en plus. La fatigue était à présent loin de mon corps. J'avais envie mais surtout besoin de comprendre pourquoi le jeune homme réagissait si bizarrement. Même son ami semblait le trouver étrange. Comme quoi ce n'était pas un comportement habituel. A ma remarque il me sourit puis redevint vite distant. C'est bien la première fois que je fais un tel effet sur quelqu'un. C'est alors que sans prévenir il cria un nom. Presque comme s'il s'agissait d'un tirage du loto mais il se reprit et s'expliqua rapidement. Arthur. Ce n'était pas dénué de charme et puis un français...

Ben s'empressa d'anticiper la suite de la soirée. « Bon je crois que mon pote, ARTHUR te dois au moins un verre. » Ils étaient comiques tous les deux mais si je pouvais me distraire un peu... Certes l'alcool y était pour beaucoup cependant Nathy m'avait abandonnée. Et puis je ne pouvais refuser même le maladroit accepta cette proposition. Il ne semblait pas des plus enjoués à cette idée. Je voyais bien qu'il était stressé ou encore mal à l'aise.

Je venais de commander un verre. A ses frais. C'était plutôt plaisant. Il restait silencieux tantôt à me fixer tantôt à me dévisager. Je n'y comprenais plus rien, il était vraiment étrange. « C'est hallucinant, tu n'as aucun accent. » dis-je en tentant de débuter la conversation. Ce n'était qu'une constatation et pourtant j'étais bluffée. Plus jeune j'étais mauvaise pour parler, pas forcément de la timidité mais plutôt à toujours me demander si ce que j'allais dire allait intéresser la personne en face de moi. Suite à quelques années d'expériences j'avais conclu qu'il allait mieux poser des questions.

Bowen c'était un renouveau pour moi. Une nouvelle page de ma vie, une nouvelle Grace Berlioz. « Qu'est-ce que tu fais de beau en Australie? » dis-je en tentant un sourire. Puis je bu quelques gorgées de ma boisson.

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Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Je devais passer pour un fou, un pauvre détraqué qui la dévisageait sans raison. Au mieux elle croyait que je craquais pour elle, au pire que j’étais un obsédé sexuel. Mais au fond le plus important pour moi c’est qu’elle ne se doute pas de la réalité. Parce que maintenant que je lui avais menti, les choses deviendraient encore plus compliquées. « C'est hallucinant, tu n'as aucun accent. »L’accent… Comment est ce que j’avais pu oublier ce détail ? Je sentis une nouvelle vague de stress monter en moi alors que nous nous dirigions vers le bar pour lui payer un nouveau verre.

« Oui je… C’est… » Trouve une excuse Mathias. « Je suis plutôt fort en langue. » Okay c’était à peu de choses près la pire excuse jamais inventé dans l’univers mais franchement qui pouvait me blâmer ? J’étais mauvais pour les mensonges, je ne savais pas les rendre crédible et encore moins les dire sans passer pour un sans cerveau. Heureusement Ben lui semblait avoir plus la technique que moi et il mit à peine quelques secondes pour venir à mon secours. « Oui Maaa…Arthur est arrivé en Australie quand il était gosse pour ça qu’il a pas l’accent, mais t’entendrais ces parents ! Des vrais petits parisiens ! » Voilà que maintenant j’étais parisien. Moi qui n’avait jamais mis les pieds dans cette ville de ma vie… Je priais pour que ça soit aussi son cas et qu’elle ne me pose pas plus de question.

Une fois la commande de boisson faite je sentais enfin la pression descendre un peu. Il fallait que je me calme, que je sois un peu plus naturel. Sinon la seule chose que j’y gagnerais ça serait de lui faire peur. « Oui j’ai suivi ma famille, Bowen est un endroit sympa on s’y fait vite tu verras… » Je mis quelque seconde avant de me rendre compte de la gourde que j’avais encore faite. « Enfin je veux dire j’imagine que ça fait pas longtemps que t’es là… On t’a jamais vu dans le coin, mais je me trompe peut-être. Je me trompe ? » Je reprenais mon souffle. Pour l’effet ‘paraître naturel’ on repassera. Ben quand à lui avait posé sa main sur mon épaule comme pour me signifier grandement de fermer mon clapet. « Excuse mon pote il a un peu bu. Ce qu’on fait ici c’est simple on y vit, on y boss. Je suis pompier et lui vétérinaire. Et toi qu’est ce que tu fais dans le coin ? » Une fois de plus Ben avait rattrapé le coup, et profité de la situation pour placer dans la conversation qu’il était pompier. Je connaissais ce tour et c’était son premier atout de séduction. Faut dire que c’était carrément plus sexy que vétérinaire c’est sur… Mais l’idée qu’il drague ma… Ma soeur… C’était vraiment glauque. « Et hem… Sinon tu te plais bien à Bowen ? » Un phrase plus ou moins normal, c’était un mieux.

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» Une journée en ta compagnie ne peut que me faire le plus grand bien (Nika)
» Prendre des risques peut s'avérer être une bonne chose ¤ Malou
» DAN ∞ C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre.
» On ne peut pas rattraper le temps perdus mais on peut arreter de perdre son temps feet ZELDA
» Soirée raté ? ~ Elliott