i'm not happy to be here (charlie)

Charlie ∞ Alexander

Du boulot, encore et toujours du boulot. Charlie avait l'impression de ne plus avoir de vie et de passer sa vie au travail, à faire des heures supplémentaires jusque tard dans la journée afin de pouvoir boucler des dossiers importants. Et aujourd'hui encore, elle se retrouvait au bureau tard. Son patron lui avait annoncé la nouvelle dans la journée, elle avait une journée pour s'occuper d'un gros dossier de dernière minute. Et la nouvelle complémentaire qui réjouissait Charlie plus que tout était qu'elle devait pour cela travailler avec Alexander. Génial, Charlie ne pouvait pas le supporter. Elle le trouvait terriblement arrogant et elle devenait folle à la vue de son petit sourire en coin ironique et provocateur qu'il affichait bien trop souvent à son goût. Mais elle n'avait pas vraiment le choix, il lui fallait prendre sur elle, et essayait d'être le plus efficace possible afin qu'elle n'ait pas à annuler totalement ses plans pour la soirée et qu’elle n’ait pas à passer trop de temps avec Alexander sans quoi ils se disputeraient certainement, comme c’était souvent le cas, ou alors ils s’entretueraient. Charlie arriva donc dans son bureau où Alexander devait la retrouver. Evidemment, il n’était pas là, cela l’aurait bien surprise. Elle s’installa donc, tira un dossier de la pile et commença à le lire afin de se mettre au travail rapidement. Charlie était très professionnelle, et elle aimait travailler, c’était une bosseuse donc son comportement n’était pas inhabituel bien qu’elle était dix fois plus motivée à finir ce travail de dernière minute.  Alors qu’elle était concentrée dans sa lecture, Alexander entra et s’installa à côté d’elle, elle ne leva  pas le nez, toujours plongée dans son dossier, la main posée sur le front. Elle fut tirée de sa lecture par la voix d’Alexander. Celui-ci lui avait ramené un sandwich et le lui balança doucement. Surprise, Charlie le regarda puis regarda le sandwich. “Ah, merci.” lui dit-elle alors, sans afficher beaucoup de sentiments. Elle était cependant étonnée de cet acte de gentillesse de la part d’Alexander et puis, cela tombait bien parce qu’elle n’avait pas eu le temps d’aller s’acheter de quoi manger. Puis, Alex reprit sa position initiale, assis confortablement dans la chaise de bureau et ne prononça qu’un « bon. » Charlie posa alors son regard sur lui, imaginant que la phrase aurait une suite et qu’avec beaucoup de chance elle concernerait le projet sur lequel ils devaient travailler, mais non. Alexander se contenta de dire « bon » et de ne pas bouger, il regardait autour de lui, ne se mettant aucunement au travail. Ca y est, Charlie commençait déjà à être énervée. Elle le regarda alors avec de gros yeux. “ « bon » tu commences à te mettre au travail ou tu comptes attendre là pendant que je fais tout le travail?” Et voilà Charlie était déjà agressive et sa patience déjà presqu’entièrement épuisée. Elle tira un autre dossier de la pile et le lança devant lui. “Voilà, tu peux commencer avec ça, par exemple. Je suppose que t’es tout aussi heureux que moi de te retrouver ici à cette heure avec moi pour bosser alors si on pouvait finir ça rapidement je pense que ça nous rendrait service à tous les deux et on pourrait continuer nos soirées de la façon dont on l’avait prévue à la base. Alors au boulot. ” dit-elle de son ton un peu autoritaire et elle replongea le nez dans ses feuilles.

Charlie ∞ Alexander

Charlie avait remercié brièvement Alex, essayant de ne pas trop montrer sa surprise. Parce qu’il fallait bien se l’avouer, leur relation était loin d’être une bonne relation. Alexander et Charlie ne se connaissaient que peu, mais avaient déjà été amenés à discuter et on ne peut pas dire que cela c’était très bien passée. Ils avaient pris tous les deux un peu sur eux afin de ne pas causer une vraie scène à la machine à café mais quelques étincelles avaient volé… Si Charlie avait du mal à supporter son collègue américain, elle avait bien remarqué que cela était tout à fait réciproque. Alors, elle savait bien qu’aucun des deux n’était heureux de se retrouver ici aussi tard, en si « bonne » compagnie. Raison pour laquelle Charlie ne pensait qu’à speeder afin de finir le dossier en deux temps trois mouvements. Et c’était également pourquoi elle avait été surprise par le geste plutôt sympathique d’Alex. Mais elle ne comptait pas vraiment lui chanter des louanges. Cela lui ferait bien top plaisir avec son égo surdimensionné, pensait-elle.
Et tandis qu’elle avait le nez plongé dans son dossier et ne pensait qu’à finir ce travail, Alexander avait lui bien moins motivé. Et évidemment, Charlie ne put s’empêcher de réagir et de commencer à perdre patience. Elle le sentait, cette soirée allait mal se passer et très certainement mal finir. Alors qu’avec un ton frôlant l’agressivité elle lui demanda s’il comptait passer tout son temps à attendre que Charlie finisse tout le travail pour lui, l’américain haussa les épaules et lui confirma ironiquement, qu’attendre serait une bonne idée et la remercia pour la proposition, le tout en affichant son petit air amusé et provocateur que Charlie détestait tant. Elle ne savait pas pourquoi elle réagissait aussi extrêmement à la moindre de ses provocations. Elle était pourtant habituée à ce genre de comportement et elle avait des amis de la sorte, mais lorsque cela venait d’Alex, elle ne pouvait que devenir folle. Elle se contenta alors de lui faire un large sourire hypocrite, afin qu’il comprenne qu’elle avait bien cerné son ironie et qu’elle aussi pouvait l’être. “Mais avec plaisir. Heureuse de pouvoir te transmettre de supers idées et de faire tout le travail. Ça me réjouit. ” dit-elle alors en posant un dossier en face de lui et reprenant son ton autoritaire, elle lui dit de commencer avec celui-ci et ajouta qu’elle se doutait qu’il était aussi mécontent d’elle de se retrouver ici, avec elle et qu’elle espérait donc qu’ils travailleraient rapidement afin de se libérer rapidement. Alexander lui répondit qu’elle était, en plus, exigeante. Ce à quoi Charlie préféra ne pas répondre. Puis, il acquiesça ses propos, lui non plus n’était pas heureux de se retrouver avec elle, comme elle le savait déjà et avait envie de finir tôt mais ajouta qu’il n’avait pas beaucoup de motivation. “Et bien, fais la venir s’il te plaît parce que j’ai pas envie d’annuler tous mes plans pour la soirée. Et j’ai déjà passé ma semaine à passer mes soirées au boulot, donc là on est deux, on devrait pouvoir aller plus vite.”
En effet, Charlie avait à l’origine prévu de sortir avec quelques amis et elle devait d’abord passer chez Mathias pour manger, boire un verre et se rendre ensemble à la soirée. Pour ce qui était du dîner elle devait d’ailleurs le contacter afin de lui dire qu’il pouvait manger sans elle mais elle espérait ne pas arriver trop tard afin d’avoir le temps de le retrouver d’abord en tête à tête autour d’un verre pour papoter avant de passer la soirée à s’amuser. Elle pensait à tout cela en lisant son dossier, pas si concentrée que ça donc. Elle fouilla alors dans son sac à main pour sortir son téléphone portable et en levant le nez, elle remarqua qu’Alex venait lui aussi de relever la tête, qu’il avait l’air de vouloir dire quelque chose mais que finalement il ne dit pas. Charlie posa alors son regard sur lui. “Tu voulais dire quelque chose? ” Elle se demandait bien à quoi il avait pensé pour qu’il se rétracte de la sorte. Elle avait peur de le regretter mais bon, après tout, s’il avait quelque chose à lui dire autant qu’il lui dise. Ils devaient travailler ensemble alors la communication était tout de même importante. Même si Charlie avait bien envie de la limiter autant que possible, elle était professionnelle et tout de même un minimum polie et savait bien qu’elle ne pouvait pas l’ignorer ou ne pas le respecter totalement. Ils étaient adultes et au travail, de plus sur un projet important. Elle devait prendre sur elle afin que leur travail se passe tout de même au mieux.

Charlie ∞ Alexander

Evidemment, Charlie était plongée dans son travail espérant en finir rapidement, tandis qu’Alexander était lui peu motivé et distrait… Tout commençait bien. Charlie ne put s’empêcher de lui faire une remarque et de lui donner un dossier sur lequel se pencher. Ce à quoi Alexander répondit bien sûr de façon ironique et avec son petit sourire en coin que Charlie détestait tant. Mais cette fois-ci, elle essaya de rester calme, ou du moins de paraître un peu plus patiente qu’elle ne l’était vraiment et répondit, elle aussi, de manière ironique, un large sourire hypocrite sur le visage. Elle pensait que cela mettrait peut-être fin aux petites remarques de l’Américain mais elle se trompait. Celui-ci renchérit d’une pointe d’ironie tout en souriant à nouveau. Visiblement, la réponse de Charlie l’avait amusé. Malheureusement, elle, s’amusait beaucoup moins. Elle avait envie de lui arracher les yeux de la tête.
“Parfait. Tout va pour le mieux, on est tous les deux très heureux, c’est génial. Je détesterais le fait que je te fasse te sentir mal… Mais je suis à peu près persuadée que ça n’arrivera jamais. ” lui répondit-elle alors avec toujours ce faux sourire affiché sur le visage. Puis elle retourna aussitôt à son dossier.
Elle lui avait mis un dossier devant lui et lui avait demandé de se dépêcher à travailler sachant qu’eux deux n’étaient pas ravis de se trouver ici et surtout en tête à tête et qu’elle ne comptait pas annuler ses plans. Alors qu’il lui répondait Charlie le regarda. Il lui disait de « rester calme », chose qu’elle n’aimait pas entendre dans sa bouche, surtout lorsque c’était prononcé de cette façon et elle le vit lever les yeux au ciel à la fin de sa phrase ce qui l’énerva et ne l’aida pas à « rester calme » comme il lui avait dit. Elle décida de ne pas trop rétorquer afin d’éviter que tout parte en éclat, comme c’était bien trop souvent le cas avec eux deux. “Ce serait cool, merci.” lui répondit-elle alors, de nouveau le nez dans son dossier, ne montrant  aucun trait de réel sympathie. En tout honnêteté, elle serait quand même, pour une fois, contente s’il pouvait vraiment faire accélérer les choses et ne pas lui gâcher sa soirée.
Alors qu’elle fouillait dans son sac, Charlie remarqua que son collègue avait l’intention de dire quelque chose mais qu’il s’était finalement rétracté. Curieuse, elle lui demanda donc s’il comptait dire quelque chose.  Celui-ci se contenta de répondre « non c’est bon, j’aurais trop peur de me faire bouffer ». Charlie lui lança un regard noir. . “On travaille ensemble sur un projet, on est obligé de communiquer un minimum. Et t’aurais peut-être moins peur de « te faire bouffer » si tu te comportais moins comme un …”   elle marqua une pause, se disant dans sa tête « ne dis pas con, ne dis pas con, ne l’insulte pas… » “comme un Américain cliché arrogant, fier, fainéant et qui se fout ouvertement de ma gueule.” Oui bon, elle avait espéré être un peu plus diplomatique que ça mais elle n’avait pas pu se contenir de dire un peu ce qu’elle avait à lui dire depuis pas mal de temps maintenant. Elle risquait de regretter ses paroles mais en un laps de temps très court il avait déjà réussi à la mettre en rogne. Et quand Charlie était énervée, elle explosait.

Charlie ∞ Alexander

Bien entendu, Charlie n’avait pas pu s’empêcher de faire des réflexions à Alexander, lui n’avait pas hésité à répondre de son petit ton ironique d’emmerdeur né et alors, Charlie avait réussi à s’énerver et à balancer ces quatre vérités à l’Américain, et ce, en un laps de temps relativement court. Rien de bien surprenant, certes, mais tout de même, Charlie avait pensé pouvoir un peu plus garder sa langue dans sa poche ce soir, afin qu’ils puissent travailler dans une atmosphère… convenable. Suite à la première remarque sérieuse d’Alexander, Charlie avait préféré opter pour le silence. Elle s’était mordue l’intérieur des joues afin de ne pas répondre histoire de pas trop envenimer la situation.  

Malheureusement, elle n’avait réussir à se censurer longtemps. Après un bref moment de silence, Alexander semblait avoir l’intention de vouloir prendre la parole mais il s’arrêta dans son élan. Charlie insista donc pour qu’il lui dise ce qu’il avait à dire, histoire de rétablir une relation un peu plus professionnelle. Selon elle, ils devaient travailler ensemble donc avaient besoin de communiquer. Et ce, sans se prendre la tête à chaque parole prononcée. Mais, elle aurait sûrement mieux fait de s’abstenir. Alexander la provoqua une fois encore, et cette fois-ci Charlie prit la mouche. Elle commença à s’énerver et à le traiter d’ « Américain cliché arrogant, fier, fainéant et qui se fout ouvertement de ma gueule ». Jusqu’à ce qu’ils entendent ces mots, son collègue avait juste ignoré ses paroles, préférant se concentrer sur son dossier. Mais il réagit aussitôt face aux insultes proférées par Charlie et il leva le nez et lança un « hé ! » de surprise et de mécontentent tout en affichant un air offusqué. Et merde. Elle craignait sa réponse maintenant. Elle sentait qu’elle aurait mieux fait de se taire car elle risquait d’avoir lancé là une vraie prise de becs, mais elle n’avait pas pu se maîtriser. Il la rendait folle avec ces petites provocations permanentes ainsi que son air arrogant et fier qu’elle ne supportait pas.  Surtout lorsqu’il affichait cet air-là après avoir réussi à la vexer ou bien à l’énerver.  Mais curieusement, alors qu’elle s’attendait à une réponse dans le même ton, Alexander resta calme. Il commença par nier la description qu’elle avait faite de lui, à un seul point près. Il ne nia pas le fait qu’il se moquait ouvertement d’elle. Charlie lui lança encore son regard noir auquel il était maintenant très certainement habitué. “ J’aimerais bien te croire mais écoute, à chaque fois, c’est la seule impression que tu me laisses, alors si tu veux vraiment que je change d’avis, prouve-le moi. ” Concernant sa réponse sur le « foutage de gueule », elle préféra ne pas répondre, se contentant de lever les yeux au ciel.  Puis il haussa les épaules et la regarda droit dans les yeux. Super, elle passait pour une folle furieuse complètement gamine. Enfin tant pis, de toutes façons, elle ne cherchait pas à gagner son amitié. Qu’il pense ce qu’il voulait d’elle, elle le vivrait bien. Elle avait maintenant encore plus envie de finir ce dossier et de vite rentrer chez elle. Il lui répondit alors par une question, lui demandant pourquoi il ferait des efforts sur son comportement alors qu’il ne l’appréciait pas. Super, il voulait débattre aussi maintenant? Charlie soupira. “Oh je sais pas, peut-être simplement pour que tu te comportes de façon professionnelle et qu’on ait pas à se prendre la tête comme ça à chaque fois ! Franchement, c’est insupportable, moi je peux pas travailler dans une ambiance pareille. Tu sais quoi… ”   elle se leva, ramassa son sac à main et le mit à son bras puis elle commença à regrouper les différentes pages du dossier qu’elle étudiait et  le posa sur son bureau, puis elle se dirigea vers la pile de dossiers qu’ils avaient à traiter et commença à en sortir quelques-uns. “… oublie le travail d’équipe, de toutes façons, je sais même pas pourquoi on a tenté dès le départ, je prends ma part du boulot et je vais trouver un bureau ouvert, s’il y en a un ou… je sais pas, j’irai ailleurs et je reviendrai poser ici mon boulot terminé. Toi t’as qu’à rester là, c’est bon… je me débrouille. ”   Elle disait tout cela très rapidement, d’un air agacé, elle avait été de mauvaise foi dans ces paroles, elle était tout aussi responsable que lui à propos de l’ambiance entre eux, mais bien sûr, elle était énervée et têtue et ne se rendait pas compte et surtout ne voulait pas se l’admettre. Elle continuait donc à regarder les dossiers et à en sélectionner quelques-uns pour elle, toujours sans regarder Alex.

Charlie ∞ Alexander

Etrangement, Alex restait plutôt calme face à Charlie qui, elle, ne contenait plus sa colère et son agacement. Alors qu’elle venait de l’insulter et de le traiter de cliché d’Américain arrogant et fier, Alexander d’abord surpris, nia le tout. Ce à quoi l’Australienne avait répondu qu’elle aimerait le croire mais que malheureusement elle lui avait dit ce qu’elle ressentait vraiment et qu’elle n’avait qu’à lui prouver le contraire s’il comptait la faire changer d’avis. Alexander répondit tout d’abord à cela, qu’il n’avait rien à lui prouver. Mais, quelques secondes plus tard, alors que Charlie n’avait pas encore répondu, il changea visiblement d’avis puisqu’il lui demanda comment il pouvait alors lui prouver qu’elle avait tort. Charlie fronça les sourcils et le regarda dans les yeux. “ Je croyais que t’avais rien à me prouver ? ” Elle ne comprenait pas vraiment son changement d’avis. Quoi que si , elle s’imaginait qu’elle avait blessé son égo et que malgré tout, cela le touchait. Il faisait attention à son image, pensait-elle, il ne devait donc pas vouloir que Charlie colporte de telles choses sur lui. A la question qu’il venait de lui adresser, Charlie lui reprocha son manque de professionnalisme et qu’elle ne pouvait pas supporter une ambiance de travail de la sorte. Cependant, Alexander lui dit qu’elle avait elle aussi sa part de responsabilité vis-à-vis de l’atmosphère actuelle et qu’elle aussi devait peut-être faire des efforts… Touché. Alexander avait tout à fait raison, au fond d’elle, elle le savait bien, mais jamais, au grand jamais il ne l’entendrait l’avouer. Il prononça tout cela de façon toujours aussi calme. Et alors que Charlie l’écoutait, ne sachant pas trop quoi répondre, il ajouta la phrase de trop. « Je sais pas si tu comprends ce que je veux dire ». Charlie le regarda, les yeux écarquillés. “ça veut dire quoi ça ? ” Elle avait encore l’impression qu’il la prenait pour la fille la plus stupide au monde. Et alors qu’elle continuait à s’énerver et qu’elle regroupait ses affaires pour partir dans un autre bureau, Alexander ne put se retenir de lancer, encore une fois, une réflexion qui ne faisait que rendre Charlie encore plus folle. Elle décida de ne pas répondre, elle se tourna seulement vers lui et lui lança de nouveau un regard très noir qui avait tout à fait le même sens qu’un majeur relevé. Elle sentait qu’il avait son regard posé sur elle, et au bout de quelques temps, alors qu’elle s’affairait toujours afin de quitter le bureau il lui dit de rester et promit en échange de ne pas dire un mot n’ayant pas à voir avec leur travail. Charlie se tourna alors vers lui, ses dossiers en main. Il avait baissé la tête sur ses dossiers et semblait prêt à tenir sa parole. Elle hésita alors quelques secondes. Elle le regardait, puis regardait autour d’elle et regarda l’heure sur sa montre. L’heure tournait. Ils devaient vraiment arrêter leurs gamineries et se mettre au travail maintenant. Charlie soupira alors légèrement. “Bon, ok. T’as intérêt à tenir ta parole. Ou au moins à ne pas me parler comme à une demeurée sinon je pars. ” lui dit-elle alors en reposant son sac et en reprenant place à son bureau. “Tu vois, moi aussi je peux faire des efforts. Je m’engage aussi à ne plus parler sauf pour le travail. ” et elle replonga aussitôt le nez dans ses dossiers, soulagée que la tension soit retombée bien que l’attitude d’Alex, bien plus calme et courtois qu’à l’ordinaire, la perturbait légèrement.