We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Je confirmai d'un hochement de tête positif presque enfantin, que oui je savais que j'étais un amour. Même en doutant de moi sur tous les plans ou presque, je savais quand même au moins ça ! J'étais quand même un petit ami doux, attentif et prévenant. Le genre de chose qu'une femme cherchait forcément chez un homme, me semblait-il ! Mais même si je savais ça, je ne pouvais imaginer une seule seconde que des femmes pourraient limite se battre pour moi. C'était pourtant un peu ce qui était arrivé avec Hannah dans le fond. Mais moi, je partais du principe qu'elle ne me voulait plus réellement. C'était juste l'habitude de me savoir mal à cause de notre rupture. D'une certaine façon, elle espérait que je lui appartiendrais toujours plus ou moins. Or, avec l'arrivée de Kat dans ma vie, tout ça s'était totalement terminé. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec elle. De toute façon, je suis pas intéressé par les histoires d'une nuit. Conclus-je la conversation, pour de bon. Je ne parvenais toujours pas à me mettre en tête que des nanas puissent réellement me vouloir et tout ça. Je préférais donc ne pas trop y penser. Parce que dans le fond, ça me mettait juste très mal à l'aise ! Comme bien des choses à vrai dire. Quant au fait de parler des vacances à venir, ça me gêna aussi un peu. Mais pour d'autres raisons. Il me fallait lui rappeler que j'avais un emploi et que je ne pouvais pas tout lâcher juste comme ça, pendant autant de temps ! Sa réaction me fit un peu mal au coeur. Comme si l'idée ne me faisait pas déjà assez mal comme ça, tiens ! Franchement je sais pas ... Lui avouai-je tout de suite.

Bon ok, la réponse devrait être plus négative. Mais j'avais peur qu'elle annule ou repousse son départ, pour ne pas s'éloigner de moi, pour m'éviter d'être trop en manque d'elle. Ok, j'admets, cette idée me terrifie. Mais on peut le faire non ? C'est juste l'affaire d'une semaine ou deux. Entre sept et quatorze jours. J'essayais de me convaincre en même temps que je tentais de le faire avec elle, il est vrai. Et ça devait pas mal se ressentir dans mon ton. Je grimaçai quand elle me proposa d'aller voir mon patron. Elle savait forcément que j'allais refuser. Même si j'avais très envie de ces deux longs mois avec elle. Quatre semaines à faire davantage connaissance avec ses parents. Et quatre semaines rien qu'avec elle, en amoureux. Le pied quand même. Tu sais bien que je vais pas accepter ça. Lui répondis-je simplement en posant un regard taquin sur elle. Je ne pouvais pas accepter, à tous les coups, qu'elle dépense des sommes d'argent totalement dingues. J'étais économe en plus. Alors ça me faisait forcément quelque chose tout ça. Comme de savoir qu'elle n'était pas du tout contre l'idée d'avoir des enfants avec moi plus tard. J'étais sacrément soulagé de l'apprendre. Parce que moi, je voulais fonder une famille ! Tu me prends pas pour un fou si je te le dis ... ? J'affichai une petite moue gênée. Tu vois la famille Brangelina ? C'est ce que j'aimerais. Un ou deux enfants biologiques et plusieurs adoptions. Avouai-je d'une petite voix. C'était en partie pour ça que je voulais un emploi avec une bonne situation financière. Il était hors de question d'adopter des enfants, si ce n'était pas pour leur offrir mieux que ce qu'ils avaient connu par le passé, bien sûr. L'ambiance redevint bien vite bon enfant alors qu'on se taquinait sacrément pendant le repas.

Elle me sauta dessus pour me chatouiller. Et quand ce fut calmé, je la provoquai par un grognement de plaisir. Qu'elle me rendit au centuple. Je me figeai et lui lançai un regard choqué et excité. Finalement, la moitié de ce qui se trouvait sur la table, termina par terre quand on se sauta dessus pour une nouvelle partie de jambes en l'air, qui secoua pas mal la table. Enfin repus, nous montâmes ensuite nous coucher. Comme toujours, ce fut dans les bras l'un de l'autre que nous nous endormîmes. Et quand je me réveillai au petit matin, nous étions détachés l'un de l'autre, sans être aux extrémités du lit non plus. En tout cas, je revins tout de suite au plus près d'elle pour un long, doux et tendre câlin. Un réveil un peu feignant qui s'éternisa dans la plus grande douceur. J'adorais me réveiller comme ça. Allez debout ma petite puce. Je vais te préparer des gaufres ! Je me rappelais très bien de sa "plaisanterie" quand elle avait assuré que je pouvais lui en faire tous les matins. Aucun risque que je fasse ça tous les jours. Mais ce matin, j'en avais bien envie. Je rejoignis donc la cuisine pour préparer le petit déjeuner en attendant qu'elle émerge pour de bon et me rejoigne. Je l'accueillis avec un nouveau câlin, avant qu'on ne s'installe autour de la table pour manger. C'était sans doute idiot de ma part, mais j'avais un peu le trac à l'idée de la journée à venir. Et si les gens se moquaient ? Insultaient ? Assuraient des tas d'horreur sur nous comme le fait que j'étais peut-être un profiteur et tout ça ? Même si j'étais nerveux, je prenais sur moi pour ne pas trop le montrer. Et me préparai en enfilant un jean noir et un tee shirt aussi sombre, en silence.


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Je ne pouvais ni ne voulais trop lui montrer le fait que l'idée de passer quelques semaines sans elle, me terrifiait et me serrait en même temps le coeur. C'était un peu le principe du "être fort pour deux". Parce que je voyais sans aucun mal que de son côté, l'idée lui semblait presque intolérable. Au moins, ça me rassurait un peu de savoir ça. Mais pas tout à fait non plus il faut bien le dire. Parce que je ne supportais pas qu'elle se sente mal et soit plus ou moins triste. Surtout si c'était, plus ou moins directement, à cause de moi. Je me contentai d'un petit bisou sur sa joue pour conclure la conversation qui n'était finalement pas si plaisante que ça. D'autant plus que je refusai également toute aide financière auprès de mon patron, pour combler mon absence. Elle se doutait bien que je ne pouvais pas accepter ça non plus. Je préférais encore parler de notre envie de toute évidence commune, de fonder une famille. Je lui avouai que je rêvais d'adopter plein d'enfants. Dans le fond, sa réponse et sa réaction ne me surprirent pas tant que ça. Tous les deux, nous savions ce que ça faisait que d'être orphelin. C'était donc naturel de notre part d'éprouver l'envie de "sauver" des enfants qui avaient été abandonnés ou dont les parents étaient morts. Trois enfants adoptés et deux enfants biologiques ? Proposai-je en riant doucement. J'étais maintenant très sérieusement en train de me projeter dans un avenir pourtant lointain. Enfin lointain de quelques années. Le temps qu'on finisse nos études sans doute. En tout cas, oui, je me sentais vraiment très bien et très heureux d'apprendre son envie d'adopter. Y'avait une chance sur combien de rencontrer une personne qui voulait également adopter ? Très peu, j'en étais certain !

Le lendemain, après un tendre réveil en amoureux et un petit déjeuner ensemble également, nous filâmes pour la fac. J'étais très nerveux. Mon coeur battait à cent à l'heure et j'avais les mains moites. Je ne répondis que par un sourire crispé quand elle me demanda si j'étais prêt. Non à vrai dire, je ne l'étais pas tout à fait. J'étais plus ou moins effrayé à l'idée des choses qui allaient suivre. JE n'étais pas certain de supporter les insultes et les remarques fausses qui seraient forcément lancées sur moi. Comme le fait que j'étais un profiteur par exemple. J'étais persuadé que ça allait se dire, ça ! Je fus quand même un peu surpris qu'elle décide de foncer directement sur sa bande d'amis. Je pensais plutôt que nous allions faire mine de rien toute la journée, en s'affichant comme si c'était "normal". Mais non, elle préférait attaquer ses "amis" de front. Ma main se crispa un peu autour de la sienne mais je suivis sans me plaindre et sans rien dire. Personne ne réagit vraiment. Ce ne fut qu'ensuite, alors que son amie nous rejoignait, que je sentis les regards sur nous, froids et limite agressifs. J'étais habitué à ce genre de haine de toute façon, avec eux. Avec un petit sourire, je saluai la jeune femme qui semblait être une véritable amie de Kat. Une fois l'invitation lancée, nous nous éloignions tous les deux. Je me détendis enfin un peu et poussai même un léger soupir de soulagement. Voilà une bonne chose de faite ... Soufflai-je doucement. Bon, j'étais encore un peu tendu parce que je sentais bon nombre de regards sur nous. Beaucoup avaient l'air surtout perplexe. Ce que je pouvais comprendre. De plus en plus gêné, je fini par relâcher la main de la femme que j'aimais, comme si ça pouvait calmer les choses. Mais je regrettai aussitôt mon geste. J'étais censé être fort, pour elle, non ? Je ne voulais pas être un peureux ou un lâche. Elle méritait tellement mieux que ça ! Finalement, je récupérai sa main pour la faire s'arrêter et la fit se tourner vers moi pour venir l'embrasser avec une fougue certaine. C'était aussi une bonne façon de retrouver une flambée de courage, que de l'embrasser ainsi ! Mes mains se logèrent sur ses joues tandis que ma langue retrouvait la sienne pour un baiser plus lent et langoureux.


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Oui, famille nombreuse. En tout cas, c'était là ce que je désirais. Après, ça n'avait rien d'une obligation bien sûr ! Je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de quoi que ce soit. Mais en tout cas, c'était bien là ce que j'avais toujours imaginé pour mon avenir. Sans être certain de trouver un jour la femme qui voudrait partager ça avec moi. Maintenant que j'avais trouvé Kat, tout me convenait. Si finalement elle ne voulait pas d'enfant, alors on en n'aurait pas. Franchement, ce n'était pas un problème pour moi. Je l'aimais trop pour que quoi que ce soit de ce genre devienne un souci et un frein pour notre relation. Ouais. J'ai été dans une famille nombreuse, j'ai trouvé ça pas mal. Bon c'est vrai que l'un des gosses était un vrai petit con et m'a tout de suite détesté. Mais s'ils sont bien éduqué, je ne pense pas que ce soit le genre de truc qui pourrait arriver. Non ? Maintenant que j'en parlais, je commençais à avoir de petits doutes. M'enfin, il était clairement trop tôt pour penser à tout ça et j'en étais bien conscient ! La prochaine étape de notre couple, c'était d'affronter les gens de la fac en leur imposant notre relation amoureuse qui, aux yeux de tous, n'étaient pas forcément normale ou logique. Pour nous elle l'était. Et nous eûmes tout fait de le leur faire comprendre. Mais sous les regards insistants, noirs, irrités, choqués et j'en passe, je flanchai un peu. Et lâchai la main de ma petite amie. Evidemment, je regrettai aussitôt mon geste. Et récupérai sa main pour l'attirer à moi de nouveau et l'embrasser avec langueur, mes mains logées sur ses joues. Je souris à ses mots et attrapai sa lèvre inférieure entre mes dents, pour la lui mordiller quelques insistants. Je me suis fais peur aussi ... Lui avouai-je avec franchise.

La matinée se passa plutôt bien. J'eus évidemment droit à quelques commentaires indirects. Indirects dans le sens où les gens parlaient entre eux, en se moquant de moi et ma relation, en parlant juste assez fort pour que j'entende. Je faisais mine de rien et continuais de me concentrer sur les cours. Je fus quand même soulagé de retrouver ensuite ma petite amie. D'abord pour le déjeuner, puis pour notre cours commun. Ca me faisait encore étrange de pouvoir être installé à côté d'elle, de pouvoir lui parler, lui sourire et même avoir une main posée sur elle. parce que oui, je ne pouvais m'empêcher de la toucher quand elle était dans les parages. Ca allait de la main qui repoussait une mèche de cheveux de son visage, à la main posée sur sa cuisse en passant par de brefs bisous sur la joue ou les lèvres. Même si à chaque fois que je faisais ça, je pouvais sentir des regards dédaigneux ou entendre des soupirs et commentaires. Je tentais de ne pas y prêter attention. mais c'était toujours compliqué pour moi. Quand bien même je faisais bonne figure devant Kat. Et ce soir là, je fus très soulagé de quitter enfin la fac pour rentrer chez nous. Une fois dans notre cuisine, j'affichai un véritable air outré face à ses propos. Elle était un peu excessive là quand même, non ? Les empoisonner ? Quand même ! Je ne faisais rien d'horrible ! Hey ! Je te signale que j'invente rien et que ce sont des recettes qui existent vraiment. Pas australiennes, soit, mais qui existent quand même ! Bon ok, j'étais un tout petit peu vexé quand même. Elle sous entendait que je l'intoxiquait la plupart du temps en voulant juste sortir un peu des sentiers battus ? Si elle préférait des salades classiques, des pâtes, des frittes et autres conneries basiques, je pouvais aussi ! Sans rien ajouter, je lui sortis les ingrédients pour faire les plats auxquels elle avait pensé. Avant de m'adosser à un meuble, bras croisés sur le torse. Je t'aide ou tu as peur que je n'essaie des expériences culinaires en douce ? Demandai-je sur un ton boudeur. Ok. Moi aussi j'avais tendance à me comporter comme un véritable gamin quand je le voulais.


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oui c'est ça. Un ou deux enfants. Biologiques. Et d'autres, adoptés. La taquinai-je avec un petit sourire amusé. Bien sûr, nous avions tout le temps pour discuter de tout ça. Ce n'était pas demain la veille que nous allions commencer à fonder notre famille. Même si je devais bien admettre que, dans le fond, l'envie était bel et bien là. Nous étions encore bien jeunes pour penser à ça. Enfin, surtout elle ! On a la vie devant nous pour en parler, mon amour. Assurai-je ensuite, bien certain que nous allions faire notre vie ensemble. Je n'avais plus le moindre doute désormais ! Le seul petit doute que j'eus, ce fut le lendemain matin alors que nous traversions un couloir de la fac, main dans la main. Je perdis pied et la lâchai. Mais je regrettai aussitôt mon geste et me rattrapai en embrassant ma petite amie devant tout le monde. Ce qui sembla la soulager. Un petit moment de faiblesse. Mais c'est rien. Lui répondis-je avec douceur. Je lui volai un tendre baiser avant de reprendre notre avancée, pour une longue journée de cours plus ou moins supportables sous les regards insistants et certains commentaires pas franchement plaisants. Ce soir là, nous allions avoir un couple d'amis à elle, pour le repas. Bien vite, elle me mit dans le truc en m'annonçant que je n'avais pas le droit de faire mes fameuses expériences culinaires. Je fus un peu vexé. Rien de bien méchant. Juste un poil piqué. Mais je fis mine de bouder un peu, les bras croisés sur le torse.Ah. Ah. Ah. Tu te crois marrante sans doute ? Marmonnai-je toujours sur le même ton boudeur, alors qu'elle se foutait ouvertement de moi avec cette histoire d'ananas. Elle se vengeait pour le fou rire que j'avais eus face à sa tête ou quoi !?

Elle fini par s'approcher de moi et prendre mes mains qu'elle flanqua sur ses hanches, en venant m'embrasser tendrement. Je n'eus pas le temps de demander ce qu'elle allait me faire. Elle me le fit bien vite comprendre quand elle intensifia son baiser qui se fit nettement plus fougueux et ardent. J'émis un petit gémissement de protestation et d'envie mêlés, quand elle me retira mon tee shirt avant de m'attraper par ma ceinture pour m'entraîner avec elle. Ok, j'aimais trop quand elle prenait les commandes comme ça ! C'était carrément hot. Alors je ne me fis pas prier et la laissa mener la danse. Danse qui se fit carrément bestiale sur le canapé et qui me laissa pantois pendant un petit moment ensuite. Bon ok, j'étais nettement plus détendu ensuite, alors que je remettais de l'ordre dans ma tenue. Hm ... Marmonnai-je sur un ton qui se voulait encore boudeur. Je te signale quand même qu'on va s'asseoir sur ce canapé avec tes amis tout à l'heure ... Lui rappelai-je quand même, maintenant beaucoup plus amusé. Je la suivis enfin jusqu'à la cuisine pour l'aider à préparer le repas. Un truc tout à fait normal dans lequel je ne tentai aucunement d'ajouter ma griffe. Et ce fut un succès auprès de ses amis qui ne se plaignirent de rien, quand nous mangeâmes tous ensemble, dans la joie et la bonne humeur. J'étais soulagé d'apprendre à connaître cette fameuse Angie et de découvrir qu'elle était vraiment agréable et gentille. Tout comme son petit ami d'ailleurs. Bref, c'était un couple fort sympathique. Rien à voir avec le reste de la bande en tout cas ! Pendant que les deux filles allaient en cuisine pour récupérer le dessert, je proposai à Lamar de rejoindre le salon. En route, j'entendis la voix de Kat dans la cuisine.

Je me forçai à rejoindre le salon en compagnie de Lamar. mais je fis presque aussitôt demi tour pour entendre la suite. Ok. Ce n'était pas bien du tout. Mais c'était plus fort que moi. Et je devais bien admettre que ça faisait beaucoup de bien d'entendre des trucs pareils, en sachant qu'elles ne m'étaient pas dites directement. En face, elle pouvait me dire n'importe quoi pour me faire plaisir. Mais quand elle parlait comme ça à quelqu'un d'autre, sans que je ne sois supposé entendre quoi que ce soit, ses paroles ne pouvaient qu'être la pure vérité. J'entendis la suite de la conversation à partir du moment où elle parla de ses sentiments. Mon coeur s'emballa sérieusement. C'était toujours étrange pour moi de réaliser à quel point elle pouvait m'aimer. J'avais toujours autant de mal à y croire tant ça semblait être trop beau pour être vrai. Et pourtant ! Je commençais tout juste à réaliser que, finalement, elle m'aimait bel et bien autant que moi je l'aimais. Je rougis stupidement quand elle parla du fait que nous couchions souvent ensemble. Oh quand même, c'était obligé de raconter ça ? Bon, vu qu'elle insista sur le fait que j'étais un coup d'enfer et tout ça, ça me convenait ! j'attendis quelques minutes supplémentaires, avant d'entrer dans la cuisine. Quand je croisai le regard d'Angie qui me sourit, je rougis, parce qu'elle savait des trucs super intimes sur nous maintenant. Ouais. Bon. Là c'était carrément la honte de rougir comme un gamin devant elle. Mais elle fit mine de rien et quitta la cuisine. Je soufflai un bon coup, avant de planter mon regard dans celui de Kat. Je la regardai pendant un petit moment. Et sans prendre la peine de répondre à ses questions, je m'approchai d'elle. Je posai mes mains sur ses hanches et la fis reculer jusqu'à la plaquer contre le meuble dans son dos. Mes mains remontèrent à ses joues tandis que je plaquais mes lèvres contre les siennes pour un baiser ardent. Quand je libérai sa bouche, j'étais à bout de souffle. Tu sais ce que j'ai aimé dans le fait de t'entendre parler de tes sentiments, à quelqu'un d'autre ? C'est réaliser que finalement, tu m'aimes autant que je t'aime. Alors que jusqu'à maintenant ça me semblait insensé. Parvins-je à souffler contre ses lèvres. Joueur et provocateur, je fis glisser mes lèvres au creux de son cou pour y déposer de lents baisers brûlants. Qui se firent plus chauds encore, quand j'y joignis ma langue et mes dents. Mes mains glissèrent le long de son corps, frôlant ses seins puis se logeant finalement sur ses fesses que j'empoignai avec force pour plaquer son bassin contre le mien. Et tu m'as excité aussi ! Ajoutai-je avec malice. Après lui avoir volé un nouveau baiser, je récupérai les assiettes et couverts qu'elle avait en main, pour quitter la cuisine avec naturel et un sourire angélique sur les lèvres. Je rejoignis ses amis en faisant mine de rien.


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